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 [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.

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hellsing2
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hellsing2


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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:26

Blanc Pendant ce temps, les deux monstres étaient en train de détruire le village sans aucune pitié, en envoyant plusieurs vagues d’énergie depuis le ciel et dans tous les sens. Kelan et sa troupe tentaient de les repousser eux aussi avec des vagues déferlantes, mais ça ne marchait pas vraiment. Puis il partit seul à l’assaut des deux monstres. Il donna un coup de poing à l’un d’entre eux qui n’eut aucun effet. Celui-ci répliqua en lui donnant un coup de tête dévastateur, l’envoyant s’écraser sur l’une des maisons. Quand au deuxième Andicraft, il alla se poser au milieu de la place pour s’occuper de cette petite armée qui paraissait bien fébrile face à lui. Le monstre disparu aussitôt, pour réapparaître prés d’un Ménozien, il prit directement sa tête pour l’éclater contre celle d’un de ses collègues. Puis il fit une boule de feu minime qui désintégra la moitié des troupes, qui perdaient alors tout espoir. Ils tentaient tous à présent de sauver leur peau, ils savaient qu’ils n’arriveraient jamais à les battre. Djinns en voyant tout ça, eu une envie suicidaire d’intervenir. Sa sœur tenta de l’arrêter, mais elle n’y parvenait pas. Finalement il s’envola retrouver l’Andicraft qui avait battu si facilement Kelan.

« Djinns » (Sûr de lui) - Hé monstre !! ! Retourne toi !! !

Blanc Le monstre se retourna. Il avait l’air heureux de pouvoir torturer un si jeune homme. Ils étaient séparés d’une distance équivalente à vingt mètres. Les deux individus se mirent en position de combat, sous les yeux apeurés de Suela. Le combat allait commencer. Cette espèce d’Andicraft avait eux aussi un avantage, ils pouvaient agrandir leurs membres à volonté comme si c’étaient des élastiques. Ce qu’il fit sans plus tarder pour attraper Djinns par le cou. Une fois celui-ci entre ses mains, il l’envoya à l’aide de son bras disproportionné mesurant plus de trente mètres, s’écraser contre les maisons ou les parois de ce village. Et au bout d’un moment cet Andicraft eu une nouvelle idée bien plus cruelle. Il fit tournoyer à une vitesse prodigieuse son bras élastique, si vite que le souffle qu’il provoquait serait capable de faire tomber n’importe quelle maison. Puis à l’aide de sa proie qu’il tenait bien fermement entre ses mains et à son bras tournoyant, il creusa une immense tranchée qui sépara alors le village en deux. Autant dire que les chocs successifs que Djinns reçu, furent très douloureux. Une fois finit, il envoya sa proie à moitié morte et baignant dans son sang hors du village.

« Suela » - Non !! ! Djinns !! !

Blanc Suela était dans une colère folle. Et dans une haine sans faille, elle envoya vers le monstre une boule d’énergie blanche de haute intensité. Qui fut directement attrapée et engloutie par l’Andicraft qui était resté sur la terre ferme. Puis l’autre Andicraft alla rejoindre son partenaire, sur le sol. Suela se trouvait maintenant seule, face à eux. Tous les autres guerriers ne pouvaient plus rien faire, ils étaient ou mort ou trop faible pour faire quoique ce soit.

« Suela » (Ne tremblant pas d’un millimètre) - Vous ne me faite pas peur !! !

Blanc Et à son grand étonnement, l’un deux se mit à parler.

« Andicraft » (Rire sarcastiques) - Mais toi aussi ! HI ! HI ! HI !

Blanc Aussitôt, les deux montres qui se trouvaient côte à côte, levèrent chacun un l’un de leurs bras vers le ciel. Pour l’un c’était le droit et pour l’autre le gauche. Puis une petite boule d’énergie d’une blancheur lumineuse, apparut entre les deux mains. Cette d’énergie augmentait de façon continue pour devenir immense. À présent elle devait faire plus de dix mètre de diamètre.

« Andicraft » - Comme on ne peut pas détruire toute la ville,
Blanc on va seulement faire disparaître la moitié.

Blanc Puis, ils lancèrent cette énergie vers elle. Suela était tétanisée, elle ne pouvait plus rien faire. Arrivée près d’elle, cette grosse boule d’énergie explosa. L’explosion était démesurée. Un immense flash de lumière l’aveugla. À cause de celui-ci, elle tomba à la renverse. Quand elle ouvrit de nouveau ses yeux, elle vit que le village était intact et qu’elle était toujours en vie. Ce qui n’était pas normal, comment avait–elle survécu ? Elle sentait aussi une légère pression sur sa jambe, elle baissa la tête pour voir ce que c’était. Et à sa grande surprise, elle voyait que son jeune frère était allongé prés d’elle, la tête sur sa cuisse. Il avait l’air paisible. Mais elle restait perplexe, comment avait-il fait pour réapparaître prés d’elle, alors qu’il s’était fait jeter hors du village. Puis elle leva les yeux, et là elle vit un homme qui se tenait près d’elle. Elle ne l’avait jamais vu auparavant. Cette personne était blond et plutôt grand, en fait c’était tout simplement notre cher Chris.

Blanc Il avait rattrapé Djinns avant qu’il ne s’écrase, et profité par la même occasion pour protéger le village avec un champ de force créé par lui. Puis il parla à Suela :

« Chris » - Regarde dans la poche arrière du pantalon à ton frère.
Blanc J’ai mis une pommade qui pourra guérir quelques unes de ses blessures.
Blanc (Voir chap 2 de la saison 3 bis)
« Suela » (Sous le choc) - .......... Oui, merci.

Blanc Les Andicrafts avaient l’air enchanté de rencontrer Chris. Ils voulaient tester au plus vite ses ressources. L’un d’eux s’avança, tendit que l’autre s’écarta pour les laisser se battre. Chris avait le visage paisible, comme si la nuit dernière lui avait permis de faire une thérapie. Il ne semblait nullement impressionné, par l’aura démente dégagée par son adversaire.

« Chris » (Parlant à son adversaire) - Tu es prêt ?
« Andicraft » - Oui, approche donc.

Blanc Sur ces paroles, Chris disparu. Sa disparition était si rapide, qu’un petit cratère s’était formé sous lui. Puis il réapparut juste devant l’Andicraft et lui donna un coup de poing surpuissant dans l’abdomen, l’envoyant valser hors de la ville. L’Andicraft finissait sa course juste au dessus de la rivière. D’ailleurs Chris était déjà parvenu à lui.

« Andicraft » (Heureux) - Tu es puissant.
« Chris » - Ça se pourrait bien.

Blanc Et les deux protagonistes disparurent. Le combat avait repris de plus belle, ils apparaissaient et disparaissaient constamment, on n’entendait et voyait que les ondes de choc. Des cratères d’eau apparaissaient sur toute la surface de la rivière. Même à l’intérieur du village la terre tremblait à cause de ce combat de titans. Les deux combattants devaient avoir une force à peu près similaire. Personne ne dominait plus le combat qu’un autre. Au bout d’un temps, Chris réapparu derrière son adversaire et lui logea un coup de genou d’une puissance surprenante dans les côtes flottantes. Celui-ci de rage se retourna, le pris par le cou avec ses deux mains et lui infligea une tonne de coup de genou qui fusait à une vitesse folle, dans toute la partie supérieur de son corps. Chris recrachait du sang en abondance par la bouche. Une fois son enchaînement de coup finit, il lui envoya à bout portant une boule d’énergie verte, qui explosa violemment créant des vagues gigantesques sur la rivière.

« Andicraft » - Sors de là !! ! Je sens ton aura qui n’a pas diminué d’un poil.

Blanc Sortant en trombe de la fumée provoquée par l’explosion, Chris fonça vers l’Andicraft qui était surpris de le voir arriver si vite. Et lui donna un coup de poing qui était parcouru par des éclairs blanc. Mais cette attaque fut arrêtée sans mal, non pas par son adversaire, mais par un autre qui n’était pas le deuxièmes Andicraft présent depuis le début. Ce troisième individu devait être le chef des Andicrafts de la race des guerriers. Il leurs ressemblait tout autant mis à part un détail, sa taille était deux fois plus impressionnante que celle de ses disciples. Puis celui-ci relâcha le petit poing de Chris et lui inculqua une gifle grandiose, qui le projeta dix mètres en arrière. Chris saignait davantage, il se disait que s’il n’avait pas battu des Andicrafts de deuxième catégorie, ça lui serait très difficile de battre Staliske et ses frères. Pendant ce temps, tous les habitants du village avaient le regard rivé vers le ciel. Suivant avec peur le retournement de situation qui venait juste de se passer. Dans le ciel, celui qui semblait être le chef prit la parole.

« ?? ?? » - Mes maîtres m’avait envoyé tester ta force,
Blanc mais d’après ce que je vois tu es bien faible.
Blanc En tout cas tu utilises mal ton énergie.

Blanc Tout en souriant et en tenant sa mâchoire qui lui faisait atrocement mal, il dit :

« Chris » - Désolé, je n’ai pas très bien dormi cette nuit.
« ?? ?? » - Un guerrier doit être toujours prêt.
Blanc Je m’appel Wulfan et si je ne te tue pas en ce jour,
Blanc c’est pour laisser le plaisir à mes maîtres de le faire.
« Chris » - Moi c’est Chris, mais tu dois déjà le savoir.
Blanc Dis à tes maîtres que je serais ravi de perdre mon temps avec eux.
Blanc Mais qu’ils risquent de s'en mordre les doigts.
« Wulfan » - Ca m’étonnerais, les nobles sont au moins deux fois plus fort que nous.
Blanc Tu n’as aucune chance de les battre.
Blanc Tu feras parti de notre bétail comme tous les autres.
Blanc En fait j’oubliais, on possède ton vaisseau.
Blanc Alors si tu veux repartir un jour, viens le chercher.
Blanc Il se trouve de l’autre coté de la planète.
Blanc Ne t’inquiète pas, c’est très facile de trouver le lieu ou vivent tous les Andicrafts.
« Chris » - Vous avez mon vaisseau !! !! Merde !
Blanc Je viendrais le chercher quoi qu’il advienne!!
« Wulfan » - Alors on se reverra là bas. Sur ce, entraîne toi bien.
Blanc Car avant d’affronter mes maîtres tu devras me battre.

Blanc Puis les Trois Andicrafts disparurent alors sans laisser de traces, sous le regard ébahi de Chris.

« Chris » - Ils vont me tendre un piége. Mais je dois y aller.

Blanc Peu après, Chris partit voir ce qu’il se passait dans le village semi détruit. Il se posa en haut d’une muraille. Et là un vieil homme vint lui parler. C’était Shazen accompagné de son serviteur.

Blanc « Shazen » - J’ai entendu ce qu’il te disait, j’ai une très bonne ouie pour mon âge.
Blanc Si tu comptes réellement aller dans le camp des Andicrafts,
Blanc alors rapporte-moi le réacteur de Goélance qu’il possède.
Blanc Sans lui mon village sera condamné.
« Chris » (Etonné) – Un réacteur de Goélance ??
Blanc Vous connaissez aussi la pierre donc ??
« Shazen » - Oui, c’est normal. C’est notre peuple qui l’a créé.
« Chris » (Les yeux sortant de ses orbites) - ........................

Blanc L’avenir s’annonçait bien noir. Les Andicrafts avait trouvé le vaisseau de Chris et le gardait quelque part sur leur terre damnée. Le vieux Shazen voulant sauver son village, avait grandement besoin du réacteur de Goélance qui était capable de multiplier au bas mot, par cinq la puissance d’une pierre. Pour protéger à tout prix son village de ces cruels envahisseurs. Grâce à ceci, le bouclier protégeant autrefois le village aurait été en état de marche. Mais le chemin menant à son vaisseau et peut être à ce réacteur, était remplit d’embûches. Surtout qu’il devait toujours trouver le vieil ermite, qui dévoilerait une chose que Chris n’aurait jamais pu imaginer.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:27

Chapitre 11 : En route.

Blanc Une bonne partie du village avait été détruite par seulement deux Andicrafts de race guerrière. L’autre moitié avait été préservée d’une destruction quasi certaine par un valeureux guerrier. Sur le passage de ces monstres, beaucoup d’hommes avaient péris sans leurs opposer une grande résistance. Les blessures, infligées par ces créatures sur les terres, laisseraient très certainement des cicatrices qui ne disparaîtraient pas avant plusieurs années.

Blanc Un vent de forte puissance parcourait le village poussant, par la même occasion, une horde de corps inanimés. D’ailleurs, Suela elle aussi avait un peu du mal à lui résister. Elle tenait fortement entre ses bras son frère qui était toujours inconscient. Même après avoir été partiellement guéri par la pommade miracle de Chris. La jeune femme, seule à être encore debout sur le lieu du combat, avait le regard rivé sur l’une des murailles censées protéger le village des intrus. Tout en haut de celle-ci, elle pouvait distinguer plusieurs silhouettes semblant être en pleine conversation. Ces personnages étaient au nombre de trois. L’un d'eux avait un age très avancé, peut-être dans les quatre-vingt ans ou même plus. Il était habillé d’une longue tunique noire et avait les blancs cheveux mi-longs. Ses yeux, aussi perçant que ceux des fauves, étaient d’une couleur rouge orangé (un rouge qui tant vers l’orange). Bien que ce regard pouvait effrayer le plus grand nombre de personnes, il était littéralement susplanté par la bonté que cette homme âgé dégageait, apaisant aussitôt les cœurs. Il était toujours suivi par un homme qui paraissait presque aussi vieux que lui. Celui-ci était juste un peu plus petit que son chef et ne devait pas mesurer moins d'un mètre quatre-vingt-quinze. Il avait les cheveux très court et grisonnant et contrairement au vieux Shazen, il portait la même tunique mais en blanc. Cet homme s’appelait Rodring.

Blanc Shazen était en pleine conversation avec Chris, qui lui prêtait une attention toute particulière. Oubliant par la même occasion les douleurs laissées par ses adversaires.

« Chris » (Un peu surpris) – Un réacteur de Goélance.........
Blanc Et vous êtes les créateurs................ Intéressant.
« Shazen » - Alors, peux tu nous le rapporter ??
« Chris » (Réfléchissant) – Ton peuple n’a pas été très aimable avec moi.
Blanc Mais c’est là une bonne occasion de tous nous entendre.
« Shazen » - Mais tu dois sûrement savoir que les Andicrafts te tendrons un piége ??
Blanc Ces bêtes, sans foi ni lois, adorent jouer avec la vie d’autrui.
« Chris » - Je n’ai pas le choix, j’ai besoin de mon vaisseau. Je suis obligé d’y aller.
« Shazen » (D’un air sérieux.) - Tu devra faire très attention jeune homme.
Blanc Les Andicrafts possèdent un peu plus de la moitié de la planète.
Blanc Vers l’ouest tu trouveras Exziliene.

« Chris » - Exziliene ?? ?
« Shazen » - Exziliene, est une ville gigantesque où vivent la plupart de ces monstres.
Blanc Je t’ai vu te battre contres ces A.G et...
« Chris » - A.G ?? ??
« Shazen » - C’est le diminutif des Andicrafts guerriers.
Blanc Alors je disais, je t’ai vu te battre contre eux et d’après moi,
Blanc tu aurais pu les battre si tu avais mis un peu plus de force.
« Chris » (Souriant) - Oui, c’est vrai. Mais s'ils s’étaient battus tout deux contre moi,
Blanc je n’aurai eu aucune chance d’y survivre. Le problème est que le dénommé Wulfan,
Blanc possède plus de force et d’expérience que moi.
Blanc Ce qui veut dire que si les nobles sont plus forts que lui,
Blanc je n’aurais pratiquement aucun moyen de les battre surtout en ce qui concerne Staliske.
Blanc Ce qui me pousse à croire que c’est un allé sans retour que je vais effectuer à Exziliene.
Blanc Mais comme je l’ai dit auparavant, je n’ai pas le choix.
Blanc Et pour tout te dire j’ai vraiment hâte d’y aller.

« Shazen » - Tu es un véritable combattant. Mais évite le combat là bas.
Blanc Et si tu n’as pas d’autre solution,
Blanc fait en sorte de ne jamais affronter plus de deux A.G. en même temps.
Blanc Si tu te trouves face à face avec un noble fuis le combat,
Blanc surtout contre Staliske et ses fréres.
Blanc Contre eux tu n’auras pas le moindre espoir.
« Chris » - Merci du conseil, mais je pense
Blanc que je me risquerais quand même à me battre contre plusieurs d’entre eux.
Blanc J’adore les défis qui paraissent perdu d’avance.
Blanc En fait, les autres habitants connaissent la vérité ?? ?

« Shazen » (Intrigué) – Quelle vérité ?? ?
« Chris » - Tu crois que je ne l’aie pas ressentie ??
« Shazen » (Avec un sourire en coin) – J’aurais du m’en douter.
« Chris » - Ne t’en fais pas, ton secret sera bien gardé.
« Shazen » - Tu viendras me voir demain. Je te donnerais des choses qui pourront t’aider.
Blanc Et je te présenterais l’équipe qui partira avec toi.
« Chris » (Abasourdi) - Sauf votre respect,
Blanc tous les habitants vivants dans ce village sont bien plus faible que moi.
Blanc Je ne vois pas qui pourrais m’aider à accomplir cette mission qui risque d’être suicidaire.

« Shazen » - Tu le sauras dès demain,
Blanc ne crois pas que tu pourras faire face à un peuple tout entier.
Blanc En sachant que n’importe lequel des nobles possède une force supérieure à la tienne.
Blanc Rodring ici présent te retrouvera où que tu sois et te ramènera à moi.
Blanc Bon il est temps d’y aller.

Blanc Shazen et son fidèle Rodring commençaient tout juste une disparition instantanée, lorsque Chris les interpella :

« Chris » - J’oubliais, vous avez appris l’existence d’un ermite vivant sur votre planète ??
Blanc Je dois absolument le voir c’est très important.

Blanc Tout en disparaissant :

« Shazen » - Non j’en suis navré.

Blanc Puis ils disparurent. Chris était totalement dégoûté par ces paroles. Ses doutes sur l’existence de cet ermite grandissaient énormément. Il avait l’air démoralisé.

« Chris » (Fronçant les sourcils.) - J’espère que j’ai pas fait tous ces mois de voyage
Blanc et avoir en bonus des Andicrafts psychopathes, pour rien.

Blanc Chris regarda alors en direction du sol. Il contemplait ce village qui avait encore perdu bon nombre de ses concitoyens. Puis il vit au milieu de cette déchéance Suela, le regardant elle aussi.

« Chris » - Tiens, tiens. C’est la jolie jeune fille et le gamin que j’ai sauvé.
Blanc J’espère qu’ils vont bien. D’ailleurs dans mon cas aussi ça ne va pas très fort.
Blanc J’ai mal sur toute la surface de mon buste.
Blanc Je crois même que je dois avoir quelques côtes cassées.
Blanc Encore une chance que Balzyr m’aie préparé à résister à ce genre de douleur.

Blanc Après ces petites plaintes, Chris descendit de cette muraille, s’envolant en direction de Suela qui le suivait toujours du regard. Il s’arrêta juste devant elle.

« Chris » - Alors comment va-t-il ??
« Suela » (Un peu dans les nuages) – Hein.... Quoi ??
« Chris » - Je parle du gamin, c’est bien ton frère ??
« Suela » - Oui, c’est effectivement mon frère.
Blanc Je te remercie de nous avoir secouru et de m’avoir donné cette pommade.
Blanc Sans elle, il aurait pu succomber à ses blessures.
« Chris » (Souriant) - Je passais là par hasard,
Blanc alors je suis venu vous donner un petit coup de main.
« Suela » (Souriant à son tour) - Je n’en crois pas un mot.

Blanc Et soudain, Suela s’approcha du visage de Chris et lui dit :

« Suela » - Tu as l’arcade ouverte, et tu as des bleus partout.
Blanc Viens chez moi, je devrais pouvoir te soigner.
« Chris » - Non, ça ira je me sens bien. Et qui plus est, je cicatrise très vite.
Blanc D’ailleurs je ne ressens même plus la douleur. Ah ! Ah ! Ah ! Aïe !
« Suela » (N’y croyant pas du tout) – C’est pas la peine de jouer les durs.
Blanc Tu te tords de douleur rien quand riant.
« Chris » - Non, mais la douleur n’est que subjective et.........

Blanc Le pauvre Chris entamait à peine sa phrase lorsqu’il reçu un coup de poing en plein dans l’abdomen par une Suela déterminée. Le coup qu’elle lui infligea le fit hurler de douleur.

« Chris » (Très énervé) – Mais tu es folle !! !!
Blanc J’ai vraiment très mal à cause de toi !! !
« Suela » (Se moquant) - Mais tu m’avais pourtant dit que la douleur n’était que subjective
Blanc et que tu guérissais très vite. Alors je voulais m’en rendre compte par moi-même.
« Chris » (D’une voix douloureuse, embarrassé et énervé)
Blanc – Non, mais tu as mal compris !! De toute façon il y a d’autres personnes
Blanc qui se trouvent dans un état plus critique que moi !
Blanc Ça serait égoïste de ma part de ne pas les aider en priorité.
Blanc Surtout que je ne brille pas, de par ma générosité depuis quelques temps.
« Suela » - Je te comprends, mais tu es le seul qui possède autant d’énergie dans ce village.
Blanc Sans toi nous serions tous mort. Et si on venait à nouveau à se faire attaquer,
Blanc alors que tu te trouves dans des capacités amoindries,
Blanc nous risquerons alors de tous le payer au prix fort.

« Chris » - Donc c’est juste une question de survie pour toi et les tiens ?
Blanc Mais qu’est ce qui te fait croire que je ferais quoi que ce soit la prochaine fois ?? ?
« Suela » (Le regardant droit dans les yeux) – Je ne sais pas pourquoi,
Blanc alors que je ne te connais même pas,
Blanc mais j’ai le sentiment que je peux avoir confiance en toi.
« Chris » - Tu me ferais presque pleurer. Ton village ne se fera pas attaquer,
Blanc en tout cas pas tout de suite. Les Andicrafts ont prévu autres choses
Blanc et moi aussi par la même occasion. En fait tu peux m’appeler Chris.
Blanc J’espère que tu as de quoi manger chez toi, car je meurs de faim.
« Suela » (Surprise par les paroles de Chris) - Oui, oui. Ne t’en fais pas.
Blanc Moi c’est Suela et le jeune homme inconscient que tu as sauvé s’appelle Djinns.
« Chris » - Ok ma belle, passe moi le bonhomme (en parlant de son frère) et on y va.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:27

Blanc Suela donna donc Djinns à Chris, qui s’empressa de le porter sur son épaule droite. Puis il suivit, guidé par celle-ci, le chemin qui le mènerait dans sa demeure. La maison où elle habitait se trouvait au nord ouest de la ville. Pendant le chemin, Chris et Suela virent bon nombre de personnes à l’agonie, mourante même, et celà à plusieurs kilomètres du lieu où s’était livré le combat. Ils y en avaient de toutes sortes, des brûlés, des êtres dépourvu de plusieurs de leurs membres et bien d’autre se trouvant dans un état atroce. Au bout d’un moment, Suela aperçu un homme qui avait la tête pratiquement retourné mais il ne parvenait toujours pas à mourir. Cet homme allongé au sol dans une drôle de position avec la nuque à moitié brisé, suffoquait constamment. Ses paupières n’arrêtaient pas de cligner, laissant apparaître par moment le blanc de ses yeux. Cette scène qu’elle voyait la laissait sans voix. Pourtant, elle était animée par une forte envie de l’aider. Mais malheureusement, elle ne connaissait pas de remède pour l’aider à repousser la mort. Et dans son champ de vision, elle vit un fin rayon d’une blancheur divine transpercer ce pauvre homme en plein dans le cœur. Surprise, elle se retourna pour voir qui lui avait tiré dessus. C’était Chris, il avait encore l’index qui se trouvait en direction de cet homme. Lui aussi avait eu pitié de cet individu, et pour que ses souffrances cesse, il avait décidé de faire un choix. Celui de lui ôter la vie. Suela savait qu’il avait pris la bonne décision, mais cet événement avait jeté un froid. Après quinze minutes de marche, Chris arriva enfin devant la maison de Djinns et Suela. Leur maison était faite de bois et, vu de l’extérieur, paraîssait bien entretenue. Il y avait aussi un petit balcon. L’intérieur était tout aussi simple que l’extérieur. Au rez-de-chaussée se trouvaient la cuisine et le salon, au premier étage tout le reste. Chris monta donc au premier, déposer Djinns dans sa chambre, toujours accompagné par la sœur de celui-ci. Puis ils redescendirent au salon, où Chris s’assis sur une chaise, prés d’une table, pour se laisser soigner par Suela qui était resté debout. Elle utilisait des remèdes pour le moins bizarre, constitués d’algues, d’organes d’animaux et mélangé à une terre couleur magenta. Pendant qu’il se faisait soigner, Suela en profita pour lui poser plusieurs questions :

« Suela » - Dés que j’aurais fini de te soigner,
Blanc j’irais aider les blessés se trouvant au village.
« Chris » - Ok, fais comme tu le sens.
« Suela » (Regardant son torse) – Dis-moi, tu as pas mal de cicatrice ??
« Chris » - Oui, je sais. Mais ça va disparaître.
Blanc C’est à cause des entraînements que mon maître ma fait subir.
« Suela » - Il a dû être sans pitié avec toi !
« Chris » - C’est vrai qu’il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.
Blanc Mais sans lui, je ne serais jamais arrivé là où j’en suis.
Blanc Avant je n’avais pas une très grande confiance en mes capacités.
Blanc Et aujourd’hui, tout à changé. J’ai même trop confiance en moi.

« Suela » - Avant d’arriver sur ma planète, tu vivais où ??
« Chris » - J’ai vécu quatre ans avec mon maître sur une petite lune.
Blanc Pendant toutes ces années j’ai passé mon temps à m’entraîner pour devenir plus fort.
Blanc Il m’a fait acquérir une puissance que je n’espérais pas atteindre.
Blanc Maintenant, je serai de taille à protéger les gens que j’aime.
Blanc Au lieu de les voir mourir sans que je puisse faire quelque chose.
« Suela » (Intrigué) - Tu as eu un passé assez dur, toi aussi.
« Chris » (A voix basse) – Oui c’est vrai, surtout quand tu perds un de tes proches.
« Suela » (Regardant ailleurs) - Je sais ce que tu ressens,
Blanc moi aussi j’ai perdu des proches.
« Chris » -Dès que j’en aurai fini avec ces monstres et trouvé ce que je cherche,
Blanc je partirai retrouver mes amis et ma famille.
Blanc Ça doit faire au moins cinq ans que je ne suis pas retourné sur ma planète.

« Suela » - Et comment s’appelle la planète d’où tu viens ??
« Chris » - Elle s’appelle Arixion. C’est un endroit merveilleux où il fait bon vivre.
« Suela » - J’aimerais tant la voir un jour.
« Chris » - Quand la paix sera revenue dans ton monde,
Blanc je serai ravi de te montrer l’endroit ou j’ai passé toute mon enfance.
« Suela » (Souriant) - Je m’en souviendrai.
Blanc Mais dis moi, pourquoi m’as-tu dit que les Andicrafts avait prévu autre chose
Blanc et qu’ils n’allaient pas détruire le village tout de suite ?? ?
« Chris » - Parce qu’ils attendent ma venue à Exziliene.
Blanc Et de toute manière, ils ne vous tueront pas tous en même temps.
Blanc Vu que vous êtes leur nourriture privilégié.

« Suela » (Choquée) – Mais c’est du suicide, les Andicrafts sont des milliers là bas !! !!
Blanc Si tu y vas tu ne reviendras jamais !! !! Et je vais te dire une chose,
Blanc ce village n’est rien pour eux. Nous ne sommes qu’une aire de jeu !
« Chris » (La regardant bizarrement) – Quoi ? Mais que veux-tu dire ??
« Suela » - En plus d’être cruel, ils sont calculateurs et très intelligent.
Blanc Ces monstres clones des Ménoziens à la chaîne,
Blanc ce qui veut dire qu’ils n’ont aucun besoin de nous pour se nourrir.
Blanc Et ce n’est pas tout, ils se reproduisent, non seulement avec les femelles de leurs races,
Blanc mais aussi avec les femmes de la nôtre. Pour faire court,
Blanc ils ont un nombre incalculable de mère porteuse qui leur sert de garde manger.
Blanc Car ils font de chaque nouveau-né leurs festins.

« Chris » (Ne sachant plus quoi dire)............................
« Suela » - Chris, ce sont de vrais monstres, on ne peut rien contre eux.
Blanc Tous les deux siècles, c’est la même chanson.
Blanc Ils se réveillent, font un carnage qui dure entre soixante et soixante-dix ans
Blanc pour les années noires, et repartent comme par enchantement;
Blanc nous laissant reconstruire à nouveau le monde qu’ils ont saccagé.
Blanc Et avant de partir ils prennent bien soin de ne plus tuer de Ménoziens,
Blanc pendant les cinq dernières années, pour que nous puissions nous reproduire
Blanc assez pour nous repeupler avant leur prochaine récolte.
Blanc Mais cette fois ci, c’est différent, les Ménoziens sont une race en voie d’extinction.
Blanc Même les Andicrafts le savent, c’est pourquoi ils nous clonent.
Blanc Je crois qu’ils vont prendre le contrôle du monde tout entier
Blanc et qu’ils ne repartiront jamais dormir.
Blanc En somme, ce village est une réserve naturelle.
Blanc C’est pourquoi ils ne nous tuent pas tous.
Blanc C’est juste pour nous torturer, tout simplement. Et non pour nous manger.

« Chris » - Je.............Je ne savais pas...........
« Suela » (Triste) – J’ai fini de te soigner, je vais au village.
Blanc Alors reposes-toi et si tu as faim, tu peux aller dans la cuisine.
Blanc Fait comme chez toi, tu es le bienvenu ici.

Blanc Suela se leva et partit en claquant la porte. Cette pauvre fille avait perdu tout espoir de voir sont peuple enfin libre. Pour elle, son destin et celui des siens étaient scellés.

« Chris » - Merde, il faut que je tue Staliske, même si je dois mourir.
Blanc Ce peuple n’à même plus de raison de vivre.

Blanc Peu après, le bruit d’une personne descendant les marches de l’escalier se fit entendre. C’était Djinns. Il était toujours affaibli par son combat.

« Djinns » - Si tu va à Exziliene, alors je viens avec toi.

Blanc Regardant Djinns debout sur les marches.

« Chris » - Tu es trop faible, tu ne peux pas venir avec moi.
« Djinns » (Déterminé) - Laisse moi y aller, je dois venir avec toi.
Blanc Je dois tuer Staliske de mes propre main.
« Chris » (Souriant à ces mots) - Toi tuer Staliske ?? ? Mais tu rêves.
Blanc Tu t’es fais battre par un A.G en moins de deux.
Blanc Tu ne fais pas le poids, reste bien sagement chez toi et veille sur ta sœur.
« Djinns » - Je dois y aller. Je dois y aller, il faut qu’il paye !! !
« Chris » - Se venger ne sert à rien,
Blanc quand on n’a pas les moyens d’assouvir pleinement sa vengeance.
Blanc Si tu y vas, tu mourras. Je t’ai sauvé la vie deux fois,
Blanc mais je ne le ferais pas une troisième fois.
Blanc Tu es quelqu’un d’impulsif tout comme moi, mais la différence entre nous deux,
Blanc c’est que moi je possède le moyen de le tuer contrairement à toi.
Blanc D’ailleurs j’ai même des doutes sur ce que je viens de dire,
Blanc si je le tue ça sera sûrement dû au fait que j’ai sacrifié ma vie pour ôter la sienne.
Blanc Alors sois plus convaincant, donne moi une bonne raison d’accepter un fardeau tel que toi.

« Djinns » - Je sais que je suis un fardeau, mais j’ai de l’ambition.
« Chris » - Quand tu étais dans les pommes tout à l’heure, tu n’avais pas l’air très ambitieux.
Blanc Ta sœur a risqué sa vie pour toi !!
Blanc Et toi tu trouves rien de mieux que de la remettre en jeux.
Blanc Désolé, mais tu ne m’a pas convaincu.

Blanc La discussion entre Djinns et Chris dura toute la journée. Cette nuit là, Suela ne rentra pas, elle était restée au village aider les plus démunies et travailler dans l’hôpital à grand renfort de remède. Elle rentra au petit matin, éclairée par les faisceaux de lumière créés par le soleil qui pénétraient dans l’atmosphère, traversant les nuages pour arriver jusqu´à elle. Le soleil devait beaucoup l’aimer, peut être voulait il lui donner un peu de lumière dans un monde de ténèbres. Elle arriva donc prés de chez elle où Chris l’attendait juste devant la porte. Il voulait la voir pour lui dire au revoir et lui dire.........

« Chris » - Je dois y aller, Rodring est venu me chercher.
« Suela » - Mais où est-il ?
« Chris » - Regarde derrière toi, en haut sur la branche d’arbre.

Blanc Elle regarda alors là où Chris lui avait indiqué. Et effectivement elle pouvait voir Rodring perché sur une toute petite branche d’arbre faisant à peine trois centimètre de large.

« Suela » - C’est un homme âgé et pourtant il grimpe toujours aux arbres. C’est amusant.
« Chris » (Avec un air sérieux) – Ce n’est pas tout.
« Suela » (Inquiété) - Il y a un problème.
« Chris » - Je préfère qu’il te le dise de vive voix.
« Suela » - Mais de quoi tu parles ?? Tu m’inquiètes là.

Blanc Chris s’écarta de la porte d’entrée, qui s’ouvrit tout de suite après, et Djinns sortit.

« Suela » - Djinns, quelque chose ne va pas ??
« Djinns » - Je.................
« Suela » -Je....... Quoi ?? Parle je t’écoute.
« Djinns » - Je pars avec Chris à Exziliene.
« Suela » - Quoi, c’est une blague !? ??
« Chris » (Préférant les laisser seul) - Bon je vous laisse parler entre vous.

Blanc Chris partit alors, laissant seul le frère et la sœur discuter. Il alla s’appuyer au pied de l’arbre où était perché Rodring, le vieil homme du troisième âge. Quarante minutes plus tard, la conversation entre frère et sœur prit fin. Chris partit à la rencontre de Suela pour savoir si elle le prenait mal.

« Chris » (La prenant par la main) – Alors ça va aller ??
« Suela » (Les larmes aux yeux) – Oui.
« Chris » - Au début je ne voulais pas qu’il vienne, mais il à su me convaincre.
« Suela » - Snif... S’il te plait Chris, promet-moi de veiller sur mon frère.
« Chris » - Ne t’inquiète pas, je le suivrais comme son ombre, ou plutôt le contraire.
Blanc Mais il ne lui arrivera rien, tant que je serais à ses côtés.
« Suela » - Mais j’ai peur, Il est ma seule famille.
« Chris » - Hier tu m’a dit que tu avais confiance en moi. Alors je ne te décevrai pas.

Blanc Chris lui parla quelques minutes pour la rassurer. Puis le moment de partir arriva. Djinns embrassa sa sœur et lui promit de revenir sain et sauf. Et juste après les trois individus partirent en volant, laissant Suela déverser ses larmes toute seules.

Blanc Avant de commencer leur quête Chris devait passer voir Shazen, qui lui avait envoyé Rodring, afin de l’emmener dans un lieu inconnu de tout les Ménoziens. Là bas le vieil homme devait lui remettre en main propre une chose pouvant l’aider contre les Andicrafts et lui présenter les individus qui l’accompagneraient pour cette mission à grand risque. Pour une fois Chris allait vraiment jouer sa vie, ce qui n’était pas arrivé depuis des années.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:28

Chapitre 12 : Les plaines. (1/2)

Blanc Volant sous un ciel écarlate, Chris et Djinns suivaient et à vitesse moyenne Rodring. Cet homme était le seul à connaître l’itinéraire à suivre pour retrouver Shazen. Après avoir traversé le village, la rivière l’entourant et la forêt, ils arrivèrent devant un énorme pic rocheux. En fait, ça ressemblait plus à une montagne avec à son sommet deux pics en forme de corne. Tous trois se posèrent en bas de cette drôle de montagne.

« Djinns » - Alors, on fait quoi maintenant ??
« Rodring » - Sois patient jeune homme. Allez suivez moi.

Blanc Ce qu’ils firent de nouveau, le suivant jusqu´à un petit encastrement semblant assez profond se trouvant sur l’une des faces de la montagne. Rodring plaça son bras à l’intérieur de celui-ci. Et soudain, une porte dérobée constituée de roche apparue. Djinns avait l’air surpris, ce qui fut le contraire du point de vue de Chris. Une fois passés par la porte, ils se retrouvaient tous dans une sorte de sas qui passait constamment d’une couleur à une autre. Djinns tournait sa tête de part et d’autre, de manière désordonné. Il ne se sentait pas très à son aise dans cette pièce, la sueur commençait même à couler sur son visage stressé. En voyant ceci, Chris posa sa main sur son épaule et lui dit :

« Chris » - Tu devrais te calmer. Tout se passera bien.
Blanc Surtout que le pire est à venir.
« Djinns » (Reprenant du poil de la bête) - Tu....... Tu as raison.

Blanc Puis Rodring pris la parole à son tour :

« Rodring » - Je vous conseille de vous accrochez.
« Chris » - Tu es un marrant toi.
Blanc Tu vois un endroit dans cette pièce où l’ont pourrait s’accrocher ??
« Djinns » (Un peu paniqué et parlant à Rodring) - S’accrocher ?? ? Mais pour quelle raison ?
« Rodring » - Bon, faites comme vous voulez.
Blanc Et je vous conseille aussi de boucher vos oreilles.

Blanc Aussitôt, un son strident retentit aux quatre "coins" de la pièce, sachant qu’elle en était dénué. Poussant nos futurs aventuriers à écouté Rodring et donc à boucher leurs oreilles. Et la longue descente pouvait enfin débuter. À oui j’oubliais, ce n’était pas un sas mais un ascenseur, paraissant allé tout droit en enfer. Cet ascenseur descendait si vite, que ses occupants avaient l’impression d’effectuer une chute libre. Une chute qui dura quand même un certain temps et pour certains une éternité (c’était le cas pour Djinns). Djinns était scotché au plafond de cet ascenseur à cause de la vitesse de descente prodigieuse, tandis que Chris et Rodring s’étaient accrochés à l’un des murs de la pièce, en creusant dans ses parois. Peu après, l’ascenseur se mit à ralentir de plus en plus, jusqu´à se stopper complètement. Au grand bonheur de Djinns. La porte s’ouvrit au devant de Shazen qui se trouvait debout à cinq mètre d’eux, les attendant. Ils étaient arrivés. L’endroit où ils se trouvaient était tout aussi rocheux, ça ressemblait à une caverne. Qui possédait néanmoins bon nombre de technologies avancées.

« Rodring » (Sortant le premier de l’ascenseur et s’avançant vers Shazen)
Blanc – Me voici, Maître Shazen.
« Shazen » - Bon travail Rodring, merci de me les avoir ramené.

Blanc À leurs tours, les autres membres de l’ascenseur sortirent. En voyant que Djinns était lui aussi présent, Shazen fut prit d’incompréhension.

« Shazen » (En s’adressant à Djinns) - Que fait tu ici ??
Blanc ? Ce n’est pas là, la place d’un enfant.
« Djinns » - Je ne suis plus un enfant, je suis déjà presque qu’un homme.
Blanc Et je compte bien le prouver en participant à cette mission.
« Shazen » - En tant que chef du village,
Blanc ça serait malsain de te laisser aller à la mort si impunément. Ne crois tu pas ?

Blanc Ne laissant pas Djinns répondre à la question, Chris s’immisça dans la conversation. Répondant directement à sa place.

« Chris » - Je pense qu’il connaît les risques" Blanc et je crois aussi qu’il a pris cette décision de venir avec moi, un peu hâtivement.
Blanc Mais pour une fois dans sa vie, il sait ce qu’il veut vraiment faire
Blanc et on ne peut pas l’en empêcher sans réelle raison.
Blanc Car si c’était le cas, il irait même seul, affronter les Andicrafts.
Blanc D’après ce qu’il m’a dit, il a des choses à se prouver en allant là bas.
Blanc Et seulement après avoir fini cette étape il deviendra un homme,
Blanc et pourra enfin vivre sans être renfermé sur lui.
Blanc Je ferais aussi tout ce qu’il faut pour l’aider.

« Shazen » (Regardant Djinns) - Tu en es sûr de vouloir y aller,
Blanc en sachant que tu es celui qui à le moins de chance de revenir vivant d’ Exziliene ?? ?
« Djinns » (Ton et regard déterminé) - Si mon destin est de mourir à Exziliene, alors soit.
Blanc Au moins j’aurais choisis le lieu de ma mort.
Blanc Mais je sais que je ne mourais pas là bas, je le sais.
Blanc Aller sur les terres des Andicrafts représente beaucoup pour moi.
Blanc Et je ferais tout mon possible pour arriver à mes fins.
« Shazen » - Alors sois le maître de ton destin, jeune homme.

Blanc Après cette conversation, Shazen les invita tous dans une petite salle se trouvant juste à coté. Une salle tout aussi rocailleuse que cette grotte, ce qui paraissait normal. Il y avait entreposé sur un petit bureau plein d’accessoires selon Shazen, pouvant les aider à combattre les Andicrafts. Avant de les leurs donner, il expliqua de nouveau les termes de la mission. À savoir, récupérer le réacteur de Goélance et pour Chris reprendre possession de son vaisseau. Ce qui n’allait pas être facile, en sachant que tous ces monstres les attendaient de pied ferme avec l’eau à la bouche. Puis Shazen distribua à chacun ces objets, en leurs faisant un petit discours sur leurs propriétés.

Blanc Les premiers objets étaient des colliers permettant de rompre le contact télépathique de tout les Andicrafts, étant en présence d’un individu possédant cet objet. Car tout ce qu’un Andicrafts faisait, était perçu par ces congénères. Les colliers étaient donc là pour couper ce lien.

Blanc Les deuxièmes objets étaient des brassards possédant la faculté de masquer leurs odeurs. Je m’explique, les Andicrafts ont un odorat très développé. Ce qui veut dire qu’ils peuvent savoir si un humain se trouve près d’eux ou pas. Ces brassards les aideraient à passer inaperçus à Exziliene.

Blanc Et pour finir, le troisième objet était unique et surtout très dangereux. Elle se présentait sur la forme d’une simple pilule noire. Cette pilule conférerait à son utilisateur, son pouvoir à sa forme final est multiplié par deux. Autant dire un pouvoir non naturel, qui présentait un grand risque. Et ce risque était un coma plus ou moins profond ou même la mort immédiate, après un effet qui cessera au bout d’une vingtaine de minutes. À utiliser en dernier recours.

Blanc En remettant cette pilule à Chris, Shazen lui dit :

« Shazen » (Sérieux) - N’utilise jamais cette pilule Chris.
Blanc Même si tu es en danger de mort.
« Chris » (Etonné) - Pourquoi ça ?? ?
« Shazen » - Tu as décelé qui j’étais réellement la dernière fois sur la muraille.
Blanc Et moi aussi, enfin pas complètement.
Blanc Mais si tu l’utilises tu pourrais faire bien plus de mal que les Andicrafts.
Blanc Alors pour le bien de tous, oublie cette pilule.
Blanc Car je sens une drôle d’énergie t’habitant.

