[3 saisons terminées] Le Fils Oublié.

Episode 20 : Le Guerrier Millénaire.

« ??? : Viens ici, BROLY !!!!
Suika : Oh non !
Nexus : Mince ! »

Suika se transforma en Super Sayen. Ses cheveux restants d’une couleur or magnifique, comme son aura. Il augmenta sa force au maximum. Nexus remarqua qu’il était plus fort que Balzyr. S’il se mettait directement à fond, c’était qu’il était sûr de la force de son adversaire. Nexus fit de même et se transforma. Il se mit à fond.

« Suika : Toi aussi tu te transforme ?
Nexus : Oui.
Suika : Pourquoi tes cheveux et ton aura sont-ils noirs ?
Nexus : Ce serait un peu long à expliquer. »

C’est à ce moment qu’il la sentit. Une puissance faramineuse approchait. Il vit alors cette montagne arriver. Il devait faire presque deux mètres. Ses cheveux avaient une couleur proche du vert, coiffés de la même façon que Suika, mais plus longs, et il portait un pantalon blanc, par-dessus lequel tombait un tissu rouge.

« Nexus : Tu as raison, sa force est extraordinaire, mais à nous deux, ça devrait aller, tu ne pense pas ?
Suika : Il n’est pas transformé.
Nexus : Quoi ?
Suika : Il n’est pas encore transformé. Si on n’en profite pas maintenant, c’est fichu.
Nexus : Bon, dans ce cas… »

Il se jeta sur Broly, qui esquiva son coup et lui donna un coup du tranchant de la main dans le dos, ce qui le fit s’écraser au sol. Mais Suika arriva, et lui donna un puissant coup de pied. Broly vola, mais se redressa, et envoya à chacun de ses deux ennemis une boule d’énergie verte.

« Suika : ESQUIVE !! »

Il sauta en l’air, et Nexus en fit de même. Les deux boules explosèrent dans un bruit titanesque, et laissèrent deux gros trous dans le sol.

« Nexus : Waw ! Merci.
Suika : Ne te réjouis pas, ce n’est pas fini. Il faut attaquer ensemble.
Nexus : D’accord. C’est parti ! »

Ils chargèrent à deux, commencèrent à frapper ensemble Broly. Celui-ci prenait pas mal de coups. Il en distribuait beaucoup aussi.

« Nexus : HEAT PHALANX !!! »

Ses mains s’enflammèrent, et il donna des coups bien plus puissants. Broly, qui ne semblait pas vraiment sentir leurs coups d’avant, senti bien ceux là. Il s’énerva et projeta très haut Nexus avec un superbe uppercut. Nexus se ressaisit. Il tendit le bras derrière lui, une boule blanche se forma.

« Nexus : Ecartes toi, Suika !
Suika : OK. »

Il donna un coup de pied dans les abdominaux de Broly, se qui eut pour effet de le faire reculer. Nexus lança alors sa boule.

« Nexus : JAVELOT RIOT !!! »

Broly ne prit même pas la peine d’esquiver. La boule explosa dans un bruit énorme sur lui. Lorsque la fumée se dissipa, il était toujours là, regardant avec un sourire narquois Nexus. C’est à se moment qu’il se passa quelque chose de bizarre. Il regarda Nexus comme s’il avait l’air de le reconnaître, tout à coup. Il fronça les sourcils, serra les dents, et, pour la première fois depuis qu’il était sortit, ouvrit la bouche.

« Broly : Ka… Karott ! Karott !
Nexus : (Surpris.) Quoi ?
Broly : Grr ! Ka… Karott ! Ka.. Karott ! Karott ! KAROTT !!! »

Une fureur sans précédent semblait s’être emparée de lui.

« Nexus : Mais… Il est fou !
Broly : AAAAAAAAAAAHHH !!! »

Broly plia les bras et cria. Dans une énorme onde choc, il se transforma. Lorsque sa transformation fut achevée, il avait triplé de volume. Que ce soit en taille, largeur, muscle. Ses cheveux étaient devenus dorés, comme l’aura démentielle qu’il dégageait. Ses yeux étaient complètement blancs. Nexus était complètement abasourdi par la puissance qu’il sentait. Une puissance qui dépassait tout ce que l’on pouvait imaginer. Une puissance qu’on pourrait sûrement sentir de chez Balzyr.

« Nexus : C’est pas vrai !
Suika : Si ! On est foutu. C’était sympa de combattre avec toi.
Nexus : Ne dit pas ça ! On ne va pas se laisser tuer ! »

Il baissa la tête vers Broly, qui n’avait pas bougé, et qui le regardait avec un profond sentiment de haine. Nexus se décidé alors et envoya le plus vite possible une dizaines de boules d’énergie vers le Guerrier le plus fort qu’il n’ait jamais vu.

« Nexus : PRENDS CAAAA !!!! »

Broly ne bougea pas, et se prit de plein fouet toutes les attaques.

« Nexus : (Soufflant.) Déjà au tapis ? »

La fumée se dissipa, et Nexus ne pu voir qu’un énorme cratère vide.

« Suika : Derrière toi ! »

Nexus n’eut pas le temps de se retourner. Broly lui asséna un coup du tranchant de la main dans la tête. Nexus partit à une vitesse qu’il n’arrivait même pas à atteindre en le voulant. Il essaya de se ressaisir, mais Broly l’attendait déjà plus loin, et lui donna un coup de pied. Qui le renvoya dans l’autre sens. L’énorme guerrier réapparut une nouvelle fois plus loin, et envoya Nexus très haut. Il prépara alors une boule verte et la jeta vers lui.

« Suika : Non ! »

Il avait lui-même jeté une boule couleur rouge sur celle de Broly, ce qui fit exploser les deux. Nexus fut soufflé par l’explosion, et atterrit plus loin. Broly regarda Suika avec une colère noire.

« Suika : Je ne vais pas continuer à te regarder ! »

Broly fonça sur lui et ils commencèrent alors à se battre au corps à corps. Suika prenait la raclée de sa vie.

Nexus était à quelques dizaines de mètres de là. Allongé sur le sol, il n’arrivait plus à bouger.

« Nexus : (Pensant.) C’est pas vrai ! Il a une force démesurée ! Je n’ai jamais vu ça ! Il ne m’a donné que quelques coups, et pourtant j’ai l’impression d’en avoir reçu des centaines ! »

Il vit alors Suika s’écraser au sol. Broly le récupéra et l’envoya très loin avec un nouveau coup.

« Nexus : (Pensant.) Il… Il me faut de la force ! Il faut que je devienne plus fort ! »

Il repensa alors à quelque chose que Balzyr lui avais dit, après leur dernier combat.

Flash-Back.

« Nexus : Je veux devenir plus fort encore !
Balzyr : Je ne sais pas si tu le pourras.
Nexus : Pourquoi ?
Balzyr : Parce que vu ta force actuelle, tu dois être aux limites du Super Sayen. Je ne pense pas que tu pourras devenir plus fort que ça. »

Fin du Flash-Back.

« Nexus : (Pensant.) Je ne peux pas devenir plus fort ? Est-ce que ce serait là ma limite ? »

Il vit alors Broly prendre par la tête Suika, qui était inconscient, et préparer dans son autre main une boule d’énergie. Il la mit devant la tête de Suika.

« Nexus : (Pensant.) Non. Je peux devenir encore plus fort ! Si c’est ça la limite d’un Super Sayen… (Criant.) JE N’AI QU’A DEVENIR PLUS FORT QU’UN SUPER SAYEN !!! »

Tout en disant ceci, il tapa du poing le sol, creusant un grand trou avant même qu’il ne le touche. Son cri surpris Broly qui arrêta son bras alors que sa boule était à quelques centimètres de la tête de Suika. Une énorme onde choc émana de Nexus, levant la poussière. Lorsqu’elle se leva, Nexus était debout, sans autre trace de combat que ses vêtements déchirés, avec une toute nouvelle force en lui, et quelque chose de changé.

Ses cheveux étaient encore plus dressés sur sa tête qu’avant. Les quelques mèches qu’il avait s’étaient relevées, mis à part les deux mèches dorées qui était toujours là, toujours aussi fines, à la vertical, mais tomba jusque dessous sa bouche, maintenant. De plus, ses cheveux n’étaient pas totalement noirs. Quelques « touffes » de cheveux étaient devenues dorées, comme les cheveux de Suika. (Qui lui était redevenu normal.) Son aura était toujours aussi noire, et des éclairs d’une étrange couleur rouge foncé l’entouraient. Le sable lui tournait autour, ainsi que des roches et tout ce qui se trouvait aux alentours.

Le père de Broly fut le premier à ouvrir la bouche.

« ??? : Mais qu’est-ce que c’est que ça ?
Nexus : Je vais appeler ça… Le Super Sayen : Niveau 2 ! Testons ma nouvelle force ! »

Episode 21 : La traversée.

« Nexus : Testons ma nouvelle force.
Suika : (Difficilement.) Nexus ! Non ! Ta puissance a beaucoup augmenté, mais il est encore plus fort que toi !
Nexus : Je ne suis pas idiot. Je le sais bien. Mais est-ce que nous avons le choix ?
Suika : … Il faut trouver un moyen de s’échapper.
Nexus : Je vais y réfléchir, en même temps que d’essayer de ne pas me faire tuer. »

Sur ces mots, il repartit à l’attaque. Broly fut surpris par sa nouvelle vitesse, et n’esquiva pas le coup de coude que lui porta Nexus dans le ventre. Celui-ci enchaîna avec deux coups de poings dans le menton, et un coup de pied dans les côtes qui l’envoya s’écraser contre un rocher. Nexus profita du bref moment de repos qui s’en suivit pour réfléchir à un moyen de s’échapper. Il en voyait bien un. Une technique qu’avait essayé de lui apprendre Balzyr. Mais il ne la maîtrisait pas très bien. En fait, même pas du tout. C’était une technique très compliquée. Il préféra ne pas essayer. S’il se ratait, il perdrait beaucoup de ki. Et il en aurait besoin contre Broly.

Ce dernier se releva de sous les roches qui l’encombraient, comme s’il n’avait rien. Il semblait encore plus en colère. Il regarda Nexus et dit une nouvelle fois :

« Broly : Ka … Karott !! »

Puis il lui fonça une nouvelle fois dessus, Nexus aperçut à peine son mouvement. Ce qui prouvait qu’il avait gagné en force, car il ne voyait rien du tout avant. Broly lui enfonça son énorme poing dans l’estomac. Nexus cracha du sang, mais il se ressaisit, et lui donna coup de pied, que Broly bloqua sans peine. Puis il tenta toute une série de coups que Broly bloquait en ayant l’air de s’amuser du mal qu’avait Nexus à le toucher. Puis, semblant s’ennuyer, il lui donna un uppercut, qui fit s’élever très haut dans les airs Nexus. Il réapparut au dessus de lui et lui décocha un nouveau coup de poing qui l’envoya s’écraser au sol dans un énorme cratère. Nexus se releva difficilement. Puis, se tournant vers Broly :

« Nexus : NEXUSWAVE !!!! »

Une vague d’une puissance que Nexus ne s’était jamais vu déployer jaillit de ses mains. Elle filait à toute allure sur Broly. Celui-ci la regarda bizarrement. Comme s’il hésitait à l’éviter. Mais il tendit la main devant lui et attendit la vague. Celle-ci vint à sa rencontre et s’écrasa littéralement sur sa main. Une explosion sans précédent se produisit. Une énorme fumée se leva. Nexus soufflait, les mains toujours tendues devant lui. La fumée se leva, et Broly était toujours là. Il n’avait rien. Pas la moindre égratignure. Nexus commençait à désespérer. Il pensa alors à sa dernière solution, mais Broly était déjà sur lui, à lui envoyer des dizaines de coups. Apparemment, il avait augmenté sa force. Il devait être encore loin de sa force maximum.