« Chris » - Une drôle d’énergie.
Blanc Bon, je ne vois pas de quoi tu parle, mais je n’utiliserait pas.
Blanc Le plus simple serait de me la reprendre dans ce cas.
« Shazen » - Un autre pourrait en avoir besoin.
Blanc En tout cas, je suis heureux que tu ne l’utilises pas.
Blanc Mais choisit bien son utilisateur au moment opportun.
« Chris » - Il pourrait en mourir, alors mieux vaut qu’il prenne sa décision de son plein grès.
Blanc Je ne forcerais personne.
« Shazen » - Voila qui est bien dit.
Blanc Même si vous en aurez plus que besoin........ J’en persuadé.

Blanc Tout de suite après, Shazen donna à Djinns un petit boîtier noir. En fait c’était un radar permettant de localiser le réacteur de Goélance. Djinns fût surpris de voir que Shazen avait confiance en lui et le remercia. Dorénavant ils possédaient tous les objet pour cette quête, vu que Chris avait déjà le matériel pour localiser son vaisseau (Le bracelet et la boucle d’oreille.) Shazen leurs remirent aussi quatre sacs à dos avec quelques provisions.

« Djinns » - Pourquoi quatre sac ??
Blanc Alors qu’on est trois, en comptant Rodring.
Blanc Car j’en suis sûr qu’il viendra avec nous.
« Chris » - C’est simple, depuis que nous sommes partis du village
Blanc une énergie nous a suivit et est parvenu jusqu’ici.
Blanc Shazen a dû sans apercevoir, ce qui expliquerait les quatre sacs.
« Djinns » (Surpris) – Une énergie ?? ?
« Rodring » - Ne me dit pas, que tu ne l’avais pas senti ?? ?
« Djinns) – Heu.............. Désolé.
« Shazen » - Tiens le voilà.

Blanc La porte de la pièce s’ouvrit, et un homme plutôt baraqué et de grande taille entra. Il avait les cheveux roux et un air déterminé. Un air qui faisait qu’attiser la rage de Djinns. Cette homme était : Kelan. La personne que Djinns détestait le plus.

« Shazen » - Alors tu veux te joindre à nous Kelan ??
« Kelan » - Effectivement. Je vous prie de m’excuser de m’être incrusté de la sorte.
« Shazen » - Ce n’est rien. Ils auront besoin de l’aide d’un guerrier tel que toi.
« Djinns » (Avec une voix de rage) - Mais qu’est ce que tu fous là !! !
« Kelan » - Ne m’adresse pas la parole, nabot.
« Djinns » - Grrrrrrrr................
« Chris » (Intervenant) – Ok ! Ça suffit,
Blanc on est une équipe alors serrons nous les coudes et laissons nos rancœurs de coté.
Blanc Sinon partez, je n’ai pas besoin de personne pouvant me ralentir
Blanc et risquer leurs vies et celles des autres bêtement.
Blanc J’irais bien plus vite sans vous, dans ce cas.
Blanc Surtout que vous n’êtes pas des étoiles au combat rapproché.

Blanc Après ces paroles, les deux fortes têtes cessèrent leur dispute. Même si Kelan n’avait pas apprécié le ton que Chris avait pris pour lui parler. Mais il savait en son fort intérieur qu’il avait parfaitement raison. Le temps était donc venu, pour cette équipe de quatre de partir à Exziliene. Pour sortir plus rapidement de cette montagne, Shazen leurs montra un raccourci. Ils longèrent un petit fleuve souterrain, puis ressortirent à côté d’une cascade. Ils étaient dorénavant à l’extérieur de la montagne, il faisait très chaud en dessous de ce soleil de plomb.

« Chris » - Bon c’est parti !
Blanc Mais avant je voudrais te poser une question Shazen.
« Shazen » - Laquelle ??
« Chris » - Si on réussi à te ramener le réacteur de Goélance,
Blanc que compte tu faire par la suite ??
Blanc Protéger ton village en réactivant le bouclier magnétique
Blanc ou créer une explosion assez puissante pour détruire les Andicrafts ?
« Shazen » - Une explosion aussi puissante soit- elle ne détruira pas les nobles,
Blanc mais causera des dommages irréversibles à notre planète.
Blanc Et un bouclier ne résistera pas longtemps à leurs attaques incessantes.

« Kelan » (Intervenant dans la conversation)
Blanc - Alors à quoi bon risquer nos vies pour une chose inutile ??
« Shazen » (Souriant) - Ne vous en faites pas,
Blanc je sais très bien ce que je fais.
Blanc J’ai préparé quelque chose de bien plus intéressant.
« Rodring » - Maître Shazen est un homme très réfléchis, n’ayez crainte.
Blanc Partons de suite vers Exziliene au lieu de poser d’avantage de question à mon maître.

Blanc Les au revoirs furent brefs, car ils avaient tous l’intention de revenir............vivant ! Mine de rien l’excitation d’aller chez les Andicrafts était bien plus forte que la peur envers eux. Le plus pressé des membres était très certainement Djinns. Mais on ne s’avait pas très bien quel était le sentiment prédominant chez lui. Il suait de peur avant même d’être arriver, mais c’était celui qui paraissait le plus motivé. Il allait enfin regarder dans les yeux son pire cauchemar et le combattre comme jamais. Quant à Shazen, il était retourné dans sa caverne faire les préparations qui ne serviraient peut être à rien, si personne ne revenait de cette expédition.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:28

Blanc La petite troupe marchait depuis déjà quelques heures, ils avaient optés pour une marche à pied discrète pour ne pas se faire repérer. Néanmoins, ils avaient effectué bon nombre de kilomètres. Ils se retrouvaient tous dans une immense vallée verdoyante, entouré par des collines. Djinns et Kelan se lançaient toujours des vannes, sous le regard d’un Chris ne pouvant plus les supporter. Il voulait même les tuer, c’est pour dire. Par contre le doyen du groupe était d’un calme olympien, comme toujours.

« Kelan » (Se moquant) - Barre toi d’ici Djinns,
Blanc tu fais tache dans une aussi jolie plaine !! !
« Djinns » - La ferme !! ! C’est toi qui devrais partir !

Blanc Soudain, Chris et Rodring s’arrêtèrent de marcher.

« Djinns » (Demandant pourquoi ils s’arrêtent)
Blanc – Qu’est ce qui se passe ?? ? Vous voulez admirer le paysage ou quoi ?? ?
« Kelan » (Répondant à la place des autres) – Idiot ! Nous sommes cernés.

Blanc Parlant à son tour :

« Chris » (D’une voix basse) - Préparez vous, ils sont nombreux.

Blanc Puis ce fut au tour de Rodring :

« Rodring » - Les Andicrafts veulent seulement tuer
Blanc ceux qui ne méritent pas d’aller chez eux. C’est une sorte de test.
Blanc Ils savent que nous sommes là,
Blanc Et comme nous n’avions pas encore utilisé les objets de maître Shazen,
Blanc c’est tout à fait normal que nous nous sommes fait repérer.

« Chris » (Souriant et parlant aux autres)
Blanc – Donnez vous à fond, sinon ça sera votre dernier jour.
« Rodring » (Pas du tout inquiété) - Chris s’est trompé,
Blanc ils ne sont pas nombreux, mais très nombreux.

Blanc À ces mots, plus de deux cents Andicrafts de première race apparurent. C’était l’espèce que Chris avait rencontrée en premier, en arrivant sur Ménozize. Les Ménoziens les appelaient les A.C (Andicrafts cannibales). Car en plus de manger les Ménoziens, ils mangeaient aussi leurs congénères. Ces deux cents monstres encerclaient nos quatre héros. Puis avant de passer à l’attaque, Chris dit :

« Chris » (Souriant et s’adressant à Djinns)
Blanc - Ne fait pas de cette belle plaine, ta dernière demeure.
Blanc Pour faire simple, ne meurs pas.

Blanc Djinns était rempli de peur. Mais le moment pour lui de prouver sa valeur était venu.

« Djinns » - Ne t’en fait pas, je les attends de pied ferme.
« Kelan » (Craquant ses doigts) – Je vais les carboniser.

Blanc Les yeux des ces bêtes sauvages fixaient avec envie la chaire de nos amis. La bave dégoulinait de leurs gueules assoiffés de sang et de viandes fraîches. L’envie de les manger se faisait de plus en plus présente. Ces monstres se bâteraient même entre eux, juste pour pouvoir les dévorer. Si bien, que ces deux cents Andicrafts se jetèrent à l’unisson, sur ce petit groupe prêt à combattre. Mais avant de se faire toucher par l’un d’entre eux, Chris leva sa main droite, et fit apparaître une boule d’énergie couleur violette. Puis il s’empressa à l’aide de sa boule d’énergie de frapper le sol, où là même ils se tenaient tous. Le désintégrant complètement et sans aucune pitié, faisant un cratère s’étendant de plusieurs kilomètre de diamètre, sur une plaine autrefois vierge de toute plaie. Une fumée épaisse sortait de ce cratère nouvellement créé. Chris avait bien fait attention de ne pas blesser ces compatriotes. La nappe de fumée recouvrait totalement tous les combattants, qui se retrouvaient alors dépourvu d’un de leurs sens. Mais dans un tel combat, tous les coups étaient permis.

Blanc Quelques par à l’intérieur de cette couche de fumée étouffante, entouré par plusieurs de ces monstres.

« Chris » (Sûr de lui) - Il est temps de passer à l’action.

Blanc Un combat fortement déséquilibré s’annonçait. Comment allaient –ils pouvoir ressortir vivant face à ce nombre étonnant de bêtes sauvages, dressées contre eux et bien décidées à les tuer ? En tout cas, la fumée ne suffira jamais à se cacher très longtemps de ses Andicrafts ??

Blanc Plus loin, d’autres puissances négatives et aux potentiels étonnants, étaient déjà en approche.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:29

Chapitre 13 : Les plaines. (2/2)

Blanc La vaste et belle vallée était devenue d’une noirceur quasi parfaite, à cause de cette fumée menaçante qui ressortait de ce cratère. Bien que les plaines étaient autrefois d’une beauté rare, en dessous d’elle, au plus profond de ses entrailles, on pouvait s’apercevoir qu’elle était rongée par une matière visqueuse et obscure. Une matière ressemblant à du goudron, qui pourrissait de l’intérieur cette jolie vallée. C’était ce même goudron qui retombait de cette fumée, rendant le sol obscur et s’incrustant comme une tâche indélébile sur la verdure.

Blanc De violents affrontement éclataient un peu partout à l’intérieur de cette immense fumée noire, provocant alors de gigantesques ondes de choc qui elles aussi étaient constituées de fumée. Chris ne voyait plus ses ennemis, mais il n’avait nullement besoin de ses yeux pour les atteindre et leurs infliger des coups mortels. Pendant ce temps, Kelan lui aussi se battaient courageusement. Néanmoins, celui-ci avait beaucoup plus de mal à vaincre ses adversaires qui le voyaient très nettement dans toute cette fumée. En fin de compte, l’explosion provoquée par Chris n’avait pratiquement servi à rien. A part à se sortir de l’embuscade tendue pas les A.C.

« Chris » (Pensant en plein combat)
Blanc - J’espère que les autres membres de l’équipe,
Blanc sentent aussi bien que moi la présence des Andicrafts.
Blanc Mais........ je m’inquiète pour Djinns, il ne s’était même pas aperçu
Blanc que nous avions été suivis par Kelan sur la montagne de Shazen
Blanc et encore moins que nous étions encerclés pas des Andicrafts.
Blanc Je dois le retrouver : Sans une aide extérieure il ne survivra pas longtemps.

Blanc Ce qui allait sûrement être le cas. Le pauvre Djinns était le plus faible du groupe. Les Andicrafts qui s’en étaient aperçus avaient décidés qu’ils préféraient s’attaquer en masse au moins puissant d’entre eux, pour se faire les dents. Djinns ne ressentait pas très bien leurs auras, donc il avait toujours quelques secondes de retard pour pouvoir intercepter leurs attaques. Les crocs de ces monstres laceraient sa chair avec une simplicité déconcertante et même étonnante. On aurait dit une pauvre souris au milieu d’un bon nombre de piranhas affamés qui arrachaient de petits bouts de chair pour fatiguer leur proie avant de la manger. Ne voulant sûrement pas mourir, Djinns lançait à tour de bras de puissante boule de feu d’une couleur rougeâtre. Il ne savait pas si elle parvenait à toucher ces monstres, mais pour lui c’était le seul moyen de ne pas se faire tuer, bien qu’il utilisait beaucoup trop d’énergie pour des attaques qui faisait peu de dégâts aux lignes ennemies. Ca l’épuisait de plus en plus.

« Djinns » (Remplis de courage)
Blanc - Je ne décevrais pas mon frère, j’irais le venger à Exziliene !! !!

Blanc Puis il se mit à tirer d’avantage dans le tas. Si bien que ses compatriotes devaient eux aussi éviter ses attaques. Mais c’était une aubaine pour Chris qui savait dorénavant où il se trouvait. Cependant les attaques envers Djinns ne cessèrent pas, ce fut même le contraire, vu que le nombre de coups contre lui, doublaient tout comme leurs intensités. Toujours accroché à la vie, notre jeune ami gardait l'espoir de finir vainqueur de ce combat qui devenait de plus en plus sanglant. Bien qu’il se battait contre des adversaires très supérieurs en force et en nombre, il ne désespérait pas. Pour lui, le combat qu’il menait était une question d’honneur : Montrer aux gens qui l’avaient toujours rabaissé qu’il pouvait lui aussi faire de grandes choses. Chris ne se trouvait plus très loin de lui, mais il ne put se décider à intervenir. Il savait que ce combat représentait beaucoup de chose à ses yeux. Alors il resta tapis dans cette fumée étouffante, délogeant des colonnes vertébrales de leurs propriétaires. Peu aprés, Djinns eu un moment d’inattention qui faillit lui être fatal. Un A.C s’était un peu trop approché de lui et avait planté ses dents acérées dans son épaule gauche. Au moment de se faire arracher l’épaule par ce monstre, celui-ci eu la présence d’esprit de lui infliger à bout portant une boule d’énergie de magnificience rare, qu'il lui logeât en pleine face. Désintégrant celui-ci et tout les Andicrafts qui se trouvaient autour de lui.

« Djinns » (Se battant pour ne pas perdre connaissance)
Blanc – Mon épaule .........elle me fait mal, j’ai bien cru que j’allais la perdre...........argh !

Blanc Puis le jeune et brave guerrier se laissa tomber d’épuisement. Atterrissant une bonne trentaine de mètres plus bas, sur un sol qui se craquela sous son poids. Les fissures du sol cisaillaient malgré elle la peau de notre jeune ami à l’aide de ce pus machiavélique qui ressortait de cette terre dèjà damnée pour l’éternité. Ce pus visqueux et fumant lui renvoyait une odeur immonde capable de réveiller un mort. Dans son cas, cette odeur eut pour résultat de le sortir de son inconscience. Ce qui lui sauva certainement la vie. Il portait toujours tant bien que mal son sac à dos tout en surmontant les douleurs incessantes de son épaule, d’où du sang coulait par de profondes entailles dégoulinant le long de son bras et formant une flaque sur cette terre démoniaque qui s’abreuvait de ce liquide revigorant. Il se releva, levant lentement et fébrilement la tête vers les cieux, pour s'apercevoir de justesse qu’une dizaine d’Andicrafts, les yeux crépis de sang, déboulaient en tout hâte sur lui par son flanc droit. Les ayant vu venir du coin de l’œil, Djinns eut la force d’empaler l’un d’entre eux de son bras et d'empoigner le suivant par le cou, pour lui donner un coup de tête qui fit voler en éclat la plupart de ses dents aiguisées. Le coup qu’il donna était si puissant, que toute sa tête rentra dans cette immense gueule et avant même que ce monstre eu l’idée de tenter de le décapiter, il souleva sa tête si vite qu’il fracassa toute sa gueule et même une bonne partie de son crâne qui se brisa comme du verre et s’envola en éclat. Cette bête sauvage tomba à la renverse, ce n’était plus qu’un cadavre. Voyant ceci, et encore plus énervé de se faire battre par le plus faible du groupe , la plupart des Andicrafts laissèrent alors leurs ennemis actuel pour s’attaquer directement à Djinns.

« Djinns » (Toujours sûr de lui et regardant la horde de monstres venir en sa direction)
Blanc - Je peux tenir........

Blanc Un nombre étonnant d’A.C. allaient prendre d’assaut ce pauvre garçon. Mais avant même de parvenir à sa hauteur, ils furent tous happés par une vague déferlante tirée par Chris qui se tenait dans le ciel. La vitesse de cette boule provoqua un appel d’air qui repoussa plusieurs mètres en arrière, ce jeune homme qui parvenait à peine à se tenir debout. Et au moment où celui-ci allait trébucher, une main secourable se posa sur son épaule intacte, l’empêchant de tomber. Djinns se retourna, et à sa grande surprise il vit Kelan avec un sourire en coin. Un sourire qui exprimait sa fierté envers lui. Un sourire que Djinns ne vit jamais, depuis la mort tragique de son frère.

« Kelan » (Le regardant) - Alors tu es déjà fatigué ??
« Djinns » - Pourquoi m’aides-tu ?? ..... Alors que tu me détestes.
« Kelan » - Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis,
Blanc de plus ça ne m’empêchera pas d’avoir des remontées en te regardant.
Blanc Mais nous sommes une équipe, entre nous c’est à la vie à la mort.
Blanc Tu m’as dit que tu voulais aller à Exziliene. Alors je t’y amènerais,
Blanc même si je dois te traîner pour que tu assouvisses ta vengeance.
« Djinns » (Restant sans voix) -................
« Kelan » - Surmonte ta douleur, et allons nous battre. D’ailleurs je ne vois pas le vieux,
Blanc il doit être dans cette fumée en train de se battre. A moins que ce vieillard
Blanc laisse tout le boulot aux jeunes pendant qu’il se repose tranquillement.
« Djinns » (Déterminé) - Merci de me soutenir, je ne te décevrais pas.

Blanc La majeure partie des monstres quittèrent la fumée menaçante pour rejoindre le sol et prendre position devant Djinns et Kelan. Ils ne faisaient même plus attention à Chris et à Rodring. Ils prenaient dorénavant cette histoire très au sérieux. Qui aurait cru qu’ils étaient capables de ressentir le déshonneur. Car pour eux perdre contre un plus faible était inacceptable. Kelan et Djinns regardaient attentivement cette horde de monstres tous aussi effrayants que menaçants. Puis ils s’élancèrent comme des obus dans leur direction. Un combat titanesque débuta alors. Deux hommes contre plus d’une centaine d’Andicrafts, l’autre partie d’entre eux n’avait sûrement pas survécu aux assauts dévastateurs de Chris. Des explosions grandioses et des éclairs de toutes sortes de couleur emplissaient les cieux, dégageant de la fumée noire qui obscurcissait le ciel depuis le début du combat.

« Chris » (Regardant le combat depuis le ciel)
Blanc - Je suis heureux de voir qu’il donne le meilleur de lui dans ce combat.
Blanc Surtout que Kelan prends à cœur sa nouvelle tache de chaperon.
Blanc Mais en les voyant se battre ainsi, je ne peux pas m’empêcher d’être jaloux.
Blanc Je n’arrive pas à croire que ces débiles d’Andicrafts me délaissent pour eux.
Blanc Moi aussi je veux me battre !

Blanc De rage, Chris fonça brusquement vers la bataille bousculant ses ennemis qui tombaient comme des quilles. Arrivé au cœur même de celle-ci, il logea avec vitesse et précision ses poings et pieds dans les corps des A.C. qui moururent sur le coup. Ces créatures regardaient avec stupeur et incompréhension les mouvements peu communs de Chris, qui allaient à une vitesse folle, abattant sur eux une palette de tornade de coup à chaque fois unique mais surtout mortelle. Les regards démoniaques de ces bêtes s’écarquillaient de surprise et de frayeur. Les A.C. tombaient un à un. Ils ne pouvaient plus rien faire. Chris était leur ange de la mort, dont le glaive s’abattait sans aucune pitié, sans l’ombre d’une hésitation, la mort était à chaque fois au rendez-vous : Rapide et tranchante.

Blanc Derrière lui Djinns et Kelan se battaient toujours sans retenue, mais ils avaient le plaisir amoindri. Chris était le responsable de ce sentiment. Puis Kelan se mit à interpeller Chris tout en se battant contre ses assaillants.

« Kelan » (Discutant tout en combattant) – Hé ! Chris ! Qu’est ce que tu fais ?!
« Chris » (Démolissant les Andicrafts un par un) – Quoi ?! Comment ça ??
« Kelan » - C’était le moment de gloire du gamin et moi ! Et là tu gâches tout !
« Chris » - Désolé ! Mais je n’ai pas pu m’en empêcher !
Blanc Disons que je mâche le boulot pour vous !
« Kelan » - Mais tu rigoles ! Tu en as tué plus de la moitié !
« Chris » (Souriant) – Pardon, je n’ai pas fais attention !
Blanc Je crois que je suis trop dépendant au combat !

Blanc Puis soudain les cris des monstres cessèrent. Ils avaient même arrêté de combattre. Et sans comprendre ce qui se passait, le petit groupe de cette mission suicide assista à un mouvement de panique des Andicrafts, même d’hystérie. La faible cinquantaine qui restait de ces monstres, se battaient pour fuir de la zone de combat. S’envolant pour certains et courant pour d’autres.

« Djinns » - Les lâches ! On ne va pas les laisser s’enfuir comme ça ! Ils ne sont plus beaucoup on peut tous les avoir.
« Kelan » - Djinns a raison, allons les poursuivre Chris !
« Chris » (Regardant les A.C. s’enfuir) - Non, ce n’est pas nécessaire.
« Kelan » - Dans ce cas je vais faire une grosse vague déferlante,
Blanc pour tenter d'en tuer le plus grand nombre.
« Chris » - Non, tu devrais économiser ton énergie et fuir ces lieux tout de suite.
« Djinns » (Ne comprenant pas) – Pourquoi ?
« Kelan » - J’allais y venir. Pourquoi ?
« Chris » - Je sens la présence de la race des A.G. (Andicrafts guerrier)
« Kelan » - Quoi ! Mais pourquoi viennent-ils par ici ?
« Chris » - Je ne sais pas.
« Kelan » - Je comprends, tu es le seul d’entre nous à pouvoir battre cette race.
« Chris » - Je ne pourrai pas les battre mais seulement les ralentir.
Blanc Shazen m’a dit que si je me battais contre deux A.G en même temps
Blanc je n’aurais aucune chance de survivre.
Blanc Comme ils sont trois, mes chances restent inchangées.
« Kelan » - Elles restent inchangées, parce que dans les deux cas la mort t’attend.
« Djinns » - Viens avec nous et fuyons.
« Chris » - Ils nous rattraperons facilement. Et dans ce cas, vous mourez à coup sûr.
Blanc N’oubliez pas que nous avons une mission, la survie de votre village est en jeu.
Blanc Je vous donne mon sac, ensuite allez chercher Rodring et partez.

Blanc Puis une voix qu’ils connaissaient bien, retentit à leurs oreilles. C’était Rodring, il se trouvait juste derrière Djinns.

« Rodring » - Ça ne sera pas nécessaire de me chercher, puisque je suis là.
« Kelan » (S’adressant à Rodring) - Nous devons partir, suivez-nous et vite.
« Rodring » - Non, je suis vieux, je ne pourrais que vous ralentir.
Blanc Allez y tous les deux et faites attention à vous. Je reste ici avec Chris.
« Chris » - Si c’est votre choix.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:29

Blanc Rodring et Chris remirent leurs sacs à dos à Kelan et Djinns. Chris donna aussi à Djinns l’une des ses pommades, pour qu’ils puissent se soigner. Puis ils partirent sans plus tarder en s'envolant le plus rapidement possible du champ de bataille. Mais tous deux avaient des remords de les laisser là-bas, combattre ces trois A.G. Ils volèrent en direction du soleil pendant une dizaine de minutes. Puis ils s’arrêtèrent en plein milieu d’un champ aplati, non loin d’un lac, où l’eau était d’une beauté incomparable. Elle semblait être vierge de toute impureté, renvoyant les reflets de leurs corps abîmé encore plus nettement qu’un miroir.

Blanc Se regardant en silence, Djinns et Kelan restaient debout, espérant que leurs amis survivraient à ce duel. Quand soudain, l’apparition de trois grandes énergies se fit ressentir. Elles étaient si puissantes, qu’ils crurent pendant un instant que ces monstres se tenaient prés d’eux. Alors qu’en fait ils se trouvaient à plusieurs kilomètres de là.

Blanc De retour sur les plaines maudites, Chris et Rodring attendaient toujours leurs futurs adversaires. Alors qu’ils contemplaient passivement l’horizon, trois A.G. apparurent, semblant charger dans leur direction. Ils arrivaient tellement vite, que le sol pourri de cette plaine s’ouvrit comme transpercé par une lame divine. Et de ses entrailles répugnantes sortit une nouvelle fois, un sang noir et fétide qui se déversait à grande dose, arrosant la terre sans concession. Les Trois Andicrafts guerriers se posèrent, tels des anges de mauvais augure, à moins de six mètres face à nos amis. Ils étaient semblables aux autres Andicrafts de cette catégorie.

« Chris » (Leurs parlant) - Alors que faites-vous ici ?
Blanc Vous venez nous rendre une petite visite ??

Blanc L’un d’entre eux s’avança et prit la parole :

« A.G » - Nous sommes ici, juste pour te tuer. Maître Lypso nous a envoyé
Blanc pour savoir si tu méritais de rencontrer Maître Staliske. Et si tu arrives à passer ce test,
Blanc nous serons sûr que tu feras un jeu de choix dans le placard à jouet de nos maîtres.
« Chris » (Enervé) - Je ne suis pas un jouet. Et je compte bien vous le démontrer.
Blanc Car j’anéantirais votre maudite race et tous vos descendants !! !!
« A.G » - Pèse tes mots, misérable !
« Chris » - Et puis quoi encore !! ! Il y a à peine un jour de cela,
Blanc Staliske m’avait envoyé Wulfan et deux de votre race pour me tester.
Blanc Et maintenant c’est ce con de Lypso !! !! Un de ses frères je parie.
Blanc D’ailleurs lui aussi je l’écraserais !
« A.G » - Tu as manqué de respect à mon Maître !
Blanc Ton agonie durera une éternité pour la peine.
Blanc Nous allons tous les trois t’attaquer ensemble, ensuite nous tuerons ce vieux,
Blanc qui se cache de peur derrière toi.
« Chris » (Leurs tenant toujours têtes) - Ça me conviens parfaitement.
Blanc J’ai hâte de défoncer vos ignobles visages de mes poings.

Blanc Tout de suite après, Rodring s’approcha de Chris pour savoir s'il avait un plan. Car mettre ces monstres en colère ne paraissait pas être une bonne idée. Notre jeune inconscient lui expliqua qu’il faisait exprès de les insulter, pour que ceux-ci se mettent en colère et fonce sans réfléchir vers lui. Et si ça marchait, il espérait gagner le plus de temps possible pour que Rodring en profite pour s’échapper. Car pour Chris c’était une très mauvaise idée que celui-ci reste à ses coté. Mais Rodring refusa, et lui proposa une autre alternative.

« Rodring » - J’ai une bien meilleure idée, tu restes derrière moi,
Blanc et moi je m’occupe d’eux. Ne t’inquiète pas mon enfant je te protégerais.
« Chris » (Abasourdi) - Non, mais tu rigoles papy, tu as pas pris tes médocs ou quoi ?
Blanc Toi tu restes derrière moi, et moi je m’occupe d’eux.
« Rodring » - Tu en es certain ? Tu pourrais te faire mal en te battant contre eux.
« Chris » (Se moquant gentiment) - Ouais, j’en suis certain.
Blanc Tu devrais te reposer comme tu l'a si bien fait au combat précédent.
« Rodring » (Souriant) – D’accord, je te laisse faire.
Blanc Je vais donc m’écarter pour ne pas te gêner.
« Chris » - Merci, mais j’espère que tu m’en voudras pas.

Blanc Voyant la difficulté à se faire comprendre de Chris, Rodring s’écarta de celui-ci, lui laissant le champ libre. Il alla se poser prés d’un petit rocher.

« Chris » (Se parlant en son fort intérieur)
Blanc - Il aurait dû se mettre plus loin, cela pourrait être bien embêtant
Blanc si le combat parvenait jusqu´à lui. Quel têtu.
Blanc En tout cas pourvu que tout se passe bien pour Djinns et Kelan.

Blanc Puis il se mit à fixer ses adversaires, qui avaient hâte d’en finir avec lui. Le silence régnait autour des combattants, on n’entendait pas une mouche voler, ni le vent souffler. La nature semblait être en suspens. Et enfin le combat commença, sans attendre d’avantage. Les quatre guerriers disparurent à une vitesse supérieure à tout ce qu’on avait pu voir jusqu´à présent. Si vite qu’on avait l’impression qu’ils étaient toujours postés au sol. Alors qu’ils se retrouvaient déjà dans les airs à se battre sauvagement. Les impacts provoqués par leurs combats, faisaient écrouler des montagnes, déraciner les derniers arbres encore debout, soulever la terre comme une vulgaire serviette de tissus. Ces impacts étaient suivis par un fort boucan sonore, capable de crever les tympans d'un sourd. Chris se battait de toutes ses forces dans un duel terrible, donnant des coups en rafale à ses adversaires. Mais le problème était qu’il recevait trois ou quatre fois plus de coups qu’eux. Et que la plupart de ses attaques étaient toujours arrêtées par l’un de ces A.G. qui s’entraidaient perpétuellement. Dans une fureur à leurs égards, Chris arma son bras et lança un sublime uppercut à celui qui se trouvait le plus proche de lui. Mais l’A.G. le dévia de justesse de sa main gauche. Un autre profita alors de cette attaque loupée, pour l’attraper par la nuque et lui donner une rafale de coups de tête dans la face. Chris se débattit en agitant ses jambes et en frappant son adversaire sur le crâne, pour lui faire lâcher prise. Ce qui marcha. A peine fut il relâché, qu’un autre de ses assaillants arriva en trombe lui flanquant un coup de genou ponctué d’un son macabre au bassin. Ce coup l’envoya valser à plusieurs kilomètres, l’écrasant lourdement et dans un bruit sourd au creux d’une colline qui ne résista pas très longtemps à cet impact, vu qu’elle s’écroula peu après.

Blanc Un des Andicrafts baissa sa tête en direction de Rodring et lui dit en criant :

« A.G » (D’une voix démoniaque et avec le sourire) - Ne t’en fais pas vieil homme,
Blanc tu mourras dés qu’on en aura fini avec la carcasse de ton ami.

Blanc Puis les trois A.G filèrent en direction de la colline détruite, retrouver ce qui restait de Chris et le faire disparaître. Ces monstres arrivèrent rapidement à destination. Chris se relevait lentement des débris. Il avait été bien secoué. Il se tenait la hanche et se tordait de douleur. Du sang sortait de sa bouche, de son nez et de son genou gauche. Puis il dit en regardant les Andicrafts, qui se trouvait à vingt mètre au dessus de lui :

« Chris » (Se moquant.) -Putain ! Vous êtes plutôt puissant pour des futurs macchabées !
« A.G » - Tu tiens à peine contre nous, tu ne pourras pas nous vaincre.
Blanc Alors arrête de te la jouer.
« Chris » (Continuant sur sa lancé suicidaire.) - Je ne me la joue pas.
Blanc Mais je me dis que si vous n’êtes capable que de ça,
Blanc ce sera un jeu d’enfant de battre vos maîtres.
« A.G » - Tu va regretter!!! Nous boirons ton sang frais et sucré
Blanc sur les cadavres desséchés de tes camarades.
Blanc Ensuite nous irons détruire le village et manger tous les habitants.
Blanc Bien sûr nous garderons les femmes en vie pour les donner en sacrifice à nos maîtres.
Blanc Ah ! Ah ! Ah !

Blanc Chris se parlant à voix base :

« Chris » - Merde, je ne peux pas les battre, mon bluff est bidon,
Blanc ils ne me prennent même pas au sérieux.
Blanc À cause de moi, leur village risque d’être détruit. J’ai encore gaffé.
Blanc Pourtant je peux encore augmenter ma puissance, mais ça ne servirai à rien.
Blanc L’issue de ce combat est jouée d’avance, je ne suis pas assez puissant pour les battre.
Blanc Je pourrais seulement en vaincre un seul et de justesse en plus.
Blanc Alors trois c’est mission impossible.

Blanc Les Andicrafts pointèrent leurs doigts en direction de Chris, et lui envoyèrent plusieurs faisceaux lumineux qui fusionnèrent, se transformant en une boule d’énergie d’un rose pâle. Cette concentration d’énergie était toute petite, pas plus grosse qu’un ballon de football. Mais à peine fut elle apparue, que tout le paysage qui les entouraient disparu en fumée. Même la température avait subitement augmenté. Les cieux tentèrent eux aussi de s’échapper, mais c’était déjà trop tard.

« Chris » (Paniqué) – C’est quoi ce truc ?? Mais ils veulent me désintégrer,
Blanc pourtant je croyais qu’ils voulaient me manger.
Blanc Là c’est sûr, je suis dans la grosse merde !

Blanc La boule d’énergie s’approchait doucement de sa cible. A sa venue, le sol se déroba brusquement sous les pieds de Chris qui était alors en lévitation. Elle ne l’avait même pas encore effleuré, que son corps hurla de douleur à son arrivé. Le sang tout comme la sueur qui lui coulait sur le visage, paraissait être brûlant. Pour la première fois depuis longtemps, Chris avait peur. Une peur qui pressa tout son être comme un simple oreiller. Ses os tremblaient comme des brindilles. Cependant, la peur ne prenait pas totalement le dessus. Il ne laisserait pas la vie s’échapper de lui aussi facilement. La petite boule d’énergie se trouvait à quinze mètre de lui, puis dix, cinq, et après elle explosa, provocant un cataclysmes grandiose qui ébranla toute la planète. Pendant quelque secondes tout Ménozize s’illumina tel un soleil, éclairant à son tour les autres étoiles de la galaxie. Une fois le calme revenu, un immense cratère semblant continuer même au-delà de l’horizon, avait pris la place de la valée. Les trois A.G. se trouvaient toujours dans le ciel et étaient satisfaits de leur exploit. Il n’y avait plus aucune trace de Chris, son aura avait disparu.

« L’un des A.G » (Parlant aux deux autres.)
Blanc - C’est bon, il est sûr que cet homme est bel et bien mort.
Blanc Ce misérable le méritait amplement. Allons faire notre rapport à notre maître.
Blanc Il sera déçu qu’il soit mort aussi facilement, mais fier de nous.
Blanc Ce qui me met de bonne humeur, c’est de savoir que ce chien est mort
Blanc en croyant que nous allions détruire le village.
« Un autre A.G » - De toute manière on le détruira un jour ou l’autre,
Blanc mais pas avant plusieurs siècle.
Blanc Faut bien s’amuser de temps en temps avec ces misérables Ménoziens.
Blanc Les tuer tous, serais contraignant pour nos futur jeux.
« Encore un autre A.G » - Ceci est bien vrai. Maintenant allons nous en,
Blanc nous avons accomplis ce pourquoi nous étions venus.

Blanc Après ce petit bavardage entre monstres, les A.G. disparurent dans le ciel rejoignant leur ville maudite, Exziliene.

Blanc Kelan et Djinns étaient toujours près du lac. Djinns venait tout juste de finir de se soigner. L’immense explosion qui avait eu lieu tout à l’heure les avait surpris. Pendant un moment ils crurent même que la planète allait exploser. Plus les minutes passaient, plus ils s’inquiétaient au sujet de leurs amis. Ils étaient tous deux assis côte à côte, discutant de ce qu’ils devaient faire à présent. Quand soudain, un bruit interrompit leur conversation. Ils se tenaient sur leur garde, regardant le bosquet d'où le bruit semblait venir. Des ombres d’homme en sortirent, s’avançant vers nos deux compagnons qui restaient sur leur garde. Ces inconnus étaient deux. L'un d’entre eux tenait l’autre qui semblait avoir perdu connaissance. L’homme qui était inconscient était Chris et l’autre Rodring.

« Djinns » (Surpris de voir Chris dans cet état) – Mais que s’est –il passé ?? ?
« Rodring » - Disons qu’il a eu un petit problème. Heureusement que j’étais là.

Blanc Chris avait survécu, mais comment ?? Rodring se trouvait à plusieurs kilomètres de ce combat de titans. Pourtant il avait réussi à le sauver, bien que l’explosion fût d’une grandeur et d’une puissance ahurissante. De quelle façon cet homme d’un âge avancé, avait bien pu sauver Chris d’une mort certaine ?
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:30

Chapitre 14 : Le territoire des damnés.

Blanc En voyant dans quel état déplorable se trouvait leur ami, Djinns et Kelan accoururent aussitôt pour donner un coup de main à Rodring. Kelan entrepris de prendre Chris et de le transporter pour le mettre à l’abri. Il l’avait couché sur un vieux drap que son jeune camarade avait posé dans la précipitation. Quand à Djinns, il se tenait debout au dessus du corps inanimé de Chris, il lui releva le buste et secoua sa tête en cherchant sa respiration. Et soudain il se retourna en direction de Rodring, l’attrapa par les épaules et le secoua rudement lui demandant ou plutôt lui criant "que s’est-il passé ?" Cette scène ne dura pas longtemps, puisqu’il se fit plaquer en moins de deux, sur un arbre se trouvant non loin d’eux. Rodring tenait fermement de son bras gauche ce jeune garçon contre cet arbre, devant les yeux ébahis de Kelan. Les pieds de Djinns ne touchaient alors même plus le sol. Puis Rodring lui murmura quelques mots :

« Rodring » (D’une voix calme) – Tu es un peux trop excité, tu devrais te calmer.
Blanc Tu risquerais de rouvrir par mégarde tes blessures qui viennent à peine d’être cicatrisées.
Blanc Chris est vivant, c’est le principal. Maintenant nous devons prendre soin de lui
Blanc si nous voulons repartir le plutôt possible vers Exziliene.

Blanc Après ces belles paroles, Rodring relâcha notre jeune ami. Qui se sentait bête d’avoir réagi sur le coup de ses émotions. Djinns affichait une bien triste mine, il retenait ses larmes qui ne demandaient qu’à sortir. En voyant Chris dans cet état, il ne pouvait pas s’empêcher de se rappeler de son défunt frère. Qui eu une mort des plus atroces. Rodring partit rejoindre Kelan qui se trouvait au chevet du blessé. Celui-ci tentait de le remettre sur pied avec les moyens du bord. Il n’était pas encore arrivé prés de lui, qu’il sentit des tiraillements sur sa longue tunique.

Blanc Il se retourna donc, et vit que c’était Djinns qui l’interpellait de cette façon. Il était venu lui demander pardon pour son comportement qu’il eu envers lui.

« Djinns » (N’osant pas le regarder dans les yeux.)
Blanc – Je suis désolé, j’ai été un peu trop impulsif. Ça ne se reproduira plus.
« Rodring » (Mettant sa main sur la tête de celui-ci) - Ne t’en excuse pas.
Blanc Je sais bien que c’est la mort de ton frère qui te fait réagir de cette manière.
Blanc D’une certaine façon, Chris te rappelle ton frère. C’est pourquoi tu te sens si proche de lui.
« Djinns » - Vous avez raison...............
« Rodring » (Rigolant) - Bon, oublions ta tentative d’agression
Blanc sur un homme du troisième âge. J’ai une mission pour toi.
« Djinns » (Etonné) - Laquelle ?
« Rodring » - Il ne va pas tarder à pleuvoir, et il nous faut un abri surtout pour le blessé.
Blanc Dans l’un des sacs, il y a le matériel pour construire une tente.
Blanc Peux-tu t’en occuper ?
« Djinns » - Oui, bien sur.

« Rodring » - Mais avant, va nous chercher les brassards que Maître Shazen nous a confiés.
« Djinns » - Tu parles de l’objet qui à la faculté de masquer nos odeur.
Blanc Ainsi les Andicrafts seront dans l’incapacité de pouvoir nous localiser.
« Rodring » - Oui, c’est bien de cet objet là que je parle.
Blanc Les Andicrafts, pensent que nous n’avons pas survécu à l’explosion.
Blanc Alors je ne voudrais pas les contre-dire.
Blanc Surtout que si nous les avions porté depuis le début,
Blanc nous ne nous serions certainement pas fait attaquer par eux.
« Djinns » - C’est bien vrai, nous avons été inconscients de ne pas les avoir utilisés de suite.

« Rodring » - Oui, mais au moins on a pu s’entraîner avant d’arriver à Exziliene
Blanc où les combats risquent d’être bien plus rude.
Blanc Et aussi ; Félicitation pour t’être battu avec autant d’envie.
« Djinns » - Merci. Mais je me pose une question ?
« Rodring » - Laquelle ?
« Djinns » - Je n’arrête pas de me demander comment vous avez réussi à sauver Chris,
Blanc ainsi que votre propre vie des griffes de ces A.G. ??
« Rodring » (Souriant) - C’est un secret.
Blanc Au lieu d’être si curieux, va faire ce que j’ai tes demandé.
« Djinns » - Ok, j’y vais.

Blanc Et il partit de suite remplir ses engagements.

Blanc Plusieurs heures passèrent, le soleil était parti se reposer laissant la lune le remplacer. La nuit était calme, les bruits de la forêt avoisinant se comptaient. Une douce et fine brise faisait parler les branches entre elles. Tandis que les longs brins d’herbe se pliaient sous elle. Il y avait quelques volatiles inconnus nageant un peu partout sur la surface du lac qui reflétait avec beauté la pleine lune. Le petit groupe d’amis se retrouvait dans une tente rudimentaire et en mauvais état, à cause des chocs reçus lors de la bataille précédente. Ils étaient tous couchés mais aucun d’entre eux ne trouvait le sommeil, mis à part Chris toujours inconscient. Kelan se leva, pris une petite torche qu’il alluma éclairant les visages émaciés et fatigués de ses compagnons. Qui n’eurent pas d’autre choix que de se lever. Une fois tous trois bel et bien levé, ils commencèrent à discuter sur la situation actuelle.

« Kelan » - Je ne comprends pas. Il est vrai que nous nous sommes battu
Blanc une grande partie de cette journée et que nous sommes fatigués.
Blanc Pourtant je ne récupère pas comme je le devrais, je me sens affaibli
Blanc comme si je n’avais pas mangé depuis plusieurs semaines.
« Djinns » (Etonné) – Toi aussi !! Je ressens exactement la même chose que toi.
Blanc Mon corps est lourd et tout aussi affaibli que le tien.
Blanc À ce train là, nous aurons beaucoup de mal à arriver à Exziliene.
« Rodring » (Les contemplant) – Ne vous en faites pas, ça passera.
Blanc Plus nous nous rapprocherons de la ville et de ses monstres,
Blanc plus les effets maléfiques augmenteront.
Blanc Vos corps ne sont pas habitués à une telle pression négative.
Blanc Les formes du mal se trouvant là bas sont nombreuses,
Blanc ce n’est pas comme si vous étiez face à une centaine d’entre elles
Blanc mais à plusieurs milliers d'auras négatives. C’est aussi simple que ça.