« Nexus : (Pensant.) Il faut que je me concentre un minimum, si je veux réussir. Il me faut un peu de temps. »

C’est alors que…

« Suika : CANON EXPLOSIF !! »

Suika s’était relevé. Il avait préparé deux disques verts, qui s’étaient transformées en boules d’énergie. Il les lança et elles se confondirent l’une dans l’autre, pour ne former qu’une grosse vague déferlante verte, que se prit Broly de plein fouet. Il ne l’avait pas vu venir. Suika s’effondra, épuisé par l’effort qu’il venait de fournir. C’était exactement ce qu’il fallait à Nexus. L’attaque de Suika n’avait pas fait grand-chose à Broly, mais elle l’avait aveuglé quelques secondes, en soulevant la poussière. Nexus mit deux doigts sur son front, et se concentra sur l’énergie de Suika.

« Nexus : (Pensant.) Si j’arrive à faire le déplacement instantané, je pourrais récupérer Suika et retourner au vaisseau. On aura le temps de fuir. J’espère. »

Il se concentra de toutes ses forces sur l’aura de Suika qui baissait de plus en plus. Puis, sans vraiment comprendre comment, il se retrouva juste à coté de lui. Il l’attrapa et se concentra sur son vaisseau. Broly, qui s’était dégagé de la fumée, les vit et se précipita vers eux. Mais ils avaient déjà disparu.

Ca avait marché. Nexus avait réussi à le faire, alors qu’il n’y arrivait pas pendent l’entraînement de Balzyr. Il se précipita aux commandes et fit décoller le vaisseau. Il sentait déjà la puissance titanesque de Broly se rapprocher à toute vitesse. Le vaisseau décolla et Nexus donna toute la puissance de ses moteurs. Broly les ratrapait. Entre temps, Suika se réveilla.

« Suika : Qu’est-ce qui se passe ? On est dans le vaisseau ?
Nexus ;: je t’expliquerai plus tard. »

Il était trop occupé à éviter les boules d’énergie lancées par Broly qui se rapprochait de plus en plus.

« Nexus : Il est trop rapide. On y arrivera pas.
Suika : C’est pas vrai ! On peut pas crever comme ça ! Pas après tout ça !
Nexus : Il y a un moyen !
Suika : Lequel ?
Nexus : Ordinateur ! Dans combien de temps se refermera le trou noir.
Ordinateur : Dans deux minutes, huit secondes.
Suika : Pourquoi tu demandes ça ? Tu ne veux quand même pas…
Nexus : C’est notre dernier espoir. Passer à travers.
Suika : Mais tu es fou ?
Nexus : Tu as une meilleure idée.
Suika : Non. Tu as raison. Fonce ! »

Le trou commençait déjà à rétrécir. Nexus donna toute la puissance disponible. Broly les ratrapait de plus en plus. Ca allait se jouer à un cheveu. C’était soit Broly qui les ratrapait, soit passer le trou. Broly se raprochait. Mais le trou aussi. Broly tendit le bras…

Mais trop tard. Le vaisseau était passé. Broly s’arrêta juste devant le trou, puis fit exploser sa rage en jetant de toute part des boules de feu, puis, une heure plus tard, après avoir détruit deux planètes inhabitées près d’ici, il reparti chez lui.

De l’autre coté, Nexus et Suika étaient sortirent sans encombre du trou. Mais ils ne savaient pas du tout où ils étaient.

« Suika : On s’en est sorti ! Je pensais qu’on allait être broyés par le trou.
Nexus : Pour être franc, moi aussi. Mais on ne peut pas rester là. Le trou nous aspire vers lui. Ordinateur, est-ce qu’il y a une planète vivable dans les environs ?
Ordinateur : Oui. A trente-six heures, vingt-deux minutes de voyage.
Nexus : Bien, met le cap dessus. On a toujours besoin de vivres. »

Pendent le voyage, Nexus et Suika firent la fête en buvant une bouteille d’alcool qu’avait Nexus depuis son départ de chez lui, et qu’il n’avait jamais ouvert. Puis ils passèrent chacun dans la machine Sayenne pour se soigner. Enfin, ils arrivèrent à destination. Ils se posèrent et commencèrent à chercher des êtres vivants.

« Nexus : Tu crois qu’il y a beaucoup d’habitants ?
Suika : Je n’en sais rien. Je n’ai pas reconnu la partie de galaxie où nous sommes arrivés.
Nexus : Moi non plus. J’espère que nous ne sommes pas trop loin.
Suika : Attends. Je sens trois puissances qui arrivent. »

Quelques minutes plus tard, trois personnes se posèrent. Une femme, plutôt petite, les cheveux courts, noirs, autant que ses yeux. Les deux autres étaient des hommes, l’un étant très grand et très musclé, une crête sur la tête, les cheveux noirs, l’autre étant de taille moyenne, les cheveux en bataille, partant vers l’arrière de sa tête. La femme, qui avait l’air d’être leur chef, prit la parole.

« Femme : Pourquoi avez-vous atterrit ici ? Et qu’avez-vous fait de vos autres queues ?
Nexus : Quoi ? Nos autres queues ? »

Il regarda alors plus bas, et vit alors que chacun avait trois queues de singe, et portaient tous un scooter, ainsi qu’une armure sayenne. Suika avait l’air de comprendre en même temps que Nexus. Ils se demandèrent comment ils avaient pu ne pas le voir plus tôt.

« Nexus : Attendez ! On est où, là ? Et qui êtes vous ?
Femme : Vous avez perdu la mémoire ? Pourtant, vous avez l’air de venir d’ici...
Homme moyen : Nous sommes sur la planète Végéta.
Femme : Et nous sommes des Sayens. Ca vous rappelle quelque chose ?

Le Fils Oublié. Saison 3.

Episode 1 : Mais où est-on ?

« Homme moyen : Nous sur la planète Végéta.
Femme : Et nous sommes des Sayens. Ca vous rappelle quelque chose ?
Nexus : Quoi ? Des Sayens, mais c’est im…
Suika : (Ecrasant le pied de Nexus.) Excusez nous une minute, s’il vous plaît.
Femme : Pourquoi ?
Suika : J’ai des choses à dire à mon ami.
Femme : Bien. »

Suika emmena Nexus plus loin.

« Nexus : Pourquoi m’as-tu empêché de parler ?
Suika : Parce que ! S’ils sont vraiment des Sayens et que tu leur dis qu’il est impossible qu’ils soient en vie, ils vont se poser des questions. Ils pourraient penser qu’on vient avec des intentions hostiles, et nous attaquer.
Nexus : De toute façon, vu leur force, on pourrait facilement les vaincre.
Suika : Justement, je pense qu’on ne devrait cacher notre force. A moins d’extrême nécessité.
Nexus : Pourquoi ça ?
Suika : A eux seuls, ils ne peuvent rien. Mais s’ils nous trouvent trop forts, ils pourraient amener toute la planète ! Et contre ça, on ne fera pas le poids. Ils ont des scooters. On doit réduire notre force.
Nexus : A condition bien sûr que nous soyons vraiment sur Végéta, ce qui est très peu probable.
Suika : Il vaut mieux être prudent.
Nexus : Dans ce cas, qu’est-ce qu’on doit faire, d’après toi ?
Suika : Faire semblant d’être parmi les leurs. On n’a qu’à dire qu’on a perdu nos queues pendent une bataille. Puis on verra ce que l’on fera lorsqu’on sera arrivé dans une ville, et qu’on saura où l’on est vraiment.
Nexus : Bon. Si tu penses qu’on devrait faire ça, on va le faire. Tu m’as déjà montré que tu étais digne de confiance.
Suika : (Souriant.) Merci. »

Ils repartirent vers les trois Sayens.

« Femme : Alors ? Vous avez fini de parler ? La mémoire vous est revenue ?
Suika : Oui. Le choc de l’atterrissage nous avait un peu chamboulé. Mais ç va maintenant.
Femme : Bien ! Donc, je repose ma question, où sont passées vos queues ?
Nexus : On les a perdues lors d’une rude bataille.
Femme : Contre des Tyrans, je suppose ?
Nexus : Euh… En effet. Mais comment le savez vous ?
Femme : Allo ! Il faut se réveiller ! On est en guerre contre eux !
Nexus : Ah oui, c’est vrai ! Comment est-ce que j’ai fait pour oublier ça.
Suika : Le choc de l’atterrissage a du être bien rude pour toi.
Nexus : En effet. Bon. Et si nous retournions en ville ? Pouvez vous nous y emmener ?
Homme moyen : Pourquoi ne pas y aller seuls ? Vous avez besoin de nous ?
Suika : Eh bien, cela fait déjà quelques années que nous sommes partis en guerre contre ces saletés de Tyrans, et nous ne sommes pas revenus depuis un bon moment. Nous sommes, en quelques sortes, à l’étranger. Cela fait dix ans que nous sommes partis.
Femme : Vous vous battez depuis un si jeune âge ?
Nexus : Oui. Nous avions accompagné mon père à la guerre. Il y est mort, malheureusement.
Homme moyen : Quel est le nom de ton père ?
Nexus : (Sans réfléchir.) Baddack. »

Lorsqu’ils entendirent ce nom, les trois Sayens furent frappés de stupeur.

« Femme : Tu es le fils du grand héro ?
Nexus : Du grand héro ?
Femme : Bien sûr ! Tu ne sais pas qu’on appelle ton père comme ça ? Enfin bon, c’est vrai que si tu es parti avec lui et que tu ne reviens que maintenant, tu ne pouvais pas le savoir. Depuis que ton père est mort héroïquement en tuant Freezer le Tyran, il est considéré comme le plus grand héro de notre peuple ! Si tu es son fils, nous te devons le plus grand respect ! »

Tous trois s’inclinèrent, même si celui de taille moyenne hésita un instant, en leur lançant un regard méprisant.

« Femme : Je m’appelle Tayza. (Montrant l’homme moyen.) Lui, c’est Sarot (« T »muet.), mon frère, et lui, (Montrant le gros du doigt.) c’est Zatyo. Il n’est pas très bavard, mais on peut compter sur lui.
Nexus : Enchanté. Je suis Nexus.
Suika : Et moi Suika.
Tayza : On va vous emmener en ville. Avez-vous un appartement en ville, une maison ?
Suika : Non.
Tayza : Vous avez de l’argent ?
Suika : Non.
Tayza : Je vois. Et ben ça ne va pas être simple. Vous viendrez chez moi en attendant. On vous trouvera quelque chose. Si vous faites la guerre depuis dix ans, vous devez être forts, non ?
Nexus : On se débrouille.
Tayza : Si vous êtes forts, vous pourriez peut être vous engager. Mais il faut passer le test. Votre force doit dépasser les 20 000 unités.
Nexus : (Souriant, regardant Suika.) Je pense qu’on les dépasse.
Suika : (Souriant à Nexus.) Oui, je pense.
Tayza : (Allumant son scooter.) On va vérifier. Alors, toi, Suika, tu as… 25 000 unités. Pas mal. Nexus, tu as… 30 000. Vous êtes plutôt forts. Mais je m’attendais à mieux de la part du fils du héro.
Nexus : Nous voyageons depuis longtemps. Nous avons un peu négligé l’entraînement.
Tayza : Si tu le dis. Bon, allons y. »

Ils se mirent en route, et partirent vers l’Est. Nexus apprécia le paysage. Il était agréablement pittoresque. Quelques petites montagnes se dessinaient à l’horizon, une forêt s’étalait sous eux, traversée par une petite rivière. Etrangement, même s’il n’était jamais venu ici, Nexus s’y sentait bien. C’est alors que Suika se rapprocha de lui.

« Suika : Nexus. Il faut que je te dise quelque chose.
Nexus : Quoi ?
Suika : Je connais cet endroit. J’en suis sûr maintenant. Nous sommes bel et bien sur Végéta.
Nexus : Quoi ?! Mais comment le sais-tu ?
Suika : J’avais huit ans, lorsque j’ai quitté Végéta avec mes parents. Et je vivais près d’ici. Je me souviens exactement de tous ces endroits. Tu vois cette montagne ?
Nexus : Oui…
Suika : Eh bien, juste derrière, il y a la capitale de la planète. La plus grande ville qu’aient jamais construit les Sayens. Elle compte plus d’un million d’habitant. J’y vivais autrefois.
Nexus : Tu es sûr de ce que tu dis ?
Suika : J’en suis certain. D’ailleurs, tu vas pouvoir le vérifier de tes propres yeux. Nous allons bientôt la dépasser. »

En effet, ils arrivaient maintenant à la hauteur de la montagne. Ils la passèrent, et Nexus pu voir que Suika avait raison. Elle était là, au bord de la mer qui avait une couleur bleu-vert, sous ce superbe ciel bleu, entourée d’une chaîne de montagne qui rejoignait la mer de chaque coté de la ville, avec seulement deux ou trois cols qui permettais de passer de l’autre coté. Nexus n’avait jamais vu de ville aussi grande ! Elle devait faire plus de trente kilomètres de large, et plus de cinquante de long. Il y avait des quartiers bien aménagés, avec de superbes maisons, d’autres avec de hauts gratte-ciels flambant neufs, d’autres avec de petits immeubles sympathiques, et enfin les quartiers plus sales, avec de vieux immeubles qui étaient collés les uns aux autres.

« Tayza : On va aller chez moi. C’est par là.
Nexus : Tu avais raison, on est bel et bien sur Végéta. C’est la plus grande ville que je n’ai jamais vue !
Suika : Oui. Mais comment est-ce possible ? La planète a explosé ! Comment peut-on être ici ?
Nexus : Mmmmmh… Le trou noir, peut-être…
Suika : C’est vrai que je me suis demandé pourquoi nous n’avions pas été broyés. C’est ce que font les trous noirs, en général. Ils détruisent tout ce qui passe à l’intérieur.
Nexus : Je ne sais pas. Je commence à avoir mal au crâne, et je suis très fatigué. Tout ce que je veux, c’est dormir, pour l’instant. »

Tayza les avait emmené dans un petit quartier, aux immeubles sympathiques. Elle s’arrêta devant l’un des plus hauts. Zatyo et Sarot les avait quitté, car ils étaient rentrés chez eux.

« Tayza : C’est ici. Je suis au dernier étage. »

Ils montèrent et entrèrent enfin dans ce qui allait devenir leur lieu de vie pour un bout de temps. C’était un joli petit appartement, avec tout le confort, même si l’on y était un peu à l’étroit. Il y avait deux chambres, un salon, une cuisine, une salle de bain.

« Tayza : Je n’ai qu’une chambre d’ami, il va falloir que vous la partagiez.
Nexus : Oh, je peux très bien dormir sur le canapé. De toute façon, vu mon état de fatigue, je pourrais même m’endormir par terre. »

Il était vrai qu’il s’était déroulé plusieurs heures, depuis qu’ils avaient traversé le trou noir, et encore plus depuis son combat contre Broly. Nexus n’en pouvait plus. Suika avait l’air dans le même état. Il ne se fit pas prier pour prendre la chambre, et Nexus s’allongea sur le divan, et s’endormi aussitôt.

Episode 2 : L’engagement.

« Tayza : Allez ! Debout fainéant !
Nexus : Mmmmmmh… Kezkizpasse… ?... Non, veux pas me lever, maman !
Tayza : Si tu m’appelles encore maman, je t’étrangle! Je n’ai que 17 ans, alors ne me dis pas ça ! »

Nexus se leva, tant bien que mal. Avec la tête de quelqu’un qu’on vient de déterrer. Il remarqua que Suika était déjà debout, habillé et regardait par la fenêtre, tandis Tayza était dans la cuisine, à préparer une sorte de liquide noir. Elle ne portait plus son armure, mais une sorte de t-shirt large, blanc, légèrement ouvert sur le coté gauche, et qui n’était attaché que par une sorte de sigle sur l’épaule, qui représentait deux « S », entrelacé l’un dans l’autre, tandis que l’autre manche ne lui faisait pas toute la largeur de l’épaule. Le tissu avait l’air d’âtre très léger. En guise de bas, elle portait un pantalon blanc, un peu serré, dont la matière se rapprochait du jean.

« Nexus : Tu as ton propre appartement à 17 ans ?
Tayza : Oui. Mais je n’ai pas eut vraiment le choix.
Nexus : Pourquoi ?
Tayza : On en parlera une autre fois. (Lui tendant une tasse de liquide noir.) Bois ça. Ca va te réveiller.
Nexus : Qu’est-ce que c’est ?
Tayza : Du Coza. Il y a quelque chose dedans qui redonne de l’énergie. Mais je ne serais pas capable de te dire ce que c’est. »

Nexus bu son Coza, et fut aussitôt en pleine forme.

« Nexus : C’est super ce truc !
Tayza : Ouais, enfin, c’est pas nouveau. Tu n’en avais jamais bu avant ?
Nexus : (Se rendant compte de sa gaffe.) Euh… Non. Je n’en avais jamais vu.
Tayza : Je pensais à quelque chose. J’avais complètement oublié, mais, je pourrais t’amener à tes frères.
Nexus : (Complètement abasourdi.) Mes frères ?! Quels frères ?
Tayza : Ben, tes trois frères ! Raditz, Thalès, et Carot ! Tu ne vas pas me dire que tu les as oublié !
Nexus : Non, bien sûr que non. J’aimerais…
Suika : …ne pas les voir.
Tayza : Pourquoi ?
Suika : Nexus ne s’entend pas très bien avec ses frères. Ils sont un peu jaloux car leur père l’a emmené lui à la guerre, à la place des autres. Il ne voulait pas tous les emmener.
Tayza : Bon. Mais je pensais que c’était un bon moyen pour vous. Bon, tant pis. Vous pouvez rester aussi longtemps que vous voulez. C’est un plaisir d’avoir le fils du héro chez moi.
Nexus : Merci beaucoup.
Tayza : De rien. »

Elle s’en alla dans la salle de bain.

« Nexus : Pourquoi ne pas aller voir mes frères ?
Suika : D’abord, savais-tu que tu en avais ?
Nexus : Ma mère m’en avait vaguement parlé. Mais à chaque fois qu’elle pensait à eux, elle fondait en larmes, alors je ne lui aie jamais posé de questions.
Suika : Ecoutes, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de voir tes frères.
Nexus : Pourquoi ?
Suika : Eh bien, imagine que tu n’existes pas, ici. Que tu ne sois pas né. Ils le sauraient, eux. Et notre couverture partirait en fumée. Et il peut y avoir pire. Il se peut que tu sois justement né. Et si tu te rencontres chez eux, on va être dans une galère pas possible ! Il vaut mieux que tu ne les approches pas trop.
Nexus : Tu as sans doute raison… Tu réfléchis, mines de rien !
Suika : (Fier.) Hé hé ! Il le faut bien, parce que toi…
Nexus : Quoi ?! Répètes un peu ça pour voir ! »

Ils entreprirent alors une petite bataille, qui s’arrêta rapidement lorsque l’immeuble se mit à trembler. Malgré le fait qu’ils ne se connaissaient que depuis peu de temps, Nexus et Suika étaient devenus très amis. Tayza sortie de la salle de bain affolée.

« Tayza : C‘était quoi, ce tremblement ?
Nexus : Je ne sais pas. Peut-être un tremblement de terre.
Suika : Qui sait ?
Tayza : Bon. Il est temps de partir.
Nexus : Et où vas-t-on ?
Tayza : A l’école des guerriers. Vous allez vous y engager. Lorsque vous aurez fini l’apprentissage, vous pourrez vous engager dans l’armée. Je pense que c’est la meilleure solution pour vous.
Nexus : Oh, l’armée, ça nous va très bien.
Suika : Oui.
Tayza : Dans ce cas, allons-y. »

Ils partirent et voyagèrent pendent une dizaine de minutes dans la ville. Enfin, ils arrivèrent devant un énorme bâtiment. On aurait dit une sorte de forteresse, avec des formes plus arrondies. Ils franchirent une énorme et magnifique porte sculptée dans du bois, et se retrouvèrent dans un immense hall, où régnait une intense activité.

« Suika : Dis moi. Si on a le niveau pour s’engager, pourquoi est-ce que l’on doit passer par cette école ?
Tayza : Tout le monde doit passer par ici, avant de s’engager. C’est la règle. Il faut d’abord que vous fassiez vos preuves.
Nexus : Et quelles seront les épreuves ?
Tayza : Ca ne devrait pas être trop dur pour vous. Vous devrez vous déplacer en portant des poids de 500 kilos, encaisser des coups sans sortir d’un cercle. Quelque chose comme ça. Vous y arriverez sans trop de difficultés.
Nexus : Hier, tu portais une armure de combat. Tu es une combattante ?
Tayza : Je l’étais. Jusque hier, justement. Mais j’ai quitté l’armée. Ce n’est pas pour moi.
Suika : Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ?
Tayza : Je ne sais pas encore. On verra bien. Ah ! Il y a de la place à ce guichet, là-bas ! On va aller vous inscrire. »

Ils marchèrent jusqu’au guichet en question, et ils furent passés au scooter pour qu’on puisse voir leurs forces. Ils furent acceptés sans problème, et on leur dit qu’ils commençaient le jour même. Tayza leur dit au revoir, et la dame du guichet les accompagna jusque une porte. Ils passèrent par un vestiaire, où on leur fournit de nouvelles tenues. Les anciennes étaient complètements déchirées. Ils avaient la traditionnelle tenue moulante, bleue foncée pour Suika, noire pour Nexus, avec une armure par-dessus. Nexus opta pour une armure à épaulette, mais il n’y en avait pas sur les anches. Suika en prit une sans épaulettes du tout. Ils
Passèrent ensuite par une nouvelle porte, et se retrouvèrent à l’extérieur, apparemment au centre de cette « forteresse », dans une sorte d’arène sableuse. Il y avait déjà pas mal de personnes. Ils avaient l’air d’attendre leur professeur. Pour les plus vieux, ils devaient avoir à peu près l’âge de Suika, et le plus jeune qu’on vit ne devait pas avoir plus de quatorze ans. Tout le monde semblait se connaître et discutaient ensemble. Enfin, après quelques minutes, un homme entra dans l’arène. Il était assez grand, il devait mesurer près d’un mètre quatre-vingt-dix, avait une sorte de crête sur la tête, qui était longue à l’avant, et devenait de plus en plus courte en allant vers l’arrière de son crâne, avant de s’arrêter juste avant la nuque. Elle comportait pas mal de mèches grises, ce qui laissait penser que l’instructeur était assez vieux. Il gardait un œil fermé et l’autre était d’une couleur gris métallique. Une longue cicatrice lui traversait le visage, du haut de l’oreille gauche, passant par l’arrête du nez, et redescendant en piqué vers le bas de la mâchoire.

« Instructeur : En rang bande de feignasses ! (Tout le monde se met en rang.) Vous allez commencer tout de suite l’entraînement ! Vous allez m’attacher autour de chacun de vos membres un de ses poids de 500 kilos. Et vous devrez me faire cent fois le tour de l’arène ! »

Tout le monde s’attacha les fameux poids. Sauf Nexus et Suika, qui allèrent s’allonger dans l’herbe d’une petite colline qu’il y avait au fond de l’arène. Elle leur faisait un peu d’ombre, et ils commencèrent à se reposer.