« Kelan » (D’une voix emplie de doute) - Mais je m’inquiète pour notre arrivé là bas.
« Rodring » - Ça n’a pas un lien à voir avec la défaite de Chris ??
« Kelan » - Oui, c’est exact. Chris est bien plus fort que nous,
Blanc pourtant il n’a rien pu faire contre ces A.G.
Blanc Et le fait est que nous allons en rencontrer des masses là bas.
Blanc Sans compter, comme tu disais, les milliers voir même les millions d’A.C.
Blanc et bien évidemment les nobles qui ne sont pas loin de cinq cents têtes
Blanc et qui ont pour chef Staliske, Lypso et le plus puissant d’entre eux Coronéze.
Blanc On ne pourrait même pas espérer battre un noble, alors ceux là c’est mission impossible.

« Djinns » (Enervé) - Tu as tort de dire ça ! Il y a cinq ans de cela,
Blanc mon frère a faillit battre Staliske. S'il pouvait le faire, alors nous aussi !!
« Kelan » - Ton frère était différent de nous. Il n’avait pas besoin d’apprendre à se battre
Blanc pour faire jaillir hors de lui, l´infinité de sa puissance dévastatrice.
Blanc Cependant même lui n´a pas su venir à bout de ces nobles.
Blanc S'il s’était réellement entraîné, Staliske n’aurais peut être pas survécu à leur combat.
Blanc Mais ça n’aurait rien changé face à Coronéze.

« Djinns » (Les larmes aux yeux) - Je ne perdrais jamais la face contre eux.
Blanc Depuis le jour où Staliske à écorché vif mon frère
Blanc et l'a empalé sur la place du village au regard de tous.
Blanc Ce jour là mon frère a eu une agonie de trois heures.
Blanc Trois longue heures où j’aurais donné ma vie pour que ses souffrances cesse.
Blanc Si je n’avais pas été si bête, mon frère n’aurait jamais risqué sa vie pour aller à Exziliene.
Blanc Je ne me pardonnerais jamais d’avoir été la cause de la mort de mon frère.
Blanc Je tuerais tous les nobles de mes propres mains s'il le faut !!
Blanc Et j’aurais la tête de Staliske et de ses débiles de frères !! !

« Kelan » - Alors sois prudent. Sinon la mort d’Hélios aura été vaine.
Blanc C’était mon meilleur ami, moi aussi j’ai des comptes à régler avec les Andicrafts
Blanc mais leur nombre est effrayant. Sans compter les esclaves Ménoziens à leurs services.
« Djinns » - Les possédés ne représentent pas une forte menace.
Blanc Si nous somme prudent tout se passera bien.

Blanc Rodring écoutait attentivement leur conversation tout en se grattant le menton. Ensuite, Djinns et Kelan se mirent à émettre savamment leurs hypothèses sur le déroulement qu’ils devraient suivre, s'ils voulaient s’en sortir vivant. Tel un disque sans fin la conversation ne finissait jamais, et on avait l’impression qu’ils se répétaient constamment, tournant alors en rond. Quand soudain Rodring s’immisça dans le débat :

« Rodring » (D’un ton à moitié endormi)
Blanc - De tout manière, depuis le début on vous avait dit que c’était une mission suicide.
Blanc Donc vous saviez bien comment ça va se terminerait.

Blanc Djinns et Kelan s’arrêtèrent net à ces mots, étonnés par les paroles de Rodring. Ils restèrent sans voix, le silence était revenu à l’intérieur de la tente. Enfin, pas tout-à-fait. Une voix encore fragile et murmurante émergea de ce silence troublant. C’était Chris. Il avait cependant bien du mal à reprendre son souffle pour parler correctement. En tout cas, la pommade qu’il avait ramenée de chez son ancien maître était très efficace.

« Chris » (D’une voix fatigué)
Blanc - Tu........ es un peu..... dur..... avec eux.
Blanc En sachant brièvement de quoi tu es capable.......
Blanc nos chance de survie sont alors..........
Blanc multipliées par deux. Et...........
Blanc encore, je suis sûr que tu peux...........
Blanc faire bien mieux...... Uf ! Argh !

« Rodring » (Souriant) - Je ne te savais pas si confiant.
Blanc Repose-toi, on a besoin d’un homme à cent pour cent de ses capacités pour notre voyage.

Blanc Ainsi le petit débat nocturne s’arrêta.

Blanc Deux jours s'étaient passés. Chris s’était complètement rétablit. Il ne gardait aucune séquelle, mis à part quelques engourdissements et crampes qui se faisaient ressentir près du bassin. Mais rien de très grave. Ce matin là, le ciel rayonnait aux éclats du soleil, les nuages quant à eux préféraient faire profil bas. C’était une journée idéale pour reprendre la route. La petite équipe était fin prête à repartir. Ce qu’ils firent sans plus tarder. Traversant à nouveaux des plaines gigantesques, des marécages boueux et infesté de monstres. Se battant contre des espèces d’animaux pour le moins étrange et en tuant, au passage, plusieurs A.C. se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment.

Blanc La pluie tombait sans arrêt depuis plus de vingt jours et elle redoublait à chaque journée passée. Tout comme la grandeur de cette planète, la pluie elle aussi était phénoménale. Elle se rajoutait d’ailleurs à l’ensemble des souffrances de Kelan et Djinns qui se sentaient de plus en plus oppressés, après chaque kilomètre parcouru. L’aura de ce mal ne faisait que grandir, même Chris subissait d’atroces maux de tête par sa faute. Le seul qui paraissait être tout à fait normal était Rodring. Qui marchait à la tête du petit groupe tout en préparant sous la pluie battante un petit remède pour ses compagnons. Le brouillard s’était levé, on ne distinguait plus rien. Et puis comme un malheur ne vient jamais seul, celui-ci était venu avec une fraîcheur glaçante. La température était si basse, qu’elle clouait au sol nos amis qui se démenaient pour avancer, sans se plaindre une seule fois. Avançant dans une épaisse boue froide et d´odeur âcre, ils se sentaient retenir par la terre. Rodring était suspicieux, il ne savait pas s'ils allaient tenir d’avantage. Il sentait leurs auras qui déclinaient peu à peu. L’énergie de Chris tenait bon, mais elle faiblissait quand même. Quand soudain une dizaine de corps désarticulés et effrayants sortirent du brouillard. Ces corps s’avançaient telle des zombies ensanglantés vers leurs cibles. Chacun d’entre eux étaient muni d’une faux ressemblant à celle de la mort. Mais étant démesurée, elle ne devait pas faire loin des trois mètres. Ces monstres étaient appelés : Les possédés. C’était en fait des anciens Ménoziens de leurs vivants. Dont leurs âmes avaient été extraites pour être remplacées par une âme de synthèse. Question expérience machiavélique, les Andicrafts étaient des pros. À leurs vues, Rodring se retourna pour leur dire de faire attention à leurs assauts. Mais rien à faire, ils semblaient tous être en léthargie.

« Rodring » (Pensant) - Bon, je vais me débarrasser seul d’eux.
Blanc Ça ira vite. Mais avant je dois tous les mettre à l’abri.

Blanc Ce qu'il s’empressa de faire en créant une barrière d’énergie de couleur verte autour de Djinns, Kelan et Chris. A l’intérieur d’elle, les effets de ces forces démoniaques faiblissaient doucement. Jusqu’a disparaître complètement. En quelques minutes, tout le monde avait repris ses esprits.

« Djinns » (Parlant au reste des membres du groupe) - Vous allez bien ??
« Chris » (Se tenant la tête.) - Ouais, je me sens moins étourdi.
« Kelan » - De même pour moi.

Blanc Puis ils se mirent à regarder à travers la barrière d’énergie. Où ils voyaient ces possédés se transformer en cendre. Alors qu’ils ne subissaient pas la moindre attaque de Rodring qui restait immobile devant eux. Nos amis étaient très étonnés, ils se demandaient bien quelle technique il utilisait pour accomplir de telles choses. Apres que ces monstres furent anéantis, Rodring alla les rejoindre et leur fit passer à travers le champ de force une petite bouteille contenant un liquide verdâtre.

« Chris » (Prenant la bouteille) - Qu’est-ce que c’est ?
« Rodring » - Un antidote qui effacera la pression du mal sur vous.
Blanc Donc, vous ne subirez plus ces effets néfastes.
Blanc Dans une dizaine de minutes vous serez complètement immunisés,
Blanc alors soyez sages pendant que je m’occupe du reste du parcours.
« Chris » - Comment ça, sages ?
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:30

Blanc Aussitôt, Rodring fit un bon sur la sphère qui leurs servaient de champ de force. Puis cette sphère se délogea de ce terrain boueux s’élevant vers les hauteurs en traversant l’épais brouillard. Et sans crier gare, dans ce ciel apocalyptique sorti une nuée d’ombres volante déployant leurs ailes immenses. Fonçant avec leurs yeux flamboyants et leurs crocs découvert, en direction de nos amis qui avaient une total confiance en Rodring. Qui se tenait debout sur la sphère les bras croisés, les yeux fermés et la tête penché vers l’avant. Ces créatures hurlantes dans un vacarme monstrueux essayaient de les atteindre, mais en vain. Elless disparaissaient une à une en poussière devant eux. Pour Rodring ce n’était même pas un échauffement. Pour lui ces monstres bien que de faible niveau, ne représentaient rien.

Blanc La petite sphère verdâtre alla se poser doucement au sommet d’une falaise. L’antidote avait fait effet, nos amis n’avaient plus besoin d’être protégé par le biais de ce champ de force qui disparu alors. Une fois libérés, Chris et les autres remercièrent le doyen du groupe pour ce qu’il avait fait. Bien que celui-ci considérait que son geste était des plus naturel envers ses compagnons de route. Puis Rodring s’en alla calmement vers le bord de la falaise. Arrivé pas loin d’elle, il se retourna et leurs fit signe de le suivre. Ce qu’ils firent le rejoignant aussitôt.

« Rodring » (Souriant) – Allez près du bord et regardez.

Blanc Le cœur battant, s’attendant au pire, ils s’approchèrent du bord de la falaise et regardèrent en contrebas. Lentement, la brume s’éleva, l’atmosphère se clarifia et à leur grand étonnement, une chose surgit du néant...

« Djinns » (Heureux et effrayé à la fois) - Nous.... nous sommes arrivés. C’est Exziliene.

Blanc Le moins qu’on puisse dire, c'était que le royaume des Andicrafts était d’une immensité surprenante. Cette cité titanesque possédait d’innombrables tours qui s’entrecroisaient, tous aussi diabolique et lugubres les une que les autre. En plein milieu d’elle, une tour encore plus gargantuesque que les autres était dressée d’une manière bien menaçante vers les cieux. De gigantesques blocs de pierre noire s’élevant à plus de cent mètres, étaient disséminés un peu partout dans cette mégalopole démoniaque. De drôles de tuyaux tout aussi immenses sortaient, d’un sol d’une noirceur douteuse qui était parsemé de cadavre pourrissant de Ménoziens. Qui aurait pensé que les Andicrafts gaspilleraient leur nourriture première. Des odeurs complètement repoussantes sortaient de la ville, ce qui donnait le tournis à certains de nos aventuriers. Des milliers, non des millions d’Andicrafts cannibales et guerriers remplissaient la noirceur du ciel. Et certains d’entre eux parcouraient la ville, sautant sur les tours pour se déplacer. Comme tout le monde le sait, les Andicrafts sont d'une race très cruelle et surtout joueuse. A chaque période de pleine lune, pour amuser le peuple, les nobles avaient la fâcheuse habitude de libérer une trentaine de Ménoziens capturés, au sein même de la ville. Ceux qui réussissaient à survivre à leurs poursuivant et à sortir de la ville par n’importe quel moyen, se retrouvaient libres à jamais. En quelque sorte ils devenaient intouchables face aux Andicrafts. Mais pour ceux qui ne réussissaient pas, ils se faisaient alors dévorer sans la moindre compassion de leurs part. Autant dire que jusqu´à présent personne n’avait réussi à s’échapper. Et avec la pleine lune éclairante, aujourd’hui était un jour de jeux. Ce qui expliquerait les pauvres hommes se trouvant aux portes de la ville, se faisant dévorer sur des fils barbelés à la texture brûlante comme du magma. Par des Andicrafts se disputant les meilleurs parties de leurs corps.

Blanc Nos amis étaient écœuré, mais il était trop tard et trop risqué de réagir à la vue de toutes ces bêtes. Alors ils restaient tous calmes et silencieux regardant avec le plus grand mépris cette scène macabre, où la lune illuminait les visages ensanglantés et déformés des victimes.

« Rodring » - Bon, comme nous sommes enfin arrivé on pourrait un peu se reposer
Blanc avant de passer aux affaires sérieuses. Qu’en dîtes-vous ?
« Djinns » (Confiant) - Pour ma part, depuis que j’ai bu ton remède,
Blanc je me sens en pleine forme. Et je n’ai qu’une envie,
Blanc c’est d’en finir le plus rapidement possible.
« Kelan » (Craquant ses doigts) - Je suis parfaitement sur la même longueur d’onde que lui.
Blanc J’ai hâte de fracasser du noble. En tout cas d’essayer. Tu en dis quoi Chris ?
« Chris » - J’en dis que j’ai autant envie que vous de me battre.
Blanc Sauf que nous ne faisons pas le poids. Alors évitons le combat à tous prix.
Blanc Le meilleur moyen d’après moi est de faire une diversion.
Blanc Ainsi Djinns pourra chercher le réacteur de Goélance grâce au radar
Blanc que Shazen lui à remis, tandis que toi tu ira chercher mon vaisseau.
Blanc Je te confirais mon bracelet et ma boucle d’oreille te permettant de le localiser.

« Rodring » - Et qu’a tu prévu pour nous ?? ?
« Chris » (Avec un sourire au coin) – Moi je serais l’appât et toi la carte maîtresse.
« Rodring » - Je comprends. Tous les Andicrafts seront focalisé sur toi,
Blanc et les autres auront le champ libre.
« Chris » - C’est bien cela. De plus grâce aux brassards qui masquent nos odeurs
Blanc et au collier qui coupe le contact télépathique entre les Andicrafts.
Blanc Djinns et Kelan pourront se déplacer plus librement.
Blanc Reste plus qu’à avoir tous les regards des Andicrafts de la ville rivés sur moi.

« Kelan » - C’est très risqué Chris. C’est même idiot de ta part de réagir ainsi.
« Djinns » (S’adressant à Chris.) - Kelan a raison.
Blanc Mais ton idée pourrait bien nous faciliter la tâche.
Blanc Le seul problème, c’est que tes chances de survie sont minces.
« Chris » (Avec un air joyeux.) – Ne t’en fais pas, j’ai un très bon garde du corps.
« Rodring » - J’ai comme l’impression
Blanc que ta confiance en moi est un peu trop grande et prématuré.
« Chris » (Souriant toujours.) - De toute manière on le verra bien par la suite.

Blanc Ils se parlèrent longuement sans parvenir toutefois à un meilleur plan. Le débat prit fin plusieurs minutes plus tard, ils allaient finalement tous suivre Chris dans son délire. La petite équipe se prépara pour cette mission. Djinns avait l’air un peu tendu. Il se sentait à la fois proche et loin de son but. Le doute s’empara alors de lui, mais il était trop tard pour faire marche arrière. Chris tenta de le rassurer et de lui redonner confiance, on aurait dit que Djinns attendait au couloir de la mort. Après tout à son jeune age, arriver jusqu’ici prouvait qu’il avait grandement mûri. Ils discutèrent ensemble une dizaine de minutes et le moment de partir arriva.

Blanc Ils se retrouvèrent une nouvelle fois, tous les quatre debout sur la falaise. Tous savaient dorénavant ce qu’il leur restait à faire. Chris fit signe à Rodring d’un mouvement de tête que c’était parti. A ce geste celui-ci disparu comme par enchantement. Chris se tourna pour dire quelques mots aux deux qui restaient :

« Chris » - Kelan prends soin de Djinns tant que tu seras à ses cotés.
Blanc Et quant à toi Djinns, reviens nous vivant.
Blanc Car j’ai donné ma parole à ta sœur que tu ne mourras pas.
Blanc Surtout n’oubliez pas, si il y a un problème prévenez-nous par télépathie.
Blanc Et dès que vous trouverez les objets, tirez-vous de la ville sans plus tarder.
Blanc Même si nous ne sommes toujours pas revenu. Et si je venais à mourir,
Blanc il ne serait plus nécessaire de retrouver mon vaisseau.
Blanc A moins que vous comptiez vivre sur une autre planète.
Blanc En tout cas pour ceci, plusieurs voyages seraient nécessaires.
« Djinns » (D'une voix déterminée) - Compris. Mais ne meurt pas.
Blanc Suela serait triste, tout comme moi.
« Kelan » (S’adressant à Djinns) – Allez c’est parti gamin !

Blanc Puis Kelan et Djinns s’envolèrent vers Exziliene. Chris qui était maintenant seul, attendit que ces deux là se trouvent assez loin pour faire une chose qui allait lui permettre d’avoir l’attention des Andicrafts. Il enleva le brassard qui masquait jusqu´à présent son odeur. Il l’avait à peine enlevé que plusieurs A.C. apparurent derrière lui. Et sans se soucier d’eux, Chris couru droit devant lui et sauta de la falaise en faisant un bon majestueux, spectaculaire. Il sauta si loin en avant, qu’on avait l’impression que ce saut ne s’arrêterait jamais. Puis guidé par la gravité, il se laissa tomber comme un obus vers ce monde ou les ténèbres avaient pris le pas sur la lumière. Personne ne su combien de temps dura la chute. Mais avant qu’elle prenne fin, Chris constata que de nombreux Andicrafts accrochés aux façades des tours tel des araignées, le suivait du regard. Et d’autres étaient même en train de le poursuivre dans sa chute à Exziliene. Le sol se rapprochait de plus en plus vite, quelques gouttes de sueur dévalèrent ses tempes, sa respiration se faisait de plus en plus saccadée. Ça y était, c’était bon ; il était arrivé dans la ville d’Exziliene. Son atterrissage, en bon uniforme sur ses jambes, souleva néanmoins un tourbillon de particules rocheuses. Qui étaient en fait les dédales des rues de la ville. Peu à peu la fumée provoquée par le tourbillon se dissipa, pour laisser place à Chris qui se relevait dignement et calmement. Une fois debout, ses yeux mobiles balayaient les alentours pour lui rendre compte de la situation. Il était coincé, cerné de toutes parts par ces créatures imposantes et décharnées pour certaines.

Blanc L’atmosphère devenait lourde, des bruits furtifs se déplaçaient autour de lui. Il essayait de repérer les ombres en mouvement. Mais il ne parvenait pas à les voir. Il ne voyait et sentait, que des sourires peu amicaux montrant des rangées de dents toute bien aiguisées. Et des regards fourbes, le regardant d’une envie sadique. Il se prépara donc à un éventuel combat, se mettant en garde et en harmonie avec son esprit. Mais aucun Andicrafts ne l’attaqua. Ce fut même le contraire, puisqu’ils s’écartèrent tous sur les cotés lui montrant le chemin à suivre. Ce chemin qui allait le ramener à la tour centrale. Le chemin où il trouverait à coup sûr bon nombres de noble et d’A.G.

Blanc Regardant l’immense tour se trouvant au loin :

« Chris » (Parlant à voix bases) - Les nobles savent que je suis là.
Blanc Et ils m’aident même à parvenir sans encombre jusqu´à eux.
Blanc Que me prépare-tu Staliske ?? ? Est-ce là le coup d’envoi de ton jeu ?!

Blanc Pendant ce temps, s’élançant discrètement à plusieurs centaines de mètres, sautant de tour en tour et se précipitant vers leurs buts. Djinns et Kelan parcouraient pour l’instant sans problème majeur, la ville des damnés.

Blanc Discutant entre eux :

« Kelan » - Parfait, tout se passe pour le mieux.
Blanc Mais une fois que Chris sera mort l’attention des Andicrafts retombera sur nous.
« Djinns » (Un peu énervé) – Idiot, ne dit pas des choses pareilles. Il ne mourra pas.
« Kelan » - J’espère bien pour nous. De toute manière nous avons nos bracelets.
« Djinns » (Soufflant) - Pffffffffff.......... Au lieu de parler dépêchons nous.
« Kelan » - Tu as raison notre village compte sur nous.
Blanc Si nous mourrons avant l’accomplissement de cette mission, notre village sera condamné.
Blanc Et les Andicrafts nous persécuterons pendant encore des siècles.
Blanc Jusqu’à qu’ils soient lassés de nous et nous extermine.
« Djinns » - Raison de plus pour nous dépêcher
Blanc et finir cette mission en bonne et dûe forme.

Blanc Et ils continuèrent à filer à toute hâte vers leurs objectifs.

Blanc Regardant toujours la tour et n’ayant pas vraiment le choix, Chris commença sa traverser entre les monstres. Avançant d’un pas sûr, le coeur battant, l’excitation se faisait entendre. La peur laissait place à l’envie de se battre contre des êtres plus forts que lui. Les duels devenaient alors à chaques secondes, plus proches et inéluctable.

Blanc Mais dans quelles circonstances cette mission se finira-t-elle ?
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:30

Chapitre 15 : Bienvenue en enfer. (Que le jeu commence !)

Blanc Il faisait sombre, bien trop sombre pour voir correctement les ombres en mouvement qui suivaient Chris. L’atmosphère oppressante de cette ville maudite alourdissait sa vue. Mais il fallait avancer, il se devait d’accomplir sa mission. Tant de gens comptaient sur lui. Il marchait près des immenses tours qui devenaient de plus en plus effrayantes au fur et à mesure qu’il s’enfonçait dans les ombres dévoreuses d’âmes de la ville. Accompagnée de monstres qui grouillaient dans toute Exziliene et s’engouffraient eux aussi avec lui dans cette noirceur ténébreuse qui semblait ne jamais s’éclaircir. Et qui donnait l’impression d’attirer n’importe qui vers elle. Chris marchait dans une drôle de rue, fendillée par endroits et d’où sortait une matière bouillonnante d’une couleur rougeâtre. Tout n’était que désolation dans cette ville, à part l’imposante citadelle se trouvant au loin et qui régnait sans partage sur l’horizon, pourfendant, par la même occasion, les nuages. Les yeux accomplis du jeune guerrier défilèrent de droite à gauche, ne voulant pas perdre de vue ces abominations qui l’entouraient. Les façades extérieures de la ville étaient recouvertes d’Andicrafts. On ne distinguait que leurs yeux d’un rouge vif. Puis il écarquilla les yeux et regarda au-dessus de lui. Scrutant le ciel qui s’était obscurcit à cause d’un nombre incalculable de formes ignobles, se déplaçant en masse à chaque pas que celui-ci faisait. Quand soudain son visage se mit à blêmir d’horreur et de rage en voyant ce vaste espace qu’était cette mégalopole, parsemé de cadavre Ménoziens au milieu desquels mangeaient goulûment des A.C obscènes qui arrachaient la chair de leurs proies avec leurs dents aiguisées. Plus loin dans les bas-fonds, les monstres brisaient à coup de poing les crânes de leurs pauvres victimes et retiraient leurs belles peaux pour mettre à nu leurs muscles d’où ruisselait un nectar tout chaudement sorti qui faisait office de boisson pour certains Andicrafts. Les dédales de la ville étaient recouverts de membres en tous genres, si bien que Chris devait les contourner. Il y avait des corps de femmes et d’hommes entrouverts et nus, des abdomens d’enfants arrachés, des visages sanguinolents labourés par des griffes ou des crocs, des nouveau-nés écrasés contre les murs et des femmes violées puis tuées par des bêtes qui profitaient de les manger pendant l’acte. Chris n’en croyait pas ses yeux, c’en était trop. A ce moment là, il s’était même dit que s’il n’avait pas le choix il concentrerait toute son énergie pour faire exploser la planète. Quitte à emporter sa vie et celle des Ménoziens restant. Car pour lui ces monstres étaient tout droit sortis des enfers. Bien qu’ayant vu bon nombre de choses horribles, notre jeune ami saturait complètement. Il était troublé par tant d’horreur. Il réalisait enfin que tout ceci devait cesser à n’importe quel prix. C’est alors qu’un mouvement brusque se produisit dans cette obscurité répugnante, d’où exhalaient des odeurs repoussantes qui s’imprégnaient dans les vêtements de Chris. Une silhouette épuisée surgissait alors dans son champ de vision, rampant tant bien que mal vers lui.

Blanc Chris ne pouvait distinguer si c’était une femme ou un homme. Même le timbre de ses gémissements était quelque peu bizarre. Cet être avançait toujours vers notre ami qui avait arrêté sa marche en le voyant. Il se rapprochait de plus en plus de Chris et le bruit sourd des craquements de ses os, jouait une mélodie des plus macabre. Ce personnage qui avait l’air d’atrocement souffrir se tordait de douleur à chaque inspiration et expiration effectuée. Quand soudain Chris entendit un cri émit de cette chose rampante, déchirant par la même occasion le silence de la nuit sous la lumière blanche et presque aveuglante de la pleine lune. Celle-ci montrait à la vue de tous, une carcasse défigurée par des hématomes monstrueux. Ce pauvre homme se voyait privé de toute la partie inférieure de son corps. Et il traînait donc derrière lui des mètres de nœuds de boyaux ensanglantés. Sa peau pâle se détachait par lambeaux de son visage, son bras droit était complètement carbonisé, tandis que le gauche était à moitié arraché et tenait par un mince filet de chair à son épaule. Ses lèvres se craquelaient et se fendaient un peu plus à chaque gémissement. Il avait la langue arrachée, sa bouche déversait une bouillie composée de sang et de chairs putrides et un liquide rouge presque noir sortait de ses orbites vides. Mais l’homme continuait toujours de traîner inlassablement son corps osseux et mourant. Incapable de bouger, Chris ne pouvait détacher ses yeux de cette vision cauchemardesque qui rampait vers lui. Quand sans crier gare ses boyaux furent violemment arrachés, l’homme se mit à crier son effroyable douleur. Si bien que les veines de son cou gonflèrent puis éclatèrent brusquement. Ses yeux s’injectèrent davantage de sang et une teinte bleuâtre fit son apparition. L’homme leva la tête, regarda le ciel, des larmes coulèrent de ses yeux, tout comme la fontaine de sang qui sortait de sa gorge. Sa voix s’étrangla sur ses derniers mots que personne n’entendit et enfin sa tête retomba inévitablement vers le sol. Il était mort. Chris s’avança vers le corps sans vie qui achevait de se vider de son sang. Les Andicratfs qui regardaient la scène riaient d’une manière méchante et déraisonnable. Chris sentait la fureur bouillir au fond de son cœur, il fallait que tous ces massacres cessent. Il n’était même pas encore arrivé prés du corps, qu’une créature sorti de l’ombre derrière le cadavre. C’était cette chose qui avait tant torturé cet homme. La bête portait à sa gueule les boyaux fraîchement arrachés à celui-ci. C’était un A.G. Il alla à la rencontre de Chris et en chemin écrasa la tête du macchabée de tout son poids. Sous la violence du choc, le crâne explosa et des miettes de cervelle éclaboussèrent Chris qui se trouvait à proximité. La bête se trouvait enfin en face de Chris et avala d’un seul coup, le reste des boyaux qui lui traînaient sur le nez. Puis il lui dit :

« A.G » (Le regardant méchant et d’une voix à faire frémir.)
Blanc – J’ai horreur de ce genre de regard et j’ai horreur qu’on me regarde manger !! !!
Blanc Si nos maîtres ne nous avaient pas donné des ordres stricts,
Blanc je t’aurais arraché la tête !! !!!
Blanc Alors va-t’en ! Va rejoindre mes seigneurs qui te massacreront !!
« Chris » (Le regardant droit dans les yeux et parlant calmement)
Blanc - Cet homme ne méritait pas une mort si atroce.
Blanc Pour vous, les Ménoziens ne sont pas seulement votre nourriture. Ce sont des jouets.
Blanc Pourquoi diable faites-vous souffrir les corps de ce peuple dans de tels tourments ?
Blanc Aimez-vous à ce point, supporter les cris tout à fait inhumains de vos victimes ??

« A.G » (Souriant) – Pour toi, ce sont des cris,
Blanc mais pour moi ce ne sont que de douces mélodies. Ah ! Ah ! Ah !
« Chris » (Toujours aussi calme) – Je te ferais ravaler tes sarcasmes
Blanc avec un bon coup de poing dans ta gueule de lèche cul.
« A.G » (Enervé) - Quoi, comment oses-tu me parler ainsi misérable !! !!
Blanc Tu te crois apte à me battre imbécile !! !!!!!!!
« Chris » - Comment ça, tu n’es pas d’accord ? Pourtant tu es au service des nobles.
Blanc Et à part obéir, tu ne sais rien faire d’autre.
Blanc La preuve c’est que tu n’es pas autorisé à me frapper, sinon tu l’aurais déjà fait.
Blanc Pour moi tu n’es qu’un moins que rien, comme tous ceux de ta race.

Blanc Puis Chris se mit à contempler le chaos qui régnait, la lumière malveillante de la lune éclairait les cadavres et les Andicratfs aux alentour. Serrant les poings, Chris se mit à hurler :

« Chris » - A vous tous, êtres soi-disant supérieurs et si puissants !
Blanc Sachez que désormais vous payerez de vos vies tous vos actes ignobles.
Blanc Même si actuellement je ne possède pas les capacités requises pour tous vous anéantir,
Blanc sachez qu’un jour je vous ferais tous disparaître !! ! Je vous hais tellement !! !
Blanc Vous êtes une race maudite, de tels monstres ne devraient jamais exister !!
Blanc Et je m’assurerais de votre disparition prochaine !! !!

Blanc A ces mots, la terre trembla, et un vent d’une puissance peu commune se leva. Les Andicratfs reculèrent tous en voyant cela. Bientôt tous les monstres qui se trouvaient dans le ciel durent partir tant les éléments se déchaînaient de manière incontrôlée. Saisi de folie meurtrière, comme possédé par une force maléfique, Chris nous montrait les yeux de la mort. Même l’A.G qui se trouvait devant lui était troublé par un tel déploiement d’énergie, même s’il avait déjà vu mieux. Son corps entier semblait être parcouru par une multitude d’éclairs de toutes couleurs. Chris pointa de sa main droite la tour qui se trouvait prés de lui, et une boule d’énergie d’une blancheur incomparable et même aveuglante fît son apparition. L’énergie qu’elle déployait était si puissante que l’air qui les entourait se mit à brûler. On aurait dit qu’ils se retrouvaient tous en enfer. Et comme un éclair foudroyant et inévitable, la boule d’énergie transperça une à une plusieurs tours de la ville qui furent pulvériser sans opposer la moindre résistance. Et au moment d’exploser dans un carnage titanesque aux regards de toutes ces bêtes sauvages étonnées par cet événement, elle disparut comme par enchantement devant les yeux ébahis de Chris qui ne comprenait pas ce qui venait de se passer juste sous son nez.

« Chris » (Abasourdi par ce qui venait de se passer)
Blanc – Mais que se passe t-il ? Où est passée ma boule d’énergie …………

Blanc C’est alors qu’il sentit un souffle glacial presque brûlant transpercer ses entrailles au plus profond de son être. A son contact, son sang se figea et ses cheveux se dressèrent sur sa tête. Il ferma les yeux, et sentit de nouveau ce froid ramper en lui. Bientôt il se retrouva à genoux. Incapable de lutter. C’est là qu’une lueur d’énergie tourbillonnante et noire fit son apparition entre Chris et l’A.G. Plus cette énergie ralentissait et plus elle prenait forme. Une forme pour le moins voluptueuse. Une fois arrêtée de tourner, l’énergie fit place à une très belle femme à la beauté saisissante.

Blanc Elle avait de longs cheveux noirs aux mèches dorées, qu’elle remontait toujours en queue haute sur sa tête et qui flamboyaient tel un rayon de soleil illuminant son beau visage. Ses grands yeux verts, renvoyaient un regard de compassion et de tendresse, où n’importe quel guerrier trouverait sa source. Elle avait un petit nez et sur sa bouche d’un rose si sensuel se dessinait discrètement, sur le bas côté, une petite tache noire. Ses formes généreuses la rendaient désirable à tous, ses mains et sa peau si douce étaient d’un teint assez pâle. Elle était mince et assez grande ne mesurant pas loin de un mètre quatre-vingt. Elle portait pour vêtement une simple tunique noire assez longue et sans manche, taillée pour le combat. Mais qui mettait néanmoins ses formes en valeur. A sa vue, on aurait pensé qu’elle ne dépassait pas les vingt-six ans, mais dans ce monde on ne pouvait être sûr de rien. Bref, elle pouvait troubler n’importe quel homme. Vu que même Chris, qui se tenait à genoux devant elle, n’y était pas insensible. Plutôt devrais-je dire : Qu’elle lui faisait un drôle d’effet. Car Chris ne voyait, en cette belle créature, qu’une énergie malfaisante et destructrice. Ses si beaux yeux verts étaient pour lui le chemin qui l’amènerait dans un monde parsemé de chaos, il ne lisait en elle que haine et hypocrisie. Cette femme n’était à ses yeux que celle qui pourrait amener les plus méfiants six pieds sous terre ; sans qu’ils ne s’en rendent compte. Cette sublime créature, sous ses airs si fragiles, possédait une énergie que même Chris mettrait plusieurs années à atteindre. Et pour cause, celle-ci faisait partie de la noblesse. La caste la plus haute et la plus démoniaque chez les Andicrafts.

Blanc Le peu d’Andicrafts qui regardait toujours les événements semblaient la craindre et préféraient s’en aller sans demander leurs restes. Cette femme alla rejoindre l’A.G qui se tenait derrière elle. Celui-ci aussi était mort de peur même s’il voulait ne rien en laisser paraître.

« A.G » (Terrifié)
Blanc - Maî.........Maîtresse Keyra, pour......Pourquoi vous êtes vous déplacée jusqu’ici ?
« Keyra » (D’une voix hautaine) - Notre Seigneur Coronéze s’impatiente
Blanc de la venue de notre invité. D’après nous, il aurait dû arriver depuis longtemps.
Blanc Pourtant on avait donné l’ordre à tous de ne pas lui barrer la route
Blanc et surtout de ne pas lui faire perdre du temps. C’est bien ça ?
« A.G » (Encore plus terrifié et suant à grosse goutte)
Blanc – Oui.........Oui, ma maîtresse, c’est bien ça.

« Keyra » (D’une voix un peu plus brusque.) – Alors pourquoi lui avoir parlé ?
Blanc Je croyais pourtant, tout comme Chris, que tu étais un gentil chien-chien.
Blanc Et tu sais ce qu’on fait aux méchants chiens qui n’obéissent pas ??
« A.G » (Suppliant) - Non, non, excusez-moi maîtresse.
Blanc Désolé, désolé......... Pardonnez-moi......
« Keyra » (Souriant) – J’aurais bien voulu, mais je me dois de te tuer pour mon propre plaisir.
Blanc Mais sache que je regretterais sûrement plus tard de t’avoir tué, si cela peu te consoler.

Blanc Sa phrase fut à peine prononcée qu’elle exécuta des mouvements rapides des bras, découpant ce corps en innombrables particules. Une fois son œuvre achevée, le corps de l’A.G avait laissé place à une pluie de sang. Il ne restait plus un seul millimètre de chaire ou d’os, mais que du sang. Après s’être réjouie de son boulot, elle alla voir Chris pour l’aider à se relever en lui tendant la main. Mais il la repoussa d’un revers de la sienne.

« Chris » (Souriant) – C’est marrant,
Blanc maintenant on m’envoie la catin des nobles. Ah ! Ah ! Ah !
« Keyra » - Mais dis-moi, tu es un petit marrant toi ?
« Chris » (Tout en se relevant) - Cesse de me faire la conversation,
Blanc c’est pour cette raison que je n’ai pas acheté de perroquet.
Blanc Alors au lieu de me retarder emmène-moi à tes chefs, sinon ils ne seront pas contents.
Blanc En tout cas, c’est ce que j’ai cru comprendre en te regardant faire la morale
Blanc à ce déchet que tu as, à l’instant, détruit.

« Keyra » (Souriant à son tour) – Tu as raison.
Blanc Mais à l’avenir évite d’endommager notre ville.
Blanc Heureusement que je suis intervenue avant qu’il n’y ait eu plus de grabuge.
Blanc En tout cas ça serait gentil de ta part.
Blanc Sinon les esclaves Ménoziens risquent d’avoir davantage de travail à faire.
« Chris » - C’est ce qu’on verra.

Blanc Puis Chris accompagné de Keyra se remit en route vers la citadelle des nobles.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:31

Blanc Près d’une heure était déjà passée, Djinns et Kelan sautaient allègrement de tour en tour sans se faire repérer. Heureusement qu’ils portaient les objets que Shazen leurs avaient remis. Tous deux s’arrêtèrent au sommet d’une petite tour (prés de 300 mètres tout de même) pour reprendre leur souffle et parler calmement.

« Kelan » (Regardant au tour de lui.)
Blanc - C’est bon la zone est dégagée, il n’y a aucun ennemi.
« Djinns » - Ok, tout se passe bien pour l’instant.
« Kelan » - Ouais ! Mais j’ai bien cru que ça allait foirer
Blanc quand j’ai vu cette vague déferlante détruire plusieurs tour.
Blanc Chris à dû faire des siennes. Mais je ne comprends pas la stratégie des nobles,
Blanc apparemment il est toujours vivant. Je ressens très nettement son aura.

« Djinns » - Si tu ressens son aura,
Blanc tu dois aussi ressentir cette terrible puissance négative à ses cotés.
Blanc Je mettrais ma main à couper que c’est un noble.
« Kelan » - Je pense la même chose que toi.
Blanc Mais comme tu disais, pour l’instant tout se passe bien
Blanc et en plus personne ne faite attention à nous. En fait, qu’indique le radar ?

« Djinns » - Si nous continuons à nous diriger vers le nord-ouest
Blanc en longeant ces drôles d’installations, nous devrions arriver dans quelques heures.
Blanc Bien sûr en volant ça serait plus rapide mais plus risqué.
« Kelan » (Souriant) – C’est vraiment parfait, le bracelet de Chris
Blanc m’indique que son vaisseau n’est pas loin de la position du réacteur de Goélance.
Blanc Cent kilomètres les séparent. Donc ça sera facile pour nous d’y arriver.
Blanc (Pour eux cent kilomètres ne sont pas grand chose, vu leurs aptitudes physiques.)

Blanc Deux cent mètres plus bas, ils entendirent soudain des grondements et des cris, puis des bruits de coups et des ondes de choc. Et tout de suite après, ils virent de la fumée dans les airs. Ils se précipitèrent alors, sur une petite corniche glissante ou ils durent ralentir pour ne pas déraper et basculer dans le vide. Et ils regardèrent en contre bas ou ils s’aperçurent que deux Ménoziens, une femme et un homme, étaient en train de se battre contre quatre A.C. Mais malgré leurs efforts, ils ne parvenaient pas à les vaincre. En voyant cela, les deux guerriers brûlaient d’envie de voler à leur secours. Hélas, c’était impossible, ils ne devaient pas compromettre la mission en risquant leurs vies bêtement. Surtout que ces deux Ménoziens ne portaient pas d’objet pouvant masquer leurs odeurs devant les Andicrafts, donc ils se feraient toujours repérer quoi qu’il advienne. Au moment de repartir, ils entendirent un effroyable cri. Cette fois ci ils ne purent s’empêcher de les secourir. Ils regardèrent brièvement la configuration de la ruelle, qui était sinistre et étroite. Ils devaient faire au plus vite, en les tuant sans créer trop de grabuge pour ne par alerter les autres créatures. Et sans attendre davantage tous deux sautèrent de la tour. Djinns alla s’écraser sur l’un des assaillants en le percutant de plein fouet avec ses deux genoux, au moment même où celui-ci s’apprêtait à embrocher la jeune fille. Le timing était parfait. L’andicraft s’écrasa lamentablement sur le sol. Et Djinns en profita pour lui transpercer son cœur de sa main droite. Quant à Kelan, il avait mis à l’abri ses deux compatriotes. À quelques pas de lui, une créature s’arrêta. Cette chose à la fois massive et monstrueuse était plus grande et plus musclée que n’importe quel homme. Mais la rapidité et la fluidité de ses mouvements évoquaient la grâce et la beauté des plus beaux félins. C’était lui aussi un A.C, mais quelque peu différent vu qu’il savait parler.

« A.C » (D’une voix rauque et criarde) – Misérables ! Vos chairs nourriront mes frères,
Blanc vos femmes offriront de leur plein gré leurs corps pour que nous les épargnions
Blanc et vos enfants seront utilisés comme de vulgaires serpillières.
« Kelan » (Ricanant dans sa barbe) – Toi, tu me fais trop rire.
Blanc Ta façon de parler est vraiment ridicule. Et si on se battait ?

Blanc Immédiatement, le combat commença. Le monstre donnait plein de coups qui manquaient à chaque fois leur cible, laquelle les esquivait avec autant d’adresse que de grâce. Apparemment, les combats sur les plaines avaient considérablement augmenté l’énergie de Kelan. Tout comme celle de Djinns, qu’il regardait de temps à autre se battre contre deux A.C normaux. Le jeune combattant courait à la verticale sur les parois de la ruelle, sautant par-dessus leurs boules d’énergies et lançant à la volée les siennes sur les deux monstres qui tombèrent quelque peu sonné près de leur camarade. Les Deux Andicrafts était agacés par la facilité avec laquelle Djinns se jouait de leurs tirs. Lorsqu’ils décidèrent de concentrer leurs forces sur Kelan encore plus insaisissable et redoutable que de son jeune compagnon de route.

« Kelan » (Voyant les deux A.C arriver vers lui.)
Blanc - Génial, je vais tous les avoir pour moi tout seul.
« Djinns » (Parlant au loin.) – Ces imbéciles ont eu peur de moi !
Blanc En tout cas, amuse-toi bien avec eux !
« Kelan » (Tout en esquivant les assauts de son adversaire) - Compte sur moi !

Blanc Il se retrouvait seul à quelques mètres au-dessus du sol face à ses trois ennemis. Puis le drôle d’ A.C pipoteur se mit à parler.

« A.C » (En colère) – Je vais t’écrabouiller et ensuite je vais.......... Argh !

Blanc L’A.C n’avait même pas terminé sa phrase que Kelan lui avait déjà décroché un violent coup de poing à l’intérieur même de sa gueule, lui éclatant alors toutes les incisives.

Blanc Kelan profita de cette situation pour parler tout en gardant sa main dans la gueule de son adversaire :

« Kelan » (Souriant) - On t’a déjà dit que tu parlais beaucoup trop ?
Blanc Tu aurais du fermer ta gueule comme tous tes congénères.
Blanc Au lieu d’essayer de parler comme un homme.