« Instructeur : Mais qu’est-ce que vous me foutez là, vous ! Bougez vous, ou je m’en vais vous flanquer une belle correction, moi !
Suika : On ne veut pas faire ton truc.
Instructeur : Voyez-vous ça ! Et pourquoi donc ? Serait-ce trop dur pour monsieur ?
Nexus : Non. C’est trop simple !
Instructeur : Quoi ? Mais je…
??? : Je suis d’accord avec eux. C’est bien trop simple. J’ai déjà fait mes cent tours !
Instructeur : Quoi ? Mais qui es-tu, toi, d’abord ?
??? : (Avec un grand sourire.) Je m’appelle Carot, je suis le fils de Baddack. »

Nexus et Suika furent très surpris. Ils se regardèrent, puis remarquèrent que l’instructeur l’était tout autant qu’eux. Nexus regarda plus attentivement Carot. Il portait une armure avec épaulettes seulement aux épaules, comme Nexus, mais une tenue bleue marine. Plus foncée que celle de Suika. Il était coiffé comme l’était Nexus étant enfant, comme l’était Baddack. En palmier ! Il regardait Nexus et Suika avec un grand sourire. Il avait l’air heureux de les rencontrer. Comme s’il sentait une sorte de puissance en eux.

« Instructeur : Le fils de Baddack ? Ecoutes. Même si tu es son fils, tu dois passer les épreuves. Et ça vaut pour vous aussi !
Nexus : Il n’y a pas quelque chose de plus difficile ?
Instructeur : Très bien ! Vous l’aurez voulu ! Tamyo !! »

Une montagne de muscle arriva. Il était énorme, chauve, devait faire plus de deux mètres vingt, et avaient des bras qui étaient plus larges que Nexus entier.

« Tamyo : Oui ?
Instructeur : Voici Tamyo. Il est le plus fort ici. Si vous arrivez à le battre. Vous aurez directement l’attestation de l’école. Vous pourrez vous engager. Alors ? »

Nexus et Suika évaluèrent rapidement la puissance de Tamyo. Si on devait la mesurer en unités, elle devait faire à peu près 40 000 unités.

« Suika : Très bien. Je commence.
Tamyo : Tu es sûr de toi. Je vois sur mon scooter que tu es très faible, en tout cas pour moi.
Suika : Il ne faut pas toujours se fier à ce que l’on voit. »

Tamyo tenta alors de lui donner un coup de poing, mais Suika augmenta pendent un très bref instant sa force. Un instant tellement court que le scooters ne pouvaient pas remarquer la différence. Il sauta pour éviter le coup de poing de Tamyo, et lui donna un coup de coude sur le dessus du crâne. Il atterrit au moment où Tamyo s’effondrait, assommé.

« Suika : A qui le tour ?
Instructeur : (Les yeux ronds.) …
Nexus : A moi ! »

Il attendit que Tamyo se réveille. Ceci prit quelques minutes. Puis le combat commença. Tamyo tenta à nouveau un coup de poing. Mais Nexus fit la même chose que Suika, contrôla sa force, sauta, et lui décocha un superbe coup de pied, tout en gardant les mains dans les poches, qui l’envoya voler à quelques dizaines de mètres, renversant au passage quelques apprentis.

« Nexus : (Souriant.) A toi, Carot.
Carot : Merci.
Instructeur : (Les yeux exorbités.) …»

Cette fois, Tamyo mit plus longtemps à se réveiller. Lorsque enfin il le fit, il avait l’air de ne plus savoir où il en était et essaya de donner un coup de pied à Carot, mais celui-ci sauta, et fit une sorte de tonneau en l’air, et lorsqu’il se retrouva dos au sol, il donna un superbe coup de coude dans le nez de Tamyo, qui fit un bruit bizarre, avant que son propriétaire n’aille s’écraser contre un mur. Mais Carot n’avait pas prit la peine de cacher sa puissance, et le scooter de l’instructeur explosa. Celui-ci avait les yeux qui lui sortaient de la tête. Il se précipita sur Tamyo pour vérifier son état. Apparemment, il était en vie, mais allait rester dans les vapes un bon moment. Nexus, Suika et Carot sortirent vingt minutes plus tard, avec leurs attestations qui leur demandaient d’aller s’engager deux mois plus tard. Nexus et Suika, qui avaient sympathisé avec Carot, lui donnèrent rendez-vous deux mois plus tard, puis retournèrent chez Tayza.

Episode 3 : Le grand héro.

Un mois passa. N’ayant pas grand-chose d’autre à faire, Nexus et Suika visitaient la ville en compagnie de Tayza. Elle leur montrait ses endroits préférés, comme la salle de projection, où l’on faisait passer des histoires/fictions, avec des Sayens qui jouaient des rôles. Suika, lui connaissait ça, mais Nexus, qui avait vécu sur une planète qui n’était pas très évoluée, ne comprenait pas bien l’intérêt. Elle les emmenait chez des marchands, la plupart vendant des vêtements, et les autres des desserts Sayen, où il rencontrèrent Carot, qui leur apprit que c’était son marchand préféré. Heureusement, à ce moment là, Tayza était restée chez un marchand de vêtements. Ils parlèrent un temps, et comme la journée était déjà bien avancée, ils repartirent chercher Tayza, et rentrèrent.

Il était tard, lorsqu’ ils arrivèrent, et Suika fila directement se coucher. Tayza allait en faire de même, lorsque Nexus l’interpella.

« Tayza : Qu’est-ce qu’il y a ?
Nexus : Je peux te poser une question ?
Tayza : Bien sûr !
Nexus : Est-ce que l’on sait ce qui s’est passé le jour où mon père est mort ?
Tayza : (Devenant plus grave.) Tu ne le sais pas ? Tu n’étais pas avec lui ?
Nexus : Non. J’étais en machine de régénération.
Tayza : Eh bien, il est mort en héro. Je pense qu’il mérite ce titre plus que quiconque. Le jour de la grande bataille, Freezer a envoyé tous ses hommes contre nous. Pour nous empêcher d’arriver à lui. Mais ton Père, lui, avait une force hors du commun. On n’avait jamais vu ça ! Il tuait tous ses adversaires en un coup, tout en se dirigeant vers Freezer. Il a envoyé vers Freezer une magnifique boule d’énergie blanche, bordée de bleu très clair, débordante de puissance. Mais Freezer a souri. Et il a levé le doigt. Une toute petite boule d’énergie est apparue. Puis elle a grossi, grossi, jusqu’à devenir presque aussi grosse que cette ville ! La boule de Baddack fut complètement annihilée. Celui-ci regarda la boule arriver vers lui. D’après des témoins, il avait l’air d’être impuissant. Puis il a tournée la tête vers l’arrière, et vit ses compagnons se battre pour sauver cette planète. Il a alors hurlé : « Non, ils ne mourront pas aujourd’hui ! » C’est à ce moment là que tous les scooters en même temps volèrent en éclats, à cause de la puissance que dégagea Baddack. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête, et devinrent d’une magnifique couleur dorée. Puis il prépara une nouvelle boule blanche dans sa main. Mais cette fois, entièrement blanche. Puis il la lança vers la boule de freezer. On crut d’abord qu’elle avait été à nouveau aspirée par cette énorme boule, mais on la vit quelques instants plus tard sortir de l’autre coté. Elle l’avait traversé ! Et elle avait l’air d’avoir gagner en puissance, alors que celle de freezer s’était réduite. Quand Freezer vit arriver la boule, il essaya de fuir. Mais la boule était bien trop rapide pour lui. Elle le rattrapa, et l’atteint dans une énorme explosion. Quand la fumée se dissipa, il n’en restait rien. Ceci ne réglait pas le problème de la boule énorme qui avançait. Baddack regarda les autres, qui le regardaient tous avec des yeux incrédules. Il sourit, et fonça vers l’énorme boule. Il écarta les bras, et essaya de la contenir. La boule le rongeait petit à petit. Sa peau s’envolait. Son sang coulait. On aurait dit que Baddack voulait serrer la boule dans ses bras, car il essayait de mettre le plus de pression dessus. Après quelques minutes, il y parvint enfin. Les témoins eurent juste le temps de voir les bras de Baddack se croiser. Puis il y eut une énorme explosion. Elle n’alla pas jusque notre planète, mais tua la plupart des gens qui étaient là à ce moment là. Seuls ceux qui étaient les plus éloignés, et ceux qui étaient assez rapides pour s’en sortir ont survécu. Le corps de Baddack a été complètement désintégré par l’explosion. »

Après une si longue histoire, Tayza se tu. Nexus était en pleine réflexion. Même s’il savait que le Baddack qui était connu ici ne pouvait être son père, il ne pouvait s’empêcher de ressentir un sentiment de fierté.

« Tayza : C’est à partir de ce jour que la guerre entre les Sayens et les Tyrans a été déclarée. Les tyrans nous en voulaient d’avoir tué l’un des leurs. Ils ne sont pas très nombreux, mais ils ont une force inouïe. Nous avons résisté jusqu’à maintenant, car nous avons toujours fait en sorte de se battre lors de nuits de pleine lune. Jusqu’à maintenant, les Tyrans ne savaient pas que c’était à cause de ç qu’on se transformait. Mais récemment, ils l’ont découvert. Et on ne pourra plus l’utiliser comme avantage. La guerre va devenir bien plus dure. Si l’on ne trouve pas un moyen rapide de les anéantir, la fin de notre peuple pourrait être très bientôt… »

Elle se tue un instant. Puis…

« Tayza : Bon. Je vais me coucher.
Nexus : Tayza…
Tayza : Oui ?
Nexus : Merci de m’avoir raconté tout ça.
Tayza : Mais de rien. C’est normal que tu connaisses l’histoire de ton père. Bonne nuit !
Nexus : Bonne nuit. »

Ils allèrent tous les deux se coucher.

Episode 4 : Le commando.

Un autre mois passa. Nexus, Suika, et Tayza ne l’avaient passés qu’en instants de détente. Ils n’avaient pas revu Sarot, le frère de Tayza, ni son ami Zatyo. Tous les deux étaient partis peu de temps après leur rencontre en mission. On n’en savait pas plus. Le jour où Nexus et Suika s’engagèrent enfin, Tayza les réveilla avec ce qui était devenu la traditionnelle tasse de Coza du matin.

« Tayza : Allez ! Debout ! Mais c’est pas possible de dormir autant !
Nexus : Mmmhh… Oui… J’arrive… »

Suika se leva, et enfila les vêtements qu’on lui avait fournis à l’école pour Sayens.

« Nexus : Pourquoi tu met ton armure ? On ne va que s’engager, aujourd’hui. On ne part pas.
Suika : Oui, je sais, mais ça fera meilleure impression.
Nexus : Tu as sûrement raison. Je vais faire pareil. »

Nexus se leva, et mit sa tenue noire et son armure à épaulettes. Ils déjeunèrent, et partirent pour la caserne Sayenne, en marchant, car ils étaient en avance. Sur le chemin, ils discutèrent.

« Nexus : Dis moi, où habite ton frère ?
Tayza : dans une maison, dans la banlieue de la ville.
Nexus : Waw ! Il doit avoir beaucoup d’argent !
Tayza : Oui et non. Il en a beaucoup, mais c’est parce qu’il fait parti des guerriers à haut niveaux. Sa force dépasse les 60 000 unités. Il doit avoir 70 000. Les hauts niveaux habitent la banlieue. Les bas niveaux habitent les bas quartiers. Les niveaux intermédiaires, comme moi, habitent les petits quartiers, et enfin, les très hauts niveaux, eux, habitent les buildings au centre de la ville. Ils sont très peu. Peut être deux cents. Pas plus. Sur un million d’habitant, c’est pas grand-chose. Selon votre grade, vous gagnez plus ou moins d’argent.
Suika : Comment différencie-t-on un niveau faible d’un niveau très haut ?
Tayza : Grâce aux scooters. Moins de 20 000 unités, vous êtes faibles. Entre 20 000 et 60 000, vous êtes de classe moyenne. Entre 60 000 et 100 000, vous êtes forts, et ceux qui dépassent 100 000 sont les plus forts. Ils sont aussi les plus hauts gradés, dans l’armée. Pour avoir un grade, il faut être au moins parmi les forts.
Suika : Ce n’est pas une organisation très équilibrée.
Tayza : C’est vrai. Mais c’est comme ça depuis toujours. Ah, on arrive ! »

Tayza leur fit ses dernières recommandations, puis parti. Elle n’avait pas le droit de les accompagner. Le bâtiment était immense. C’était une sorte d’énorme temple, à la grec, Mais avec une forme ovale. Il était plus haut que l’immeuble de Tayza. Plus large, et ses colonnes, ainsi que son marbre étaient d’un blanc éclatant. La porte était à deux battants, en bois, dans lequel étaient magnifiquement sculptées deux têtes de gorille. (Une dans chaque porte.) Nexus et Suika entrèrent, et se retrouvèrent dans un énorme hall, tout en marbre orangé pour le sol, tout aussi blanc que dehors pour les murs. Dans le sens de la longueur étaient alignés plusieurs dizaines de fauteuils, à l’air très confortable, avec le bois doré, et les coussins recouverts de velours rouge bordeaux. Ils remarquèrent alors que Carot était déjà là, et semblait s’ennuyer à mourir. Ils se dirigèrent vers lui, et, lorsqu’il les vit, son visage s’éclaira d’un grand sourire.

« Carot : Enfin vous voilà ! Je commençais à m’ennuyer ferme, moi, tout seul ici.
Nexus : Oui, on a vu ça. Il n’y a que nous ?
Carot : Oui. Les autres n’ont pas encore été diplômés. Ils ne peuvent pas encore s’engager.
Nexus : On va être les seuls alors. J’espère qu’ils vont nous envoyer en mission tout de suite.
Suika : Tu es sérieux ?
Nexus : Oui. Ca fait deux mois qu’il ne m’est rien arrivé. Ca fait trop longtemps. Je n’ai pas l’habitude. Un peu d’action ne me fera pas de mal !
Carot : A moi non plus ! J’en ai marre ! Je n’ai aucun adversaire à la hauteur. Même mes frères ne sont pas assez forts. Vous par contre…
Suika : Ho, tu sais, je n’ai que 25 000 unités.
Nexus : Oui. Et moi, 30 000. Toi, par contre, le scooter de l’instructeur est monté jusqu’à 60 000, avant d’exploser.
Carot : Oui. Et ça m’énerve ! Quand j’augmente ma force, tous les scooters explosent. Ce que je veux, c’est connaître mes limites. Mais bon, ce qui m’étonne, c’est que vous ayez battu Tamyo, qui avait 45 000, avec vos forces.
Nexus : Il ne devait pas être en forme.
Carot : Si tu le dis. »

Une grande porte se trouvant tout au fond s’ouvrit alors, et un homme avec des dossiers sous les bras, l’air grognon en sortit, et leur dit en passant devant eux :

« Homme : ‘pouvez y aller. »

Les trois amis se levèrent et partirent en direction de la porte. Lorsqu’ils la franchirent, ils se retrouvèrent dans un superbe bureau, entouré de bibliothèques. L’homme qui y était assis était de taille moyenne. Les cheveux en brosse, grisonnants, un œil de verre, une peau ridée par le temps. Il regarda Nexus et les autres avec une expression dure, comme s’il les jaugeait. Puis il sourit et leur dit :

??? : Bonjour ! Je suis le général Roka. Je commande toutes les armées Sayennes. Vous venez vous engager, je suppose ?
Nexus : En effet.
Roka : Très bien. Donnez moi vos noms, âges, et puissances respectives.
Carot : Carot, 19 ans, puissance indéterminée.
Roka : Indéterminée ?
Carot : Oui. Tous les scooters explosent avant que je n’atteigne ma puissance maximale.
Roka : On va voir ça. Le mien est l’un des plus puissants sur cette planète. »

Il observa Carot, tout en allumant son scooter. Carot augmenta sa force au maximum. Le général écarquilla les yeux.

« Roka : Incroyable !! 9… 90 000 !! A cet âge ! C’est du jamais vu ! Vous êtes bien le digne fils de votre père !
Carot : Merci.
Roka : Bon. Suivant !
Suika : Suika, 26 ans, 25 000.
Nexus : Nexus, 18 ans, 30 000. »

Pendent qu’ils parlaient, le général prenait des notes. Lorsqu’ils eurent fini, il commença à réfléchir. Il appuya sur un bouton qui se trouvait sur son bureau, et un écran s’ouvrit, avec en dessous, un clavier.

« Roka : Mmmmh… Voyons voir… Là, non… Là non plus… Là, il n’y pas la place…
Nexus : Excusez-moi, mais que cherchez vous ?
Roka : Je cherche un commando avec de la place pour vous accueillir. Mais malheureusement, ils sont tous au complet.
Nexus : Nous n’avons qu’à en former un avec seulement nous trois.
Roka : Impossible. Un commando se compose de quatre personnes minimum, six maximum. Vous n’êtes que trois. A moins que vous ne trouviez quelqu’un d’autre.
Suika : Et si il n’y en a pas ?
Roka : Alors vous devrez attendre qu’une place se libère, ce qui peux prendre un certain temps.
Carot : Vous voyez quelqu’un, vous ?
Nexus : Eh ben, il y a Tayza. Mais elle a décidé d’arrêter de se battre. Je ne veux pas l’obliger à le refaire. Et toi, tu ne vois personne ?
Carot : Non. Mes frères sont déjà chacun dans une équipe. Je devrais déjà y être, moi aussi, mais je n’avais pas envie de m’engager trop jeune. »

Tous trois étaient perplexes. Ils commençaient à se demander s’ils allaient pouvoir s’engager, quand on entendit une grosse voix dire :

« ??? : Moi, je veux bien venir avec vous. »

Tous, les yeux se tournèrent vers la porte qui s’était ouverte. On vit alors entrer Sarot, le frère de Tayza, et son ami, Zatyo. C’était Zatyo qui avait parlé. Du haut de ses un mètre quatre-vingt dix-huit, avec tous les muscles qu’il avait, et sa crête en forme de balai-brosse sur la tête, il était très impressionnant. C’était la première fois que Nexus et Suika l’entendaient parler. Sa voix était asse grave, mais assurée. Elle ne tremblait pas, et avait un son chaleureux.

« Roka : Que faites-vous ici, vous deux ? N’étiez vous pas en mission ?
Sarot : Si. Nous venions justement vous ramener notre rapport, (Dépose un papier sur le bureau du général.), quand nous avons entendu votre conversation.
Roka : Donc, Zatyo, vous vous proposez pour être le quatrième membre du commando de ces jeunes gens ?
Zatyo : En effet. Ils sont les amis d’une amie, alors je vais les aider.
Nexus : Merci beaucoup.
Zatyo : (Fait un clin d’œil.) De rien.
Sarot : Tu es sûr de ce que tu fais, Zatyo ? Tu veux vraiment aller avec ces minables ?
Nexus : Nous, des minables ?
Carot : (Le retenant.) Arrête ! Il n’en vaut pas la peine.
Sarot : Alors, tu es sûr de toi, Zatyo ?
Zatyo : Oui. Je veux. De toute façon, après notre mission, on est en vacances. Mais moi, je préfère bouger. Alors c’est parfait !
Sarot : Très bien, fais comme bon te semble. Moi je m’en vais. Je vous laisse. Au revoir ! »

Sur ces paroles, il partit.

« Roka : Bon, eh bien dans ce cas… Votre commando est formé ! Zatyo, vous en êtes nommé Capitaine. A vous de le gérer.
Zatyo : Bien, mon général ! »

C’est alors que l’on entendit une sonnerie. Elle venait du bureau du général. Il en décrocha un téléphone. Décidément, ce bureau avait bien des fonctions. Nexus pensa qu’il aimerait bien avoir le même. Quand il entendit le général s’exclamer…

« Roka : Quoi ?! Ah non ! Pas aujourd’hui !! »

Episode 5 : Première mission.

« Roka : Quoi ?! Ah non ! Pas aujourd’hui !!
Nexus : Qu’est-ce qui se passe ?
Roka : Deux Tyrans attaquent un poste de scientifiques que nous avons sur une lune, pas très loin d’ici. Le problème, c’est qu’aucun de mes commandos n’est libre. Ils sont tous en mission !
Zatyo : Nous pouvons nous en charger.
Roka : Vous ? Non. Vous ne pourriez rien faire, face à un Tyran. Même si Carot est très fort, vous quatre face à deux Tyrans, vous vous feriez massacrer.
Zatyo : Général. Nous sommes les seuls à pouvoir intervenir. Il faut que nous y allions.
Nexus : Je suis d’accord. Bien parler, capitaine.
Carot : Moi aussi, je suis prêt.
Suika : Ca ne me pose aucun problème. »

Zatyo leur sourit.

« Zatyo : Vous voyez, général ! Mon équipe est prête à partir sur le champ !
Roka : Bien. Si vous insistez. Prenez une capsule chacun, et partez. Mais ne prenez aucun risque inconsidéré !
Zatyo : Bien, général.
Nexus : Euh… Si vous le permettez, j’ai moi-même un vaisseau qui, je pense, pourra nous amener plus rapidement sur place, et où nous pourrons entrer tous les quatre.
Zatyo : Vraiment ? Et quel modèle est-ce ?
Nexus : Euh… Je crois que c’est un BNS-56.
Carot : Un BS-56 ? Tu as un BNS-56 ?
Nexus : Euh… Oui. Pourquoi ?
Carot : C’est le meilleur vaisseau qui soit ! Ils en ont arrêté la fabrication depuis longtemps car ils coûtaient trop cher. C’est incroyable que tu en ais un !
Nexus : Eh bien, je l’ai hérité de ma mère.
Carot : Vraiment impressionnant !
Roka : Bien ! Si vous êtes prêts à partir, allez-y ! Votre vaisseau est au port ?
Nexus : Non. Il est près d’une forêt, à quelques kilomètres.
Roka : Dans ce cas, dépêchez vous d’aller le chercher. Les coordonnées de la lune sont ZSD-2656. Dépêchez vous !
Zatyo : Bien, général ! »

Ils partirent. Nexus et Suika auraient pu voler bien plus vite. Mais ils se ralentissaient pour ne pas montrer leur force. Ils arrivèrent au vaisseau en quelques minutes. Ils embarquèrent, et Nexus dit :

« Nexus : Ordinateur. Met le cap sur les coordonnées ZSD-2656.
Ordinateur : Bien, Nexus.
Carot : Il y a même un ordinateur parlant dans ce vaisseau ?!
Suika : Oui. Mais celui-là, c’est Nexus qui l’y a ajouté.
Nexus : En effet.
Carot : Chapeau.
Zatyo : Bon. Ecoutez moi. Même si j’ai accepté cette mission, ça ne va pas être facile. Contre un seul Tyran, s’aurait déjà été limite, alors contre deux, c’est presque impossible.
Carot : Ne vous en faites pas. On les aura. De toute façon, on ne peut pas perdre.
Nexus : Pourquoi ?
Carot : Parce qu’on a pas le choix. Si on perd, on meurt.
Suika : Curieuse façon de voir les choses !
Ordinateur : Nous arrivons.
Nexus : Ah ! Enfin un peu d’action !
Zatyo : Tous les deux, vous êtes trop faibles ! Les tyrans vous tueraient en un seul coup, sans que vous ne l’ayez vu bouger.
Suika : Ne vous en faites pas. On s’en sortira !
Zatyo : Non. Vous allez rester bien gentiment là. Si ça va trop mal, on reviendra. Garder le vaisseau en marche au cas où l’on devrait fuir.
Nexus : On vient.
Zatyo : J’ai dis non ! Vous ne viendrez pas ! Et si vous désobéissez, c’est vous que j’attaquerais. Et non pas les Tyrans ! Compris ?
Suika : Bien ! Nous obéirons.
Nexus : Mais…
Suika : On n’a pas le choix, Nexus. On ne fait pas le poids.
Zatyo : Bien ! Carot, on s’en va. »

Ils s’envolèrent.