Blanc Peu après, à l’intérieur de la gueule de la bête, brilla une lumière d’un vert pâle. C’était en fait Kelan qui créant une boule d’énergie, fit voler sa tête en éclat. Cette énergie finit ensuite sa course en transperçant l’abdomen d’un Andicratfs qui se trouvait juste derrière. Et pour finir, Kelan se télétransporta derrière le dernier encore en vie, pris son immonde tête à faire vomir entre ses mains et l’arracha d’un mouvement sec. Enfin, c’en était fini de ces trois monstres qui retombèrent bizarrement et même ridiculement au sol. Kelan et Djinns discutèrent un peu avec leurs compatriotes Ménoziens, leur disant de partir d’ici le plus rapidement possible et de trouver un endroit sûr dans la ville pour se cacher. Car bien que leurs colliers aient rompu le contact télépathique entre les Andicrafts vaincus, ils ne possédaient pas de brassard pouvant masquer leurs odeurs. Et donc ils se feraient rapidement repérer. L’homme et la femme partirent de suite trouver un endroit sûr, même si cette ville en était dénuée. Ayant fini leur sauvetage, les deux hommes partirent de cette petite ruelle en bondissant de mur en mur pour atteindre le sommet d’une tour. Peu après ils reprirent leur route.

« Kelan » (Sautant d’un sommet d’une tour à une autre)
Blanc - Si nous voyons d’autres personnes se faire agresser, nous n’interviendrons pas.
Blanc C’est beaucoup trop risqué et on perd du temps.
« Djinns » (Suivant Kelan) - Oui je comprends.
Blanc On ne peut pas se permettre de compromettre la mission pour quelques vies.
Blanc C’est triste à dire, mais mieux vaut sauver le plus de gens possible en un seul coup.
Blanc Et pour cela nous devons retrouver le réacteur.

Blanc De l’autre côté de la ville, Keyra suivie de Chris arrivaient, en ce moment, devant l’imposante et terrifiante citadelle noire. Autour de cette citadelle se trouvait postée une troupe d’A.G, montant la garde, qui regardaient Chris d’un mauvais oeil. Allez savoir pour qu’elle raison vu que personne n’ose venir dans cette ville pour leur faire du tort. Enfin peut être… Après avoir gravi quelques marches, ils passèrent tout deux l’immense porte blindée de ces lieux laquelle pivota lentement sur ses gongs. Puis ils s’aventurèrent à l’intérieur. À l’intérieur de la citadelle ! Chris y découvrait un spectacle désolant faisant "froid"dans le dos. L’atmosphère y était sèche et étouffante. Il y avait quelques rais de lumière qui filtraient à travers de longues et très fines entailles qui s’ouvraient plus haut dans l’édifice. Les murs étaient composés de pierre obscure semblable à celles de l’intérieur d’un vieux château fort. Il y avait le long de ces murs, de longs escaliers de pierres qui montaient en colimaçon à plusieurs endroits du bâtiment et, pour l’un d’entre eux, au sommet de la citadelle. C’était un endroit macabre.

« Keyra » (Souriant hypocritement) – Bienvenue à Zorilac (nom du lieu) très cher.
« Chris » - En ce qui concerne la déco, c’est vraiment nul à.........
« Keyra » - Je t’arrête tout de suite, pas de vulgarité ici. Allez, suis-moi.

Blanc Au milieu de cette immense pièce, à quelque mètre du sol, jaillissait une lumière de toute beauté. Keyra alla se mettre prés d’elle, mais Chris restait méfiant.

« Chris » - C’est quoi cette lumière ?
« Keyra » (Avec un sourire évoquant la suspicion.)
Blanc - Mais, ne me dis pas qu’un gros dur comme toi a peur ?
Blanc Ne t’en fais pas ça ne tue pas. Mais peut-être que ça fait mal, qui sait.
« Chris » - Je me passerais de tes commentaires.
« Keyra » - Alors à l’avenir ne me pose plus de questions.
« Chris » - ............

Blanc Chris pénétra sans se retourner à l’intérieur de la lumière, et un tourbillon lumineux l’emporta en le télétransportant dans un autre endroit de la citadelle. Quant il réapparut à nouveau, toujours accompagné de Keyra, il se retrouva dans une sorte d’immense Colisée à toit fermé, à la grandeur surprenante, et aux dédales de pierre renforcé. Les Tribunes de ce Colisée étaient bondées de gens. Ou plutôt pour être plus précis, de noble à la puissance titanesque. De l’autre côté, juste en face de lui se trouvait un podium de couleur rouge gardé par deux silhouettes sombres encapuchonnées. Dans ce podium il y avait trois énormes encastrements. Et pour cause, au-dessus du podium se trouvaient trois trônes en apesanteur. Donc ces encastrements servaient de " garages " aux trônes.

« Chris » (Regardant les trônes.) – Enfin, je t’ai trouvé.

Blanc Sur les trônes étaient assis trois individus. Le premier avait les yeux marron clair, des cheveux mi-long ondulés noirs et la peau assez pâle. Il n’avait aucunement changé depuis la dernière fois que Chris l’avait vu, portait à ses cotés une guitare rouge et noire presque qu’aussi grande que lui et il répondait toujours au nom si terrifiant de Staliske. À sa droite, était assis son aîné. Il avait les cheveux et les sourcils rouge sang et deux longues mèches lui tombaient sur le côté des oreilles. Ses yeux étaient verdoyants, aux pupilles écarlates et il était plutôt mince. Il faisait assez jeune et était vêtu tout de blanc, à l’instar de son frère Staliske. Il portait à chacune de ses oreilles trois anneaux. Il se nommait Lypso et sa force était bien supérieure à celle de son cadet. Le dernier était le plus âgé et le plus puissant des frères. Il était respecté et craint de tout son peuple. Ses cheveux étaient blancs et en pétard tout comme ses yeux aux pupilles d’un bleu fluorescent. Le coté droit de son visage abhorrait un tatouage tribal. Il était plutôt musclé et possédait un regard calculateur et sadique. Il était vêtu d’un vêtement argenté comportant un imperméable de même matière avec plusieurs décorations dorées (Vêtement ressemblant un peu a ceux des nomades mais en plus technique). Et il portait comme bijoux une boucle d’oreille au lobe de l’oreille gauche, une chaîne avec un médaillon en forme de tête en décomposition et une bague de pierre noire à l’annulaire gauche. En le voyant de loin il était déjà impressionnant, mais de près c’était pire. Tout ou presque avait l’air normal en lui, sauf sa taille. Il mesurait au bas mot cinq mètre ! Ce n’est pas pour dire mais il n’était vraiment pas humain, bien que qu’il soit très bien proportionné pour sa taille. Ce maître du chaos et du carnage s’appelait Coronéze empereur de tous les Andicrafts. Et pour les Ménoziens il faisait figure de démon absolu et surpuissant.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:31

Blanc Chris sentait autour de lui de nombreuses énergies terrifiantes, mais celle de Coronéze dépassait allégrement toutes les autres, de plus elle était bien plus obscure et mauvaise. Pour Chris ressentir autant d’énergie émise par un seul homme était vraiment terrifiant. Et il commençait à se sentir vraiment mal à l’aise, seul face à un nombre très élevé de nobles tous surentraînés et qui le regardaient d’un regard amusé. Keyra qui se trouvait juste derrière Chris, mâchouillait sa lèvre inférieure et avait l’air ravie de sa réaction. Le premier des trois souverains qui prit la parole fût Staliske. Il avait un léger sourire moqueur au coin de la bouche. Chacune de ses paroles résonnait dans l’enceinte du lieu et était entendue de tous. Surtout du premier intéressé : Chris.

« Staliske » (Souriant) – J’espère que tu as fait bonne route mon ami ?
« Chris » (D’un air sérieux) – Je ne suis et ne serais jamais ton ami.
« Staliske » (Souriant toujours) - Oh ! Quel dommage !
Blanc Je t’invite chez moi et c’est ainsi que tu me remercies.
Blanc Si tu le prends si mal, je serais dans l’obligation de te faire souffrir.
« Chris » (Souriant à son tour.) - Mais ce n’est pas ce que tu avais prévu depuis le début ?
« Le reste de l’assemblée » - Tuez-le seigneur ! Tuez-le !! !
« Staliske » - Silence !! Chaque chose en son temps.
Blanc Pour commencer, je ne vais pas le tuer, il vient à peine d’arriver ici.
Blanc Ca ne serait pas sympa de ma part. Donc je vais juste le torturer,
Blanc ainsi le plaisir n’en sera que plus grand s'il dure plus longtemps.

Blanc Puis ce fût au tour de Lypso de prendre la parole.

« Lypso » (Parlant à son "jeune" frère)
Blanc - Alors c’est donc cette faible chose qui sera notre amusement mon frère ?
Blanc Il est vrai qu’il est plus fort que les Ménoziens, mais son énergie reste dérisoire.
Blanc N’importe lequel des nobles pourrait l’anéantir.
« Staliske » - Ce que tu dis est vrai.
Blanc Mais c’est toujours plus intéressant de jouer avec un étranger.
Blanc Surtout s’il n’a pas vraiment choisi de participer.

Blanc N’appréciant pas ce qu’il venait d’entendre, Chris répliqua :

« Chris » - Excusez-moi, bande de petits cons,
Blanc mais je ne suis certainement pas un de vos jouets.
« Lypso » - Alors pourquoi venir ici ?
« Chris » (Avec un air sérieux) - Pour mon vaisseau
Blanc et surtout pour vous flanquer une bonne correction !!

Blanc À ces paroles la foule éclata de rire. Pour eux, Chris n’était qu’un suicidaire qui ne mesurait pas les conséquences de ses paroles naïves. Même Keyra riait aux éclats.

« Staliske » (Un peu plus sérieux) – Tu es beaucoup trop confiant en toi.
Blanc Mais rassure-toi, je briserais cette confiance.
Blanc Avec ta force actuelle tu ne risques pas de nous faire peur.
Blanc Même un seul de nos A.G suffirait à te tenir tête.

Blanc Reprenant la parole :

« Lypso » - Je pense que dans ce jeu, nous serons les seuls à nous amuser.
Blanc Mais on fera attention à ne pas briser tous tes membres,
Blanc sinon où serait l’intérêt de t’inviter ici.
« Chris » (Souriant d’une façon moqueuse) – Faîtes à votre guise.

Blanc Puis le Seigneur des lieux prit la parole. Tout le Colisée l’écoutait sans émettre le moindre bruit. Même une mouche n’osait risquer de voler pendant l’un de ses discours. C’est peu dire.

« Coronéze » (Voix très grave à en faire trembler de peur)
Blanc – Je voulais me battre avec toi mais ça ne sera pas nécessaire.
Blanc J’aurais trop peur de te tuer dès le premier coup.
Blanc Je n’ai pas envie de tuer l’attraction de mon peuple.
Blanc Ça serait comme ci je tuais mes épouses avant même de les consommer.
Blanc Si tu savais utiliser la chose enfouie en toi,
Blanc peut être que j’aurais daigné me battre contre toi.
Blanc Mais pour l’instant, tu n’es qu’un objet fragile avec peu de valeur.

« Chris » - Hein ! Mais pour qui tu te prends ? ! !
Blanc En plus, je ne vois pas de quoi tu parles !
Blanc C’est dingue tout le monde sait des choses sur moi,
Blanc alors que moi-même je ne suis pas au courant !!

Blanc Parlant à son frère Coronéze :

« Lypso » - Mais de quoi tu parles ?
« Staliske » (Lui aussi étonné) - Moi non plus, je ne vois pas de quoi tu veux parler.
« Coronéze » (Jouant avec sa boucle d’oreille) – J’ai honte de vous mes frères.
Blanc N’avez-vous donc pas ressentit l’énorme potentiel qu’il possède au fin fond de lui ?
Blanc Mais allez savoir pourquoi, il semble être bloqué par une chose très puissante.
Blanc Seul un être aux dons exceptionnels aurait pût le bloquer de la sorte.
Blanc Même moi j’en suis incapable.
Blanc La créature qui a fait ça doit avoir une énergie quasi infinie.
Blanc Mais pourquoi lui avoir fait ça ?

« Staliske » - Tu veux dire qu’une partie de sa force est bloquée ?
« Coronéze » - Le problème est que ce n’est pas une partie, mais la quasi-totalité.
« Lypso » (Abasourdi) – Etonnant, quel dommage qu’il ne sache pas l’utiliser.
Blanc À voir sa réaction, même lui semblait ne pas s’en douter.

Blanc Après cette petite conversation entre frères, Coronéze fixa Chris avec attention et déclara vivement :

« Coronéze » - Que le jeu commence !! !!

Blanc En entendant cela, tous les gradins s’excitèrent de joie. Tous les nobles de la ville avaient hâte de voir le début de leur jeu sadique.

« Coronéze » (D’une voix toujours aussi forte.)
Blanc Nous allons choisir de suite l’un des nôtres qui te testera à la vue de tous !
« Chris » - Oui, mais avant : Ne connais-tu pas un ermite vivant sur cette planète ?
Blanc Je dois le voir c’est important.
« Coronéze » (Ricanant bizarrement à en faire trembler la terre.)
Blanc - Ah ! Ah ! Ah ! Bien sûr que non, sinon je l’aurais sût depuis bien longtemps.
Blanc Et s’il s’avérait que je me trompe,
Blanc tu ne vivras pas assez longtemps pour le rencontrer un jour.
Blanc C’est marrant, tu es venu sur Ménozize pour un personnage qui n’existe même pas.
Blanc En tout cas ton erreur nous fera notre bonheur à tous.

« Chris » (Souriant sadiquement et ayant un regard effrayant.)
Blanc – Merci de ta franchise. En fait, ce n’est pas la peine que tu me trouves un adversaire.
Blanc J’en ai déjà trouvé un. Et ça sera...... Toi !! !!!!!

Blanc Sur ces paroles, qui laissèrent sans voix les spectateurs, Chris tapa du pied le sol si fort qu’il l’enfonça jusqu’à l’entrecuisse. De suite, une immense plaque de pierre de prés d’un mètre cinquante se souleva de par son coup. Et en moins de quelques fractions de secondes, il enleva sa jambe droite du trou qu’il avait créé et frappa violemment cette plaque. Qui fila rapidement tournoyant sur elle-même et sifflant dans l’air, à cause de sa grande vitesse. Elle traversa d’un trait le Colisée et gagna tout aussi facilement le trône de Coronéze qui ne bougeait pas d’un poil. Et au moment où cette plaque allait l’atteindre, Chris sorti de nul part, apparut sur celle-ci, créant de sa main droite une boule d’énergie bleutée qu’il tenta de lancer sur le géant Coronéze. Mais malchance oblige, cette attaque fut bloquée au creux même de sa main. Celui qui stoppa cette attaque était l’un des hommes encapuchonnés qui attendait prés du podium. Ce personnage poussa en plein vol la plaque servant de support à Chris de son pied, l’envoyant ainsi vers le sol. Où elle explosa sous le choc creusant un petit cratère. Puis cet individu l’infligea une gifle du revers de la main, qui envoya Chris s’écraser sur le sol en laissant derrière lui une traîner de dalles brisées et soulevées. Chris se relevait à peine, essuyant de son bras le long filet de sang qui coulait au coin de sa bouche, qu’il fût victime d’une nouvelle attaque. Ce personnage au visage caché lui renvoya sa propre boule d’énergie, dont il avait pris possession. Chris dû faire un long flip arrière pour l’éviter et sortir indemne de l’explosion. Des centaines de débris résultant de l’explosion retombaient lourdement sur le sol qui se fissura. La fumée n’eut même pas le temps de se dissiper, qu’une silhouette sombre en sortait déjà. C’était l’individu qui venait juste de frapper Chris. Il se tenait maintenant à cinq mètres de lui.

« L’individu encapuchonné » (Voix calme et rauque.)
Blanc – Je t’avais pourtant dit que tu devrais me vaincre
Blanc avant de combattre les nobles et surtout mes maîtres.
« Chris » (Etonné) - Mais qui es-tu ?
« L’individu encapuchonné » - Je suis triste que tu m’aies déjà oublié.

Blanc Cet être enleva sa cape et sa capuche qui couvrait son visage très pâle marqué par une expression menaçante et horrible. Cette créature était un A.G, mais son aura était bien plus grande que les autres individus de cette catégorie. Sa force était certes plus faible que celle d’un noble, mais néanmoins elle l’approchait de très près. Cette créature était......

« Chris » (Semblant heureux de le revoir)
Blanc - Wulfan !! ! J’avais complètement oublié que tu existais.
Blanc Maintenant que je me suis souvenu de toi je vais enfin pouvoir me venger.
Blanc Si je compte bien, la dernière fois que je t’ai rencontré,
Blanc tu m’as mis une gifle, et cette fois ci aussi.
Blanc Qui plus est, tu débarques toujours à l’improviste
Blanc me frappant au moment où je m’y attends le moins.
Blanc Question effet de surprise, tu es un pro de chez pro.
Blanc Pour ça je t’attribue un bon point.
Blanc Mais je vais te rendre au centuple ces deux gifles que je n’ai pas du tout appréciées.
Blanc En tous cas tu es toujours aussi laid !! !!!!!!!!!!!!!!

«Wulfan » (Souriant de tous ses crocs.) - J’y compte bien,
Blanc j’espère que tu t’es entraîné comme je te l’ai conseillé.
Blanc Car pour l’instant tu fais pâle figure.
Blanc J’ai eu des échos du combat que tu as livré contre trois A.G
Blanc et on m’a dit que tu avais failli périr.
Blanc D’ailleurs j’ai été étonné d’apprendre que tu avais survécu.
Blanc Mais saches que je ne vaux pas loin de trois individus de ma race,
Blanc alors bonne chance à toi ! Et si tu me bats,
Blanc un seul noble des ces tribunes suffirait à te vaincre,
Blanc vu que la plupart d’entre eux sont plus forts que moi.
Blanc Par contre en ce qui concerne les trois seigneurs c’est autre chose.

« Chris » (Toujours aussi sûr de lui. PS : Je crois qu’il est dingue.)
Blanc – Tu dis que tu équivaudrais presque à trois A.G ?
Blanc Ce qui veut dire que j’ai toutes mes chances contre toi
Blanc car tu ne les vaux quand même pas.
« Wulfan » (Déconcerté par l’attitude de son adversaire.)
Blanc J’en suis sûr maintenant, tu es un vrai débile. Mais peu importe.
Blanc D’après moi tu pourrais battre un seul A.G en tête-à-tête et cela difficilement.
Blanc Alors je n’ai rien à craindre de toi pauvre imbécile.
Blanc Je vais te faire regretter d’avoir tenté d’attaquer mon Seigneur et Maître.

« Chris » (Souriant) - C’est quand tu veux.
« Les tribunes du Colisée » - Tue-le Wulfan !
Blanc Toi qui es aussi digne que nous les nobles ! Tue-le !

Blanc Wulfan se retourna vers son Seigneur lui demander s’il pouvait punir l’inconscience de ce misérable individu. Celui-ci n’y voyait aucune objection, d’ailleurs il fît même des compliments au jeune Chris d’avoir été assez bête ou courageux pour tenter une attaque des plus stupide sur sa personne. Les deux individus se préparèrent à un combat imminent. Chris savait bien que ce serait très physique et qu’il fallait économiser son énergie sans faire trop d’attaque inutile, s’il voulait s’en sortir. Quand soudain à l’étonnement de tous, Keyra s’avança derrière l’imposante carrure de Wulfan. Personne ne l’avait vu se déplacer. Apparemment elle ne voulait pas laisser celui-ci combattre Chris, sans y être passée la première. Et elle demanda à Coronèze si elle pouvait être choisie pour prendre soin de leur hôte.

« Coronèze » (Les regardant du haut de son trône)
Blanc - Tu es une noble, te battre contre une créature si fébrile est risqué.
Blanc Et tout le monde sait à quel point tu peux être cruelle avec les faibles.
Blanc En plus, j’ai donné l’autorisation à Wulfan de le combattre.
« Keyra » - Je sais bien seigneur.
Blanc Mais je me suis fait insulter, une chose que je ne tolère pas.
Blanc À part si ça vient de moi. Alors si Wulfan veut bien me laisser sa place.
Blanc Je vous promets que je lui laisserai des restes.

« Coronèze » - Qu’en penses-tu Wulfan ? Veux-tu laisser ta place à Keyra ?

Blanc Wulfan se retournant vers Keyra.

« Wulfan » - Faîtes comme bon vous semblera maîtresse. Je vous laisse ma place.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:31

Blanc Puis celui-ci partit se ranger en se télétransportant près du podium. En disant avant de partir à son ancien adversaire que l’issue de ce combat était jouée d’avance et en lui faisant ses adieux. Pendant ce temps Lypso et Staliske tout comme les spectateurs s’impatientaient, car ce jeu tournait en parlotte incessante. Keyra fît quelques pas et se planta droit devant Chris à quelque mètre de lui, elle avait hâte de voir sa chair se répandre.

« Chris » (Avec un énorme sourire)
Blanc – Alors tu seras la première des nobles que je tuerais.
Blanc Parfait ! Je ne demandais que ça.
Blanc Même si je voulais détruire l’autre blaireau en premier,
Blanc tant pis je remettrais ça à plus tard.
Blanc Car j’ai tellement hâte de t’éradiquer, toi et ton âme si laide.
« Keyra » (souriant-elle aussi)
Blanc - Tant que la laideur est à l’intérieur ça me va.
Blanc Je t’arracherais la langue pour t’être permis de me traiter de catin !

Blanc Chris fronça à nouveau les sourcils, reprenant son éternelle posture de combat. Il attendit plusieurs secondes et quand il se sentit fin prêt, il partit en trombe à l’assaut de l’ennemi. Arrivé à sa portée, Chris lui délivra un coup de pied dévastateur qu’elle bloqua sans mal du revers de sa main droite. L’onde de choc, provoqué par l’impact de ce coup fut fulgurante et terrible. Libérant un tel déploiement d’énergie, que la température de l’atmosphère grimpa d’une manière phénoménale. Rayonnant alors dans toute l’arène de combat, qui en fut retourné. Les dédales de pierre sous les deux combattants se pulvérisèrent en un éclair laissant un cratère de plusieurs mètre de diamètre autour d’eux. Keyra avait le sourire jusqu’aux dents et Chris n’en revenait pas. Elle n’avait même pas la moindre égratignure, d’ailleurs elle n’avait pas sentit le coup. À part peut être un léger engourdissement. Sans attendre d’avantage, elle lui donna un léger coup à l’abdomen qui le fit traverser de l’autre coté du cratère, l’envoyant rouler sur le côté. Chris se releva souplement, sautant dans les airs et lui envoyant deux boules d’énergie qui toutes deux furent parées aussi facilement que sa première attaque. Keyra voyant l’étonnement de Chris se précipita sur lui, disparaissant instantanément et réapparaissant-elle aussi dans les airs à ses cotés. Puis elle lui logea un terrible coup de genou qui lui coupa net le souffle. Cette attaque le projeta droit vers les tribunes. Et au moment même où il allait s’écraser, il sentit une force extérieure le bloquer, comme si c’était un mur. En fait, toutes les tribunes étaient protégées par un champ magnétique puissant qui repoussait toute attaque contre les spectateurs. Mais par contre toute attaque émise de l’intérieur donc des spectateurs était possible. Pour preuve, plusieurs d’entre eux lancèrent des boules d’énergies sur Chris qui ne pu en esquiver aucune et fut repoussé par elles au centre de l’arène, toujours dans les airs. Ne se remettant pas assez vite de ces assauts, Chris prit un coup en pleine face que lui donna sans remord Keyra qui était réapparue juste au-dessus de lui. Elle avait joins ses deux mains pour le frapper au milieu même du visage. Chris tomba à grande vitesse en direction du sol. L’impact n’allait pas se faire attendre. Mais avant qu’il ne s’écrase, elle réapparut subtilement et lui donna un formidable coup de pied au bassin à moins d’un mètre du sol. Le corps désarticulé de Chris fut projeté de plusieurs dizaines de mètre en avant. Puis il s’écrasa lamentablement au sol ou il y eut un nouveau cratère. Le public riait de cette supercherie, tout le monde le croyait mort. Même Staliske en était vraiment déçu.

« Keyra » (Regardant Coronèze) - Désolé Seigneur je crois que je l’ai tué.
« Coronèze » - Je t’avais dit de faire attention. Heureusement que le combat n’est pas fini.

Blanc Regardant la scène attentivement :

« Wulfan » (Se parlant tout seul) – Ne me déçois pas Chris.
« Staliske » (Se parlant lui aussi tout seul) -Ne me fait pas honte,
Blanc montre-moi à quel point tu es un bon jouet.

Blanc Effectivement, Chris sortait fébrilement du cratère. Ce coup terrible avait affaibli ses forces. Il se sentait faible, très faible, mais son moral n’était pas atteint. Bien qu’il éprouva en divers point de son corps de fortes douleurs. Chris ne pouvait pas marcher droit et sa jambe était là pour le lui rappeler. Celui-ci épanchait de son bras le sang de son front qui se mélangeait à sa sueur et pénétrait le tissu de ses vêtements toujours intacts. Puis il étira son corps et sentit chacun de ses muscles crier de douleur, suivi des craquements bizarres que faisaient ses os. La foule était heureuse de voir le phénomène qu’était Chris et surtout elle se réjouissait de savoir que le massacre allait continuer. Tous les nobles assistant à ce combat brûlaient de jalousie, beaucoup d’entre eux auraient voulu le combattre rien que pour le plaisir de le faire souffrir. (Quelle bande de sadique!)

« Chris » (Se remettant peu à peu et parlant à Keyra)
Blanc - Merde ! Moi qui pensais que je pouvais tenir d’avantage.
Blanc Il me l’avait pourtant déconseillé de vous combattre.
Blanc J’aurais dû m’en douter en te voyant détruire aussi facilement un A.G.
Blanc Mais au moins en sachant maintenant combien vous les nobles êtes puissants,
Blanc cela me fait croire que vous n’êtes pas aussi invincibles que ça.
Blanc La prochaine fois, ne me fais pas de faveur, ne te retient surtout pas.
Blanc Et utilise toute ta puissance. Par contre, évite de toucher ma si belle veste en cuir.
Blanc Tu seras gentille.

« Keyra » (Enervé) - As-tu perdu la tête ?
Blanc Tu ne m’as même pas procuré la moindre douleur.
Blanc Regarde ton état et le mien, il y a une différence.
Blanc Toi tu es déjà épuisé contrairement à moi.
« Chris » (Souriant) – C’est vrai,
Blanc mais c’est dans ces moments là que je me surpasse.
Blanc Quel dommage que ma mission ici soit déjà finie !
« Keyra » (Surprise) – Qu’est ce que tu racontes ?

Blanc À ces mots, Chris concentra brutalement presque toute son énergie. La puissance dégagée fit autour de lui une tornade de lumière qui dévasta les alentours du décor. Creusant d’avantage le cratère qui prit une proportion titanesque. L’immense surface du sol du stadium se fissura de toute part, au grand étonnement de tous. Tout le monde pensait qu’il lui restait beaucoup moins de réserve d’énergie. Puis Chris envoya son immense concentration d’énergie sur le dôme du Colisée qui vola aux éclats. Le rayon jaillissait alors du dôme donc de la tour du Zorilac. Eclairant la noirceur tragique du ciel, aux yeux de millions d’Andicrafts. Ce flot lumineux fut même perçu de l’autre côté d’Exziliene. Eclairant généreusement les nombreuses tours et monuments lugubres de la ville. Kelan et Djinns qui s’étaient arrêtés près d’un énorme tuyau métallique au sommet d’une tour assez massive. Guettaient de leurs yeux avidement le Zorilac, quand ils furent à leur tour éblouis par cette énergie.

« Djinns » (Excité) - C’est bon, c’est le signal !
« Kelan » - Parfait, Chris à réussi sa mission. Maintenant, le plus dur va commencer pour eux.
Blanc Car toute l’attention des Andicrafts sera rivée sur eux.
Blanc Quand à nous, personne ne se doutera qu’ils ont d’autre complice.
Blanc Et l’accès au réacteur de Goélance sera peut être moins bien gardé.
« Djinns » - Ouais, j’espère bien ! De toute manière le bâtiment est juste devant nous,
Blanc attendons que ces A.G partent ou soient remplacés par de moins puissant qu’eux.

Blanc Djinns et Kelan étaient en fait juste devant l’installation renfermant le réacteur de Goélance. C’était un bâtiment étrange, noir à la texture lisse en forme de disque, d’une taille de plus de cent mètres. Il était gardé par dix A.G et quatre A.C. Le bâtiment ne semblait pas avoir d’accès. Ce qui allait être un problème pour y entrer. Mais retournons à Zorilac et plus précisément au Colisée : Les cendres de l’explosion retombaient pendant que la fumée se dissipait faisant apparaître un nouveau paysage. Enfin presque. On apercevait un immense nuage de poussière au milieu duquel subsistait une très lourde puissance énergétique, qui infligeait à la salle une pression si brutale que tout le monde pensait être devenu sourd. Ce nuage commençait à disparaître laissant filtrer encore plusieurs étincelles. Quant au dôme, il était maintenant à ciel ouvert et voyant le ciel dégagé, on put constater que dans celui-ci, apparaissait une forme circulaire ou plutôt une brèche. Chris avait créé malgré lui un vortex qui se refermait peu à peu, jusqu´à disparaître complètement.

Blanc Une fois la fumée disparue, l’ombre révélatrice d’un étrange personnage apparut alors enlevant, par la même occasion, ce maudit sourire qu’avaient tous les nobles jusqu’alors. Même Staliske, Lypso et Coronéze avaient pris un air plus sérieux. Keyra qui se tenait à près de cinq mètres de ce personnage qui n’était pas Chris, en avait la nausée. Elle qui ne montrait jamais aucune peur, était prise de sueurs froides qui se mirent à perler le long de sa nuque. Cet homme qui lui faisait si peur était......... Rodring !!

« Rodring » (Parlant directement à Coronéze)
Blanc - Merci à toi d’avoir envoyé Keyra chercher Chris.
Blanc Sans elle, je n’aurais pu rentrer dans l’empreinte lumineuse
Blanc qui m’a permis de me télétransporter ici.
Blanc Il m’aurait fallu avoir un sang aussi fétide que le vôtre.
Blanc Ce que ne permet pas mon patrimoine génétique. Par contre,
Blanc il est vrai que Chris a encore fait des siennes,
Blanc il n’était pas obligé de vous affronter. Quel effronté !

« Coronéze » (Souriant) - Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu.
Blanc Mais tu as drôlement vieilli depuis les cinq milles dernières années.
Blanc Si ton sang n’était pas souillé, tu vieillirais encore moins vite. C’est un comble pour toi,
Blanc tu fais plus vieux que moi alors que tu es mon petit frère. Ah ! Ah ! Ah !
« Staliske » (Souriant lui aussi) - Ça fait du bien de tous se retrouver en famille.
Blanc Il ne manque plus que Père.
« Lypso » (Rigolant) - Ah! Ah! Ah!
Blanc Quel dommage qu’il ne soit pas venu avec toi !

« Coronéze » (Parlant à Rodring) – Alors tout ceci n’était qu’une diversion, pour m’atteindre.
Blanc À moins que tu sois à la recherche du réacteur. Car, entre nous,
Blanc je suis sûr que le vaisseau n’est qu’un prétexte.
Blanc Ce qui veut dire que Chris qui n’est plus là est parti à sa recherche.
Blanc Mais pourquoi avoir organisé tout ce spectacle.
Blanc Vous auriez pu aller discrètement le chercher sans venir ici.
Blanc Pourquoi prendre autant de risque ?

« Rodring » (Pensant en son fort intérieur)
Blanc – Parfait, ils pensent que Chris est partit chercher le réacteur.
Blanc Ce qui veut dire qu’ils partiront tous à sa recherche.
Blanc Coronéze ne prendra jamais le risque de voir cette chose tomber entre nos mains.
Blanc Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que Kelan et Djinns son déjà sur les lieux
Blanc et que ce sont eux qui prendront le réacteur.
Blanc Pourvu qu’ils concentrent leurs forces sur Chris
Blanc au lieu de protéger directement l’accès aux réacteurs.

Blanc Fixant Coronéze :

« Rodring » (Regard froid) - Je vais te faire payer tout ce que j’ai subi par ta faute.
Blanc Pendant la guerre d’Iliems il y a de cela cinq mille ans,
Blanc on était si proche de te vaincre. Mais cette fois ci, ça sera la bonne.
Blanc J’en finirais avec toi.
« Coronéze » (Souriant) - Tu es méchant avec celui qui t'a fait naître.
« Rodring » (S’énervant) - En m’arrachant du ventre de ma mère !! !
Blanc Tu es un monstre et je vais te tuer !! !

Blanc Lyspos et Staliske discutèrent avec Coronéze, ils voulaient tous deux se charger de leur frère bien aimé. Quant à Wulfan, il demanda lui, s’il pouvait partir à la recherche de Chris accompagné de quelques A.G et de nobles volontaires. Coronéze accepta leurs requêtes. Le Seigneur de cette ville voulait l’annoncer à tous, quand une concentration d’énergie anormale fit trembler la salle et éclater les champs magnétiques qui protégeaient tous les nobles. Staliske montrait sa formidable puissance au grand jour. Son visage livide était en harmonie avec ses cheveux blanc, mais ses yeux bleus brillaient d’une envie incommensurable de vaincre. Ce regard clair n’était pas celui d’un fou, mais celui d’une personne devant accomplir sa destinée. Des éclairs aux éclats insolites jaillissaient de toutes parts jusqu’à frétiller avec les cieux. La luminosité était prodigieuse, rien à voir avec un simple orage. C’était d’un blanc étincelant, tirant par moment vers un jaune doré. Keyra qui se trouvait à proximité, fut projeté de plusieurs vingtaines de mètres en arrière juste aux côtés de Wulfan qui de son regard hagard montrait quelques dents bien aiguisées.

Blanc Puis tournant son regard de glace vers ces Seigneurs malveillants :

« Rodring » (Souriant de rage) - Venez donc me saluer mes frères !!
Blanc Votre petit frère est de retour !! !!

Blanc Contre toute attente, une partie de la vie de Rodring était dévoilée. Cet être faisait preuve d’une puissance phénoménale. Mais cela suffirait-il à les vaincre. Car même aussi puissant qu’il était, il se retrouvait bel est bien dans la fosse aux lions. Au même moment, Kelan et Djinns n’allaient pas tarder à passer à l’action.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:32

Chapitre du passé 1/2 : L’avènement des ténèbres : Jadey

Blanc Le sujet de cette histoire se déroule, il y a de cela plusieurs décennies. Dans un passé perdu et tout à fait oublié de tous. À une époque si lointaine et dénuée de sens, que personne ne pourrait être apte à la placer précisément sur la ligne du temps. D’autres autrefois pensaient même, qu’à cette époque le temps n’était pas encore entré en scène. Et donc mort et immortalité n’existaient pas. Car l’immortalité ne peut subsister si la mort existe. Mais au moment même où le temps a commencé à régner sur ce monde, que l’évolution de cette planète a arpenté une pente désastreuse. Les êtres habitant cette planète ont compris qu’avec l’arrivée de ce phénomène qu’est le temps, ils étaient dorénavant affublés d’une pseudo immortalité. En fait, ils pouvaient vivre dans la durée, sans que le temps n’ait énormément d’effets sur eux. Mais la mort pouvait quand même avoir à très long terme une emprise sans issue sur ses habitants. C’est à cette époque de conscience réelle de soi et de changements, que la dualité entre les deux peuples existant sur cette planète apparut. Ces deux peuples ayant maintenant un état de conscience et de vécu aimaient frétiller avec la mort. Pour eux, vivre éternellement n’était pas aussi jouissif que la mort elle-même. Et la donner à un autre était le paroxysme de l’excitation. Le temps leur avait donné un cadeau sublime à leurs yeux. La mort leur avait appris à aimer le sang et la chair bien plus que n’importe lequel des peuples existant dans l’univers. Et leur jeu préféré était la torture. Voir la vie d’un individu s’en aller et la mort s’immiscer en lui, était une chose qui les fascinait ! Le temps leur filait entre les doigts parce que leurs existences s’en allaient : Tout passe, tout s’en va, rien ne peut être retenu pleinement. Ces individus comprenaient la vie et la mort plus que quiconque. Alors pour pouvoir exister complètement et régner sans partage, ils décidèrent de se lancer dans une guerre génocide. Une guerre qui leurs faisait comprendre à quel point la vie pouvait être importante et à quel point elle pouvait être prise facilement. Cette guerre, qui semblait être éternelle, tout comme le temps et les morts causées par cette terrible bataille, faisait bouillir leur sang qui picotait leurs corps pleins de vie. Les valeurs prônées par cette époque étaient chaos et destruction en masse.

Blanc Plusieurs millénaires de guerre s'étaient passés, le tout jeune deuxième soleil de la future Ménozize faisait tout juste son apparition. Et pour sa première sortie il semblait être assez timide. Sortant maladroitement de ce ciel brumeux et rougeâtre, où l’on pouvait ressentir une forte odeur de fumée se mélanger à celle du sang frais. Et les puissantes rafales de vent ne dissipaient sûrement pas cette fumée et cette odeur repoussante. C’était même le contraire. Ce pauvre soleil, prenant à cœur son nouveau rôle, projetait de toutes ses forces ses minces rayons de lumière. Il éclairait ainsi plusieurs océans de sang qui se mirent à s'illuminer. Scintillant comme un miroir et renvoyant leurs reflets vers le ciel, qui fut encore plus rouge qu’il ne l’était. Les montagnes de corps entassés au loin qui surplombaient sans partage les plaines désastreuses, où la puanteur était asphyxiante, furent révélées de tous. Ces plaines immenses étaient semées de millions de corps qui respiraient encore ou qui se décomposaient depuis plusieurs mois, voir plus. Disséminés un peu partout sur ces mêmes terres, le sang qui ruisselait de ces nombreux cadavres, se donnait rendez vous et formait des fleuves sanglants. Après cet effort, ce jeune soleil alla se reposer exténué par ce qu’il avait accompli, laissant place à la noirceur de ces nuages terrifiants qui occultaient à présent les cieux. Puis s'abattit un déluge de pluie noire comme les ténèbres. Ces gouttes qui tombaient étaient épaisses, lourde et gluante. Cette pluie noire termina l’œuvre de ces inconscients ou fanatiques, irradiant les derniers survivants en les transperçant par la même occasion comme de la vermine. Ces deux races antagonistes qui ne se détestaient pas vraiment au début, s’affrontaient dans une bataille qui redoublait de force dans le temps. Cette bataille, où coulait le sang de générations et de générations, avait perduré par des idéaux cruels source de motivation pour tous. Dans ce monde de chaos toutes les calamités étaient possibles. Ce monde des temps oubliés était bien plus effrayant et dangereux que celui des Ménoziens actuels. D’ailleurs à cette époque, ceux-ci n’existaient pas encore. Les seuls peuples vivants dans ce monde apocalyptique étaient les Andicrafts et leurs alter ego les Oliphazes. À part ces deux peuples qui se battaient constamment l’un contre l’autre, rien ne subsistait sur cette planète. Ni arbre, ni végétaux, ni animaux, ni insectes, rien mis à part certaines bactéries inoffensives pour eux. Les Oliphazes étaient un peuple tout aussi puissant et dangereux que les Andicrafts. Physiquement ils ressemblaient trait pour trait à leurs ennemis. Ils leurs ressemblaient tellement que chaque individu de cette race avait un sosie presque parfait chez leurs adversaires millénaires. À part si celui-ci était déjà mort. Leurs seules différences notables étaient qu’ils étaient pourvus de trois cornes. Deux se trouvaient sur chaque côté de la tête et la dernière au milieu du front. Ces cornes variaient de taille selon les individus. Et tout comme les Andicrafts, ils étaient regroupés en trois castes distinctes selon leurs rangs et leur sang. Et dans l’ordre croissant ça donnait : Les Elkaz (Serviteur connu pour leurs grandes sauvageries (Alter ego : A.C), les Céravis (Alter ego : A.G) et les Apnopsis (Alter ego : Les nobles). Ces deux races provoquèrent à elles seules l’âge de guerre. Il y eut même une première et une deuxième apocalypse où toute vie faillit bien disparaître. Mais tel des phénix renaissant de leurs cendres, ils revenaient toujours plus nombreux et encore plus motivés, continuant ce duel ancestral, allant jusqu´à détruire les autres planètes de ce système solaire pour le seul amusement (Pour eux c’était des vacances). Sur Ménozize qui ne portait pas encore de nom à l’époque, l´atmosphère était irrespirable, puisqu´on n´y retrouvait pas d´oxygène libre. De plus, la couche d´ozone avait été détruite à cause des batailles incessantes et la surface terrestre était constamment soumise à un bombardement intense de rayons ultraviolets et de leurs propres vagues déferlantes. Ceci suffisait amplement à détruire toute forme de vie extérieure osant s´aventurer sur cette planète. Le sol était brûlant et fumant comme de la roche en fusion. Cette planète était un vrai enfer. Mais pour les Andicrafts et les Oliphazes c’était pratiquement le paradis. Seul bémol pour les uns et les autres : Ils se détestaient. Mais le temps était venu d’en découdre en passant aux choses sérieuses. L’un de ces peuples devait s’effacer à tout jamais pour la pérennité de l’autre. Cette journée était semblable à toutes les autres : Brûlante, avec un vent encore plus brûlant, un ciel rouge recouvert d’affreux nuages et une brume de même couleur. Contrairement, le soir, c’était le contraire parfait : Des températures atteignant le zéro absolu. (Mais comment faisaient-ils pour vivre là bas ?) Et comme d’habitude, cette énorme planète faisaient office de cimetière où l’on pouvait voir des corps à perte de vue, accompagnés de ce fort arôme de chairs en putréfaction qui envahissait toute la planète.

Blanc Plus loin, derrière le mur d'une montagne de mort en décomposition, venus des quatre coins et recoins de la planète, tout le peuple des Andicrafts s’était rassemblé dans un immense vacarme sur une terre de flammes. Un magma brûlant et fluide traversait en crépitant de joie ce territoire appartenant aux Oliphazes. Les Andicrafts réunis en ce lieu devaient être des centaines de millions d’individus. Ce qui était peu comparé au nombre qu’ils étaient, il y a de cela des milliers d’années. En ce temps le jeune prodige de cette race était Coronéze et il était déjà très imposant par sa taille. C’était lui qui avait le commandement de cette gigantesque armée. Son père, dont il jouissait d'une confiance sans faille, lui avait permis de mener l’assaut final. Celui-ci était accompagné de son cadet encore très jeune prénommé Lypso. Il avait déjà des prédispositions étonnantes pour son âge d'à peine treize ans, à la différence de Coronéze qui abhorrait déjà sa soixante-quinzième année (Pour eux c’était très jeune). Tout ce petit monde était réuni devant une véritable montagne enflammée tout droit sortie du royaume souterrain. Des escaliers, semblant vivre et sortant de sa gueule, étaient en fait un accès vers l’intérieur : Ils se prolongeaient jusqu’à un sol aride où ils s’enfonçaient dans une terre de feu.