« Nexus : (Enervé.) Pourquoi ne pas aller avec eux ?!
Suika : Parce que. Si c’est pour qu’il nous attaque, ça n’en vaut pas la peine. Si on sent que ça devient vraiment critique, on ira les aider.
Nexus : Ca m’énerve de rester là !
Suika : Je te comprends. Mais on n’a pas vraiment le choix. »

Nexus et Suika attendaient déjà depuis dix minutes, dans le silence, surveillant les auras de leurs deux compagnons. Quand enfin, elles commencèrent à bouger. Elle descendait. Et très vite. Ils sentaient aussi deux autres auras, maléfiques. Elles, par contre, avaient gagné en puissance. L’aura de leurs deux compagnons commençaient à baisser dangereusement.

« Nexus : Ca suffit !
Suika : Tu as raison. On y va ! »

Tous les deux s’envolèrent aussi vite que possible ! Ils fonçaient dans la direction du combat, sans pour autant se transformer. Il ne fallait pas trop en montrer. Quelques minutes passèrent, et les deux auras étaient de plus en plus faible. L’une d’elle était particulièrement faible. Mais ils entendaient à présent les bruits des chocs des combats. Ils finirent par arriver deux minutes plus tard. Le spectacle qu’ils virent alors était horrible.

Les deux Tyrans avaient la même forme que Freezer lors de sa première transformation, grands avec des cornes sur la tête. La seule différence, c’était que l’un avait une couleur verte, et l’autre une couleur rouge. Chacun se battait avec l’un des deux compagnons de nos amis. Enfin, se « battait »… Ils les torturaient, plutôt. Carot était tenu à la gorge par le Tyran rouge, qui n’arrêtais pas de lui donner des coups de son autre main un peu partout sur le corps. Les quasis deux mètres de Zatyo étaient soulevés du sol par le Tyran vert. Carot essayait encore de se dégager de l’emprise du Tyran. Zatyo, lui, avait l’air inconscient. Lorsque les deux Tyrans virent arriver Nexus et Suika, ils arrêtèrent. Le tyran vert les regardait avec une expression avide, comme si l’envie de les tuer le dévorait. On entendit alors Zatyo parler.

« Zatyo : (Voix faible et étranglée.) Fuyez !
Tyran vert : (Le giflant.) Tais-toi, toi ! Voilà les renforts ! Et bien, ils ne sont pas bien coriaces. Ca va être facile, juste le temps d’expédier celui-là !
Tyran rouge : (Jetant à terre Carot.) Moi je préfère changer tout de suite. Il ne m’amuse plus. »

La colère montait en Nexus. En Suika aussi. Tous les deux voulaient venger leurs amis.

« Nexus : (Au Tyran vert.) Tu crois que je vais te laisser le tuer ?
Tyran vert : Tu n’as pas le choix ! »

Nexus se jeta en avant, mais à il n’eut pas le temps d’arriver sur le Tyran. Celui-ci avait déjà transpercé de son bras le corps de Zatyo. Nexus s’arrêta net.

«Zatyo : Aaaaagh… Guh… Guh…. (Son corps se relâcha.)
Tyran vert : (Léchant le sang sur son bras.) Héhéhé ! Tu vois ? Tu n’as aucune chance !
Nexus : C’est ce qu’on va voir ! »

Son regard était glacé. Plein de haine. Il ne prit même pas la peine de se transformer en Super Sayen. Il se téléporta juste devant le Tyran, qui ne comprit rien, le poing levé. Il lui décocha alors un superbe coup de poing, sans bouger aucune autre partie de son corps. Le Tyran ne bougea pas. Pas d’un millimètre. Mais sa tête, en revanche, avait fait trois tours complets sur ses épaules, dans un bruit horrible. Il tomba au sol, et on eut l’impression que sa tête n’était rattachée à son corps que par la peau. En voyant ça, l’autre Tyran voulut fuir. Mais Suika se déplaça si vite derrière lui, que le Tyran cru que lui aussi s’était téléporté. Suika lui coupa la tête d’un coup du tranchant de la main. Carot qui était encore couché au sol, avait tout vu. Il les regardait avec des yeux ronds, puis il s’évanoui.

« Suika : Je me demande si on y a pas été un peu fort.
Nexus : Il n’a pas tout vu.
Suika : Peut-être, mais on aurait peut-être du faire durer le combat. Les tuer en un coup, avec les forces qu’on est censés avoir, alors que eux, qui sont censés nous être de beaucoup supérieur, se sont fait laminés, c’est pas très crédible.
Nexus : Oui. Mais bon, tant pis. C’est trop tard. On s’en va.
Suika : Oui. »

Ils retournèrent au vaisseau, Suika portant Carot, Nexus portant le corps de Zatyo. Ils placèrent Carot dans la machine de régénération, puis se reposèrent, même s’ils n’avaient pas fait grand-chose. Une demi-heure plus tard, ils se retrouvaient devant le général Roka.

« Roka : C’est très triste. C’était un bon élément. Mais, comment les avez-vous tué ?
Suika : Eh bien…
Carot : En un seul coup ! Chacun en a tué un en un seul coup !
Roka : Quoi ?
Nexus : Eh ben, en fait…
Roka : Mais c’est incroyable ! Ce n’est jamais arrivé ! Comment avez-vous pu le faire, avec vos forces ?
Suika : Zatyo et Carot les avaient très fatigué, et…
Carot : Menteur ! Le mien, je ne l’avais touché que deux fois ! Et Zatyo, lui, qui était un peu plus fort, l’avait touché plusieurs fois, mais ça ne lui faisait rien.
Suika : Mais enfin ! C’est pas possible ! Avec nos forces !
Carot : Il n’y a qu’une seule explication. C’est que vous dissimulez vos forces. »

Il y eut un moment de silence, puis…

« Nexus : C’est bien ça. Tu es perspicace !
Suika : Nexus !
Nexus : Ca ne sert plus à rien, Suika. Ils ont trouvé.
Roka : Pourquoi cacher votre force ?
Nexus : Nous n’aimons pas tellement la publicité.
Roka : J’aimerai remesurer votre force, mais la vraie cette fois !
Nexus : Si vous y tenez. »

Le général mis en marche son scooter, et Nexus commença à augmenter sa force. Son aura grandissait, petit à petit, les murs commençaient à trembler. Le général ne croyait pas ce qui voyait.

« Roka : Incroyable ! 100 000 ! 200 000 ! 300 000 ! BAM ! »

Son scooter avait explosé.

« Roka : Tu as fait explosé mon scooter ! C’est vraiment incroyable ! Et tu étais au maximum ?
Nexus : Pas vraiment.
Roka : Tu es aussi fort que lui ?
Suika : Non. Nexus est le plus fort. Mais je peux être pas mal aussi.
Roka : Tu montes jusqu’aux 300 000 ?
Suika : Oui.
Roka : C’est incroyable ! Bon. Ecoutez moi. Vous allez rentrer chez vous. Je vais prendre des dispositions.
Suika : (Méfiant.) Comment ça, des dispositions ?
Roka : Eh bien. Avez-vous vu, ce building qui dépasse tous les autres ?
Suika : Oui…
Roka : Vous allez habiter au sommet !
Nexus : Vous… Vous rigolez ?
Roka : Pas du tout. Vous êtes les plus forts de cette planète. Cela vous revient de droit. Partez, maintenant. J’ai à faire. »

Nexus et Suika sortirent en compagnie de Carot.

« Carot : Vous êtes vraiment incroyable ! Je ne m’en serais jamais douté !
Nexus : Merci.
Carot : Mais je vais m’entraîner. Je vous rattraperai !
Nexus : (Souriant.) Je n’en doute pas. A plus tard.
Suika : Salut.
Carot : Salut ! »

Il partit en volant.

« Suika : Tu n’aurais pas du lui montrer autant de ta force.
Nexus : Ne t’en fais pas. C’était voulu. Ils ne savent pas qu’on peut devenir beaucoup plus fort en se transformant.
Suika : Oui. »

Ils partirent à leur tour, en direction de chez Tayza.

Episode 6 : Le doute.

Nexus et Suika furent rapidement arrivé chez Tayza. Lorsqu’ils entrèrent, ils virent Tayza, assis à une chaise, et son frère, Sarot, assis lui aussi, les pieds sur la table. Tous les deux avaient l’air fâchés. Nexus et Suika s’attendaient à ce que Tayza soit le première à venir les voir, pour leur demander ce qui s’était passé, mais Sarot fut le plus rapide, et se jeta sur Nexus. Il essaya de lui donner un coup de poing que Nexus esquiva.

« Nexus : Non mais ça va pas ?
Sarot : Vous ! Vous êtes responsables ! C’est de votre faute !
Suika : Notre faute ? De quoi tu parles ?
Sarot : Zatyo est mort ! Et c’est à cause de vous !
Suika : Pardon ? Mais on ne lui a rien fait du tout !
Sarot : Il faisait parti de votre commando ! Et vous l’avez laissé mourir !
Nexus : Pas du tout ! C’est lui qui a insisté pour partir devant. C’était quelqu’un de très courageux. De très bien. Je ne l’ai pas beaucoup connu, mais j’en suis sûr !
Sarot : Je t’interdis de parler de lui ! C’était mon ami. Et à ce que j’ai entendu dire, vous pouviez le sauver facilement ! Et vous n’avez rien fait !
Suika : Calmes toi ! Si on avait pu le sauver, crois bien qu’on l’aurait fait.
Sarot : Non ! Je ne me calmerais pas ! Je vais vous tuer ! »

Il donna un coup de poing à Nexus, que celui-ci bloqua. Il garda serré dans sa main le poing de Sarot.

« Nexus : Ecoutes moi. Si nous avions pu sauver Zatyo, nous l’aurions fait. Mais on n’a pas pu ! Maintenant, fis toi à ce que tu as entendu dire. Tu crois pouvoir nous battre ? »

Sarot sembla réfléchir un instant. Puis il se calma. Il se relâcha, et regarda Nexus et Suika avec un regard de haine.

« Sarot : Je me vengerais. »

Sur ces mots, il partit. Tayza était restée pétrifiée pendent toute la scène. Elle ferma la porte laissée ouverte par Sarot, et regarda Nexus et Suika avec un regard d’excuse.

« Tayza : Il faut l’excuser. Zatyo et lui étaient des amis depuis leur toute petite enfance. Ca lui a fait un choc, d’apprendre sa mort. On lui a apprit aussi votre force, et il s’est mis en tête que vous auriez du le sauver, mais que vous n’avez rien fait.
Suika : Ce n’est pas grave.
Nexus : Oui. Sa réaction est facile à comprendre.
Tayza : Même ! Il n’aurait pas du vous parler comme ça. Il a même essayé de te frapper.
Nexus : Sans vouloir te vexer, il ne m’aurait pas fait bien mal.
Tayza : Oui, je suppose, mais quand même !
Suika : Ne t’en fais donc plus pour ça. Fais nous plutôt un de tes petits plats, s’il te plait. On meurt de faim !
Nexus : (Souriant.) C’est vrai !
Tayza : D’accord. Pas de problème. »

Elle se mit à sa besogne, tandis que Nexus et Suika se mirent à la fenêtre.