Blanc Se tenant à la tête de cette armée avec son frère Coronéze, Lypso, se tournant vers ce dernier, lui dit :

« Lypso » (Levant la tête pour lui parler)
Blanc - Mon frère, quand allons nous passer à l’attaque ?
Blanc Car je pense qu’il n’y aura pas d’effet de surprise,
Blanc vu le boucan que nous avons fait en arrivant ici.
Blanc Regarde : Les A.C sont tellement pressés de se battre
Blanc qu’ils sont déjà en train de s’entre-dévorer.
« Coronéze » (Souriant) - Laisse-les s’amuser un peu petit frère.
Blanc Et depuis quand on attaque par surprise ?
Blanc Tu sais bien, qu’un combat mené de front, est bien plus amusant et palpitant.
« Lypso » - Oui, mais...
« Coronéze » - Au lieu de parler, regarde devant toi.

Blanc Ne comprenant pas pourquoi, il se retourna et regarda en direction de la montagne. Sur ses cotés, il vit sortir en trombe une armée tout aussi nombreuse et affamée de sang qu’eux. Lypso sourit en lui-même et fit quelques pas en avant. Ses yeux gorgés d’une envie menaçante exaltaient la joie. Comme pris d’une transe intenable, son corps ne restait plus en place. Si bien que Coronéze devait le maintenir prés de lui à l’aide de son immense main qui encerclait tout son petit corps. L’armée des Oliphazes alla se poster en face de celle des Andicrafts. Ces deux peuples poussèrent simultanément un hurlement situé entre rage et joie. Ce hurlement fut si fort que la terre trembla comme si elle était menacée. Puis un homme d’un certain âge, aux traits réguliers mais sévères, voir menaçants, aux yeux d’un bleu à faire froid dans le dos, sortit de cette montagne de feu. Il descendit lentement et comme à la parade les marches qui le menèrent au sol. Il avait fière allure avec ses petites cornes, ses longs et fins cheveux dorés et son bel habit de velours bleu. D’un coup, une bourrasque de vent balaya ses cheveux. Toutes les personnes et bêtes affreuses présentes sur les lieux furent parcourues d’un frisson à faire reculer les plus courageux. Cet homme s’appelait Adwin. C’était celui qui faisait figure de dieu pour les Oliphazes. S’adressant à Coronéze et donc parlant au milieu de cette foule il dit :

« Adwin » (D’un ton sévère) - Je suis heureux de vous voir aujourd’hui.
Blanc Mais déçu de ne pas rencontrer Monsieur votre père.
Blanc J’aurais tant aimé lui arracher la tête pour en faire l'instrument
Blanc qui aurait pu me rendre service dans mes toilettes.
« Coronéze » (Souriant) - Mon père avait peur de vous tuer trop rapidement.
Blanc C’est pourquoi il m’a envoyé m’entraîner contre vous.
Blanc D’après lui, je ne devrais pas trop forcer face à vous.
Blanc Car je risquerais de vous briser sans le vouloir.
« Adwin » - Tu n’es qu’un pauvre gamin. Tu as osé me manquer de respect.
Blanc Pour toi la seule issue sera la mort.
Blanc Et je ferais de ton petit frère le jouet sexuel de mes bêtes.
Blanc Ensuite j’irais tuer ton père et tous tes semblables et pour finir,
Blanc je dominerais ce monde à jamais.

Blanc Sur ses mots tous les Oliphazes l’acclamèrent dans un hurlement assez bizarre.

« Coronéze » (Riant aux larmes) - Ah ! Ah ! Ah !
Blanc Même mon frère pourrait te battre vieux croûton.

Blanc Parlant à son tour :

« Lypso » (Un peu énervé par ce qu’il avait entendu)
Blanc - Et le vieux ! Tu ne pourrais même pas me battre,
Blanc même si je me battais les yeux fermés et d’une seule main.
Blanc Tu n’es qu’un abruti qu’on doit exterminer tout comme les tiens !
Blanc Et une fois que tu seras mort, je me ferais un plaisir
Blanc de faire mes besoins sur ta dépouille de vieux pervers !! !!!!

Blanc À leurs tours, tous les peuples Andicrafts se mirent à rire et à l’acclamer. Mais c’était tout aussi bizarre que les précédents. Adwin était agacé par les mots que lui avait jeté à la figure ce jeune Andicraft. Il songeait déjà à s’élancer contre lui ; en faire un exemple. Adwin détestait le manque de respect de la part des autres. À par si c’était lui qui l’exploitait à sa convenance sur autrui. Coronéze se retourna et essaya d’apaiser la boule de nerf qu’était son frère. Une fois la rage de Lypso calmée, il était temps de reprendre la pseudo négociation, vu qu’en fait, il n’y en avait pas. Marchant vers Adwin de son pas solennel au milieu d’un silence qui pour une fois semblait être éternel. Il lui déclara avec sa grosse voix :

« Coronéze » (Souriant mais d’un air sérieux.)
Blanc - Mon frère t'a manqué de respect et comme je suis son aîné
Blanc et que notre père n’est pas là, tu te dois de me punir à sa place.
Blanc Enfin, plutôt d’essayer. Bien sûr ça devra rester un tête-à-tête.
Blanc Mon peuple interviendra seulement si l’un de nous meurt ou est vaincu.
Blanc Mais en fait, tu seras le seul de nous deux qui mourra.
Blanc Alors fais-toi du souci pour ton avenir.

Blanc Marchant vers un futur encore incertain mais d’un pas rempli de motivations, il lui répliqua :

« Adwin » (Souriant cruellement et d’un air pervers)
Blanc - Tu as raison : En tant que responsable de ce jeune insouciant je dois te punir.
Blanc Mon peuple non plus n’interviendra qu’après notre duel !
Blanc Ça fait longtemps que je n’ai pas eu droit à un Cherka (Duel de maître).
Blanc Je suis bien content d’en faire un aujourd’hui ! Petit prétentieux.
« Coronéze » (Souriant de toutes ses dents.) - Dommage, ça sera ton dernier !
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:32

Blanc Et sans attendre d’avantage, ils se mirent à courir l’un vers l’autre à une vitesse effrayante. Même le déplacement du vent faisait pâle figure face à eux. Ils couraient si vite, qu’une immense nappe de poussière fit son apparition, s’élevant de par leurs déplacements et une fois la course de deux protagonistes terminée. Arrivés à porter de frappe, ils déclenchèrent en même temps un coup de poing dont l’onde de choc ébranla le ciel et la terre, transformant toute cette zone en un tourbillon gigantesque. Ce tourbillon monta aux cieux, désintégra les nuages et provoqua des éclairs dévastateurs qui transpercèrent le ciel. Le magma de la zone de combat se désintégra tout comme les individus que se trouvaient trop prés de cette première attaque. Lypso regardait son frère d’un air admiratif : Il ne savait pas qu’il était si fort. Se battant dans ce ciel démoniaque, l’immense Coronéze affligeait, grâce à sa force dramatiquement décuplée, une série d’attaques qui provoquaient, à chaque impact, un bouleversement de toute la zone du duel. Tandis qu’Adwin faisait pleuvoir des rafales de coups, tous aussi percutant que des éclairs. C’était impossible pour lui de louper sa cible, vu la grandeur de son adversaire. La puissance de ces deux êtres paraissait être sans limites. Autour d’eux, les éléments devenant instables se déclenchaient constamment. Chaque impact de coups qu’ils donnaient ou qu’ils recevaient était perçu depuis l’espace. Ce qui se passait était incroyable. Comme par enchantement, des cratères apparaissaient un peu partout sur la surface de la planète. Le combat était si rapide que beaucoup de personnes ne voyaient rien de ce qu’il se passait. Quant aux autres, plus expérimentés, ils avaient l’impression de voir plusieurs combats se dérouler au même moment. Pour eux le ciel était rempli de ces deux combattants surpuissants. Les plus aguerris, eux, voyaient très nettement et parfaitement un seul et unique combat se dérouler devant eux. La bataille faisait rage, des immenses nuages de poussière volaient dans tous les sens. Les deux armées, spectatrices de ce fabuleux combat, durent bientôt reculer devant la puissance titanesque de ce duel hors normes. L’aura de malaise provoquée par la bataille qui faisait rage s’intensifiait à chaque seconde, devenant au bout de quelques minutes insupportables. À un moment donné, durant ce combat qui montait en puissance et en violence, Adwin frappa Coronéze au flanc gauche et lui fit jaillir une large gerbe de sang, déchirant une partie de son vêtement en cotte de maille (C’était la mode à l’époque chez les nobles). Puis il donna, avec une agilité incroyable, une série de coups de poings et de pieds sur toute la surface du corps de son ennemi, qui ne parvenait pas à parer ses attaques. Et pour finir Adwin lui balança un coup de tête dont l’onde de choc fit jaillir le sang de son crâne. Mais Coronéze ne plia pas devant ces assauts incessants. Ce fut même le contraire. La rage qui montait en ce guerrier colossal, d’une puissance peu commune, eut raison de lui. Ce dernier se mit à entamer des rafales de coups qui fracassèrent plusieurs os de son adversaire. Ses larges poings de géant de cinq mètres, noyaient l’infâme Adwin sous un déluge d’attaques surpuissantes qui donnait l’impression de ne pas avoir de limite. Mais guidé par sa fierté, Adwin se battait également comme un enragé. Ses échanges de coups auraient pu pourfendre n’importe quelle personne ou matière passant à proximité. Le combat qu’ils menaient était d’une violence incroyable. Leurs tactiques au corps à corps étaient presque parfaites. Même les plus puissants étaient des débutants comparés à eux. Adwin bloqua de tout son corps le bras droit de Coronéze. Et il se mit à lacérer sa chair avec ses énormes griffes, lui entaillant plusieurs veines, Le sang chaud en jaillissait sur au moins un mètre. Coronéze serra les dents pour ne pas hurler. Et à son tour il donna un superbe coup de tête qui heurta sans mal et dans un carnage splendide celle de son adversaire et tout son abdomen. Adwin, étourdi et ne sachant plus quoi faire pour abattre le colosse, lui donna une nouvelle série de coups de poings et de pieds dans l’abdomen. Puis il sauta au niveau de la tête de son ennemi, lui appliqua un coup de genou grandiose au bas du menton suivi, presque qu'immédiatement, par un coup de coude sur le crâne. Peu après, il poursuivit son assaut en lui logeant le poing gauche dans le ventre avant de terminer en apothéose par une boule d’énergie rouge que Coronéze reçu en pleine face. L’explosion illumina quelques instants le ciel d’une sinistre couleur rouge. Ensuite, du noir rien que du noir, le ciel et l’horizon s’assombrirent alors brusquement, assiégés par d'énormes et nombreux nuages de poussière. Adwin, le visage toujours aussi malsain, était agréablement surpris par la dernière attaque qu'il lança sur son adversaire. Pour lui, le prodige des Andicrafts était bel et bien mort. Malgré ses douleurs, il ne perdit pas de temps pour exprimer sa joie après avoir abattu son ennemi et versé son sang pour la cause sacrée de son peuple. Au grand désarroi du camp adverse qui voyait les Oliphazes se rassurer par la naïveté de leur maître, persuadés de leur suprématie totale sur le monde. Les soldats Andicrafts regardaient vers le ciel ce démon en lévitation qui allait bientôt s’emparer du monde. Mais Lypso, bien que très jeune, ne laisserait sûrement pas ceci arriver. Il savait qu’il devrait alors lancer toutes ses troupes contre lui avant qu’il ne le fasse.

Adwin baissa sa tête et commença un petit discours à l’encontre de la race adverse.

« Adwin » (D’une voix remplie de joie.)
Blanc - Coronéze a perdu, maintenant vos vies m’appartiennent !
Blanc Et nous allons vous détruire de suite ! Mon peuple régnera sans partage ! Ah ! Ah ! Ah !

Blanc Les poings levés, les Oliphazes criaient : " Tuons-les ! Tuons-les ! "

Blanc Lypso, qui prit le commandement des troupes prématurément et secondé par quelques nobles très puissants, prépara ses effectifs à une bataille imminente. Tous voulaient venger la mort de Coronéze. Ils avaient la haine.

« Lypso » (Parlant à ses troupes et serrant ses mains jusqu’au sang.)
Blanc - Laissez-moi la tête d’Adwin !! !!

Blanc Quand soudain, dans les hauteurs, un immense nuage de poussière brune, imprégnée d’éclairs orange, fit son apparition. Tous contemplaient ce nuage d’où ils sentaient venir irrévocablement une profonde puissance dévastatrice. Ce nuage qui masquait la moitié du ciel se retira lentement, et un homme ressortit calmement de lui : C’était Coronéze, il avait très peu d’égratignures. Adwin, comme tout son peuple, était sous le choc. La chance avait changé de camp et c'était donc le tour des Andicrafts de se réjouir. Le sourire aux lèvres, il leva son doigt en direction d’Adwin, comme pour lui lancer un fin rayon d’énergie. Mais celui-ci ne lui laissa pas le temps de le lancer, se projetant avec dextérité sur lui avant qu’il ne fasse les frais de cette attaque. Etant maintenant près de Coronéze, il attaqua sans plus attendre. Mais son poing traversa son corps comme si celui-ci n’était qu’un fantôme. En fait Coronéze s’était déjà télé-transporté derrière lui, mais le temps qu’il s’en aperçoive, il était déjà trop tard. Un fin rayon d’énergie avait déjà traversé son crâne et en était sorti à l’endroit où se trouvait auparavant son œil droit. Adwin toujours vivant, se retourna difficilement et fébrilement et aperçu son adversaire qui se trouvait en face de lui et à moins d’un mètre. Celui-ci plongea son immense doigt dans le recoin de son œil encore valide et le décrocha d’un coup sec, enlevant son dernier oeil sous les yeux ébahis de la foule. En enlevant cet œil avec son doigt de géant, Coronéze avait, par la même occasion, emporté une partie du crâne avec. Le sang jaillissait à flot : Adwin faisait dorénavant office de fontaine. Du sang coulait aussi en abondance des trous où logeaient autrefois ses yeux. Le maître des Oliphazes resta pétrifié sous le coup de la correction qu’il venait de recevoir. Profitant de la léthargie de son adversaire, Coronéze lui donna un troisième coup de la tranche de la main qui lui fit jaillir de sa nuque un ruisseau sanguin. Il aurait pu, d'ailleurs sans mal, lui couper la tête, mais il préférait encore l’humilier au regard de tout son peuple. Adwin n’arrivait plus à reprendre son souffle, pour lui toute chance de victoire était impossible. Il peinait même à se maintenir dans le ciel. Même s'il n’avait pas réellement besoin de ses yeux pour se battre, le manque de sang l’avait considérablement affaibli. Coronéze prit encore une fois d’assaut ce combattant qui n’était plus que l’ombre de lui-même, en attrapant son bras gauche tout menu. Puis il décocha directement sur ce même bras un uppercut qui pulvérisera la cible sans aucune difficulté. Maintenant Adwin se retrouvait manchot. Ce combat tournait au massacre. Celui-ci se mit à hurler de douleur, il saignait tellement qu’on aurait cru voir une pluie de sang. Sa peau était devenue pâle et même transparente, il avait l’air de souffrir atrocement. Et pour le faire taire, Coronéze lui éclata les lèvres avec un second uppercut bien placé. Adwin était dans l’incapacité total de se battre. Avec l’allongement qu’il possédait, Coronéze fracassa, sans s’y reprendre à deux fois, le dos de sa victime en effectuant un magistral coup de pied retourné qui le fit valser plusieurs kilomètres plus bas, l’envoyant s’écraser comme un pauvre insecte sur le sol qui s’affaissa. Coronéze sentait la vie monter en lui comme un volcan sortant d’un long sommeil. Le ciel était devenu d’une noirceur admirable, le paysage avait déjà enfilé son plus beau vêtement pour l’enterrement d’un seigneur déchu.

Blanc D’où il était, Coronéze voyait des sous fifres se précipiter en masse pour aider Adwin à se relever. Ou plutôt, à relever le peu qui restait de lui. Mais celui-ci voulant achever son œuvre ne leur laissa pas le temps d’intervenir. Regardant une dernière fois ces serviteurs, qui imperturbables, voulaient aider leur maître, il leva la tête et montra aux siens un visage crispé partagé entre excitation et colère. Brusquement une lumière non naturelle se leva, éclairant toute cette vallée infernale. La température diminua soudainement et une pluie d’étincelle noire tomba du ciel tandis que des éclairs de toutes sortes de couleurs et de tailles, affluaient de toute la planète entourant, comme un être divin, le prodige qu’était Coronéze. Puis celui-ci leva ses deux mains en l’air et séparément, fermant les extrémités de ses doigts. Et comme par magie, une boule immense et difforme apparut. Il s’agissait d’une sorte de boule d’énergie lumineuse bleue électrique. Tous ceux qui virent cette scène ce jour là ressentirent simultanément une vive chaleur suivie d’un froid intense. Cette concentration d’énergie, à l’aura inimaginable, brûlait d’un froid saisissant toutes les choses qui l’entouraient, mettant le ciel de la nuit à l’air et montrant des milliers et milliers d’étoiles à nu. Malgré leur nature barbare, ennemi comme alliés commençaient à sérieusement paniquer en voyant ce qui se déroulait devant eux, même Lypso en tremblait. Les plus malins d’entre eux commençaient même à fuir, à se disperser comme une armée en déroute. La peur les rendait muets : Ils n’étaient pas habitués à voir ce troisième soleil apparut soudainement devant eux et d'une luminosité surclassant de loin les deux autres. Les derniers nuages achevaient leur évanouissement quand la boule d’énergie fut lancée, créant ce qui faillit bien être le dernier jour pour tous. Cette énorme boule d’énergie heurta quelques instants après cette terre de feu sur laquelle le seigneur des Oliphazes n’eut ni temps ni l’espoir de s’enfuir. De toute façon cette puissance démentielle, surgissant contre lui, avait frappé si vite que ses sujets, tout comme lui, n’avaient pas eu une parcelle de temps pour se rendre compte de ce qui se passait. Heureusement qu’Adwin n’avait plus ses yeux pour voir cette chose qui allait l’écraser. Sous le choc titanesque, des débris de proportion inimaginable furent projetés dans l’espace. Cette chose heurta si violemment la planète que des millions d’individus furent décimés par ce cataclysme. Puis il y eut une explosion comme jamais on n'en avait entendu ou vu de mémoire d’Andicrafts ou d’Oliphazes. Son écho était si puissant qu’il fut perçu et entendu jusqu´aux galaxies lointaines. D’ailleurs, je parierais que certaines planètes, se trouvant aux confins de la galaxie verrons cette chose surgir tôt ou tard, les éblouissant de sa lumière aveuglante. Au même moment, sur toute la planète, des séismes d’amplitude et de magnitude phénoménale et d'une durée terrifiante apparurent. Peu après, dans ce chaos absolu, les créatures qui restaient en vie ou qui se trouvaient de l’autre coté de cette immense planète entendirent un bruit sourd. À ce moment là plus personne ne pouvait prétendre entendre autre chose, même pas s’entendre penser. Et tout à coup, des langues de flamme démesurées percèrent les nuages. La fin de leurs mondes s'approchait à grand pas. L’onde de choc qui se déclara ensuite fut terrifiante, rasant, et désintégrant par la même occasion, toutes créatures se trouvant sur plusieurs kilomètres à la ronde. Le souffle engendré par l’explosion pulvérisa toute chose en simple atome sur un rayon dépassant les soixante-dix kilomètres. La force de cette chose fut telle qu’un immense trou traversait maintenant de part en part la planète. Qui plus est, celle-ci, à cause de cette explosion, avait subi une réduction de taille : Il manquait à présent la surface de plusieurs continents. De nombreux être de caste inférieure avait péris, mais les nobles tout comme les Apnopsis avaient survécu bien qu’ayant bon nombre de dommages. Tous avaient l’impression que cette terre, qui était devenu semblable à du charbon, s’était arrêtée brusquement sous leurs pieds, comme si la planète était soudainement devenue plate et qu’ils se retrouvaient tous à l’une de ses extrémités. Au-delà de l’horizon, il n’y avait rien, à part un trou démesuré. Et dans ce ciel qui était devenu inexistant, un nuage de poussière et de vapeur avait pris place, recouvrant totalement ou presque la planète tout entière. Tout le territoire des Oliphazes avait disparu, même la montagne de flamme semblait n’avoir été qu’un rêve ou plutôt un cauchemar bien lointain. Coronéze, qui était toujours bien haut dans le ciel, regardait d’un regard assez surpris les effets du désastre qu’il avait provoqué. Au sol il n’y avait plus aucune trace d’Adwin, pourtant il sentait toujours son aura bien qu’extrêmement faible. Effectivement peu de temps après il aperçut une chose sortant de ce cratère en se traînant. C’était bien lui, ce roi de chaos qui était né pour asservir toutes nations ennemies se retrouvait à ramper comme une larve visqueuse. L’explosion avait brûlé son visage et pulvériser ses deux jambes. Plusieurs de ses os ressortaient des différentes parties de son corps mourant, accompagnés par des litres et des litres de sang. En fait c’était simple, il se vidait littéralement. Et sa mâchoire inférieure tout comme son deuxième bras était déchiqueté. Bien qu’il n’allait pas tarder à mourir, cet homme faisait preuve d’une très grande résistance, ne laissant pas la vie s’échapper tout de suite de lui. Mais tous savaient et lui le premier, que sa vie allait s’effacer au profit de la mort. Quant à ceux qui avaient tenté de l’aider, il ne restait plus aucune trace de chair ni de cendre leurs appartenant.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:33

« Coronéze » (Etonné et regardant vers le sol.)
Blanc - Ce vieil imbécile pervers est toujours en vie !! !
Blanc Alors que j’ai dû utiliser une bonne partie de ma puissance pour essayer de le détruire,
Blanc allant même jusqu´à pousser cette planète dans ses derniers retranchements !
Blanc Alors là, il m’épate. Je vais en finir de suite. En plus,
Blanc beaucoup de membres de ses troupes ont été décimés, d’ailleurs des miennes aussi.
Blanc Mais j’en ai rien à foutre ! Ce qui compte c’est la victoire.
Blanc Il est temps de lui donner le coup de grâce avant que des ennemis ne m’attaque,
Blanc mais de toute manière je les écraserai !

Blanc Sa phrase à peine finie, il passa à l’action. Sentant le pouvoir qu’il possédait retrouver toute sa vivacité, il concentra ses forces démoniaques pour former une boule d’énergie noire dans sa bouche. Puis il la lança de toute la force qu’il put utiliser. Cette boule d’énergie malfaisante quittait à peine sa bouche, qu’un petit groupe d’assaillants ennemis de niveau Apnopsis s’était élancé espérant arrêter son énergie avant qu’il ne détruise totalement leur maître. Mais ils furent arrêtés à mi-parcours et plein ciel par Lypso et quelques nobles. Cette attaque qui explosa à moins d’un mètre d’Adwin provoqua une immense boule de feu aveuglant une nouvelle fois tout le monde. Puis un sourd bourdonnement se fit entendre dans toute la zone de combat. Mais au grand étonnement de tous, il se mit à pleuvoir sur ces terres de cendres, une pluie de lumière. Dans toutes les directions, la lumière brilla intensément. La fumée qui masquait toujours la planète fut dissipée et un nouveau ciel apparu, comme s'il avait subit une vraie cure de jouvence. Ce ciel était éclairé de mille feux par les deux soleils qui brillaient de toute leur grâce. Pour la première fois depuis de nombreux millénaires, on avait l’impression qu’il faisait bon vivre ici bas. Ne sachant pas ce qu’il s’était passé, Coronéze regarda les Andicrafts et les Oliphazes, tous étaient étonnés par cet événement. C’était la première fois qu’ils voyaient un ciel aussi beau et dégagé. Pris de panique en voyant une telle merveille, Coronéze regarda une nouvelle fois autour de lui, et d’un œil désapprobateur frôlant le mépris il aperçut un étranger agenouillé devant le corps agonisant d’Adwin. Ce personnage avait des larmes qui lui coulaient sur les joues. Mais il y avait un autre point suspect. C’était que ce futur cadavre n’avait pas subi de dégâts suite à la dernière attaque qu’il avait lancée. Depuis que cet homme était apparu, une étrange impression flottait dans l’air. Cet être était différent, Il était ……………bon. L’homme se pencha prés de l’oreille d’Adwin et semblait murmurer faiblement quelque chose.

« L’homme Mystérieux » (D’une voix douce et parlant à Adwin.)
Blanc - Je vous avais pourtant prévenu que ça allait se passer ainsi.
Blanc Mais comme toujours, vous ne m’avez pas cru.
Blanc Il y a trop de sang, trop de violence insoutenable.
Blanc Est-ce que, vouloir voir notre peuple abandonner
Blanc ces violences et ces horreurs, serait si mal ?
Blanc Trop de sang des nôtres et des leurs a été versé sur ce sol lors de guerres inutiles.
Blanc Un jour je me suis posé des questions sur mes ancêtres et mon peuple.
Blanc Et quand j’ai trouvé les réponses, j’ai versé des larmes de tristesse.
Blanc Père, il est bien mieux que vous perdiez. Si le contraire s’était passé,
Blanc cette planète n’aurait jamais pu espérer voir un jour
Blanc un monde nouveau où la paix règnerait.
Blanc De vous, rien de bon ne serait arrivé.
Blanc Contrairement à eux, bien qu’ils l'auraient fait inconsciemment.

Blanc Tout de suite après, l’homme se releva à moitié et observa les alentours sans prétention aucune, puis il se redressa complètement. Il était grand passant la barre des deux mètres dix. Il avait les yeux bleus, froids mais doux et sur son visage sombre et triste, un petit tatouage au sigle inconnu ornait le coin de l'œil droit. Ses très longs cheveux noirs, aux mèches blanches, collaient à ses joues. Il avait la silhouette fine et plutôt gracieuse, il portait un pantalon noir assez large sur lequel tombait une longue chemise de soie blanche qui lui arrivait au milieu de la cuisse. Et ses chaussures tout comme son long imperméable qui semblait danser au rythme du vent étaient eux aussi de couleur noire. Et il avait trois petites cornes au-dessus de la tête. Les Oliphazes qui restaient étaient agréablement surpris de le voir. Ce qui irritait Lypso qui n’aimait pas entendre les gloussements de rire que faisait les Oliphazes qui étaient devant lui.

« Lypso » (Énervé.)
Blanc - Qu’est ce que vous avez donc à rire comme des pauvres imbéciles ? !!
Blanc Je vous trouve très changé depuis l’arrivé de l’autre rigolo.
Blanc De toute manière une victime de plus ne changera rien pour nous.

Blanc À ces mots, le volume des rires redoublèrent.

« L’un des Oliphazes et plus précisément un Apnopsis. »
Blanc - Au contraire cet homme ne fera qu’une bouchée de vous.
Blanc Même ceux de notre peuple le craignent.
Blanc Vous avez peut-être cru que nous les Apnopsis étions les plus puissants de notre race,
Blanc mais c’est faux ! Cet homme possède une énergie qui nous dépasse allégrement.
Blanc Sa puissance est si incommensurable que nous avons dû créer une catégorie spéciale
Blanc pour lui. Cet homme est l’unique personne à être dans la catégorie Dietermotzi !! !!
« Lypso » (Trouvant ce nom ridicule.) - Dieter quoi ? ! !

Blanc Une voix surgissant de plus haut et n’étant autre que celle de son frère dit :

« Coronéze » (Parlant à son jeune frère) - Il a dit Dietermotzi.
Blanc Ce qui veut dire dans la langue oubliée de nos ancêtres communs :
Blanc " Celui qui ne peut être défini " ou dans une autre traduction " Celui qui est indéfini ".
Blanc En quelque sorte la puissance supposée de cet homme
Blanc est sensé être au plus proche de celle d’une divinité.
Blanc Ce qui est idiot vu que, pour ma part, nous Andicrafts somme un peuple divin.
« Lypso » (Regardant son frère.) - Alors on le bute quand frérot ? !
Blanc Etre en présence d'un parfait crétin me rend malade.

Blanc Un autre Apnopsis s'immisça dans la conversation :

« Apnopsis » (Souriant.) - Bande d’idiot !
Blanc Ce n’est pas pour me déplaire, mais même s’il n’aime pas se battre,
Blanc il vous tuera tous. Car à cause de vous, son père ne va pas tarder à mourir ! Ah ! Ah ! Ah !
« Lypso » (Un peu énervé) - Décidément dire des idioties
Blanc est une maladie congénitale chez vous autres.
Blanc Nous, mourir par le soi-disant fils de ce pervers est totalement impossible !
« Coronéze » (Souriant d’une joie sadique et regardant vers le sol.)
Blanc - C’est donc lui le fils d’Adwin, intéressant...
Blanc J’avais toujours entendu dire que c’était une mauviette
Blanc qui n’avait aucun point en commun avec ceux de son peuple ou même avec nous.
Blanc Mais mes sources n’étaient pas totalement justes.
Blanc Si je me rappelle bien il s’appelle Jadey et il n’a que vingt ans.
Blanc Si jeune et déjà une légende pour son peuple.
Blanc Je me dois de briser cette légende et d’essuyer mes pieds sur lui,
Blanc comme s'il n’était qu’une simple serpillière. Il me le faut ! À tout prix !!

Blanc Le regard qu’avait Coronéze aurait pu effrayer n’importe quelle personne tant il était démoniaque, une aura rougeoyante émanait de ses yeux et une autre plus mauve de son corps. Il fixait constamment Jadey sans le lâcher une seconde. Il ne bougeait pas, ne clignait pas les paupières sous le coup de la lumière tant il était absorbé par cet individu dont il voulait répandre les membres et verser le sang, comme il l’avait fait pour son père juste avant. Quant à Jadey, il avait le regard rivé dans les cieux et regardait d’une drôle de manière Coronéze comme s’il pouvait voir et lire à travers lui. Coronéze fit apparaître en une fraction de seconde, et grâce à ses deux mains positionnées en avant, une boule d’énergie géante de couleur rouge et d’un diamètre approchant les cent soixante kilomètres. Apparemment celui-ci avait la capacité de déployer très facilement une quantité d’énergie hors normes. Puis de cette géante énergétique, il sortit des milliers et des milliers de petits rayons d’énergies qui filèrent tout droits sur Jadey qui était resté au sol. Ceux qui se trouvaient à proximité furent transpercés par ces rayons mais d’autre assez vifs les évitèrent tant bien que mal. Ces milliers de rayons d’énergie changèrent une nouvelle fois la surface du sol qui fut roulée sous ces tirs intensifs. Lorsque la fumée se dissipa, les soldats Andicrafts et Coronéze furent époustouflés de voir une silhouette toujours debout. Pourtant il était impossible que les milliers de rayons d’énergie aient tous manqués la cible. Jadey n’avait pas bougé d’un pas, sa position restait inchangée et il regardait toujours de la même manière Coronéze. Celui-ci était devenu bien plus surexcité, une rage folle l’animait. Ce maudit Jadey l’importunait. Comme programmé à lancer ses attaques destructives, Coronéze exécuta la même technique. Sauf que, cette fois ci, la boule était pratiquement deux fois plus grande et qu'elle possédait beaucoup plus de rayons d’énergie. Et encore une fois, tous ces rayons furent lancés sur Jadey. On aurait dit une pluie d’étoile filante s’abattant sur une planète déjà en ruine. Mais toutes ces attaques, sans aucunes exceptions, furent déviées de leurs trajectoires par un seul doigt, terminant leurs courses en s’écrasant un peu partout sur la planète avec une horrible efficacité. Les mouvements vifs et dynamiques de Jadey étaient exécutés avec une fluidité et une rapidité encore jamais vue. Coronéze semblait être sous le choc. Voyant que le chef des Andicrafts était surprit et donc un peu déstabilisé, deux Apnopsis qui étaient restés en retrait et qui voulaient leur moment de gloire, entamaient une remontée rapide vers leur cible. Le premier essaya de lui infliger un coup de pied derrière la nuque, mais Coronéze l’évita en reculant tandis que le deuxième en profita pour essayer de le déséquilibrer et ainsi laissez à son acolyte la chance de l’attaquer de front. Mais ce guet-apens ne marcha pas. Coronéze bouscula celui-ci d’un revers de la main et sans lui laisser le temps de souffler, il referma l’une de ses grandes mains autour de la tête de son assaillant. Puis il lui écrasa la tête sur l’un de ses genoux. La tête de cet Apnopsis en quête de gloire se brisa en mille morceaux sous le choc. Le sang de la créature explosé par l’impact, coula sur toute la surface de sa jambe et des parties de cervelle y reposaient dorénavant. Quant à l’autre Apnopsis, il avait des yeux qui trahissaient sa nervosité à l’égard de Coronéze. Bientôt il dut reculer par lâcheté tant il avait peur. Il ne voulait sûrement pas finir comme son camarade. Coronéze serra les dents et les mains puis il ouvrit la bouche et hurla, libérant ainsi toute sa haine accumulée envers Jadey. Son corps était parcouru par de petits éclairs noirs. Et d’une voix rauque il dit :

« Coronéze » (Très énervé) - Laissez moi bande de merdeux !! !
Blanc Me battre contre des pions ne m’intéresse pas ! Celui que je veux c’est Jadey !
Blanc Comment ose-t-il me regarder de cette manière !
Blanc Je lui ferais savoir que le plus fort c’est moi !! !!

Blanc Jamais Coronéze n’avait imaginé voir un être capable de repousser l’une de ses super attaques aussi facilement et d’un seul doigt. Il était à la fois stupéfait et totalement dégoûté de voir un homme si puissant. Il pensait que sa force allait au-delà de celle de son père. Se plaignant intérieurement, il ne put s’empêcher de penser qu’il ne pourrait pas le vaincre seul et admit qu’il aurait besoin d’aide. Une étrange voix rauque sortit alors de sa gorge et les yeux complètement immobiles, montrant les flammes d’un vrai brasier, il dit :

« Coronéze » (D’une voix forte.) - À tous les Andicrafts !!
Blanc Bien portant ou pas !! Mettez-vous en formation de combat prés de moi !! !!!

Blanc En entendant ceci, tous les Andicrafts qui se trouvaient aux alentours exécutèrent l’ordre sans broncher. Ils s’envolèrent tels plusieurs milliers d’insectes et se positionnèrent soigneusement autour de leur chef. Coronéze qui avait un regain d’espoir en réunissant toute son armée, baissa la tête et prit une longue inspiration tout en regardant Jadey qui n’avait toujours pas bougé.

« Coronéze » (Souriant et parlant à Jadey.)
Blanc - Je n’ai qu’une parole, et comme nous l’avions convenu avec ton père,
Blanc une fois que l’un de nous aura perdu, toute son armée pourra intervenir dans le combat.
Blanc Et comme je l’ai battu, j’ai le droit de faire appel à toutes mes forces armées.
Blanc (En faites ce n’était qu’un prétexte.)
Blanc Maintenant que nous sommes tous là, nous allons t’égorger puis te déchiqueter !

Blanc Lypso qui était prés de son frère :

« Lypso » (Criant) - Ouais !! Tu es un homme mort misérable Oliphaze !! !!!

Blanc Au sol, tout comme les Andicrafts, les Oliphazes eux aussi sortirent en trombe de nulle part comme des démons affamés et se positionnèrent tout près du jeune maître. Sans comprendre pourquoi, Jadey leur dit à tous de reculer. Les Oliphazes bien que choqués de cette réaction obéirent sans discuter. Car en fait, ils le craignaient encore plus qu’Adwin. La réaction de ce type répugnait davantage Coronéze qui instinctivement sentait que quelque chose le mettait en garde contre Jadey. Et qui plus est, il pensait que celui-ci devait être complètement fou pour dire à son armée de reculer.

Blanc Agacé et s’adressant à Jadey qui se tenait prés de l’immense cratère sans fond il dit :

« Coronéze » - Te crois-tu réellement de taille à me battre ou plutôt à tous nous battre ? ! !!
Blanc Es-tu donc si inconscient ? !

Blanc À ces mots Jadey lui rétorqua avec une voix assez douce et triste :

« Jadey » (Levant les yeux vers le ciel pour lui parler)
Blanc - Bien que mon père soit en train d’agoniser à cause de toi
Blanc et attend l’arrivée de sa mort, je ne peux t’en vouloir réellement.
Blanc Car lui aussi était comme tous ceux de nos races,
Blanc un homme cruel qui ne vivait que pour faire souffrir les autres.
Blanc Mais qu’ai-je fais pour qu’on veuille me blesser ?
Blanc Pourquoi me détestes-tu tellement, alors que l’on ne se connaît pas ?
Blanc Normalement, c’est moi qui devrais avoir envie de vous tuer.
Blanc Pourquoi ne pas simplement en rester là et s’ignorer mutuellement ?
Blanc Comme ça, les massacres cesseront enfin.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:33

« Coronéze » - Pauvre imbécile !! Mais personne ne veut que ça s’arrête !!
Blanc Même ton peuple en serait peiné. On aime trop tuer pour ça !! !!
Blanc Tu es un Oliphaze et pourtant tu ne connais pas les vraies valeurs de la vie.
« Jadey » - Et quelles sont-elles ?? Quelles sont ces valeurs que tu protéges tant ?
« Coronéze » - La vie est là seulement pour être enlevée.
Blanc C’est de savoir que je vais mourir un jour qui me fait progresser.
Blanc Ç'aurait été trop simple de ne pas mourir.
Blanc Et si c’était le cas, je pense que je vivrais d’une façon tout autre.
Blanc Une vie de routine, où tout le monde est immortel, n’est vraiment pas faite pour moi.
Blanc Et quand je tue, ça me rappelle qu’à tous moments je peux mourir.
Blanc Se savoir mortel est la plus belle des choses.
Blanc Le don de mourir est vraiment un cadeau formidable.
Blanc Et pour renforcer mon lien que j’ai avec la vie,
Blanc j’ai besoin de tuer, tuer et encore tuer.

« Jadey » (Baissant la tête.) - C’est malheureux d’en être arrivé à ce point là.
Blanc Les raisonnements de mes semblables sont similaires aux vôtres.
Blanc Pourtant, votre logique n’est pas la mienne.
« Coronéze » (Souriant méchamment.) - Tu parles trop gamin !
Blanc Moi je veux seulement te tuer et pas débattre avec toi.
« Jadey » - Si tu désires vraiment m’attaquer avec ton armée, alors libre à toi.
Blanc Moi je voulais seulement que tu changes d’avis.
Blanc Je n’ai jamais aimé battre un homme faible.
« Coronéze » (Complètement abasourdi par ce qu’il venait d’entendre.)
Blanc - Arrête de jouer le malin avec moi.
Blanc Je me suis entraîné pendant de nombreuses années pour ce jour !
Blanc Ce n’est pas un petit morveux comme toi qui va réussir à me mettre,
Blanc moi et toute mon armée, en déroute !

« Jadey » (Toujours aussi calmement) - Alors tu n’es vraiment qu’une faible créature.
« Coronéze » (N’en croyant pas ses oreilles et ayant une grosse veine sur le front.)
Blanc - Quoi ? ! !!!! Répète un peu !! !!
« Jadey » (Toujours d’une voix humble)
Blanc - Celui qui s’entraîne tous les jours a le mérite de savoir ce qu’il veut vraiment.
Blanc Mais celui-ci ne sera en fait qu’un faible voulant acquérir plus de puissance.
Blanc Une force qu’il aura beau augmenter et qui sera, au final, toujours dépassée.
Blanc Car celui qui s’entraîne rarement ou pas du tout
Blanc et qui jouit d’une puissance qui ne fait qu'augmenter,
Blanc te sur plantera quoi qu’il arrive. Parce que celui là est en fait un vrai génie.
Blanc Comme disait l’un de mes ancêtres, " À quoi bon vouloir être un dieu si tu en es déjà un".
Blanc Alors comprends-tu ?
Blanc Pour être plus fort que toi je n’ai pas besoin de m’entraîner mais juste d’exister.

« Coronéze » (Encore plus énervé.) - Tu ne te prends vraiment pas pour de la merde !! !
Blanc J’ai hâte de t’éradiquer en te réduisant en bouillie !! Alors viens te battre !! !
« Jadey » (Avec un regard toujours aussi triste)
Blanc - Je n’ai pas envie de me battre avec toi ou les tiens.
Blanc Comment pourrait-il en être autrement,
Blanc si pour moi ton énergie est insignifiante par rapport à la mienne.
Blanc Crois-tu que ça serait amusant de se battre avec une fourmi qui serait déjà morte ?
Blanc Comment je peux donner de la valeur à une chose qui n’en a pas ?

Blanc À ces mots, l’air qui était près de Coronéze fut chargé d’émotion malveillante, de haine, de meurtre et même de lynchage. Les énormes muscles de son bras et de son épaule se gonflèrent, les muscles de son corps étaient si massifs qu’on aurait cru qu’ils allaient exploser. Ce colosse était encore plus imposant que d’habitude. Puis une puissance incroyable se déploya autour de lui. Coronéze foudroya Jadey du regard, la foule des Andicrafts qui était près de lui s’impatientait, elle aussi, de pouvoir le punir pour ce manque de respect. Coronéze nous montrait un visage démoniaque, il avait été fortement blessé dans son amour propre. Sa fureur qui augmentait devint un brasier qui menaçait de le consumer s’il ne la libérait pas dans la seconde. Les castes inférieures des Andicrafts sortaient déjà leurs rangées de crocs qui garnissaient alors toute leur gueule. Quant aux nobles, ils augmentaient au même moment leurs énergies.

« Coronéze » (D’une voix haineuse) - Tu me compares à une fourmi ? !
Blanc Ces insectes qui peuplaient l’une des planètes primitives
Blanc de cette galaxie que j’ai moi-même détruite !! !!!
Blanc Comment oses-tu te foutre si impunément de ma gueule !! !!!

Blanc S’immisçant dans la conversation et mettant sans le vouloir son frère encore plus en rogne :

« Lypso » (Parlant à son frère et donc en rajoutant une couche.)
Blanc En faite, il t’a insulté de fourmi morte.
« Coronéze » (Enervé comme jamais.) - Oui, c’est bon tais-toi !! !!!!
« Lypso » (Confus) -Euh………je suis désolé ! Excuse-moi...

Blanc Puis Coronéze reprit le fil de la conversation où il en était resté.

« Coronéze » (Très énervé et postillonnant à chaque mot.)
Blanc - Alors pour ce que tu viens de dire, je vais te le faire payer.
Blanc Cette fois ci c’en est trop !! !!! Ta vie s’arrêtera aujourd’hui !!
Blanc Je vais te montrer que le dieu que tu penses être
Blanc n’est pas aussi puissant comparé à moi !! !!!!!
« Jadey » - Alors qu’il en soi ainsi, tu ne me laisse pas vraiment le choix.
Blanc En fait, je me suis mal exprimé. Je ne me prends pas pour un dieu,
Blanc c’était juste à titre de comparaison.
« Coronéze » - La ferme !! ! Je vais faire de toi un cadavre !! !