« Nexus : Eh ben ! On ne peut pas dire qu’on soit très doué. C’est notre première mission, et l’un de nous meurt !
Suika : (Sur un ton apaisant.) Tu n’y pouvais rien. Il a choisi de nous mettre derrière pour nous protéger, car il nous croyait faible. C’est tout à son honneur.
Nexus : Oui. Mais si on avait dévoilé notre force dès le début, il n’aurait même pas eut besoin d’aller se battre !
Suika : Nexus… Ne le prend pas mal, mais… tu es trop généreux ! Pense un peu à toi ! Sois plus égoïste ! Il faut que tu pense aussi à ton bien être. Réfléchis à ça. »

Suika rentra, laissant Nexus seul à ses pensées. Quelques minutes plus tard, il fut appelé par Tayza, qui avait servi le repas. Ils mangèrent dans la bonne humeur. Plus tard, on entendit une sonnerie. Tayza sortit et alla dans le salon. Elle revint voir Nexus et Suika et leur dit :

« Tayza : C’est pour vous. »

Nexus et Suika allèrent jusque la porte, et virent un homme en armure, les cheveux mi-longs, qui lui tombaient jusqu’aux épaules, portant une armure Sayenne qui avait des épaulettes sur les épaules, et les hanches. Une petite cicatrice en forme de croix sur la joue, et des gants noirs aux mains.

« ??? : Bonsoir, je suis Tilak. Je suis un des gardes du corps du général Roka. Celui-ci m’envoie vous informer que vous pouvez d’ors et déjà prendre possession de votre nouvel appartement.
Nexus : C’est vrai ? Merci !
Suika : Remerciez pour nous le général.
Nexus : Tu viens avec nous, Tayza ?
Tayza : Oh, c’est chez vous, et…
Nexus : N’importe quoi ! Tu nous as accueilli pendent plus de deux mois, à nous de te rendre la pareille.
Tayza : Bon, eh bien c’est d’accord.
Tilak : (Qui est encore là.) Excusez moi, mais le général vous offre l’appartement à vous, et pas…
Nexus : Elle viendra avec nous.
Suika : En effet. Tu as peut-être une réclamation à faire ?
Tilak : Je… euh… Non. C’est parfait. (Tendant un bout de papier.) Voici l’adresse. Vous pouvez vous y installer quand vous voulez. Bonsoir.
Nexus : Bonsoir. »

Tilak s’en alla.

« Suika : Bon ! On emballe toutes tes affaires, et on s’en va !
Nexus : C’est partit ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait ! En quelque minutes, ils avaient déjà tout emballé dans des cartons où autre. Ils se rendirent directement à l’adresse. Le bâtiment était superbe. On aurait dit une immense tour de verre. Leur appartement se trouvait aux trois derniers étages, car il en comptait 2. Une surface d’approximativement 360 mètres carrés. Six chambres, trois salles de bain, deux salons, une salle à manger et une cuisine. Le tout dans des proportions démesurées. Les pièces étaient énormes ! L’appartement était entouré de grandes baies vitrées, et ils dominaient toute la ville.

« Tayza : Je crois que je m’y ferais.
Suika : Moi aussi ! »

Ils installèrent toutes les affaires. Cela leur prit un peu de temps. A la fin, il était très tard.

« Tayza : (Gros bâillement.) Je vais aller me coucher, moi. Bonne nuit !
Les deux : Bonne nuit ! »

Nexus et Suika restèrent seuls. Nexus avait l’air préoccupé. Suika le remarqua tout de suite.

« Suika : Qu’est-ce que tu as ? C’est encore pour Zatyo ?
Nexus : Non…
Suika : L’appart ne te plaît pas…
Nexus : Non, ce n’est pas ça…
Suika : Qu’est-ce qu’il y a alors ?
Nexus : C’est que… J’ai l’impression… De refaire ma vie !
Suika : Comment ça ?
Nexus : Eh ben… Ca fait plus de deux mois qu’on est là. Et on a rien fait d’autre que de s’engager, et gagner cet appartement. Mais je ne sais pas si tu t’en souviens, mais on n’est pas chez nous, ici. On est arrivé là, sans vraiment savoir comment. On s’est retrouvé sur une planète qui est censée être détruite ! Et nous, on s’y fait engager dans l’armée !
Suika : Je sais. Mais tant qu’on ne sait pas comment on est arrivé ici, il vaut mieux essayer de passer inaperçu.
Nexus : Eh ben on a réussi ! La preuve ! On a gagné le meilleur appartement de la ville !
Suika : Je sais. Mais il faut être patient. Il faut qu’on trouve comment repartir. Mais je ne sais pas encore comment on va trouver. »

Tous les deux partirent se coucher.

Episode 7 : Les tricheurs.

Un mois avait passé, depuis qu’ils avaient emménagé dans leur nouvelle maison. Rien ne s’était passé. A part le fait que Nexus ait fêté ses dix-neuf ans, et Tayza ses dix-huit. Ils étaient nés le même mois. Nexus ne montra plus de signe de frustration, et attendait patiemment, comme l’avait dit Suika. Lorsqu’un jour, ils furent appelés par le général Roka.

« Roka : On a besoin de vous.
Nexus : Pourquoi faire ?
Roka : C’est très simple. La guerre nous prend beaucoup d’argent. Il faut que vous preniez une planète, pour que nous la vendions. Nous en avons justement repéré une.
Nexus : Attendez ! Il est hors de question que j’extermine le peuple qui vit sur cette planète.
Roka : Nexus. Ce n’est pas par plaisir que nous le faisons. Mais pour vivre. C’est ce qui nous permet de fonctionner, ce marché. Il faut bien que nous survivions nous aussi.
Nexus : …
Roka : Bien ! Donc, je vous disais que nous en avions repéré une. Mais il vous faut votre nouveau commando.
Suika : Nous n’en avons pas vraiment besoin.
Roka : Oh que si !
Nexus : Bon, eh bien, on n’a qu’à demander à Carot ! Il viendra sûrement.
Roka : Et pour le quatrième ?
Nexus : Il n’y en aura pas.
Roka : Oh que si, il y en aura un !
Nexus : Vous la voulez, oui ou non, cette planète ?
Roka : (Réfléchis un instant.) … Bon, d’accord. Allez y ! Voici les coordonnées. Dépêchez vous !
Suika : Bien, mon général. »

Ils partirent à la recherche de Carot. Ils le trouvèrent rapidement. Il était chez un marchand de pâtisseries.

« Carot : Il faut qu’on aille conquérir une planète ? Bon. D’accord. »

Il prit le plus de pâtisseries possible, et ils partirent. Ils mirent quelques heures à arriver. La planète était magnifique. Des forêts luxuriantes, la recouvraient presque entièrement. Elle avait une superbe couleur verte. Le vaisseau atterrit non loin d’un village. Les trois Sayens en sortirent et partirent à la rencontre des habitants.

« Carot : Pourquoi les rencontrer ? On n’a qu’à tout détruire.
Nexus : Non. Je refuse de massacrer la population.
Suika : Je pense la même chose.
Carot : Je suis d’accord, je n’aime pas trop faire ça. Mais on n’a pas vraiment le choix. Il faut suivre les ordres.
Nexus : On peut faire quelque chose.
Carot : Quoi ?
Suika : Transporter la population sur une autre planète.
Carot : Quoi ? Mais vous êtes fous ! On en aurait pour des semaines ! On doit être rentrés ce soir !
Nexus : Ne t’inquiète pas pour ça. Je m’en charge.
Carot : Comment tu vas faire ?
Nexus : J’ai une technique qui pourra nous emmener directement sur l’autre planète avec tous les habitants. C’est le déplacement instantané.
Carot : Ca existe, ça ?
Nexus : Oui. Il suffira de faire un premier voyage. Je pourrais alors sentir l’aura des personnes. Ce sera suffisant pour les emmener.
Carot : Si tu le dis, je te fais confiance. »

Ils arrivèrent au village qu’ils avaient remarqué. C’était un village bien étrange. On voyait des gens labourer les champs, comme un peuple plus ou moins primitif, mais avec des machines qui avaient l’air d’être en avance sur la technologie des Sayens. Ils étaient habillés d’habits usés, qui avaient l’air eux aussi anciens, mais on vit l’un des habitants sortir d’un petit étang, et ses habits séchèrent immédiatement, tous seuls. L’un des hommes remarqua nos amis, et vit leurs tenues. Aussitôt, il commença à paniquer.

« Villageois : Aaaaaaah ! Des Sayens ! Au secours ! Des Sayens ! »

Il ne fallu pas longtemps pour que tous les villageois aillent se cacher chez eux. Seul un homme vint les voir. De près, on pouvait voir qu’ils n’étaient pas très humains. Leur peau était faite d’une matière parfaitement lisse, et de couleur gris métallique. Ils n’avaient qu’un seul œil, et des oreilles toutes petites. Leurs jambes étaient plutôt courtes, pour leur taille, même si eux même n’étaient pas très grands. L’homme qu’ils voyaient ne devait pas dépasser les un mètre soixante-cinq. Il avait une moustache bien touffue, en forme de brosse, noire, comme ses cheveux, courts et plaqués en avant sur la tête. On se demandait comment des poils pouvaient pousser sur cette peau qui avait l’air métallique. L’homme leur adressa la parole sur un ton très agressif.

« Villageois : Partez ! Immédiatement ! Ou vous allez regretter d’être ici !
Nexus : Hola ! On se calme. On ne vous veut aucun mal.
Villageois : Mais bien sûr ! Vous êtes des Sayens. Vous attaquez toutes les planètes.
Suika : Pas la votre.
Villageois : Alors que faites-vous là ?
Carot : Nous avons effectivement l’ordre d’attaquer votre planète. Mais nous avons prévu autre chose.
Villageois : Ah oui ? Et quoi ?
Nexus : Nous n’avons pas le choix. Il nous faut cette planète. Mais nous ne voulons pas faire du mal à son peuple. Nous avons donc décidé de vous déménager, si vous êtes d’accord.
Villageois : Nous ne le sommes pas !
Suika : Ecoutez… Soyez raisonnables ! Vous n’êtes pas de taille, face à nous !
Villageois : Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
Carot : Mon scooter. Il n’y a aucune grande puissance, ici.
Villageois : (Souriant.) Je vous propose un marché. Notre champion va se battre avec l’u d’entre vous. Si vous gagnez, nous ferons comme vous avez dit. Sinon, vous partirez et ne reviendrez pas.
Carot : (Très content.) Nous sommes d’accord. Ca va me faire du bien, un peu de combat.
Villageois : Très bien. Je vais l’appeler. »

L’homme partit jusque une maison qui était plus grande que les autres. Il ressortit avec un homme qui devait faire à peu près la taille à Carot, qui avait de longs cheveux fins, d’un gris plus foncé que celui de leur peau. Don œil avait une couleur d’un bleu très palle, glacial.

« ??? : Mon nom est Potamo. Qui va se battre contre moi ?
Carot : Moi. Je suis Carot. Ravi de te rencontrer. »

Carot lui tendis la main. Potamo paru un peu déconcerté, puis la pris, souriant.

« Carot : J’espère que tu as de la ressource. Je suis plutôt coriace, dans mon genre.
Potamo : Ne t’inquiète pas. J’ai de quoi me défendre. AAAAAH !! »

Il augmenta sa force et une aura bleu ciel l’entoura. Il souleva un très grand vent. Sa force était très grande. Nexus repenssa à Chyros, et se dit que Potamo devait être un peu plus fort que lui. Carot augmenta lui aussi sa puissance. Elle avait l’air à peu près égale à celle de Potamo. Une superbe aura blanche l’entoura. Il se mit en position. (Position qui était assez bizarre d’ailleurs.) Potamo aussi.

« Carot : Je vais pouvoir mesurer mes progrès..
Potamo : Je sens qu’on va faire un beau combat. »

Episode 8 : Carot contre Potamo.