Blanc Coronéze et toute son armée se prépara pour un assaut imminent. Leurs auras s’intensifiaient de plus en plus. Quelques secondes plus tard, tout ce petit monde brillait comme une seule entité. Ils formaient à eux tous une masse de lumière gigantesque de couleur pourpre. Jadey qui était toujours en place prés du cratère, sortit un cordon noir de sa poche avec lequel il attacha ses longs cheveux noirs aux mèches blanches qui suivaient la course d’une fine brise. Et d’un seul coup sans aucune succession de temps, il retira son poids de la gravité terrestre et partit en lévitation dans le ciel. D'où il traversa comme un rayon de lumière toute l’armée des Andicrafts, pour se retrouver au cœur d’elle. Il était allé si vite que le temps semblait s’être figé à jamais, mais ce ne fut nullement le cas. Bien qu’on ait l’impression de voir des Andicrafts immobiles regarder vers un sol où il n’était plus et se préparer à attaquer un ennemi qui se trouvait déjà parmi eux. Même l’aura que les Andicrafts dégageaient ne paraissait plus émettre le moindre mouvement. Le plus étrange était l’absence de bruit, ils avaient la gueule ouverte mais rien n’en sortait. On voyait juste leurs postillons jaillissant de leurs gueules et être bloqué dans le temps. La seule chose qui prouvait que le temps ne s’était pas arrêté, étaient les jets de rayons émis par les deux soleils qui se déplaçaient au ralenti. Car pour une fois, on voyait clairement arriver un nombre incalculable de particule de lumière qui se réunissait alors pour former les fameux rayons de soleil. La seconde ne s’était toujours pas entamé, que Jadey libéra une faible partie de son énergie. L’énergie, qui s’était échappée de lui, fit voltiger les milliers d’Andicrafts qui n’avaient toujours pas pris conscience que le combat avait commencé. Quelques-uns d’entre eux entrèrent même en collision sans s’en apercevoir. Ils furent tous éjectés comme des plots dans tous les sens. Le seul qui restait en face de lui était Coronéze et tout ça parce qu’il l’avait bien voulu. Celui-ci était complètement déboussolé et sans repères, il se mit à crier comme un enragé. Pour lui, tout était arrivé bien trop rapidement. Il n’y avait même pas une seconde, il était entouré par ses compatriotes et prêt au combat et à celle d’après il se retrouvait seul devant Jadey qui avait effectué le ménage autour d’eux. En ce qui concernait ce dernier, il se tenait calmement devant un Coronéze affolé qui ne comprenait pas ce qui s’était passé. Ayant reprit un peu ses esprits, Coronéze tenta de lui infliger un coup de poing dans la face. Mais celui ci le para comme si son adversaire n’était qu’un nouveau-né. Une source de lumière baignait le jeune Dietermotzi dans l’atmosphère infernale de cette planète, ses mouvements légers et fluides, d’une magnifique souplesse, semblaient flotter dans les airs. Le colosse de cinq mètres paraissait être un piètre adversaire par rapport à Jadey. Toute sa prodigieuse musculature, qu’il avait acquise à force d’entraînement, ne lui était d’aucun secours face à ce jeune et "frêle" guerrier. Dans la fraction de seconde qu’il fallut à Coronéze pour armer de nouveau son bras, son adversaire avait déjà disparu pour se retrouver derrière lui.

« Jadey » (S’adressant à Coronéze d’une voix douce.)
Blanc - Combattre contre toi à été un grand honneur,
Blanc cependant je ne vois pas l’intérêt de continuer ce combat.
Blanc Faire disparaître ta race de ce monde pourrait être une erreur.
Blanc J’ai toujours su que vous et les vôtres seriez la clef
Blanc d’un nouveau départ sur cette planète.
« Coronéze » (Enervé) - Putain !! !! Mais t’es barge ou quoi ? ! !!!!
Blanc Je n’arrive pas à croire que je me bats contre un illuminé !! !!

Blanc Voir ce visage d’ange énervait Coronéze au plus profond de lui. Il ne pouvait supporter la présence de son adversaire. À chaque fois qu’il le voyait, il se sentait fragile et vulnérable. Pour le renommé guerrier Andicrafts qu’il était, c’était une honte. Et pour effacer cette honte qu’il ressentait, le meilleur moyen était l’action. Submergé par ces émotions indésirables, il fonça comme une balle perdue vers l’origine de tous ces énervements.

Blanc Quand soudain, son corps musclé voltigea brusquement en arrière, allant s’écraser lourdement sur le sol : Jadey lui avait infligé un coup qui paraissait pourtant faible et inoffensif. Certain auraient même dit que ce coup était tout simplement sans conviction, comme s'il tentait seulement de repousser une poussière. Mais cette simple attaque, qui n’était en fait qu'une pichenette, avait suffit pour mettre à terre l’un des Andicrafts le plus puissant de sa génération. D’ailleurs celui-ci n’avait pas vu le coup venir, il prit conscience de son échec une fois qu’il constata qu’il s’était écrasé lamentablement sur le sol. Coronéze se releva lentement du cratère, appréhendant ce qu’il allait voir. Il ne s’était pas complètement remit debout quand son visage se glaça d’effroi. Jadey se retrouvait déjà prés de lui. Le puissant Andicraft qu’il était, savait qu’il ne pourrait rivaliser contre ce Dietermotzi. Son énergie, bien qu’elle ne puisse être pleinement sentie, semblait être immense. Si puissante que Coronéze était dans l’incapacité de pouvoir l’atteindre un jour. Et pourtant cet être n’était, à première vue, qu’une simple personne. Ne voulant pas se décourager et insistant toujours malgré le niveau de puissance qui les séparait, Coronéze se releva complètement et se prépara une nouvelle fois à l’attaquer. La différence de taille et de gabarit paraissait jouer en défaveur du jeune Oliphaze, pourtant dans ce genre de combat toutes ces choses étaient reléguées au second plan. Coronéze lui infligea, de toute sa puissance, dix redoutables coups de poing sous lesquels chaque onde de choc pulvérisa instantanément toute chose se trouvant aux alentours, comme frappées par la main de Dieu. De par ces enchaînements, il y eut la naissance d’un nouveau cratère qui apparut juste derrière eux. Mais Jadey n’avait pas bougé d’un millimètre. Les coups qu’il reçut de Coronéze étaient pour lui encore plus doux qu’une caresse. Les poings de son assaillant étaient en sang, et les doigts de sa main droite s’étaient brisés comme écrasé sur du granit. Ne voulant pas rester sur un échec, Coronéze essaya de le piétiner à plusieurs reprises de ses énormes pieds. Mais en vain, Jadey évita ses assauts sans le moindre mal. Les traits figés du visage de Coronéze accusaient l’épuisement de cette lutte contre un adversaire qui lui était toujours en pleine possession de ses moyens. Ses yeux vitreux semblaient ne regarder nulle part, il n’avait plus aucune idée pour venir à bout de lui. Et même s'il tentait d’exploser sa propre planète, il savait très bien qu’il serait déjà un homme mort avant même de pouvoir concentrer assez d’énergie. À ce moment là, il se demanda combien de vie fallait t-il vivre pour jouir d’une telle énergie. Puis, sans qu'on s’y attende, et même s'il ne s’était toujours pas remis de ses dernières blessures, Coronéze se mit à sourire tout en regardant son adversaire. Il secoua la tête et leva sa main valide pour essuyer les gouttes de sueur qui dévalaient sur son front. Ensuite il s’adressa de nouveau à Jadey :

« Coronéze » (Souriant et énervé.)
Blanc - Tu es fort, même encore plus puissant que mon père.
Blanc Mais les nobles qui dépassent le stade de leurs congénères
Blanc jouissent d’une technique quasi ultime appelé l’Amzot.
Blanc Ce pouvoir nous permet d’utiliser une grande quantité d’énergie
Blanc sans épuiser nos réserves. En fait, elle ne nous fatigue en rien.
Blanc Et avec cette technique je vais te détruire misérable !! !!!!!!!!!
Blanc Tu t’es assez joué de moi ! Jusqu’à présent j’ai été trop gentil avec toi !

Blanc Toujours avec son visage triste, d’un air fragile et attendrissant, Jadey répondit :

« Jadey » - Je n’ai jamais entendu parler de cette technique.
Blanc Mais je doute que tu puisses me battre avec cette attaque.
Blanc Si tu veux l’utiliser, je ne te retiens pas.
« Coronéze » (En colère.) - Pauvre idiot, tu cours à ta perte !! !!
Blanc En tous cas merci de cette faveur !! !! Même si je n’en avais pas besoin !
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:33

Blanc La foule des Oliphazes regardait fixement autour d’eux pour voir ce qui allait se passer. Quant aux Andicrafts, ils se relevaient bruyamment un peu partout des lieux où ils avaient atterris. Le jeune Lypso, qui s’était déjà relevé, se tenait debout au-dessus d’un tas de corps entrelacés. Il ne bougeait pas, comme tous les spectateurs il semblait regarder le ciel d’un regard d’effroi.

« Lypso » (Ayant peur.) - Mon frère est devenu fou,
Blanc utiliser cette technique seulement pour vaincre un seul ennemi......

Blanc Tous de suite après, les nuages disparurent laissant apparaître un immense vide noir. En fait c’était un vortex de couleur noire à la proportion démesurée. Tous, à sa vue, appréhendaient à juste titre les secondes à venir. Et pour cause peu après des centaines, non des milliers de petits vortex noirs qui variaient entre cinquante centimètres et un mètre de diamètre se mirent à apparaître sur toute la surface du terrain de combat, que se soit à même le sol ou en plein air. Beaucoup avait peur de ce qui allait suivre, mais tout ce remue-ménage ne déstabilisait pas celui à qui cette attaque était adressée. Jadey gardait un calme olympien tout en regardant d’un air émerveillé tous ces vortex. Ce qui agaçait et rendait encore plus susceptible Coronéze. C’est alors qu’un cercle rouge, au milieu duquel apparut une lueur rose, surgit au centre de tous les vortex. Puis un rayon lumineux de couleur rosée et d'une force inouïe en sortit à une vitesse vertigineuse transperçant tout individu, qu'il soit ennemi ou allié. Tout de suite après, un faisceau noir apparut, brûlant le sol de cendre, dessinant sur celui-ci un pentacle qui se retrouva juste en dessous de l’énorme trou noir. Ce pentacle s’illumina d’une lumière ocre, et l’espace se déforma à l’intérieur. Au même moment sortit de l’immense vortex noir, qui se trouvait dans le ciel, un rayon de même couleur qui perça le centre du pentacle. En fait ce rayon était une clef et le pentacle, l’entrée d’un autre monde. Ce portail vers un autre monde ouvrit ses portes et des milliers d’âmes guerrières, de bêtes en tous genres et de toutes époques sortirent en trombe. Toutes ces âmes errantes reprenaient, dans une agitation macabre, la terre qui était la leur autrefois. Pour une fois Andicrafts et Oliphazes voyaient des créatures bien plus affreuses qu’eux. Ils étaient tellement effrayants, que les décrire tous serait bien trop long, voir impossible. Ces âmes d’anciens Andicrafts tournoyaient en spirale dans les airs et poussaient des cris effroyables. Coronéze était fier de ce qu’il avait accompli. En fait c’était la première fois qu’il utilisait cette technique. Même Jadey était impressionné par cet exploit. Il était même heureux de savoir que celui-ci était pourvu d’autant de ressource. D’ailleurs il avait hâte de voir la suite des événements. Soudain, ces âmes s’unirent pour former une seule entité pour la moins surprenante. Jadey n’était toujours pas inquiet, pourtant cette chose était d’une énormité déconcertante. Jamais on n'avait vu un tel géant. Gigantesque n’était sûrement pas le superlatif le plus approprié. Il était si grand que plusieurs tours, mises l´une sur l´autre, n´auraient pas suffit à atteindre ses genoux. Le bas ventre de cette créature épousait allégrement les cieux, sous son poids le sol vacillait. Et s'il restait trop longtemps au même endroit, il s’écroulait. Provoquant par sa seule existence des glissements de terrains qui deviendraient dans plusieurs centaines d’années des canyons. Son long corps musclé, rouge et lumineux éclairait tout l’espace qui l’entourait de cette même couleur. Ses yeux brillaient d´une lueur de braise, ses crocs reflétaient l´éclat des soleils tels des diamants. Le long de ses ailes, qui recouvrait complètement le ciel, courait des éclairs noirs. Son aura tout comme sa taille était plus que gargantuesque. Coronéze souriait d’excitation et ses yeux rougeoyaient d'une lueur malsaine. Visiblement, il était fier de son œuvre et était devenu optimiste pour la suite des événements. Coronéze dévisagea du regard son adversaire, puis il dit :

« Coronéze » (Souriant cruellement.)
Blanc - L’Amzot est une technique des grands maîtres Andicrafts.
Blanc Seul quatre êtres à travers les siècles ont réussi à utiliser cette technique.
Blanc Les deux derniers en date sont mon père et moi.
Blanc Cette technique consiste à appeler les âmes des Andicrafts
Blanc morts durant le siècle en cours.
Blanc Une fois ces esprits réunis,
Blanc ils donnent naissance à une créature qu’on appel "l´innommable".
Blanc Autant dire que cette chose possède les ressources nécessaires pour te détruire.
Blanc Et c’est avec son aide que je vais t’envoyer dans l’autre monde
Blanc et mettre un terme à l’existence de ta race sur cette planète !! !!!!!!!!

« Jadey » (Toujours aussi calme.)
Blanc - Tu peux toujours essayer de me vaincre avec cette créature.
Blanc Et si tu réussis, je serais donc forcé d’admettre ta supériorité.
Blanc Mais je doute qu’elle puisse m’abattre.
Blanc L’énergie gargantuesque et les intentions maléfiques qu’émet cette créature
Blanc ne suffiront pas pour une personne comme moi.

Blanc En entendant ces mots, Coronéze était décidé plus que jamais d’en finir rapidement avec lui. Il envoya de suite ce monstre sorti d'outre-tombe afin de le combattre. Bien qu’elle soit d’une grandeur phénoménale, cette chose était néanmoins d’une rapidité à toute épreuve. À peine eut-il le temps de lui ordonné d’attaquer, que ce monstre haut comme une montagne avait déjà disparu. Pour réapparaître au centième de seconde plus tard juste au-dessus de Jadey. Et de son pied presque aussi immense qu’une petite vallée, il l’écrasa sans plus tarder dans le même laps de temps. Le choc provoqué par ce piétinement ébranla la terre jusqu’aux tréfonds de ses origines. Toutes les créatures de ce monde ressentirent la puissance de cet impact. La terre qui tremblait se souleva et s’ouvrit en deux, engloutissant Oliphazes et Andicrafts qui s’échappèrent en volant. Des tornades de poussière se mirent à ravager les lieux. Bientôt il ne restait plus qu’un immense cratère parmi tant d’autre. Coronéze qui fut enseveli par le choc sous une masse de terre, réussit à dégager son corps péniblement. Ses doigts cassés lui faisaient de plus en plus mal. Et l’arrière de ses jambes laissait voir de profonde lacération. Au moins il était heureux d’avoir réussit à vaincre Jadey. Mais cette joie fut de très courte durée. L´innommable fut propulsé, avec une extrême puissance, violemment dans les cieux. Désintégrant par la même occasion les nuages de par sa masse colossale. Dans le cratère, debout sur la pointe des pieds, le bras droit avec lequel il avait repoussé le monstre levé le plus haut possible. Jadey regardait en hochant lentement la tête et les yeux rivés vers le ciel, le parcours effectué dans les hauteurs par son gigantesque adversaire. Cette chose fila si loin dans le ciel qu’elle fût bientôt à peine visible. Le parcours du monstre s’arrêta une fois celui-ci sortit de l’atmosphère. Coronéze fut choqué par cet exploit, pour lui un tel adversaire était inconcevable. Il nageait en pleine incompréhension, personne ne pouvait être si fort.

Blanc Il vivait un véritable cauchemar. Celui-ci commençait sérieusement à mettre ses capacités en question. Soudain le ciel se mit à changer, devenant d’abord doré et ensuite d’une drôle de couleur mauve. Des éclairs se mirent à courir d’un pôle à l’autre, et le tonnerre se mit à gronder. L’éclat conjugué des éclairs aveuglait tout le monde. Puis le pire arriva. Le ciel se déchira en deux et un chemin reliant la terre aux étoiles fut ouvert. Le ciel qui s’était entrouvert semblait se matérialiser en flamme. À cet instant, tous sentirent une chaleur intense comme si tout notre être s’embrasait. Le vent était devenu aussi brûlant que les flammes elles-mêmes. Le sol s’écroula, la terre semblait s’être volatilisée. C´était l’innommable, c’était lui qui provoquait ce déchaînement, apparemment Coronéze perdait le contrôle sur ce monstre. La chose tendit ses deux mains vers la planète et des boules d’énergies rouges aussi grandes que des Genkidama se formèrent entre ses paumes (aussi grande mais peut être pas aussi puissante). Mais il n’en resta pas là, il en forma une nouvelle à l’aide de son immense gueule. Sans attendre d’avantage et ne voulant pas connaître la suite des événements, les deux peuples se mirent à fuir d’une manière désordonnée, la panique les avait tous gagnés. C’était donc la fin de leur monde ? Mourir aussi bêtement après avoir livré une stupide guerre ancestrale, paraissait tout à fait logique. Coronéze regardait cette chose qu’il avait invoqué, il avait peur, il transpirait. C’était lui le responsable. Et par sa faute ce monde allait être détruit. Dévoré par son désir de vengeance et aveuglé par sa haine, il ne s’était pas aperçu qu’il était allé beaucoup trop loin. Utiliser une technique, qu’il ne maîtrisait pas vraiment, rien que pour battre un seul homme, qui n’avait en plus pas l’intention de combattre était absurde. Il avait agit comme un débutant, lui qui avait cinquante-cinq ans de plus que son jeune ennemi.

« Coronéze » (S’en voulant terriblement et se parlant seul.)
Blanc - Je suis qu’un idiot. Personne ne peut arrêter cette chose.
Blanc La planète va être détruite. Je fais honte à mon peuple et à ma race !
Blanc Je prie mes ancêtres pour qu’ils me pardonnent un jour !!
Blanc Pardon père ! J’ai trahi votre confiance !! !!
Blanc Je sais que vous n’interviendrez pas
Blanc pour ne pas jeter encore plus de disgrâce sur notre peuple.
Blanc J’ai péché par orgueil et je mérite la mort,
Blanc même si pour cela mon peuple va disparaître à jamais.
Blanc Au moins c’est grâce à moi que mourront tous les Oliphazes.

Blanc Plus loin, près de ses soldats apeurés.

« Lypso » (En colère mais heureux.) - Stupide grand frère !! !!
Blanc On va tous crever !! Mais on ne sera pas seul.
Blanc En fin de compte tu es le seul qui a eu assez de courage pour l’invoqué
Blanc et donc entraîner dans notre mort ces imbéciles d’Oliphazes.
Blanc Mourir en accomplissant le rêve de nos ancêtres est la meilleure des choses.
Blanc Si nous ne pouvons pas avoir la planète pour nous seul,
Blanc alors personne, personne ne l’aura !! ! Personne !!

Blanc Une fois l’énergie enfin concentrée, l’innommable relâcha sans plus tarder les deux boules d’entre ses paumes, puis il cracha la dernière de sa gueule. Ces trois géantes d’énergie se mirent à fuser en direction du sol, entourées d’éclairs qui virevoltaient dans tous les sens. À mi-parcours les trois boules d’énergie fusionnèrent pour n'en devenir qu’une. Elle était si grande qu’on ne voyait qu’elle. La voûte du ciel semblait s’être effacée à jamais pour être remplacée par une énorme boule d’énergie. Cette chose était si démesurée qu’elle paraissait plus grande que la planète elle-même (simple effet d’optique). Même l’investigateur de cette attaque faisait office d’insecte par rapport à elle. Tous les Andicrafts et Oliphazes s’étaient résiliés à leur mort et même s'ils ne l’étaient pas, ils allaient quand même mourir. Cette masse venait si vite et si violemment que la planète semblait littéralement s’écrouler sur elle. Et c’est au moment de cette fin tragique et inévitable que se produisit une chose époustouflante. Des centaines puis des milliers de trous noirs individuels firent leur apparition autour de Jadey. Sous le regard ébahis de tous. Et à l’image de cette gargantuesque concentration d’énergie, les trous noirs fusionnèrent à leurs tours devant le bras tendu de Jadey, pour n'en devenir qu'un seul, à la dimension tout aussi surprenante. Au fur et à mesure que cette attaque s’approchait, sa masse de départ diminuait. L’énergie qui faisait sa superficie s’évaporait pour se faire aspirer par ce trou béant noir et profond. La boule d’énergie ne pouvait pas changer de trajectoire comme prise dans les maillons d’un filet invisible. Bientôt elle fut complètement engloutie par le gigantesque trou noir qui aspira les derniers vestiges de cette concentration anormale d’énergie. Mais cette énergie n’était pas suffisante pour calmer sa faim. Le trou noir réclamait encore plus pour être complètement rassasié. Et c’est ainsi que sa force d’absorption doubla. Cette fois ci il comptait bien faire de l’innommable sont plat de résistance. Ce trou noir absorbait toute matière qui se trouvait devant lui, allant même jusqu´à engloutir la moindre parcelle de lumière. Le plus étonnant était que derrière cet aspirateur géant et donc derrière Jadey, le calme régnait en maître. Rien ne paraissait être attiré par cette force aspirante. L’innommable bien que puissant n’eut point la force de se soustraire à son sort. Combattant de toutes ses forces pour ne pas se faire absorber, mais ce fut peine perdue. Tout comme son attaque, il fut lui aussi englouti. La bête poussa un râle d’agonie en y en entrant. Tout de suite après, le démesuré trou noir rapetissa jusqu´à devenir plus petit qu’une bille et enfin disparaître. Le calme était revenu et la planète sauvegardée avait, une fois de plus, survécu à un nouveau cataclysme. Mais la guerre n’était pas finie pour autant.

Blanc Une lumière irradiante se déclencha de par la seule volonté de Jadey. Allant jusqu´à recouvrir un bon quart de la planète. L’intérieur de cette lumière éblouissante était d’une teinte blanc argenté et même, par endroit, dorée. Il y avait au milieu d’elle ce qui paraissait être le protagoniste de cette chose. Coronéze ne savait pas exactement ce qui se passait, il ne voyait plus personne à part Jadey. C’était comme s'il se retrouvait seul avec lui. Jadey se rapprocha de Coronéze. Plus celui-ci se rapprochait et plus Coronéze sentait une aura de pureté l’envahir. Pour un Andicraft cette sensation était très troublante. Ca lui faisait même un peu peur. Jadey s’arrêta devant lui et vit que celui-ci avait du mal à habituer ses yeux à une telle luminosité. Se frottant les yeux devant cet être qui n’était pas plus grand qu’un bébé par rapport à lui, Coronéze lui dit :

« Coronéze » (En colère et distinguant juste la silhouette de Jadey.)
Blanc - Vous êtes bien plus fort que je n´aurais cru !
Blanc Jamais il m’est arrivé de subir pareil affront.
Blanc Surtout de la part d’un avorton de votre genre !
« Jadey » (D’une voix toujours aussi triste et douce.)
Blanc - J’en suis désolé. Mais je n’avais pas le choix, vous m’avez attaqué.
Blanc Et votre monstre à bien faillit détruire la planète.
« Coronéze » (Encore plus énervé)
Blanc - J’aurais préféré mourir par ma propre inconscience que de mourir par vous !
« Jadey » - Ne dites pas ça, je n’ai jamais eu l’intention de vous tuer.
Blanc En plus c’est grâce à vous que j’ai réussi à le vaincre.

« Coronéze » (Etonné.) - Quoi ? !
« Jadey » - Je m’explique. Pour appeler l’innommable grâce à la technique de l’Amzot,
Blanc vous avez dû créer une brèche dimensionnelle grâce à vos vortex.
Blanc Et ce monstre est donc sortit d’une autre dimension.
Blanc Une dimension où reposent les âmes des Andicrafts morts pendant l’année.
Blanc Le seul moyen que j’ai trouvé pour le battre efficacement
Blanc a été de créer moi aussi un vortex.
Blanc Mais le mien était en fait un trou noir
Blanc qui avait pour but de l’emprisonner à jamais dans une autre dimension.
Blanc Par ma faute et par la votre, les âmes des Andicrafts que j’ai emprisonnées
Blanc n’auront jamais le repos qu’ils méritent.
Blanc Maître Coronéze vous avez été insouciant
Blanc en appelant un monstre que vous ne maîtrisiez pas.
Blanc Par votre négligence, ces esprits qui se sont réunis
Blanc pour devenir l’innommable sont devenus instables en se créant une identité propre.
Blanc En fait la seule chose qui l’intéressait était de détruire toute vie dans l’univers.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:34

« Coronéze » (Sous le choc de ces paroles) - ............
« Jadey » - Cela ne faisait aucun doute qu’une fois avoir fini de détruire ce monde,
Blanc il s’en serait allé dans la galaxie la plus proche pour la détruire.
Blanc Et ainsi de suite. Aujourd’hui c’est bien plus que notre planète qui était en jeu,
Blanc mais celle de tous les univers avoisinant.
Blanc Un innommable instable ne peut revenir à son état initial.
Blanc Alors je devais donc m’en débarrasser.
Blanc Sans avoir recours à cette technique que j’ai copié sur la vôtre,
Blanc cela ne fait aucun doute que j’aurais eu beaucoup de mal à m’en défaire.
Blanc Je prie pour qu’à l’avenir personne ne le délivre de ce trou noir
Blanc par négligence ou par malchance. Sinon l’univers pourrait vivre ses dernières minutes.

« Coronéze » (Reprenant du poil de la bête.)
Blanc - Je t’interdis de tous mettre sur mon dos. C’est de ta faute.
Blanc Si tu n’étais pas si fort je n’aurais jamais eu recours à ce moyen.
Blanc Et en plus où somme-nous ?? ????
« Jadey » - Nous sommes dans une boule de lumière que j’ai créé.
Blanc Dans celle-ci, le temps ne s’écoule plus.
Blanc Mais il agit toujours sur toi et moi.
« Coronéze » (Surpris.) - C´est-à-dire que tout le monde mis à part nous deux, est figé ?
« Jadey » - C’est exact.
« Coronéze » (Serrant les dents.) - Mais tu ne m’as toujours pas répondu !! !
Blanc Pourquoi es-tu si fort ? ! D’où te viens toute cette puissance ? ! !
Blanc Es-tu l’être le plus puissant de l’univers !! !!!

Blanc À ces mots, Jadey se mit à rire comme un jeune enfant. Puis il répondit :

« Jadey » (Souriant.) - Sûrement pas.
Blanc Je suis peut être plus puissant que vous mais je ne suis pas l’être
Blanc qui possède la plus grande aura.
Blanc Mais ça ne me choque pas que tu le penses,
Blanc si tu pouvais ressentir cette énergie qui sommeil au fin fond d’un autre univers,
Blanc tu n’aurais jamais dit cela.
« Coronéze » (Crispé.) - Qu’est ce que tu racontes ? ! !!!

« Jadey » (D’un air sérieux.) - Tu sais, mon pouvoir le plus grand
Blanc est en fait celui de voir aussi bien dans l’avenir que dans le passé.
Blanc Mais ça reste toujours assez flou.
Blanc D’ailleurs c’est à cause de ma vision que je te laisserais en vie aujourd’hui
Blanc ainsi que ton peuple. Et pour en revenir à ce que je disais précédemment,
Blanc des êtres bien plus anciens que nos races et plus puissants que moi
Blanc vivent dans un autre monde. Le plus étonnant c’est qu’il y a une chose qui me lie à eux.
Blanc Peut être sont-ils nos ancêtres ou encore nos créateurs.
Blanc Quoiqu’il en soit, le chaos de l’univers viendra de l’un des leurs.
Blanc Ces êtres sont bien plus cruels que ceux de nos deux races réunies.
Blanc Et leurs forces vont au-delà de notre imagination.
« Coronéze » (Choqué.) - Quoi mais ce n’est pas possible !! !!
Blanc Tu es vraiment en plein délire. Mais juste pour en être sur,
Blanc ce monstre viendra nous attaquer ?? ?? (En fait, il veut qu’on le rassure.)

« Jadey » (Souriant) - Ne t’en fais pas il ne viendra pas nous attaquer.
Blanc Le temps n’est pas venu. Mais tout espoir n’est pas perdu.
Blanc Dans mes visions j’ai vu qu’il avait été battu in extremis dans un lointain passé.
Blanc Et le plus bizarre c’est que celui qui l’a battu dans le passé,
Blanc accompagné d’un autre qui aura un plus grand rôle à jouer,
Blanc se mettront en travers de sa route dans un futur assez lointain mais proche à la fois.
Blanc Tout ça pour te dire que toi comme moi ne jouons pas un grand rôle dans l’univers.
Blanc De toute manière ta race ne vivra pas assez longtemps pour voir le dénouement
Blanc ou même le début de cette bataille.
« Coronéze » - Alors tu projettes de tous nous tuer avec les autres Oliphazes !! !

« Jadey » - Ne fais pas l’étonné,
Blanc c’est bien pour ça qu’on se bat sans relâche depuis des millénaires.
Blanc Et puis même si je n’aime pas mon peuple, je serais dans l’impossibilité de les éliminer,
Blanc je trouverais ça malsain de détruire ma propre race.
Blanc D’ailleurs il en va de même pour toi, même si à cause de toi mon père va mourir,
Blanc je ne t’en veux pas vraiment. Donc je ne te ferais aucun mal.
Blanc De toute façon vous êtes destinés à gagner cette guerre.
Blanc Et du mal que vous possédé naîtra dans les siècles à venir, quelque chose de bon.
Blanc Et c’est à partir d’eux qu’une nouvelle histoire sera créée.
Blanc Mais le jour venu ils auront besoin d’aide.
Blanc Et pour moi c’est une priorité de changer ce monde cruel,
Blanc où ma race et ton peuple ne valent pas mieux l’un que l’autre.
« Coronéze » (Abasourdis.) - Hein !! !!!!!!!

Blanc S’avançant toujours et encore plus prés de Coronéze.

« Jadey » (Souriant.) - Et c’est pourquoi je meurs aujourd’hui,
Blanc pour le plaisir de renaître demain.
Blanc En ayant l’espoir que le monde futur changera,
Blanc pour être différent de celui d’aujourd’hui.

Blanc Coronéze resta muet, complètement dérouté par ce qu’il entendait. Jadey formula alors une autre phrase en lui disant :

« Jadey » (Souriant toujours.)
Blanc - Moi je ne te reconnaîtrais sûrement pas à notre prochaine rencontre,
Blanc mais toi tu sauras qui je suis. Où plutôt, qui j’étais.

Blanc Il le regarda un instant toujours souriant, et il lui dit :

« Jadey » - Nous nous reverrons.

Blanc Sur ces mots, Coronéze sentit une aura colossale envelopper tout l’être de son adversaire. Son corps donnait l’impression de se détacher doucement du monde réel. Puis à nouveau Jadey sourit, comme apaisé et saisit d’un bonheur intense. Finalement son corps se dispersa comme un simple halo de lumière.

Blanc L’immense lumière qui entourait la planète disparue tout à coup. Le sol se mit un instant à trembler et un vent d’une douceur inouïe se leva. L’immense guerrier Andicraft qu’il était recula pas à pas, puis il s’arrêta bouleversé. Il ne sentait plus l’aura du jeune Oliphaze. Jadey s’était donc lui-même donné la mort. Coronéze resta debout, plus pâle et plus tremblant. Silencieux, immobile, les yeux rivés sur la tache sombre que faisait son corps sur le sol. Il adopta ainsi cette position pendant quelques minutes sans trouver une réelle réponse à ses pensées. Ce que lui avait dit Jadey était-il vrai ? D’autres êtres plus puissants existaient t-ils vraiment ? Est-ce que celui-ci allait vraiment revenir un jour ? Et surtout, est ce que sa race disparaîtrait dans le monde futur ? Tant de questions qui le rongeaient. Quant aux Oliphazes; n’ayant pas vu ce qui s’était passé et ne voyant plus Jadey prés de Coronéze, ils se mirent à croire que celui-ci l’avait finalement battu. Ces derniers furent tous pris de panique, pour eux un Dietermotzi était un individu complètement invincible. À l’instar des Andicrafts, qui se retrouvaient dorénavant pourvu d’une confiance en eux indestructible. Ayant levé la tête et défiant de son regard supérieur le monde qui l’entourait, Coronéze se dit qu’il devait profiter de cette situation. Celui-ci se mit à sourire d’une manière crispée, puis fit signe de la main à son armée. Voyant ce geste, les Andicrafts s´armèrent de tout ce qu´ils purent, appelant toute l’énergie qui leur restait. Mais l´armée d´Oliphazes bien qu'affaiblie moralement ne resta pas sans rien faire. À leur tour, ils se regroupèrent en masse. Le camp des Andicrafts, voyant très nettement la faiblesse que montraient leurs adversaires à cause de la mort de leurs deux maîtres, finirent par les attaquer sans leurs laisser le temps de se regrouper complètement. Ce fut une véritable hécatombe pour les Oliphazes pendant les premières heures.

Blanc Des millions de boules de d’énergie, voir plus, tombaient comme une pluie incessante sur le champ de bataille. L’une d’elle éclata si violemment qu’elle mis à nu la chair d’une cinquantaine d’Oliphazes qui moururent dans d’atroces douleurs plusieurs dizaines de minutes plus tard. Ces cadavres affreusement déchiquetés offraient un spectacle horrible et un bon casse croûte pour le A.C ayant faim. Lypso se battait comme jamais, esquivant, attaquant, tuant, rusant de toutes les feintes possible et inimaginable qu’il connaissait. Tous les Oliphazes qui croisaient son chemin, ressortaient avec un corps giclant de sang. La guerre faisait rage, ses coups de poing succédaient à ses coups de pieds. Lypso, plus excité que jamais, s´avançait avec fougue, pulvérisant les défenses de l’adversaire. Malgré la distance qui le séparait du centre de la bataille, tous entendaient les échos violents émis par les impacts de coups qu’il donnait et par les os de ses adversaires qui se brisaient comme du verre. Lypso combattait sur les champs de la mort au milieu d’une odeur insupportable qui faisait frémir. Tranchant à tout va les gorges des Oliphazes d’où le sang giclait, de leurs veines coupées, comme des tuyaux d´arrosoirs. Des organes, des boyaux volaient dans tous les sens. Entrailles, cervelle, chair et sang se répandaient sur la poussière du terrain de combat. Le goudron de la nuit se répandait sur les plaines comme un gouffre rempli d’intention malsaine. Lypso arriva facilement devant celui qu’il recherchait depuis le début. Et cette personne n’était autre qu’Adwin. Il était toujours en train d’agoniser, tout son corps baignait dans une immense mare de sang, sa langue pendait sur le sol vu que celui-ci n’avait plus de mâchoire ni de yeux d’ailleurs. Autour de lui, il n’avait plus aucun de ses hommes pour le garder, tous étaient partis sur le front. Lypso pouvait donc lui parler en tête-à-tête.

« Lypso » (Baissant la tête pour s’adresser à sa carcasse.)
Blanc - Alors comment va le si puissant maîtres des Oliphazes ?
Blanc ......Tu ne réponds pas ? À oui c’est vrai, à cause de mon frère tu ne peux plus parler.
Blanc D’ailleurs il a aussi tué ton misérable fils !
« Adwin » -..................
« Lypso » (Souriant.) - Putain, c’est pas marrant de parler avec un mec qui ne voit pas.
Blanc J’aurais adoré te regarder dans les yeux en te massacrant.
« Adwin » -..................
« Lypso » (Souriant) - Tu es vraiment un mec inexpressif.
Blanc Toi qui adorais tant parler et te prendre pour un homme invulnérable.
Blanc En plus je me souviens que tu m’avais dit
Blanc que tu ferais de moi le jouet sexuel de tes bêtes.
Blanc Tes propos m’ont mis hors de moi.
Blanc Et pour me venger et comme je me l’étais promis, je vais t’arracher la tête.
Blanc Alors surtout ne meurs pas dès le début. Car je vais te faire souffrir comme jamais.

Blanc De suite, il souleva ce corps agonisant par les cheveux, et sortit ses longues griffes aiguisées dont il se servait très rarement et seulement pour les grandes occasions. Puis il entailla la gorge de celui-ci avec une lenteur extrême, en arborant un sourire radieux aux lèvres. Le sang gicla sur son visage. Adwin essayait de hurler de douleur, mais il ne pouvait tout simplement pas. Il se mit à se contorsionner violemment sentant les griffes de son assassin ciseler violemment sa gorge. Lypso ricanait de joie en voyant cette vieille carcasse souffrir. De suite, il se mit accélérer ses mouvements de va et vient contre le cou de sa proie. Adwin se mit à convulser lorsque ses veines et sa chair sortirent brusquement de son cou. Des jets de sang fusaient par les orifices de ses yeux disparus, il n’allait plus tenir longtemps. Le sang inondait cette victime royale, le sol tout comme son jeune meurtrier en était maculé. Lypso avait de plus en plus de mal à tenir le corps tortillant du seigneur déchu des Oliphazes. Mais il était bien décidé à le faire souffrir et donc il continua à cisailler sa gorge en toute hâte, avec un visage toujours aussi souriant et pervers. Jusqu´à s’attaquer à sa moelle épinière. Pendant cet acte, Lypso ressentait en lui une réjouissance extrême, pour lui c’était tout aussi bien que de tuer des milliers de créatures sur un champ de bataille. Il avait les yeux qui pétillaient de joie. C’était extra ! Sûrement l’une des plus belles expériences de sa vie comme l’écorchage à vif de bébés Oliphazes ou même de sa propre race. Malgré ses treize années, il était presque aussi sadique que son grand frère. Mais tous les deux faisaient pâles figures par rapport à la folie meurtrière de leur père. Adwin n’était toujours pas mort, son corps tremblait et sa langue gigotait dans tous les sens. Ce qui l’excitait davantage, bien évidement. Au bout d'un long instant, la moelle épinière craqua puis céda sous le choc des griffes aiguisées. Le corps trembla d’avantage. Le reste de la chair qui reliait la tête au corps de sa victime était entaillée. Et au bout d’un moment d’une boucherie extrême, sa tête se détacha du corps. Cette décapitation dura plusieurs minutes qui furent une éternité pour la victime. Il aurait pu lui trancher la tête d'un seul mouvement, mais il préférait de loin le faire souffrir. Il pris la tête d’Adwin qui était à même le sol et la montra à tous en la soulevant vers le ciel et en criant : " Votre souverain est mort !! !!!" Le corps de ce seigneur déchu et humilié continuait de se convulser. Finalement, Lypso avait eu ce qu’il voulait depuis le début. Le tuer en le faisant souffrir comme un moins que rien. Et surtout avoir sa tête.

Blanc Des centaines et des centaines d’heures passèrent comme des coups de poing, en voyant ces deux peuples se battre l’un contre l’autre d’une manière des plus acharnée. Cette bataille bien que déséquilibrée dura encore treize jours. Les pertes étaient considérables dans les deux camps. Le ciel était ténébreux, une légère tempête s’était levée, balayant les plus faibles encore debout. Le combat prenait enfin fin, les Andicrafts grognaient et renâclaient, le nombre et la force étaient de leur côté, ils finalement ils en sortirent vainqueurs.

« Coronéze » (Regardant le chaos autour de lui et semblant être épuisé.)
Blanc - Nous avons gagné. Il est temps de retourner chez nous.

Blanc Lypso qui était juste à coté de son frère et qui tenait comme un trophée de guerre, la tête d’Adwin pourrissante dit :

« Lypso » (Epuisé lui aussi et souriant.) - Père va être content de ce que nous avons fait.
Blanc On n’a peut être pas tué tous les Oliphazes, mais un jour ça viendra.
Blanc Mais je ne te trouve pas très souriant mon frère...
Blanc On a gagné !! !! Tu devrais te réjouir d’avantage.
« Coronéze » -..................

Blanc Ce qui inquiétait Coronéze au plus profond lui, était qu’il ne savait pas s'il avait réellement gagné. Car au final, il pensait que c’était Jadey qui tirait les ficelles en coulisse. Bien que celui-ci soit mort, sa victoire d’aujourd’hui n’était autre qu’une défaite. Mais il préféra garder tous ceci pour lui, pour ne pas inquiéter son peuple.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:34

Chapitre du passé 2/2 : L’avènement des ténèbres : Emmya

Blanc Coronéze était en route pour retourner vers leurs territoires, accompagné par un quart des Andicrafts encore vivant et dont la plupart étaient des nobles. Ils marchaient sur les membres arrachés et les corps carbonisés des individus qui avaient participé à cette bataille titanesque. Le sol était imbibé de sang encore frais. Pendant leur route, ils en profitèrent pour tuer tout Oliphaze rencontré et encore vivant. Le reste de l’armée des Andicrafts était mort d’épuisement, tous avaient hâte d’arriver chez eux. Les Andicrafts rescapés allèrent vers le nord de la planète, leur marche dura quelques jours pendant lesquels certains d’entre eux s’entre bouffèrent quand il n’y avait pas de cadavre aux alentours. En file indienne, l’armée progressait lentement s’engageant dans une gorge ou s’amassait une masse de corps. Entre nous, cette planète n’était qu’un dépôt de cadavre en décomposition. L’armée des Andicrafts qui n’était en fait plus qu’un simple groupe, avait les yeux hagards et les forces épuisées par la fatigue de la marche et des combats. Jusqu´à ce que l’un d’entre eux se mit à sourire et même à rire. Ils étaient enfin arrivés. Devant eux s'élevaient d’immenses tours transperçant les cieux et au milieu se trouvait un donjon, tout aussi immense, entouré d’une double épaisseur de matière métallique. Autour de leurs territoires, il y avait un fleuve de goudron noir et bouillonnant. Cette ville, bien que déjà immense, était toujours en construction. On pouvait voir, disséminés un peu partout, des centaines de chantiers. Plusieurs tours n’étaient toujours pas finies. En fait cette ville deviendrait dans deux siècles l’Exziliene que tout le monde connaît. À peine arrivés, ils furent accueillis en grandes pompes par le peuple qui n’était pas partit combattre. Tout le monde se réjouissait de leurs retours glorieux. Grâce à eux, l’ère des Oliphazes avait cessé. Ils n’eurent qu’à peine le temps de savourer leur victoire devant leur public en plein délire, que Lypso et Coronéze furent conduits dans leurs appartements par de drôles de mages envoyés par leur père. Ces mystérieux serviteurs tout de noir vêtus, étaient des Andicrafts qui faisaient partie d’une filière spécial créée seulement pour protéger leurs souverains. C’était des nobles qui possédaient un savoir scientifique, occulte et combatif très poussé. On les appelait les Oxicultes. Les deux frères découvrirent médusés des suites royales où ils purent se détendre et reprendre des forces en se restaurant et en se lavant de leurs crasses. Deux heures plus tard, après s’être lavé, Coronéze s’assit sur un large sofa à sa démesure et de couleur pourpre. Tandis que Lypso avalait des énormes morceaux de viande qui se succédaient sans relâche. La vue de toute la nourriture, qui se trouvait dans cette suite luxueuse, lui donnait une faim qui ne diminuerait jamais tant qu’il resterait de quoi manger.

« Lypso » (Assis et mangeant de la viande fraîche.)
Blanc - Père a fait du bon boulot, ces appartements sont super. Et cette viande aussi.
« Coronéze » (Pensif.) - ...............
« Lypso » (Se demandant à quoi pensait son frère.) - Eh ! Coronéze, tu es vraiment lourd !
Blanc Depuis notre victoire tu ne parles plus. Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Blanc Tu es jaloux parce que c’est moi qui ai pris la tête d’Adwin ?
Blanc En plus tu devrais être quand même content car c’est toi qui as tué le Dietermotzi.
Blanc Tu devrais savoir partager.
« Coronéze » - Non, ne t’en fais pas petit frère je suis heureux pour toi.
Blanc En plus tu as bien combattu. Tu m’as été d’une très grande aide.
« Lypso » (Souriant.) - C’est vrai ? !

Blanc Quand soudain, la porte de leur suite s’ouvrit. Et une silhouette gracieuse et majestueuse, semblant rayonner de pouvoir, apparut à tous sous un visage aux traits légèrement vieillis. Mais partageant les mêmes caractères familiaux et raciaux, que Coronéze et Adwin. En tous cas cet homme qui portait une tunique blanche, imposait un respect sans limites à tous les Andicrafts.
« L’homme » - Bienvenue à vous, mes fils. J’espère que ces suites,
Blanc que j’ai demandées à faire construire pour vous, vous plaisent.
« Coronéze » - Oui, père. Elles sont parfaites. Particulièrement celle-ci.
Blanc Voulez-vous prendre place sur l’un des siéges ?
« Le père » - Non ça ira, je ne resterais pas longtemps.
« Lypso » (Souriant et montrant son trophée.) - Regarde ce que j’ai ramené papa !
Blanc C’est la tête d’Adwin que j’ai pris bien soin de lui découper délicatement.
Blanc Je l’ai mis dans du formol pour la conserver plus longtemps.
Blanc Mais je compte bientôt la mettre dans un liquide de vie qui est bien plus efficace.
« Le père » - Félicitation mon fils, tu deviendras un grand guerrier.

Blanc À ces mots émis par son père, Lypso ouvrit grands les yeux et se mit à sourire. Malgré son esprit de combattant expert et dénué de sentiment, celui-ci n’était qu’un simple enfant voulant faire plaisir à son père.

Blanc Puis le souverain tout puissant des Andicrafts, s’adressa à Coronéze :

« Le père » (D’un air sérieux.)
Blanc - Coronéze, tu as détruit une bonne partie de la planète en te battant.
Blanc Mais le pire, c’est que mes Oxicultes m’ont fait part que tu as invoqué l’innommable.
Blanc Et qu’à cause de ta faiblesse, le monde à bien faillit périr.
Blanc Je ne sais pas par quel miracle tu as réussit à le renfermé,
Blanc mais on est tous passés à côté du pire.
Blanc En tous cas félicitation à toi d’avoir vaincu le Dietermotzi.
Blanc Même si je suis toujours étonné de ta victoire face à lui.
Blanc Mais bon, de toute manière la vie sera bien mieux sans lui et ceux de son peuple.
« Coronéze » (Se mettant à genou prés de son père, mais le dépassant toujours allégrement.)
Blanc - Merci père. Et désolé d’avoir fait tant de grabuge.
« Le père » - Ce n’est pas grave. L’important c’est d’avoir gagné.
Blanc Et après tous ces millénaires de combat, tu es celui qui a réussit à les battre en masse.
« Coronéze » - Je vous remercie de la confiance que vous avez placée en moi.
Blanc Me donner l’occasion de faire mes preuves
Blanc dans une bataille qui a déterminé l’avenir de mon peuple, m’a énormément touché.
Blanc Encore une fois, je vous remercie père.

Blanc Finalement, ils discutèrent tous ensembles autour de l’une des tables de la chambre. Entre les morceaux de chairs qu’ils engloutissaient et le sang qu’ils buvaient, ils parlaient déjà des moyens éventuels à utiliser pour se débarrasser des Oliphazes encore vivant, et se cachant sur la planète. Ils devaient frapper avant qu’ils se remettent de leur défaite. Ce qui était peu probable, vu que leur souverain qui a régné pendant sept cents longues années, était mort. Ce qui était un choc considérable pour eux. C’est alors que la porte de la pièce s’ouvrit et qu’un serviteur entra. Il semblait avoir la vingtaine et avait les cheveux longs et blancs. Le visage pâle et maigre du jeune homme esquissa un léger sourire, quand ses yeux s’arrêtèrent sur le maître de ce royaume. De suite, celui-ci se prosterna à ses pieds tout en inclinant légèrement sa tête. Puis il lui dit :

« Serviteur » - Maître Shazen, nous vous avons préparé des femelles.
Blanc Elles sont vraiment très belles.
Blanc J’espère que vous les apprécierez et que vous vous amuserez bien avec elles.
« Maître Shazen » (Souriant perversement.) - Hum......... J’ai hâte de voir ça !

Blanc Coronéze parlant à son père :

« Coronéze » (Souriant.) - Faite attention cette fois-ci père.
Blanc Sinon notre royaume risquerait encore d’être en pénurie de belles femmes de la noblesse.
« Maître Shazen » (Souriant.) - J’essayerais mon fils.

Blanc Puis Maître Shazen, souverain incontesté de ce royaume, sortit de la pièce, accompagné du serviteur en disant préalablement à ses fils de se reposer. En tous cas, Shazen souriait toujours de la remarque que lui avait faite son aîné. Effectivement celui-ci était très spécial avec les femmes. Durant l’acte sexuel il avait toujours envie de dévorer ses partenaires. Car les consommer, dans les deux sens du terme, lui était soi disant bénéfique. Cet homme disait qu’une viande ayant fait de l’exercice physique était d’un bien meilleur goût. Et comme après avoir couché avec ses partenaires, celui-ci avait une petite faim, il se devait de les manger vu qu’elles ne servaient plus à rien et que de toute manière il était le seul et unique maître des Andicrafts. Le plus bizarre, c’est qu’en neuf cent et un ans d’existence et après toutes les centaines et centaines de partenaires qu’il eut, Shazen n’ait réussit seulement qu’à avoir deux enfants de deux femmes différentes. Mais en fait l’explication à cette énigme était très simple. Et comme d’habitude assez culinaire. Par moment, Shazen laissait ses maîtresses s’engrosser, pour les manger une fois que celles-ci avaient atteintes le dernier mois de grossesse. Car d’après ses dires, une femme enceinte est le meilleur des plats. Et que d’en manger souvent rallongeait la jeunesse. Les femmes enceintes étaient donc une sorte d’antirides.

Blanc À l’extérieur de la suite, le serviteur partit sur l'ordre de son maître dans le sens opposé. Shazen descendit au sous-sol de la tour, puis il s’aventura dans un couloir lugubre mais tout à fait traditionnel pour les Andicrafts. Le seigneur de ce royaume, se déplaçait comme une ombre entre les murs aux parois épaisses et sombres. Au fond du couloir, des portes donnaient sur un autre couloir où il y avait une seule et unique porte d’où en entendaient des gémissements de femmes. L’endroit ressemblait plus à une cellule avec sa grande porte métallique. Il ouvrit la porte et se retrouva dans une pièce sombre où il y avait entreposé des femmes nues qui s’entrelaçaient tendrement, tel des serpents accomplissant une danse. Ces femmes qui étaient au nombre de six étaient recouvertes de sang et de bouts de viscères. Et pour se nettoyer, elles se léchaient mutuellement tout en gesticulant d’une manière sensuelle. À leur vue Shazen se demanda ce qui s’était passé. Puis il regarda autour de lui, la pièce était lugubre et sale. Les murs couleur moisissure empestaient le cadavre. Soudain, il vit des grosses gouttes de sang frais tomber au-dessus de lui. Il leva la tête pour voir de quoi il retournait. Et il put s’apercevoir qu’il y avait une femme qui était crucifié au plafond avec les tripes arrachées.

« Shazen » (S’adressant aux femmes.) - Pourquoi avez-vous fait cela ?

Blanc L’une d’elle répondit :

« Une femme » - Elle était si moche pour la majesté que vous êtes,
Blanc que nous avons décidé de la crucifier et de lui ouvrirent le ventre
Blanc avec une lenteur sadique, avant de prendre son intestin
Blanc pour en aspirer le contenu et d’ensuite le manger.

Blanc S’immisçant dans la conversation :

« Une autre femme » - Nous l’avons cloué au plafond avec ses propres côtes,
Blanc pour rendre la salle plus gaie, et pour qu’elle puisse apercevoir du ciel
Blanc notre petite fiesta avec vous mon seigneur. Je suis sûr
Blanc qu’elle doit regretter d’être venue au monde en étant si laide. Ah ! Ah ! (Rire sarcastique.)

Blanc Shazen s’avança au plus près des femmes, puis il s’arrêta tout à coup devant elles. Les femelles Andicrafts se mirent à le fixer de leurs yeux pâles, avec une crainte certaine. Elles commençaient même à frissonner et à se blottir les unes contre les autres. C’est alors que Shazen laissa échapper de lui un peu de son énergie. L’énergie sombre qui sortit enveloppa rapidement la pièce pour disparaître aussitôt. D’un coup, la femme qui était crucifié au plafond tomba tel un tronc. Ses bras, ses jambes et sa tête coupés, laissaient désormais place à une pluie d´hémoglobine qui s’abattit dans la salle.
Blanc Son vêtement trempé par le sang et ayant un sourire à faire peur, il dit :

« Shazen » (Souriant sadiquement.) - Je ne pensais pas qui lui restait autant de sang
Blanc (Parlant de la femme qu’il avait décapitée.) En tous cas pas assez pour tous nous arroser.

Blanc Et parlant ensuite aux femelles Andicrafts :

« Shazen » (Souriant encore plus sadiquement.)
Blanc - J’adore ce genre d’initiative de la part des femmes.
Blanc Quoi qu’il en soit, je crois qu’ont va bien s’amuser ensemble mesdemoiselles.
Blanc En plus j’ai un petit creux.

Blanc Pendant les années qui suivirent, il y eut de grandes chasses aux Oliphazes, ce qui donna des massacres des plus abominables. Il y eut aussi de nouveaux jeux créés en leurs honneurs, comme des tortures incessantes qui duraient pendant plusieurs années d’affilées. Et même le plus résistant à survécu soixante dix ans à ce jeu malsain. Un autre jeu qu’ils aimaient bien, était "les villages des écorchés". Ils écorchaient vif des Oliphazes capturés et les entassaient dans des cellules extrêmement surpeuplées et maintenues dans une obscurité permanente (Contrairement aux Andicrafts, ils ne voient pas très bien dans le noir). Après, ces cruels bourreaux regardaient combien de temps ils allaient survirent et combien de temps ils prendraient avant de s’entre dévorer. Le pire c’était qu’ils savaient très bien qu’écorcher un Oliphaze ne suffise pas à le tuer. Mais savoir qu’ils allaient vivre indéfiniment sans peau et avoir des douleurs qui ne cesseraient jamais, les rendaient fous de joie. Surtout que le parfum nauséabond de chairs décollées excitaient leurs papilles et les poussaient donc au cannibalisme pour se nourrir. Dans ces années d’actes barbares, il y eut des lynchages, des décapitations, des écartèlements et bien d’autres tortures encore plus effrayantes. Même pour des ennemis de longue date tout ce déploiement de violence était bien trop cruel. Mais tous savaient que si les rôles s’étaient inversés, ils auraient fait bien pire. Le monde était devenu un enfer pour les Oliphazes qui se faisaient tuer à tour de bras. Plusieurs d’entre eux se révoltèrent et partirent plusieurs fois en guerre, mais leur nombre était trop peu élevé pour réussir à battre leurs tortionnaires. C’est ainsi que le nombre d’Oliphazes diminua jusqu´à disparaître complètement. Leur race s’était donc éteinte à jamais. Contrairement à la semence maudite des Andicrafts qui perdura et qui se multiplia. Ces créatures du temps, reconnaissable par la haine viscérale, étaient devenues l’unique peuple de la planète. Mais étant dorénavant seuls habitants de ces terres diaboliques, l’ennui de ce peuple arriva plus vite qu’ils ne purent l’imaginer. Si bien qu’ils durent se distraire en massacrant leurs propres concitoyens et en détruisant les autres mondes aux alentour de leur galaxie. Mais pour eux tuer à domicile était bien plus amusant. Les Andicrafts se retrouvaient donc dans une spirale infernale de l’ennui. Ils n'avaient ni de quoi jouer, ni de quoi se nourrir. C’était un ennui morbide qui s’annonçait.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:34

Blanc Deux siècles s’étaient écoulés, Shazen avait eu un nouvel héritier. Il se nommait Staliske. Celui-ci était âgé de vingt sept ans et jouissait d’une puissance qui talonnait Lypso. Ce qu’il aimait par-dessus tous était de jouer de la guitare. Il pouvait rester des heures et des heures à jouer de cet instrument sur un champ de bataille, offrant aux morts une dernière mélodie. D’ailleurs sa première guitare à la proportion démesurée était faite à partir de chair, d’ossements et de tendons. Staliske était un être qui tuait encore plus que ses deux frères réunis. Il disait qu’une boucherie lui donnait l’inspiration pour concevoir ses mélodies. La musique lui apportait la sérénité, lui donnant le souffle qu’il avait besoin pour vivre et articulait tout son corps, comme bercé par une douce mélodie. Cet Andicrafts était tout simplement un artiste. Certes démoniaque, mais un artiste quand même.

Blanc Ce jour là, Staliske était assit au pied d’un tas de cadavres empilés au beau milieu d’une montagne. De temps en temps, on distinguait une main, une tête ou une jambe, essayant de se dégager parmi ces cadavres, mais en vain. Le Soleil à peine couché, illuminait encore le ciel à cette altitude, comme un grand étang jaune fluorescent éclairant tout le paysage. C’est alors qu’un personnage apparu comme par magie, vêtu d´une longue tunique rouge et ayant une capuche recouvrant sa tête. Ce personnage ou plutôt cette créature était un A.G. Celui-ci était le premier et le dernier disciple que Lypso eu. Cette créature répondait au nom de Wulfan. C’était le seul de l’histoire des A.G qui égalait la force d’un noble. Mais beaucoup de personnes pensaient qu’il masquait ses réelles capacités pour ne pas paraître trop prétentieux.

Blanc Puis le nouvel arrivant dit :

« Wulfan » - Maître Staliske, tout le monde vous recherche à la cour.
Blanc Vous devriez renter de suite maître.
« Staliske » (Soupirant calmement.) - Faut croire que je suis né à la mauvaise époque.
Blanc Notre peuple a participé à des grandes batailles,
Blanc qui ont ternies la terre d’une épaisse couche de sang.
Blanc Et après des millénaires de combat et de tuerie, il ne reste plus rien à faire.
Blanc Il n’y a plus de monde à tuer.
Blanc Si bien que j’ai dû encore une fois tuer des personnes de ma race,
Blanc pour pouvoir me divertir et créer de nouvelles compositions.
Blanc Pour moi la musique représente tout. Et pour qu’elle subsiste en mon âme,
Blanc elle a besoin que je verse du sang pour elle.
Blanc Quel dommage que je ne sois pas né à l’époque des Oliphazes.

« Wulfan » - Vous devriez arrêter de massacrer vos propres subordonnés.
Blanc Mais ne vous inquiétez pas, le professeur Ménoze
Blanc dit qu’il à trouver un moyen de nous nourrir et donc d’avoir du bétail.
Blanc (Ménoze fait partie des Oxicultes.)
« Staliske » - J’espère que cette fois ci tout se passera bien.
Blanc Pas comme sa dernière invention "le réacteur de Goélance".
Blanc Cette machine a le pouvoir de tous nous exterminer.
Blanc D’ailleurs père devrait s’empresser de la détruire.
« Wulfan » - Mais grâce à ce réacteur et aux pierres qu’il fabrique,
Blanc nous avons pu nous déplacer dans des mondes lointains pour nous nourrir.
Blanc Mais tout ceci c’était avant de savoir
Blanc que le réacteur pouvait nous tuer si nous l’utilisions autrement.

« Staliske » - En tout cas, pourvu que Ménoze aie réellement trouvé la solution
Blanc pour nous sortir de ce pétrin. Sinon nous serons obligés
Blanc de nous battre entre nous pour nous nourrir.
Blanc Et ceci amènera, inévitablement et en définitive, l’extinction de notre race.
« Wulfan » - Je l’espère aussi. Ne plus pouvoir donner la mort et la savourer,
Blanc anéantira aussi notre peuple qui ne vit qu’en tuant autrui. À l’heure où nous parlons,
Blanc Ménoze doit être en train de s’entretenir avec le Seigneur Shazen.
« Staliske » - Hum, je vois.
« Wulfan » (S’inclinant.) - Je dois y aller Maître Staliske.
Blanc Je vous attendrais à la porte de la ville.
« Staliske » - Faite donc.

Blanc Peu après Wulfan tourna le dos et s’en alla, en disparaissant tout aussi subtilement qu’il était arrivé.

Blanc Au même moment, le célèbre professeur Ménoze faisait irruption dans la salle du trône. Il était très charismatique. Il portait une longue barbe blanche et la tenue traditionnelle des Oxicultes (une longue tunique noire à capuche). Et dans la profondeur de ses grands yeux noirs, on pouvait voir que celui-ci avait trouvé une chose qui allait changer la face de leur monde.

Blanc L’endroit où il se trouvait était le Palais sud. À Chaque point cardinal d’Exziliene, il y avait un palais gigantesque qui épousait les cieux avec son architecture effrayante. Le palais sud couvrait une superficie de plusieurs kilomètres, ce qui était titanesque. Ce palais royal qui avait mis une cinquantaine d’année à être construit et à se faire peaufiner dans les moindres détails (Shazen n’aimait que la perfection.), s’appelait "Le Chakar" (La Maison du maître), et était entouré par un vaste cours d’eau obligeant à utiliser un pont pour traverser (Ils pouvaient très bien y aller en volant pourtant.). La salle du trône était située au sud de la cour centrale du bâtiment. Elle était d’une grandeur phénoménale, et le trône du seigneur se trouvait juste en face de la porte principale de l’entrée des maîtres, où se tenaient les réunions.

Blanc Ménoze fit quelque pas en avant pour se rapprocher du seigneur Shazen qui était assit sur son trône, gardé par six A.G, et il s’écria :

« Ménoze » (D’une voix forte et de joyeuse.) - Mon seigneur, j’ai créé une chose
Blanc qui pourrait nous apporter de quoi manger et de quoi nous divertir pour l’éternité.
« Shazen » (Souriant.) - Vraiment ?? J’ai hâte de savoir qu’elle est ta nouvelle invention.
Blanc Tant qu’elle ne présente pas une menace comme la précédente...
« Ménoze » (Se grattant la barbe) - Je l’avoue seigneur Shazen,
Blanc j’ai commis une erreur avec le réacteur de Goélance.
Blanc Mais cette invention est inoffensive pour nous et bénéfique à notre survie.
« Shazen » (Perdant patience.) - Alors montre-là-moi au lieu de jacasser !
Blanc J’ai envie de voir de mes propres yeux cette soi-disant merveille.

Blanc À ces mots, Ménoze leva les mains et utilisa ses dons d’Oxiculte pour créer un portail magique tout près de lui. Et de ce portail sortit une petite fille. Elle avait un visage pâle, des bras blancs et des cheveux couleur or. La frêle gamine paraissait avoir à peine sept ans, portait sur le corps une vielle robe déchirée rouge et elle n’avait pas de soulier aux pieds. Elle ne semblait pas être rassurée pour la suite des événements.

Blanc Regardant bizarrement cette fille et s’adressant à Ménoze :

« Shazen » (Etonné.) -Qu’elle est cette créature.
Blanc Je n’ai jamais ressenti une aura aussi faible.
« Ménoze » (Souriant.) - Bien que fragile et dénuée d’une grande capacité physique,
Blanc cette créature est d’une conception très simple.
Blanc Je l’ai créé à partir de cellules extraites sur des Oliphazes et mélangées aux nôtres.
Blanc Ensuite pour me faciliter la tâche et pour qu’ils ne représentent pas de danger
Blanc pour nous dans l’avenir, je leurs ai imposé une barrière physique et psychologique.
Blanc Ces créatures que je peux créer à la chaîne seront à notre service pour l’éternité !
« Shazen » (Souriant à son tour) - C’est fort intéressant.

« Ménoze » - Vous vouliez du bétail ? Alors vous en aurez. Et ceci à volonté.
Blanc Cette gamine fait partie des prototypes d’une race que j’ai baptisée : "Les Ménoziens. "
Blanc Et nous allons enfin pourvoir nous délecter de sang comme autrefois.

Blanc Sur ces belles paroles pleines d’espoir, Shazen se leva de son trône et partit en lévitation jusqu´à arriver devant la petite fille. Cette dernière, à sa venue, était encore plus pâle qu’avant et tremblait de peur. Puis le seigneur regarda Ménoze droit dans les yeux comme s'il voulait avoir son approbation. Ce que celui-ci donna immédiatement en disant :
« - Faites comme bon vous semble seigneur, j’en ai d’autres en stock. »
Shazen se mit à caresser le visage de la petite fille qui était si doux et lisse. De suite elle se mit à pleurer silencieusement. Elle savait très bien ce qui l’attendait, mais elle ne pouvait rien faire pour changer sa triste destinée. Il porta sa main vers le bas de son visage et se mit à lui caresser doucement de la paume, sa mâchoire. Puis, d’un seul mouvement, il arracha la tête du cou comme si elle n’était qu’un simple insecte. Le sang qui jaillissait à ne plus pouvoir s’arrêter se répandit largement sur les plaques de pierre vernie de la salle. Le corps sans tête fit quelques pas en titubant, puis s’écroula à terre où il se mit à bouger frénétiquement. Puis il leva la tête fraîchement arrachée de la gamine et laissa le sang doux et sucré couler dans son gosier. Après avoir bu et croqué un morceau du crâne, Shazen regarda de nouveau Ménoze et lui dit :

« Shazen » (La bouche rouge de sang.) - C’est excellent,
Blanc la chair tout comme le contenu est parfait.
Blanc Et on à l’impression que l’os du crâne fond dans la bouche. Mes papilles ont été ravies.
« Ménoze » (Baissant la tête) - Merci mon Seigneur.

Blanc Shazen se retourna alors, partant en direction du trône tout en dégustant le reste du crâne qui tenait dans sa main. Puis tout en marchant il déclara :

« Shazen » - Prend le corps de la fillette et partage-la entre mes fils.
Blanc Ensuite tu produiras en masse ces créatures.
Blanc Je pense que grâce à toi nous n’allons pas tarder à réorganiser des orgies de sang.

Blanc Ménoze exhala un soupir de soulagement tout en suivant des yeux Shazen qui reprit place sur son trône.

Blanc Les années qui suivirent furent un véritable bonheur pour les Andicrafts, les Ménoziens étaient créés à la chaîne et tout le monde pouvait profiter de leurs bienfaits. C’était la période du " Règne sang." Tel du vin en abondance et inépuisable, le sang coulait à flot. Les Andicrafts avait de la nourriture à ne plus savoir quoi en faire. Tout ce peuple mangeait comme jamais il ne l’avait fait auparavant. D’ailleurs ils adoraient jouer avec les Ménoziens car ils n’avaient jamais vu de créature aussi fragile qu’eux. On leurs retirait les viscères de la cavité abdominale, sectionnait leurs membres jusqu´aux os, tranchait leurs gorges ou allant même jusqu'à enrouler autour de leurs corps leurs intestins. Les Ménoziens étaient horriblement mutilées, ils étaient brûlés vifs ou frits par les assauts de vagues déferlantes qu’ils recevaient. Leurs organes génitaux, leurs langues, étaient violemment arrachés. On les saignait comme des animaux de boucherie. D’ailleurs c’était ce qu’ils étaient : Du simple bétail. Des lambeaux de chair, des abdomens arrachés et des cuisses étaient éparpillés sur toute la ville, à l’image de confettis durant une fête. Ce qui était normal, vu que tous les jours les Andicrafts se vouaient à une vraie fiesta. Certains d’entre eux étaient enchaînés dans des cachots où ils étaient torturés avec raffinement et saignés à mort. Là-bas se déroulaient les orgies sanglantes qu’appréciaient tant les nobles. Outre des cadavres de jeunes femmes ou de jeunes hommes, on découvrait des corps lardés de centaines de coup de griffes se vidant de leurs sangs. En ses lieux, c’était l’horreur dans toute la force du mot. Une violence gratuite contre ce peuple qui n’avait rien demandé et qui attendait avec crainte leur passage dans les abattoirs. Pour les Andicrafts c’était si futile de sucer leur sang jusqu´à la dernière goutte, alors qu´ils étaient encore en vie. Ils pouvaient sentir la mort s’emparer de leurs victimes. Le monde des Andicrafts était devenu un paradis. Et les Ménoziens étaient créés indéfiniment pour que ce paradis ne disparaisse jamais. Mais un jour dans ce paradis qui semblait être éternel, il se passa un événement qui bouscula cette tranquillité. Et cet événement changea à jamais le destin de ce monde.

Blanc Ça faisait déjà quarante ans que cette fête durait et elle n’était pas prête à se terminer en si bon chemin. En ce jour, Coronéze se promenait devant la cour du harem, là où des femmes étaient violées, battues et dégustées. Quand il vit son père se tenir dans la cour, accompagné d’une sublime femme Ménozienne. Coronéze qui guettait calmement son père aperçu ce dernier lui prendre la main et lui baiser tendrement. La jeune femme répondit à son geste en lui souriant si tendrement, si finement, que Shazen sentit son cœur battre et défaillir dans sa poitrine. Ce n’était pas la première fois que Coronéze les voyait ensemble. D’ailleurs ces insouciants ne prenaient même pas la peine de se cacher, si bien que toute la cour était au courant de leurs agissements. Cela en était trop, le seigneur des Andicrafts n’avait pas le droit de fricoter si impunément avec du bétail. Coronéze en son fort intérieur se dit qu’il devait agir, car le pouvoir du seigneur des Andicrafts passait par ses actes. Et depuis plus d’un an il s’était grandement assagi et ne tuait pratiquement plus. D’ailleurs des rumeurs circulaient dans le royaume disant que Shazen voulait donner la liberté aux Ménoziens et ainsi les mettre sur un pied d’égalité avec les Andicrafts. Celui-ci était déjà même en train de chercher d’autres moyens pour nourrir son peuple. Il projetait de rendre les Andicrafts plus pacifiques. Ce qui était une insulte directe pour sa race et personnes ne voudrait tolérer cela. Coronéze devait intervenir le plus rapidement possible, avant que le royaume ne subisse un coup d’état de la part d’une autre famille de noble. La crédibilité de Shazen côtoyait dorénavant les bas-fonds.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:35

Blanc Par la suite Coronéze discuta avec ses frères dans une pièce inconnue de tous, leur parlant de la situation du royaume et de l’autorité de son père qui se dégradait à chaque jour passé. Et s'il continuait à bafouer l’honneur de son peuple, le royaume des Andicrafts serait déstabilisé. Le pire était que plusieurs personnes mal avisées voulaient déjà mettre la main sur le trône. Ce qui n’était pas concevable pour eux. Si le trône devait être revendiqué par quelqu'un, ça ne devrait être que par les héritiers légitimes. Alors ils devaient tout faire pour ne pas subir un coup d’état venant d’une autre famille de noble.

« Staliske » (Parlant à Coronéze.) - Alors tu projettes d’arracher le trône à père
Blanc avant que quelqu’un d’autre n'essaye de lui prendre.
« Coronéze » - Tu sais bien que dans le sang de notre race coule une envie insatiable
Blanc de devenir les maîtres du royaume et de la planète par la même occasion.
Blanc C’est dans notre nature.
Blanc C’est pourquoi je n’ai pas envie de laisser si facilement mon héritage m’échapper.
Blanc Alors nous allons le prendre nous même.
Blanc Mais avant, je voudrais essayer de raisonner père. Et si tout se passe bien,
Blanc il tuera cette femme pour nous montrer qu’il est redevenu comme avant.
« Lypso » - Et s'il refuse qu’allons nous faire ?
Blanc Même à trois nous ne sommes pas sûr de battre père.

« Staliske » (Lustrant sa guitare pour qu’elle devienne encore plus belle.) - Lypso à raison.
Blanc Père est bien plus fort que nous. D’ailleurs c’est lui qui t’a tout appris Coronéze.
« Coronéze » - Je le sais, même si je suis devenu plus fort je ne peux pas encore le battre.
Blanc Mais Adar le pourrait.
Blanc Etant le chef des Oxicultes il pourrait tenter de l’enfermer dans une autre dimension.
Blanc Mais d’abord je préfère lui parler, je n’ai pas envie de me précipiter trop vite.
Blanc Je pourrais regretter mon geste. Après tout, nous parlons de trahir notre propre géniteur.
« Lypso » - Moi j’en dis qu’on devrait quand même se méfier d’Adar.
Blanc Il pourrait essayer par la suite de nous évincer du trône.
« Coronéze » - Le trône ne représente rien pour lui. Mais je n’ai pas confiance.
Blanc Après tout c’est lui qui devrait être le Seigneur des Andicrafts.
Blanc Mais le précèdent Seigneur en a décidé autrement.

« Staliske » - Alors raison de plus de nous méfier de notre oncle qui a, soi-disant,
Blanc créé sa drôle de secte pour le bien de notre peuple et du seigneur notre père qu’il protège.
« Coronéze » (Souriant.) - Je sais petit frère.
Blanc Méfions-nous de sa puissance et de son art occulte.
Blanc Mais si tous se passe mal, nous aurons forcément besoin de lui.
Blanc Et comme je l’ai dit auparavant, Adar n’a pas besoin du trône.
Blanc D’après mes infiltrés, il prépare une chose terrifiante
Blanc mais je n’en sais pas plus pour le moment.
Blanc Quoiqu’il en soit, il ne pourra exécuter son plan que dans quinze ans.
Blanc Ce qui nous laisse amplement le temps de nous préparer. Et d’agir en conséquence.

Blanc Quelque temps plus tard, Coronéze et ses frères essayèrent de raisonner leur père devant la tournure que prenaient les évènements. Mais ce dernier n’accepta pas leurs requêtes, il ne voulait pas changer ses habitudes et comme c’était le seigneur d’Exziliene personne n’avait le droit d’émettre des doutes sur ses jugements ou ses agissements. Et surtout il ne voulait pas tuer celle à qui il tenait, comme lui avait demandé ses fils.

Blanc Effectivement, Shazen avait changé depuis qu’il passait tout son temps avec cette femme Ménozienne. L’Andicraft, qui avait une cruauté sans limite, laissait dorénavant place à un homme plein de compassion. Il s´était nettement assagi et ses idéaux avaient complètement changé. Il était maintenant à la recherche d’un monde meilleur où tout les habitants seraient libres et égaux. Où les massacres interminables cesseraient. Un monde où il ferait bon vivre pour tous. Mais ce monde allait à l’encontre de principe du peuple Andicraft. Shazen était devenu une personne à part; une personne ne méritant plus de faire partie des leurs. Comment celui-ci avait-il eut l’audace d'espérer changer des centaines et des centaines de milliers d’années de coutumes ancestrales. Ces coutumes qui faisaient tant la fierté des Andicrafts et qui faisaient d’eux ce qu’ils étaient. C’était tous ces siècles d’existence et de savoir-vivre qu’il voulait effacer. Dorénavant Shazen voyait par ses propres yeux et non par ceux de son peuple ou de ses ancêtres. C’était comme s'il se réveillait d’un long sommeil avec la ferme intention de changer la manière de vivre de tout un peuple. Et la personne qui l’avait réveillé de ce long sommeil était une femme, femme qui était venue au monde pour être une simple consommation. C’était une femme d’une trentaine d’année, aux longs cheveux blonds et aux yeux couleur noisette qui exprimait la douceur. Sa bouche était comme celle d’une poupée : Bien dessinée et rose. Ses dents étaient blanches comme de la neige et brillait à chaque sourire. Et elle avait une assez grande taille pour une femme. On aurait dit une poupée de porcelaine. Même habillée de la tunique la plus modeste, elle était toujours aussi magnifique. Shazen lui avait donné pour nom Emmya. Rare était les Ménoziens qui avait le privilège d’avoir un prénom. La rencontre de ces deux protagonistes changea définitivement le cours de leurs vies.

Blanc Quelque part dans le Chakar, dans l’un des nombreux appartements de Shazen, celui-ci faisait part de sa rencontre houleuse avec ses fils à Emmya. Il lui dit qu’elle devait être très prudente et n’avoir confiance en personne. Ce qui était déjà le cas.

« Shazen » - Le royaume est très dangereux pour toi,
Blanc j’ai perdu beaucoup de mon autorité et cela, même sur mes propres fils.
« Emmya » (Lui tenant la main.) - Ton peuple désapprouve
Blanc que tu puisses passer ton temps avec moi,
Blanc mais le pire pour eux c’est qu’ils ont peur que tu donnes la liberté aux Ménoziens.
« Shazen » - Je me fous de ce qu’ils pensent ! Je le ferais.
Blanc Tu m’as ouvert les yeux sur les vraies valeurs,
Blanc alors pourquoi n’en ferais-je pas autant avec mes sujets.
« Emmya » - Il faut que tu fasses attention Shazen,
Blanc beaucoup vont essayer de te subtiliser le trône.
Blanc Tous te pensent affaibli. Et d’un coté, je comprends leur mécontentement.

« Shazen » (Fronçant les sourcils.) - C’est vrai que je suis déjà affaibli aux yeux de tous.
Blanc Des conspirations, à l’heure qu’il est, sont déjà en cours.
Blanc Des nobles veulent ma place. Et je ne sais pas à qui me fier.
Blanc J’ai l’impression que mon peuple n’est pas prêt à changer.
Blanc Je n’aurais jamais cru devoir me méfier un jour d’eux.
Blanc Mon autorité décroît de jour en jour.
« Emmya » (Souriant.) - Je resterais à tes cotés quoi qu’il arrive.
« Shazen » (La regardant droit dans les yeux.) - Non ! Tu dois partir !
Blanc S'ils apprennent que tu es enceinte ça pourrait être bien pire.
Blanc Mon peuple, que je ne contrôle pratiquement plus, voudra faire de toi un exemple.
« Emmya » - Mais.........

« Shazen » (S’énervant.) - Ecoute-moi, on n’a pas le choix !
Blanc Il faut que tu fuies le royaume. Je ne suis pas sûr de pourvoir te protéger.
Blanc Pense à notre enfant. Fais-le pour lui.
« Emmya » (Baissant la tête.) - Tu as raison.
« Shazen » - Je vais te mettre dans un lieu sûr.
Blanc Et pendant ce temps je vais essayer de tout régler avant qu’une guerre civile n'éclate.
Blanc Tous les Andicrafts veulent tenter leurs chances pour être le nouveau seigneur.
Blanc Les tensions s’intensifient tous les jours.
Blanc J’ai même l’impression que notre histoire n’est qu’un prétexte pour m’évincer du trône.
Blanc En tous cas si je n’arrive pas à régler ce problème,
Blanc je viendrais te chercher et nous serons obligés de quitter la planète.
« Emmya » (Semblant être un peu triste.) - Fais attention à toi.
Blanc Et surtout, n’oublie pas que Rodring compte sur toi.

« Shazen » (Etonné.) - Rodring ?? ?
« Emmya » (Lui faisant un grand sourire.) - Oui, tu as bien entendu.
« Shazen » (Souriant à son tour.) - Tu as décidé de l’appeler comme ça.
Blanc Pourquoi pas, c’est marrant comme prénom. Mais ça ne sera peut être pas un garçon.
« Emmya » (Les yeux pétillant de joie.) - Moi je suis certaine que c'en sera un.
Blanc Un garçon qui sera aussi bon que son père.
« Shazen » - Si tu le dis. Apparemment je suis parti pour avoir un nouveau fiston.

Blanc Les deux tourtereaux riaient ensemble sans se douter qu’un espion Oxiculte les épie dans l’ombre.

« L’espion » (Pensif.) - Alors elle est enceinte.
Blanc Dire qu’on ne l’avait même pas remarqué. Mon maître sera content de l’apprendre.

Blanc Sa mission étant achevée, l’espion se leva et recula plus profondément dans l’ombre pour se confondre en elle.

Blanc Le lendemain, à son grand étonnement, Shazen fut convoqué à une réunion secrète tenue par ses fils. D’ailleurs c’était l’un d’entre eux qui l’avaient prévenu. Cette réunion devait se tenir au palais Est. Au dernier étage de l’Argaranium (nom du lieu). Shazen avait pour espoir que ses enfants eussent changé d’avis. Et si c’était bien le cas, ils seraient donc plus forts pour repousser les menaces venant de leur propre royaume. Dans un moment pareil la famille devait être solidaire. À peine fut-il entré dans le lieu où il était attendu que Shazen ressentit l'étrange atmosphère qui planait dans la pièce. Comme si la lourdeur d’une intention négative essayait de l’écraser de tout son poids. Ses trois fils se tenaient au milieu d’une salle colossale et rectangulaire. La pièce était éclairée par les lumières vacillantes de simples torches et n’avait aucune fenêtre. À leur vue, Shazen savait très bien qu’il allait se passer quelque chose de bizarre. Il savait que ses fils mijotaient un mauvais coup. Puis dans le silence de la pièce, et sur un ton ironique, une voix se fit entendre :

« Coronéze » (Souriant.) - Alors mon petit papa, as-tu passé une bonne nuit ?
« Shazen » - Je ne pense pas que tu m’aies convoqué
Blanc pour me parler de la nuit que j’ai passé.
« Lypso » (Souriant aussi.) - Notre cher père à raison,
Blanc nous l’avons convoqué pour une réunion.
Blanc Maintenant qu’il est là, commençons.
« Staliske » (Ricanant.) - C’est vrai, mais la famille n’est pas tout à fait au complet.
« Shazen » (S’énervant.) - Qu’est ce que tu veux dire par-là ?!
« Coronéze » (Souriant toujours.)
Blanc - Tu avais omis de nous dire que nous allions avoir un petit frère.
« Shazen » (S’énervant encore plus.) - Je vous déconseille
Blanc de continuer ce manége avec moi ! Venez-en donc au but !! !!

« Coronéze » - Si tu le désires mon petit papa.
Blanc Le royaume ne va pas tarder à être en prise
Blanc à plusieurs guerres déclarées par les Andicrafts qui veulent ta place.
Blanc Comme tu dois le savoir, nous faisons partie d’une race traître et fourbe
Blanc que seule la terreur fait marcher à la baguette. Ce qui crée la cohésion de notre peuple.
Blanc Mais le problème, c’est qu'à présent, tu ne fais plus peur.
Blanc Tu n'es plus qu’un vieux seigneur ramolli.
Blanc Donc j’ai trouvé un superbe moyen pour faire changer tout ça.
« Shazen » (Une veine de colère apparaissant sur son visage.)
Blanc - À oui ?! Et c’est quoi morveux !! !!
« Coronéze » (Parlant plus sérieusement.) - C’est simple père,
Blanc je vais prendre ta place avant que quelqu’un d’autre ne le fasse.
Blanc Et pour montrer à mon peuple que je suis prêt à tout,
Blanc je tuerais la femelle Ménozienne que tu aimes tant.
Blanc Et, s'il le faut, je massacrerais la moitié de mon peuple pour qu’ils m’obéissent.
Blanc Ce trône est destiné à notre famille et pas à une autre.
« Shazen » - Ne me force par à te briser fiston !! !! Laisse-la !!

Blanc S’immisçant dans la conversation :

« Staliske » (Rigolant encore plus et s’adressant à son père.)
Blanc - Mais père, ta compagne n’est que de la bouffe !!
Blanc Et en plus la zoophilie n’est pas admise.
Blanc À part si tu la dévores après. Ah ! Ah ! Ah !

Blanc Parlant à son tour :

« Lypso » - Nous sommes obligés de le faire père.
Blanc Les Andicrafts ont besoin d’un chef de meute.
Blanc Sans un être qui peut les soumettre à sa volonté,
Blanc la cohésion du peuple est vouée à l’échec.
Blanc Il faut un dominant et un dominé.
Blanc Et surtout ne pas tous nous mettre au même niveau dans la hiérarchie.
Blanc Et c’est ce que tu allais faire en rendant les Ménoziens libres
Blanc et en tentant de changer notre attitude. Tu as eu tort père,
Blanc tu aurais dû nous écouter et ouvrir les yeux. Tu nous as tous déçus pour cette catin.
Blanc Et maintenant cette poufiasse va nous donner un bâtard comme frère.
Blanc Heureusement qu’il ne viendra jamais au monde.
Blanc Tu n’es plus apte à remplir tes fonctions. Nous devons donc t’éjecter du trône.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:35

Blanc Serrant les poings et les dents il dit :

« Shazen » - Si vous la touchez vous allez me le payer !! !
« Coronéze » - Tu tuerais tes propres fils, alors que tu n’es même plus capable
Blanc d’enlever la vie à un insecte sans avoir des remords ?
Blanc Tu me fais bien rire père pitoyable que tu es !
Blanc Avant je t’admirais, tu m’avais tout appris. Mais dorénavant tu n'es plus rien pour nous.
Blanc Et dire que nous avons tenté de te remettre sur le droit chemin.
Blanc Mais tu m’as renvoyé comme un simple serviteur.
Blanc Nous sommes tes enfants et pourtant tu ne nous écoutes jamais.
Blanc Tu préfères écouter les paroles de ton animal de compagnie
Blanc avec qui tu as conçu un gamin bâtard ! Quelle horreur !! ! Tu me fais pitié !! !
« Shazen » (Baissant les yeux) - J’ai été dans le brouillard
Blanc pendant de nombreux siècles. J’ai tué, fais des carnages, battu les plus puissants,
Blanc conspiré, violé, assassiné et bien pire encore.
Blanc Et autrefois je croyais que la vie c’était ça !
Blanc Que tout ce que je faisais était bon, parce que c’était dans ma nature.
Blanc Mais c’était complètement faux !
Blanc Emmya a changé ma vie, elle m’a montré que c’était le mal que nous faisions.
Blanc Et moi je vous l’ai enseigné. Maintenant en vous regardant,
Blanc je vois quel homme j’ai été autrefois. Et j’en ai honte.

« Coronéze » - Ah! Ah! Ah! Ça dépend de quel coté de la barrière nous nous trouvons.
Blanc Pour moi ce que nous faisons est bien. Et pourquoi ça changerait.
Blanc Le mal vient de toi qui veux détruire notre peuple avec tes idées farfelues.
Blanc Mais comme nous sommes le mal à tes yeux,
Blanc alors je te dis que le mal n’est pas forcément mauvais.
Blanc Le bien crée le monde et le mal le développe.
Blanc Grâce à toutes nos guerres nous avons pu accroître notre connaissance
Blanc et créer de nouvelles technologies.
Blanc D’ailleurs ta chose que tu appelles Emmya,
Blanc ne fait-elle pas partie de l’une de nos découvertes ?!
Blanc En plus, elle a été créée juste pour nourrir notre race.
Blanc Veux-tu vraiment nous reprendre notre nourriture ?
Blanc Tu veux qu’on s’entre dévore comme autrefois ?! Ou bien qu’on mange des cailloux ?!
Blanc Alors nous allons tous mourir de faim parce que tu l'as décidé.
Blanc Tu n’es qu’un égoïste. Tu sacrifies la pérennité de tout un peuple pour une simple femme.
Blanc Crois-tu réellement que c’est juste ?! !
« Shazen » - .....................
« Coronéze » - Père, il est temps que je reprenne les rênes de ce royaume
Blanc qui est en train de couler avec toi. À présent tout t’échappe.
Blanc Plus rien n’est sous ton contrôle.
Blanc Je me dois d’arrêter cette hémorragie au cœur du mal.

Blanc Sur ces paroles pleines de haine, Coronéze ouvrit l’une de ses gigantesques mains - pour être plus précis, la droite - et fit apparaître, comme par enchantement, Emmya. En la voyant, le sang de Shazen se mit à bouillir dans ses veines. La rage commença à prendre peu à peu le dessus. Coronéze se mit à serrer sa main autour d’elle. Si bien que sa poitrine fut pressé violemment. Emmya respirait de plus en plus difficilement, elle ne pouvait même pas hurler, jusqu’au point que chaque bouffée d´air qu´elle inspirait était accompagnée de toux et de sifflements.

« Shazen » (En colère.) - Relâche-la tout de suite !! !!

Blanc Mais regardant leur père plutôt méchamment, Coronéze, Lypso et Staliske se mirent à rire aux éclats en lui disant :

«...» -Ta femme on va la broyer !! !

Blanc Shazen transpirait à grosses gouttes et son visage esquissait des signes de nervosité. Ses propres enfants allaient tuer la femme qu’il aimait devant ses yeux. Mais il ne pouvait se résoudre à enlever la vie de sa progéniture en intervenant. Le doute s’empara de tout son être en même temps qu’un indicible tremblement. Puis une nouvelle fois il répéta en criant :

« Shazen » (Enervé et doutant.) - Relâche-la tout de suite Coronéze !! !!

Blanc Ce que Coronéze fit directement en lançant la femme enceinte à terre, comme s'il s’agissait d’un ballon. Le corps d’Emmya heurta sèchement le sol dans un craquement sonore à faire froid dans le dos. Mais à leur grand étonnement, elle ne perdit pas connaissance. La pauvre femme eu la force d’ouvrir les yeux pour constater que son sang s’étalait sur un bon mètre. En tombant, son crâne s’était ouvert comme une pastèque. Mais elle se releva sans émettre le moindre bruit. Sa tête tournait comme jamais, elle vacillait et ne pouvait pas tenir longtemps debout. Elle se mit à marcher comme animée d’un désir insurmontable vers Shazen. Son joli habit blanc était devenu rouge de son sang. En la voyant dans cet état, Shazen s’élança à toute vitesse dans sa direction. Mais sa course fut stoppée à proximité d’elle, par Staliske qui se télé-transporta juste devant eux. Celui-ci lui envoya sans plus tarder une boule d’énergie mauve que son père écrasa de ses deux mains. L’explosion creusa un cratère d’environ cinq mètres de diamètre. Quand la fumée se dissipa, la silhouette de son fils se dessina de nouveau devant lui.

« Staliske » (D’un sourire sournois.)
Blanc - Ne sois pas si pressé de nous enlever belle maman.
Blanc On vient tout juste de la kidnapper. Alors on la garde un peu.
Blanc En plus il me faut des tendons neufs pour ma guitare.

Blanc La fureur de Shazen s’intensifiait, il était dans un état de colère que même Coronéze n’avait jamais vu. Ses veines bombées traduisaient un état indomptable. Ce qui n’empêcha pour autant pas Coronéze de continuer sur sa lancé. Ce géant s’avança d’un pas énorme vers sa proie. Celle-ci n’était même plus en mesure de s’enfuir et encore moins de le voir arriver. La chute l’avait terriblement sonné. Shazen voulu une nouvelle fois intervenir mais il n’eut pas le temps. Coronéze exerçait déjà l’une de ses techniques sur sa bien aimé. Une technique qu'il lui avait lui-même appris quand celui-ci n’était qu’un jeune Andicraft. Coronéze regardait froidement la jeune femme. Son regard semblait l’hypnotisé, elle sentait son corps devenir de plus en plus lourd. Puis celui-ci lui dit :

« Coronéze » (Avec un air de tendresse.)
Blanc - Et si je t’aidais à mettre au monde mon petit frère.

Blanc Sa phrase à peine finie, le corps d’Emmya se mit bouger d’une manière désordonnée, comme si elle ressentait une forte douleur l’assaillir. Elle sentait son ventre comme s´il se déchirait de l’intérieur. Elle eût le sentiment curieux qu´une machinerie se mettait en place et par la suite en marche dans son bas ventre. Soudain elle se cambra violemment, lâcha un horrible son rauque. Elle regarda Shazen dans les yeux et des larmes se mirent à couler. Ses lèvres remuèrent lentement comme pour lui murmurer ses dernières paroles. Et soudain son ventre explosa. Ses yeux roulèrent dans ses orbites, Emmya exhala un dernier souffle avant de basculer en avant et de mourir. La pauvre Ménozienne baignait dans une mare de sang qui s’agrandissait toujours plus. Les yeux de Shazen étaient figés d’effroi. Il secoua la tête refusant d’admettre la vérité. Puis d’un coup, il se mit à marcher comme un zombie. Staliske tenta de l’arrêter une nouvelle fois mais il fut mis hors circuit par un simple revers de la main gauche. Son corps fila majestueusement pour aller s’écraser sur l’une des parois de la salle qui céda puis s’écroula complètement sous le choc. Avant que son père n’arrive, Coronéze retourna d’un coup de pied le corps inanimé de cette femme. Et retira de ses entrailles l’enfant qui était toujours en vie. Puis il envoya la carcasse de la Ménozienne à son père, d'un autre coup de pied. Le corps vola d’une manière disloquée dans toute la salle. Mais avant que l’enveloppe charnelle d’Emmya ne l’atteigne, elle fut brusquement séparée en deux et tomba aux pieds de Shazen. Coronéze prenait un plaisir malsain à faire souffrir son père. Par la suite, il lécha le sang qui maculait ses doigts avec lesquels il avait sortir le bébé du ventre de belle maman. Celui-ci tenait le nouveau-né par le cordon ombilical. Pour lui, son nouveau frère n’était qu’un animal, qu’une abomination qui méritait la mort.

« Coronéze » (Souriant de toutes ses dents.)
Blanc - Voici ce qui arrive quand on trahit son peuple et sa propre descendance.
Blanc Ta femelle est morte et ça t’apprendra.
Blanc Normalement c’est toi qui aurais dû nous montrer le bon exemple en la tuant devant nous.
Blanc Mais au lieu de ça, c’est moi qui ai dû le faire.
Blanc Et maintenant c'est au tour de ce bâtard de crever !! !
Blanc Et au fait, au cas où tu ne l’aurais pas entendu, elle a dit qu’elle t’aimait.
Blanc Cette idiote méritait de crever comme une chienne.

Blanc En voyant le corps de sa tendre aimée coupé en deux sur le sol glacé, Shazen fut prit d’une tristesse sans nom : Aucun qualificatif ne pouvait décrire le douloureux moment qu'il vivait. Le goût de vivre surdéveloppé, qu’ont les Andicrafts, disparu en lui. Une immense et profonde douleur lui déchira littéralement le cœur à cet instant. Un terrible sentiment de perte et de regret le submergea. Il voulait faire payer ses fils, mais il les aimait trop pour attenter à leurs vies. Mais le point de vue de ses fils était diamétralement opposé : Ils aimaient tellement le trône qu’ils préféraient tuer leur père. Coronéze tourna la tête pour apercevoir Staliske qui sortait tout juste des gravats avec des blessures mineures. Ensuite il regarda de l’autre coté et dit à son autre frère :

« Coronéze » - Père semble être affecté par la mort de cette créature de basse catégorie.
Blanc Je n’aime pas le voir ainsi. Il parait si faible par rapport au bon vieux temps
Blanc quand il faisait des carnages monstres.
Blanc Depuis quand un Andicrafts a-t-il de la compassion pour un être inférieur,
Blanc qui plus est une créature qui n’est que nourriture. Quelle honte !
Blanc À cause de père, le déshonneur vient de frapper notre famille.
Blanc Lypso donne-lui le coup de grâce, le voir ainsi me retourne le cœur.
« Lypso » (L’air triste.) - C’est vrai qu’il fait pitié.
Blanc Je vais le tuer afin de libérer son âme.
Blanc Il est si retourné de la mort de cette femme,
Blanc que lui mettre le coup de grâce sera un jeu d’enfant.
Blanc Je m’en veux de lui donner la mort mais je n’ai pas le choix.
Blanc Je fais ça pour le royaume.
Blanc Le père, que nous connaissions autrefois aurait compris et approuvé.
Blanc Je n’arrive toujours pas à croire qu’il avait des sentiments pour cette bestiole.

Blanc N’ayant pas la possibilité de se permettre d’attendre plus longtemps, Lypso partit à la charge de son père qui ne bougeait plus et qui paraissait perdu. Son esprit était vide, on aurait dit une simple carcasse. Peut être que son âme était partie avec sa bien aimée. Lypso traversa la salle plus rapidement qu’un souffle, en se déplaçant dans les airs, comme transportée par une vitesse allant bien plus vite que l´éclair ! Se trouvant maintenant face à sa cible, de sa paume ouverte, Lypso tenta de lui tirer à bout portant une boule d’énergie. Mais il n’eut pas le temps de la lancer, il n’avait pas été assez rapide. Il fut stoppé en plein vol par un champ magnétique émit par son père. Soudain il fut violemment projeté dans les airs puis retomba une dizaine de mètres plus loin. Lypso se releva aussi rapidement qu’il était tombé sur le sol. Immédiatement il regarda autour de lui et constata que Shazen ne se trouvait plus dans la pièce. À L’exception de ses frères et de lui-même, il n'y voyait personne. Soudain il sentit une force le saisir et le soulever comme une brindille. Avant qu’il ne se rende compte de ce qui lui arrivait, il fut une nouvelle fois projeté dans les airs. Mais cette fois ci son corps heurta de plein fouet le plafond de la salle qui se fissura. Puis retomba comme une masse sur le sol accompagné d’un bruit sourd. Lypso se releva de rage et avec souplesse. Son cadet arriva à toute allure pour lui prêter main forte. Les deux frères se mirent en position de combat pour faire face à l’ennemi qui était autrefois leur père, quand soudain ils entendirent leur aîné leur crier :

« Coronéze » (Grimaçant et secouant le nouveau-né comme un jouet.)
Blanc - Bande d’idiot, il est derrière vous !! !!!!

Blanc Effectivement, Shazen se tenait derrière eux. Et d’un mouvement si vif et rapide qu’ils ne virent rien venir, Shazen leurs expédia un magistral coup de pied qui fit tomber ses fils comme une boule de bowling fait tomber des quilles. Staliske s’écroula en fermant les yeux, et Lypso avait l’arcade sourcilière qui saignait. Car c’était lui qui avait prit le gros de cette attaque. En tombant simultanément, les deux frères avaient créé un large cratère. Lypso prit Staliske par la taille et se traîna comme il pouvait pour sortir du cratère.

« Shazen » (Regardant ses deux fils qui l’avaient attaqué.)
Blanc - Je comprends que vous puissiez me haïr.
Blanc Car c’est moi qui ai fait de vous les hommes que vous êtes devenus.
Blanc Mais je ne peux pas vous pardonner pour ce que vous avez fait.
Blanc Maintenant vous essayez de me tuer !
Blanc Alors que vous savez très bien qu’un large fossé sépare nos puissances respectives.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:36

Blanc La voix de Shazen, ainsi que son aura, augmentait à chaque mot qu'il prononçait. Une lumière bleuâtre l’éclairait. Son énergie était pure alors que celle qu’il possédait autrefois était remplie de haine. Les murs les plus épais et les plus solides se mirent à trembler. De larges parois explosèrent suite à cette concentration hors norme d’énergie. Sa puissance énergétique virevoltait dans la salle comme un ouragan destructeur. Coronéze avait du mal à tenir sur ses jambes et ses frères se faisaient traîner par elle sur le sol. On aurait dit des feuilles mortes subissant la colère du vent.

Blanc À l’extérieur, tous les Andicrafts se demandaient ce qui pouvait bien se passer. Ils voyaient des immenses éclairs bleus entourer tout entier le palais et détruire les bâtiments aux alentours. Le sol d’Exziliene tremblait constamment sous l’effet de cette puissance qui ne faisait qu’augmenter. Et le ciel changea d’un coup de couleur pour devenir bleu fluorescent. Coronéze n’appréciait pas du tout la tournure que prenaient les événements. Il devait en finir le plus rapidement possible avant que la situation n’empire. C’est dans cet esprit là qu’il entreprit de faire tournoyer, grâce au cordon ombilical, le petit Rodring en sommant son père d’arrêter d’augmenter sa puissance.

« Coronéze » - Arrête tes conneries père !! !
Blanc Ou je tuerais le fruit de ton amour avec cette Ménozienne.

Blanc Le prématuré, qui tournoyait contre son gré, pleurait continuellement et avait l’air de souffrir. Son visage était d’une pâleur monstrueuse et du sang lui sortait des narines. En voyant ce que Coronéze faisait, Shazen abaissa immédiatement son énergie : Il n’avait pas d’autre solution. La créature qui se tenait devant lui n’était plus le fils qu’il avait tant aimé. Celui-ci utilisait tout ce qu’il avait apprit de son père, même les pires coups bas, pour arriver à ses fins. Et il exploitait à son avantage le petit Rodring pour être sûr de devenir le seigneur de plusieurs centaines de milliers d’Andicrafts. Mais en fait, le seul qui avait changé n’était autre que Shazen, et non son fils. Coronéze frissonna et regarda son père avec des yeux plissés. Ses lèvres se retroussèrent, montrant ses canines. Il fit un pas en avant lui disant :

« Coronéze » (Souriant.) - Alors tu as peur d’attaquer ?
Blanc Ca me fait tout drôle de te donner des ordres, j’adore ça.
Blanc En fait, je n’ai même pas besoin de ce bébé. Alors je vais m’en débarrasser.
« Shazen » (Abasourdi.) - Ne fais pas ça !! !
Blanc En plus c’est ton seul moyen de contrôle sur moi ! Tu serais bête de l’éliminer !!
« Coronéze » - Je n’en suis pas si sûr.
Blanc En plus tu es pitoyable. Tu supplies comme les Ménoziens.
Blanc Tu as vraiment changé père. Je ne veux plus te voir et surtout pas ce gamin
Blanc qui ne joue aucun rôle dans mon avènement sur le trône.
Blanc Par contre tuer ce bâtard me procurera une grande joie.

Blanc Coronéze leva ses yeux qui crépitaient d’une méchanceté terrifiante, et il lança sans pitié l’enfant dans les airs et également deux boules d’énergie qui se mirent à sa poursuite. Arrivé à mi-hauteur, les boules d’énergie rattrapèrent Rodring et explosèrent dans un boucan monstre. La fumée qui en découla envahit l’ensemble de la pièce pendant quelques minutes. Elles furent d'une éternité pour Coronéze. Celui-ci avait peur que son père n’en profite pour l’attaquer. Quand la fumée disparut, Coronéze pu s’apercevoir que le bébé était toujours en vie. Shazen l’avait sauvé in extremis. Il portait pour la première fois son enfant dans ses bras, le fruit de l’amour controversé qu’il avait eu avec la Ménozienne. Ce pauvre petit ange, se retrouvait perdu dans l´enfer de la vie des Andicrafts et il criait sa douleur pour l’exprimer. Shazen était accablé par la souffrance du bébé, il ne supportait pas de le voir ainsi. Il déchira un morceau de sa tunique pour le recouvrir et essuya le sang qui coulait de son petit nez. Peu après, Shazen et Coronéze se fixèrent sans émettre le moindre bruit ou mouvement. Leurs yeux ressemblaient à des puits sans fond. Puis l’un d’entre eux dit :

« Shazen » - Vous êtes mes enfants et je vous aime.
Blanc Mais je ne vous pardonnerai jamais.
Blanc Même si je pense que je n’aurais pas le courage de vous tuez,
Blanc je ferais en sorte de vous arrêter et ensuite de détruire mon royaume.
Blanc Tu veux tellement le trône que c’en est maladif mon cher Coronéze.
Blanc Alors je vais faire en sorte que personne ne prenne ma place.
« Coronéze » - Tu peux toujours essayer, mais il y aura perpétuellement un Andicrafts
Blanc qui essayera d’être le chef des autres. C’est inéluctable.
Blanc Alors quoi que tu fasses, il y aura indéfiniment un successeur au trône.
Blanc Et tu ne pourras rien y faire à part tous nous détruire.
Blanc Ce qui est très difficile n’est ce pas.

Blanc Shazen se mit à fixer Coronéze avec encore plus d’intensité. Celui-ci sentait ses jambes devenir plus lourdes et ses muscles commençaient à lui faire mal. C’était comme si son poids avait été multiplié un nombre incalculable de fois. Il s’enfonçait dans le sol comme on s’enfonce dans du sable mouvant. La force mentale de Shazen était extraordinaire. Il réussissait à faire plier ce colosse rien quand le regardant. Coronéze se débattait en gesticulant, mais en vain. Rien ne pouvait arrêter sa progression vers le bas. La moitié de son corps était déjà enseveli. Quand soudain, la charge qui le faisait plier s’intensifiât. Si bien que le sol se transforma en un véritable cratère qui couvrait toute la superficie de la salle. À cause de l'onde que créa ce cratère, Coronéze fut repoussé en arrière. Incapable de contrôler sa chute, il heurta des débris créés par l’onde de choc. Il se releva tant bien que mal en prenant appui sur ses mains et ses genoux.

« Shazen » (En pleine lévitation et le regardant.)
Blanc - Alors tu penses vraiment pouvoir me battre ?
Blanc Même réuni à tes frères tu ne le pourrais pas. J’ai bien plus d’expérience que toi.
« Coronéze » (Souriant et s'étant relevé.) - J’ai beaucoup progressé ces derniers siècles.
Blanc Mais je ne suis pas encore en mesure de te vaincre père. Mais ça ne tardera pas.
Blanc Fais-moi confiance. Mais en ce jour, ce n’est pas moi qui vais te battre. Ah ! Ah ! Ah !
« Shazen » (Ouvrant grand les yeux.) - Qu’est ce que tu mijotes encore ? ! !!
« Coronéze » (Souriant.) - Ne t’inquiète pas, ça restera en famille. Ah ! Ah ! Ah !

Blanc Sur ces mots, plusieurs vortex noirs ou portails apparurent aléatoirement dans l’enceinte de la pièce. Ils devaient y en avoir une bonne vingtaine. En les voyant Shazen savait très bien avoir à faire à des Oxicultes. Le pire s’annonçait pour la suite des événements. Il était étonné que ses fils aient passé un accord avec eux. Shazen sentait des yeux malveillants l’observer derrière chacun des portails noirs qui s’étaient ouverts. Il chercha à fuir car il n’était pas le seul en danger. Il devait penser à la survie de son dernier-né qu’il tenait fermement dans ses bras. Et de ces portails sortirent plusieurs individus, la tête recouverte de capuches noires qui cachaient partiellement leurs visages. Ils portaient de longs manteaux, noirs eux aussi, qui couvrait le reste de leurs corps. Tous étaient habillé pareils, mis à part leur chef qui portait en plus une longue cape noire. Deux Oxicultes partirent aider Lypso et Staliske à se relever et un autre se rendit près de Coronéze pour lui porter assistance au cas ou. Quant à la majorité des Oxicultes, ils se mirent tous en position derrière leur seul est unique maître : Adar. Le frère aîné de Shazen. Adar était né prés de deux mille ans avant Shazen, il était aussi grand de taille que son frère et avait un teint assez pâle aux traits mauvais. Son visage était surplombé de cheveux grisonnant, bien qu´il paraissait n’avoir qu’une cinquantaine d’année. Ce qui n’était pas mal pour quelqu’un âgé de plus de trois mille ans. Ce maudit personnage inspirait la peur à tout le royaume.

Blanc Normalement c’était lui qui devait être le Seigneur des Andicrafts mais son père en décida autrement en mettant Shazen sur le trône. De toutes manières celui-ci se fichait royalement de sa propre race. Et il ne faisait jamais rien sans en tirer des avantages. Même si ces avantages devaient surgir des années plus tard. Personne, même pas sa propre famille, n’avait confiance en lui, ce qui n’était pas plus mal vu qu’il se moquait éperdument des autres et qu’à part lui personne ne l’intéressait. Si ce personnage parlait ou côtoyait du monde ce n’était pas sans intérêts, c'était pour les utiliser. Adar n’avait qu’un seul but, créer son utopie. Et il attendait le moment ou il pourrait réaliser son rêve. La vie des autres lui importait peu, seule la sienne comptait. On disait qu’il avait créé la secte des Oxicultes, devenue plus tard l'organisation espionnant pour seigneur, à la suite d’une rencontre avec le chaos. C’est pourquoi les Oxicultes avaient des dons qui différaient des autres Andicrafts. Car ils n’utilisaient pas seulement leurs énergies mais aussi celle qu’ils tiraient du chaos. Même s'ils ne pouvaient pas l’utiliser entièrement, au moins cette énergie était issue d'une source inépuisable. Mais personne ne su comment Adar avait appris à utiliser cette puissance, mis à part les membres de sa secte auquel il en apprit quelques techniques. Non pas par gentillesse, mais juste parce qu’il aurait besoin d’eux un jour. Soyons clair, Adar n’aimait personne à part le pouvoir et lui-même. Shazen avait accepté ses services parce qu’il avait besoin de garder un œil sur lui et aussi parce que des rumeurs couraient sur un projet secret qu’il tentait de réaliser. Le plus marrant dans cette histoire, c’est qu’Adar savait très bien que beaucoup de monde ait des doutes sur lui et savait pertinemment que l’un de ses sujets était en fait un espion de Coronéze. Mais s'il ne dit rien c’est qu’il tirait des avantages de cette situation. Mais lesquels ? Ça, personne ne le savait et ne le saura avant une quinzaine d'années.

« Shazen » (Criant à Coronéze.) - Mais tu es fou !! !!
Blanc Qu’est ce qui t’a pris de t’unir avec Adar contre moi !! !
Blanc Tu sais très bien qu’il ne fait jamais rien pour rien !! !
« Coronéze » - Pour être sûr d’avoir le trône j’avais besoin de l’aide d’un homme très puissant.
Blanc Et j’ai trouvé cette aide en mon oncle.
« Shazen » (En colère.) - Pauvre fou !

Blanc Adar fit signe aux membres de sa congrégation de reculer en arrière. Ensuite il s’avança d’un pas menaçant et insouciant, tout en ayant un sourire mauvais sur les lèvres. Le regard rivé vers les hauteurs où se trouvait Shazen. Il dit à ce dernier :

« Adar » (Souriant d'une manière macabre.)
Blanc - Félicitation pour la naissance de ton dernier fils et mes condoléances
Blanc pour ton animal de compagnie. Heu...... excuse-moi ! Je veux dire pour ta compagne.
Blanc Ma langue a fourché petit frère,
Blanc ne m’en veut pas trop de me moquer malgré moi de ta bête de foire.
« Shazen » (Enervé.) - Que comptes-tu faire à présent Adar ??
Blanc Si tu t’es allié à mes enfants c’est pour une bonne raison ? ! !!
« Adar » (Souriant.) - Pas forcément.
Blanc Je les aide tout simplement parce que ce sont mes neveux.
Blanc Et parce que notre cité risque de tomber par ta faute.
Blanc Il faut un homme puissant pour gouverner et toi tu ne l’es plus.
« Shazen » - Je te connais bien, tu ne fais jamais rien par gentillesse.
Blanc Et surtout ne me laisse pas croire que c’est un geste gratuit de ta part.
Blanc Tu te contre fiche de ce royaume et tu le sais !! !!

« Adar » - Ne t’énerve pas Shazen. Tu sais très bien que je déteste entendre crier.
Blanc À part quand c’est moi qui crie.
Blanc Mes neveux ont besoin de moi pour te subtiliser la place de Seigneur ou,
Blanc si tu préfères, de maître. Et comme tu as dû le remarquer,
Blanc ils ne sont pas encore de taille à te vaincre. Mais ça viendra peut être un jour.
Blanc Quoiqu’il en soit, je me dois de te mettre hors d’état de nuire.
Blanc Et ceci pour la pérennité du royaume. Même si je me fou du royaume en question.
Blanc Ah ! Ça ouais ! J’en ai totalement rien à cirer de ce royaume de merdeux.
Blanc Enfin pas complètement.
« Shazen » - Tu as beau être puissant, tu ne me battras pas plus facilement !! !
« Adar » - Désolé, mais............ je vais te battre facilement.
Blanc En tout cas, Coronéze et toi auriez pu devenir de puissant Oxicultes.
Blanc Rares sont les non-Oxicultes pouvant faire la cérémonie de l’Amzot.
Blanc En ayant mes connaissances occultes,
Blanc tu pourrais augmenter ta puissance ou plutôt ton savoir.
« Shazen » (Très énervé.) - Si c’était le cas,
Blanc nous aurions été des pantins à ton service.
Blanc Je ne sais pas ce que tu mijotes, mais si je meurs aujourd’hui,
Blanc j’espère que mes fils, qui m’ont trahi,
Blanc ne te laisseront pas le temps de réaliser tes plans machiavéliques.

Blanc Adar ouvrit la bouche, laissant filer un long rire guttural. Pour lui, ces dernières paroles n’étaient qu’une farce. Alors Shazen sentit comme une chaleur brûlante lui monter des pieds à la tête. Il avait en horreur cette petite lueur moqueuse qu’avait son frère. Le temps des bavardages était fini faisant place à l’action. Adar tendit la main, paume ouverte devant lui, en direction de Shazen. Et un drôle de cercle apparut dans sa main. Ce cercle était rouge et semblait être un vortex miniature. Shazen n’avait jamais vu une chose pareille, mais il savait très bien que son frère avait le pouvoir de sortir n’importe qu’elle chose ou créature de cet endroit. Il avait encore en mémoire un souvenir qu’il tentait toujours d’oublier. Ce jour là il comprit le véritable sens du mot carnage. Son frère était bien plus malin et puissant que lui. S'il voulait le battre, il devrait probablement tenter de repousser ses attaques vers son propre créateur. Shazen hésita un instant avant d’attaquer. Il se demandait si la meilleure tactique ne consistait pas à fuir. Mais ce n’était pas son genre. De toute manière, il n’eut pas le temps. Un nombre de faisceau énergétique toujours en augmentation sortit de ce vortex rouge. Ils partirent, comme des millions d’étoiles filantes, en direction de Shazen. Celui-ci en esquiva pas mal, mais toutes les éviter était complètement impossible. Les faisceaux d’énergies traversèrent l’obscurité de l’immense salle, pour désintégrer simultanément toute la pièce. Dorénavant, le dernier étage de l’Argaranium n’existait plus. Il s'était volatilisé. Adar avait bien fait attention de ne blesser personne. Au loin les Andicrafts qui voyaient cette scène n’en croyaient pas leurs yeux. Rare étaient les batailles de ce genre au sein du royaume. D’ailleurs se battre ainsi publiquement était interdit. Personne n’avait le droit de détruire des monuments et encore moins des palais. La fumée et les cendres se dissipaient lentement mais inéluctablement grâce à la venue d'un souffle de vent. Ce qui était très rare su cette planète depuis quelques décennies. Tout le monde avait été bouleversé par cette attaque. Ils se retrouvaient tous à l’air libre, vu que le toit et même toute la pièce avaient été détruits. Les fils de Shazen étaient tristes, car leur père avait dû périr. Mais ils se sentaient soulagés du fardeau qu’il représentait. Quant à Adar, il souriait tristement car il pensait que son frère avait été un piètre combattant. À part ça, il s’en fichait. Quand soudain ils virent un brillantisisme champ de force entourer Shazen. Celui-ci ne pouvant pas toutes les esquiver ou les arrêter, avait préféré faire face en créant un champ de force autour de lui. D’ailleurs cela avait été tout juste : Le bouclier qui le protégeait se craquelait de toute part. Si Adar avait continué l’attaque, il aurait était tué sur le coup. Shazen saignait abondamment du bras gauche, dont la main avait été transpercée en tentant de protéger Rodring.
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MessageSujet: Re: [3 saisons terminées] Le Fils Oublié.   [3 saisons terminées] Le Fils Oublié. - Page 4 EmptyDim 27 Aoû 2006 - 21:36

Blanc En le voyant, le visage d’Adar changea instantanément d’expression, il paraissait être encore plus sadique. On sentait qu’il voulait s’amuser encore un peu. Adar, qui avait levé les yeux vers le ciel, voyait que Shazen campait au-dessus de lui. Il avait l’air fatigué, c’était le bon moment pour attaquer. Sans attendre d’avantage, Adar s’élança comme une balle perdue dans les airs. Il était allé si vite que Shazen en fût surpris. Rapidement, Adar s’empressa de pulvériser de son poing, ce qui restait du champ de force. La seule défense de Shazen vola alors en éclat. De son poing gauche, Adar frappa l’épaule droite de son adversaire. Lui déboîtant facilement l’articulation. La douleur s’empara de Shazen, mais il ne devait pas abandonner. Vu que son épaule était déboîté et qu’il portait de l’autre bras Rodring, il ne pouvait plus que contrer et riposter à l'aide de ses pieds. Adar frappa violemment sa figure : le nez de Shazen ne résista pas et du sang se mit à couler. Il en profita pour balancer un second coup qui ne l’atteignit pas. Shazen su esquiver cette attaque avec un déplacement hors normes dont seul lui avait le secret. Dans la même seconde, à peine entamée, Shazen effectua un superbe coup de pied retourné qu’Adar voulu bloquer. Mais le seigneur des Andicrafts se battant pour sa survie avait été bien plus rapide qu’il ne l’avait jamais été auparavant. Il était peut être blessé, mais il n’en était pas moins redoutable qu’avant. C’était le maître des Andicrafts et il tenait à le démontrer, effectuant des combinaisons jusqu’alors inconnues. Son jeu de jambes était quasi parfait. Shazen protégeait ses flancs et n'attaquait qu’à l’aide de ses jambes. Les deux frères étaient vraiment les êtres les plus puissants du royaume. Adar prenait du plaisir à le combattre. Les voyant se battre Coronéze savait qu’il ne faisait pas partie de cette catégorie de combattant. Néanmoins il avait déjà vu plus puissant qu’eux pendant la guerre contre les Oliphazes. Même s'il était vrai qu’aucun des deux combattants ici présent ne se donnaient au maximum. Dans toute cette mégalopole, on ne percevait qu’une seule chose : C’était les énormes ondes de choc dont les effets illuminaient le ciel et dont le bruit produisait un boucan d'enfer. Au bout d’un moment de ce combat grandiose, Adar disparu brusquement. Shazen regarda brièvement autour de lui, mais ne le vit pas. À l’étonnement général, celui-ci ferma les yeux et resta immobile. Comme s'il se concentrait en se focalisant sur les vibrations de l’air. Quand il sentit une vive agression venir par l’arrière, Shazen se retourna avec vivacité étonnante et donna, tout comme son frère, un coup de pied. Lorsque les deux tibias s’entrechoquèrent, le souffle de l’onde fracassa et pulvérisa une partie d’Exziliene. L’onde de choc submergea tout l’Est de la ville comme une énorme masse d’énergie. Elle désintégra tout sur son passage. Bâtiment comme être vivant. Seul le palais qui était très fortifié resta debout, mais sous forme squelettique.

Blanc Coronéze, Lypso, Staliske et les Oxicultes accompagnant Adar avaient survécu à ce cataclysme. Grâce à un énorme bouclier que tous créèrent ensemble pour se protéger. Tout ce petit monde était médusé par le combat qui s’intensifiait. Adar regarda son frère dans les yeux, avec un léger sourire. Il était très impressionné par ce qu’il venait de faire.

« Adar » (Ricanant) - Hi ! Hi ! Hi ! Tu te débrouilles plutôt bien petit frère.
Blanc Surtout en combattant tout en tenant mon neveu d’un bras.
Blanc En tous cas j’espère que ton épaule ne te fait pas trop souffrir.
« Shazen » (Souriant.) - Non ça ira. Ne te fais pas de soucis pour moi.
Blanc Surtout que tu t’en contrefiches.
« Adar » - Ne dit pas ça. Je ne m’en moque pas. Vu que j’adore te voir souffrir.
Blanc Bon, je pense que je vais en finir avec toi.
Blanc À l’heure qu’il est tous les Andicrafts nous ont remarqués.
Blanc Alors je me dois de te battre devant eux.
Blanc Et quand ça sera fini, Coronéze pourra faire son discours disant que le trône lui appartient.
Blanc Normalement, des gens du peuple diront que ce n’est pas lui qui t’a vaincu,
Blanc mais il saura les faire taire.
Blanc Je ne pense pas qu’il soit gêné de devoir exterminer une partie de la population.
Blanc De toute manière je contribuerais à sa réussite. En plus tuer, j’adore...

« Shazen » (Serrant les dents) - Je n’arrive pas à croire
Blanc qu'il m’a fallut tout ce temps pour réaliser que nous étions une race ignoble.
« Adar » (Secouant sa tête de gauche à droite.) - Quelle naïveté, même moi je le savais.
Blanc Bon, ce n’est pas tout, mais je dois en finir.
Blanc J’ai une idée de la façon dont je vais procéder petit frère.
Blanc Tu salueras notre père quand tu le verras dans l’autre monde.
Blanc Dis-lui que je regrette de l’avoir tué pendant son sommeil
Blanc mais c’était drôlement plus facile comme ça.
« Shazen » (Enervé.) - J’en étais sûr !! !! Salle monstre.
Blanc Et dire qu’aujourd’hui mes fils me font le même coup.
« Adar » (Souriant.) - Oui c’est vrai,
Blanc c’est pour ça que je n’ai pas voulu avoir d’enfant.
Blanc Je n’aime pas être trahi, en plus je parie que je les aurais tués auparavant.
Blanc Alors pourquoi m’encombrer de tels tarés ?

Blanc Tout de suite après, les yeux tournés vers le ciel, Adar tendit ses bras vers son frère qui flottait lui aussi dans le ciel, avec les paumes de la main ouverte. Soudain, sept spectres noirs, sortant de nulle part, apparurent brusquement venant l’entourer en tourbillonnants autour de lui. Tout à coup, il y eut un flash lumineux blanc. Cette luminosité engloba tout ce qui était à proximité du palais, aveuglant alors tout le monde. Quand la lumière blanche disparut, on vit le corps d’Adar se mettre à luire de toutes les couleurs. Celui-ci ayant les yeux grands ouverts se mit à virevolter sur lui-même. De plus en plus rapidement, tandis qu’il leva de nouveau les bras au ciel. Puis il s´arrêta. Ses yeux à présent fermés, les bras dorénavant baissés, tandis que son corps ne cessait de luire et qu’une fine brise faisait bouger ses cheveux. Puis tout son être s’illumina d’un seul coup pour prendre, la seconde suivante, une couleur noire. Comme s'il n’était qu’une ombre. Puis, cette ombre qu’il était devenu se mit à rétrécir pour devenir sphérique et aussi petite qu’une bille. Shazen était très troublé, il n’avait jamais vu une telle technique. Quand soudain, cette sphère noire multiplia son poids et sa taille à une vitesse prodigieuse. Son volume prit une dimension étonnante et augmentait à ne plus savoir quand il s’arrêterait. Cette masse noire, qui dégageait une chaleur bouillonnante, noya tout le quartier Est sous son volume. Coronéze et ses frères n’avaient pas de soucis à se faire, car les serviteurs d’Adar les protégeaient. Comme ils étaient eux aussi des Oxicultes, ils savaient comment survivre à cette attaque. Quant à Shazen, il essaya de lancer tant bien que mal des boules d’énergie de son bras endommagé. Mais la masse absorba ses attaques. Cette chose avait un diamètre étonnant, elle semblait dépasser les cieux de par son sommet. Ne pouvant plus l’arrêter, Shazen se mit à fuir. Mais des mains démesurées, de même composition, sortirent de cette ombre et se mirent à sa poursuite. Adar n’avait pas l’intention de le laisser s’échapper si facilement. Ces drôles de membres étaient au nombre d’une trentaine et étaient reliés à la sphère. Ces bras gigantesques constitués d’ombres ne lâchaient pas d’une semelle Shazen qui volait à toute allure en tenant bien fermement Rodring. On aurait dit une mouche pourchassée par plusieurs mains d’humains. Mais celui-ci les évita toutes, jusqu´à ne plus être dans leurs champs de vision ou plutôt, d’extension. Les mains ne pouvaient pas avancer plus loin. Shazen avait réussit l’exploit de s’échapper.

Blanc Quelques instants plus tard la sphère avait disparu et la mission d’Adar prit fin. Même s'il n’avait pas vaincu son adversaire. À la place du secteur Est, il y avait dorénavant un trou béant. Toutes choses avaient été englouties par cette attaque. Adar, pas réellement déçu de la fuite de son frère, flottait dans le ciel avec une impression assez satisfaisante de son travail. Puis il rallia ses troupes vu qu’il n’avait plus rien à faire ici. Et au moment de partir, Coronéze suivi de ses frères l’arrêta.

« Coronéze » (En colère.) - Tu l’as laissé s’échapper !
« Adar » (Souriant.) - Ce n’est pas de ma faute s'il s’est enfui.
« Coronéze » - J’ai bien compris que tu n’avais pas l’intention de te débarrasser de lui.
Blanc Pourquoi ?!
« Adar » (Souriant toujours.) - Ça ne te regarde pas.
Blanc De toutes façons tu voulais sa place et tu l’as.
Blanc Je ne pense pas qu’il osera se montrer de si tôt.
Blanc Alors profite de tes nouvelles obligations.
Blanc Le maître des Andicrafts c’est toi maintenant.
« Coronéze » (Souriant à son tour.) - Oncle Adar,
Blanc saches que je n’ai pas confiance en toi.
Blanc Et si tu essayes de me manipuler, je serais dans l’obligation de te tuer.
« Adar » (Avec un sourire moqueur.) - Je n’en doute pas.
Blanc Et de toutes manières tu avais déjà prévu de me tuer un de ces jours.
« Coronéze » - C’est bien possible mon oncle.
Blanc Et pour couper court, je te remercie de ton aide.
« Adar » - Ne me remercie pas : Nous somme une famille.
Blanc Si tu as besoin de moi pour mater la cour des nobles
Blanc ou pour de simples Andicrafts, je serais là.
Blanc Et désolé d’avoir détruit le palais et les habitations de la noblesse.
Blanc Sur ce, au revoir.

Blanc Soudain, Adar et les Oxicultes disparurent instantanément du ciel. Et Coronéze pensa déjà au bonheur de posséder tout le royaume, mais il devait fournir encore beaucoup de travail. Avant de se divertir de part ses nouvelles fonctions.

« Coronéze » (Souriant comme jamais.) - Que mon règne commence !! !

Petit cours d’histoire :

Blanc Par la suite, Coronéze s’imposa comme maître absolu et incontesté des Andicrafts. Celui-ci mit à peine trois mois pour rétablir l’ordre en tuant de nombreux opposants. Ses frères et lui devinrent les nobles les plus cruels et les plus sadiques de l’histoire. En moins de cinq années, le jeune Seigneur des Andicrafts inventa un nouveau jeu encore plus sadique que les précédant. Ce jeu consistait à laisser vivre librement des centaines de milliers de Ménoziens. Qui pouvaient alors se multiplier et créer leurs propres cités. Mais avant de les relâcher, Coronéze demanda à Ménoze d'incruster de faux souvenirs à ces Ménoziens créés uniquement pour le jeu. Et ces souvenirs donnaient l’impression aux Ménoziens d’avoir toujours vécu en ces terres. Le peuple Ménozien pensa donc que les Andicrafts étaient des envahisseurs ou des sortes de démons qui les attaquaient. Alors que c’était totalement faux. Et qu’ils participaient malgré eux à un jeu grandeur nature. Un jeu qu’ils ne pourraient jamais gagner vu que cette planète ne leur avait jamais appartenu. Ces pauvres gens se battaient pour une chose qu’ils n’auraient jamais. Comme le disait si bien Coronéze : " La torture est mieux quand elle s’étend dans le temps. Ainsi elle à l’occasion de s’épanouir pleinement. " Coronéze avait trouvé le moyen de faire vivre un véritable enfer aux Ménoziens durant les siècles à venir. Ce pauvre peuple vivait sur des idéaux qui n’étaient en faite qu'une supercherie.

Blanc Dix ans plus tard, une nouvelle guerre éclata. Une guerre titanesque et meurtrière contre les Oxicultes qui voulaient créer un nouveau monde en détruisant l’ancien. Ménoziens libres et Andicrafts participèrent à cette bataille. Durant ces années, Rodring qui avait quinze ans et qui était devenu un puissant guerrier notamment grâce à son père, faillit in extremis devenir un Oxiculte. Malgré lui et à cause de sa naïveté, le nouveau monde faillit être créé. Cette bataille qui eu lieu, eut la chance de voir se réunirent toute la famille de Shazen, qui se battait côte à côte. Mis à part Adar qui était leur ennemi commun. Mais tout le monde avait des choses à gagner dans cette bataille. Et les coups bas ne manquèrent pas. À cette époque la planète Ménozize comme l’appelait les Ménoziens, faillit disparaître pour de bon. Et les plans machiavéliques de Adar furent révélés à tous : On put enfin connaître l’étendue de ses pouvoirs. À lui seul, Adar était semblable à une nouvelle évolution de l’espèce des Andicrafts. Celui-ci avait des techniques de combat qui différaient de son peuple. Mais une chose bien plus cruelle et dévastatrice se cachait derrière le pouvoir qu’il utilisait et invoquait. Une chose qui enfin de compte réussirait seulement à se libérer dans des milliers d’années. Mais une nouvelle génération de guerriers venant d’un autre monde serait là pour la contrer. Peut être que cette chose était le mal dont le Dietermotzi nous avait fait part.

Blanc Durant les siècles à venir, il y eut énormément de guerres et de petites batailles. Beaucoup de puissants guerriers moururent et beaucoup de nouveaux ennemis apparurent. Mais l’une des batailles la plus époustouflante fut " La guerre d’Iliems." En ce temps là, l’un des disciples de Rodring se fit remarquer. C’était le Ménozien le plus puissant de l’histoire jusqu´à l’arrivée d’Hélios le frère de Djinns plusieurs siècles plus tard. Celui-ci était en fait, sans le savoir, l’un des descendants de Rodring.

Blanc Dans l’histoire des Andicrafts il y eut beaucoup de retournement de situations. Et surtout beaucoup de sang versé. Mais cette histoire s’arrêtera avec les dernières batailles que Chris, Djinns, Kelan, Rodring, Shazen et tout le peuple Ménoziens vivent à l’instant où je vous parle.

Blanc Le futur n’est qu’un brouillon, qu’une esquisse qui peut être modifié. Alors c’est peut être pourquoi je n’arrive pas à oublier cette phrase sortant du passé commun des Andicrafts et des Oliphazes :

" Et c’est pourquoi je meurs aujourd’hui,
Blanc pour le plaisir de renaître demain.
Blanc En ayant l’espoir que le monde futur changera,
Blanc pour être différent de celui d’aujourd’hui. "
Blanc Jadey.
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