« Carot : Je vais pouvoir mesurer mes progrès.
Potamo : Je sens qu’on va faire un beau combat.
Nexus : Tes progrès ? Tu t’es entraîné ?
Carot : Oui. Quand j’ai vu votre force, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas rivaliser. Alors je me suis entraîné durement, et je pense avoir bien progressé. Enfin, vous verrez bien.
Potamo : On commence ?
Carot : C’est quand tu veux ! »

Potamo se jeta en avant, il donna à Carot un coup du tranchant de la main. Celui-ci sauta pour esquiver, et donna un coup de pied à Potamo, ce qui le fit basculer en arrière. Il se rattrapa sur les mains, et s’appuya dessus pour donner un coup des deux pieds dans le menton de Carot. Celui-ci vola, puis se rétablit et envoya cinq boules d’énergie bleue sur Potamo. Celui-ci les dévia toutes, et en envoya une seule sur Carot, d’une couleur grise, mais bien plus grosse que celles de Carot. Ce dernier joignit les mains, les mit à coté de son oreille, et lorsque la boule fut assez près de lui, il frappa de toutes ses forces. La boule fut déviée, et alla détruire un rocher. Les bras de Carot fumaient. La boule devait être très puissante. Mais Carot ne se laissa pas aller. Il repartit à l’assaut et flanqua un superbe crochet dans la mâchoire de Potamo, qui lui, avait donné un coup de genou dans les côtes de Carot. Le choc écarta les deux combattants l’un de l’autre. Chacun se rétablit en glissant sur quelques mètres.

« Carot : (Souriant.) Sympa.
Potamo : (Souriant.) Oui. On s’amuse bien.
Carot : Bon. Si on veut être rentrés ce soir, il faut que j’abrège. »

Carot plaça une main de chaque coté de son corps, légèrement en arrière. Il se concentra, tandis que Potamo levait les mains vers le ciel. Leurs mains commencèrent alors à briller. D’une couleur bleue pour Carot, grise pour Potamo. Carot tendis alors les mains devant lui, tout en criant :

« Carot : BAROTOMAI !!! » (Barotomaï.)

Une superbe vague déferlante, d’une couleur d’un bleu extrêmement pur sortit de ses mains et se dirigea vers Potamo. Mais celui-ci ne se laissa pas faire. De ses mains tendues vers le ciel sortit une énorme boule grise. Il la lança à la rencontre de la vague de Carot, tout en criant :

« Potamo : POTARIGA !!! »

Les deux attaques se rencontrèrent dans un choc effroyable, creusant un trou sous elles. Les deux adversaires étaient en lutte. Donnant le maximum. Mais aucun n’arrivait à prendre l’avantage. C’est alors que Carot eut une idée risquée. Il concentra toute l’énergie de l’attaque en son centre. Ceci eut pour effet de faire transpercer la boule de Potamo par la vague de Carot. Mais la boule ne disparut pas. Elle continua son chemin le long de la vague, tandis que celle-ci se dirigeait droit sur Potamo. On aurait dit une perle qui glissait le long d’un fil. Aucun des deux ne lâcha, et ils reçurent chacun l’attaque de l’autre. Il y eut une énorme explosion. Lorsqu’on aperçut de nouveau les deux combattants, tous les deux avaient l’air très affaiblis, et portaient de nombreuses égratignures. L’armure de Carot avait une épaulette cassée, et sa tenue était déchirée du haut des bottes jusqu’aux genoux.

« Potamo : Tu es un grand adversaire. Mais je dois en finir avant d’être trop fatigué. AAAAAAHH !! »

Il cria, pliant les bras, et se penchant vers l’avant. Son aura grise, qui avait disparue, revint, avec une nouvelle force. On aurait dit qu’il ne s’était pas battu. Ses égratignures avaient disparues. Sa force était bien plus puissante que son ancienne. Nexus jugea qu’il devait être aussi fort qu’un Tonarrien après sa première transformation.

Carot : Je vois. Dans ce cas, moi aussi, je vais devoir passer à la vitesse supérieure. AAAAAHHH !! »

Son aura, qui avait elle aussi disparue, revint à son tour. Une superbe aura blanche. Les roches et la poussière s’envolaient, pour venir tourner autour de lui. Sa puissance semblait encore plus grande que celle de Potamo. Il semblait avoir le Niveau qu’avaient Makotsullo et Nexus lorsqu’ils étaient chez les Caritons.

« Carot : Maintenant, on peut vraiment y aller.
Potamo : C’est partit ! »

Tous les deux se jetèrent l’un sur l’autre. Chacun donna un coup de genou. Les deux s’entrechoquèrent et l’onde de choc creusa un énorme trou sous eux. Commença alors un véritable déluge de coups. Ils allaient trop vite pour qu’on puisse tous les décrire. Le combat durait déjà depuis une demi-heure, et le sol était creusé de plusieurs cratères, qui étaient du soit à des coups trop violents, soit à des boules d’énergie qui avaient explosé. Carot semblait prendre peu à peu l’avantage.

Il donna un coup de genou dans le ventre de Potamo, ce qui le plia en avant. Il en profita pour lui mettre un coup de coude derrière la tête. Potamo s’écrasa au sol. Carot lui envoya alors une dizaine de boules d’énergie. Potamo se releva. Il dévia les cinq premières de façon à ce qu’elles explosent les cinq suivantes. Puis il envoya lui-même six boules grises. Carot un dévia une, esquiva trois, mais se prit les dernières. Lorsque le fumée de l’explosion se dissipa, on pu apercevoir qu’il ne restait rien de son armure. Sa tenue était déchirée en diagonale de son corps, et il l’arracha, laissant apparaître tous ses muscles. Il en envoya alors deux boules d’énergie bleues sur Potamo. Celui-ci les esquiva, puis releva les yeux vers Carot. Il n’était plus là. Il prit alors un superbe coup dans la nuque, et glissa sur plusieurs mètres sur le sol. Il se releva, et repartit à l’attaque. Il donna un crochet à Carot d’une violence inouïe. Carot lui envoya un uppercut dans le ventre. Potamo cracha du sang d’une couleur argentée, et essaya de lui donner un coup de poing, mais Carot sauta pour esquiver, et lui donna un coup de pied qui envoya Potamo très loin. Carot enchaîna, et lança une dizaine de boules d’énergie. Potamo se releva et n’eut le temps de rien, à part voir arriver sur lui toutes les boules. Il y eut une explosion énorme. On pu voir alors un énorme cratère, avec tout au fond, Potamo, les bras en croix, ne pouvant plus bouger. Carot descendit dans le trou pour le rejoindre.

« Potamo : Vas y. Finis moi. Je ne peux plus bouger. Tu es très fort !
Carot : Merci. Mais je ne te tuerais pas. Je n’en ai aucune envie. »

Il aida Potamo à se relever, mais celui-ci retomba à genoux. Alors il s’appuya sur Carot, qui le portait presque entièrement.

« Carot : Je crois que j’ai gagné.
Nexus : Tu as fait des progrès énormes !
Suika : C’est incroyable ! En si peu de temps !
Carot : Merci. Mais c’est d’avoir vu votre force qui m’a motivé.
Nexus : Bon ! Maintenant, on va prendre le plus de villageois possible dans le vaisseau. On va trouver une planète tranquille.
Villageois : Bien. Vous avez gagné, nous ferons donc ce que vous voulez.
Suika : Comprenez que c’est pour votre bien !
Villageois : Oui, je m’en doute. Sinon, vous nous auriez déjà tous tué.
Suika : Bien. On va prendre le village avec nous. En nous serrant, on devrait pouvoir le faire. Vous, appelez tous les habitants de cette planète. Qu’ils se retrouvent tous ici. Expliquez leur la situation.
Villageois : Bien. »

Ils partirent. L’ordinateur de Nexus trouva sans problème une petite planète inhabitée, et vivable. Ils y déposèrent les villageois, et Nexus se fit raccompagner en vaisseau pour économiser son énergie. Il commença alors à téléporter toute la planète. Il ne devait pas y avoir plus de 20 000 habitants. Mais cela était déjà énorme. Nexus les envoyait par groupes de cent. Au dessus, c’était trop. Il ne faisait que des allers-retours. Le manège dura plusieurs heures. A coup sûr, ils allaient être en retard. Enfin vint le dernier groupe. Nexus les transporta, comme tous les autres, et leur dit au revoir. Mais au moment de repartir, il n’y parvint pas. Son énergie n’était pas suffisante. Et Suika et Carot l’attendaient sur l’ancienne planète des personnes transportées. Il pensa alors à une solution.

« Nexus : Suika, Carot, vous m’entendez ?
Suika : Ah, oui, mais…
Carot : T’es où ?
Nexus : Je suis sur leur nouvelle planète.
Carot : Quoi ?! Mais comment on t’entend alors ?
Nexus : Par télépathie. C’est Balzyr qui ma l’a apprit. Il le tenait de son ami le Dieu, je crois.
Suika : Hein ? Mais c’est pas juste ! Il ne me l’a jamais apprit, à moi !
Carot : C’est qui Balzyr ? Et c’est quoi cette histoire de Dieu ?
Nexus : Laisse tomber.
Suika : Qu’est-ce que t’attends pour venir ?
Nexus : (Goutte au front.) Je peux pas.
Carot : Pourquoi ?
Nexus : J’ai plus assez d’énergie. Il faut que vous veniez me chercher !
Suika et Carot : Quoi ?! »

Malgré leur mécontentement, Suika et Carot partirent chercher Nexus, non sans laisser quelques trous sur la planète, pour donner l’illusion d’un combat qui aurait eut lieu avec les habitants. A peine entré dans le vaisseau, Nexus s’endormi sur un lit. Il n’en pouvait plus. Ils arrivèrent sur Végéta avec plusieurs heures de retard sur ce qui était prévu, et se firent engueulé par le général Roka. Lorsque chacun rentra chez soi, il était une heure très avancée dans la nuit.

Episode 9 : Un nouvel allié.

Un mois avait passé. Nexus et Suika n’avait pas eut de nouvelle mission. Et ils en étaient contents. Mais après ce mois de tranquillité, le général leur fit passer un message. Ils devaient venir les voir de toute urgence. Ils se précipitèrent donc là où leur avait donné rendez vous le général. Etrangement, ce n’était pas dans son bureau, mais au cœur de la ville. Lorsqu’ils y arrivèrent Nexus et Suika se demandèrent pourquoi ils n’avaient jamais remarqué ce coin de la ville. Ils étaient en plein centre de la ville, et en bas d’un escalier qui menait à un magnifique palais.

« Suika : Ce doit être là que vit la famille royale.
Nexus : La famille royale ?
??? : En effet, c’est ici.
Nexus : Ah ! Général ! C’est vous.
Roka : Bien. Il faut que nous attendions Carot. Ah ! Le voilà ! »

En effet, Carot arrivait en volant.

« Carot : Vous m’avez fait demander, général ? Ah Salut !
Nexus et Suika : Salut !
Roka : (Faisant un signe à un garde du palais.) En effet. J’ai une nouvelle mission à vous confier. Mais avant cela, j’aimerais vous présenter quelqu’un.
Tous : Qui ça ?
Roka : Votre nouvel équipier ! Le prince Végéta ! »

A ce moment là, on entendit les grilles du château s’ouvrir, et un homme de taille moyenne, les cheveux noirs, hérissés très haut sur sa tête, sortit sur un tapis rouge. Il portait une tenue de combat d’un bleu foncé, comme celle de Suika, et une armure avec des épaulettes aux épaules et aux hanches. Il avait l’air d’être à peu près de l’âge de Suika. Tous s’inclinèrent.

« Roka : Prince, voici Suika, Nexus, et Carot.
Tous : Bonjour.
Végéta : Oui, c’est ça. Bon, je prends donc le commandement de ce commando.
Nexus : Pardon ? Mais il n’y a pas de chef dans notre commando !
Végéta : Et bien maintenant, il y en aura un ! Y vois-tu une objection ? Si oui, je peux appeler un bourreau.
Nexus : Tu crois me…
Roka : STOP ! Il vous faut vraiment un chef. Mais ce ne sera pas vous, prince.
Végéta : Quoi ?! Tu tiens à mourir ?
Roka : Les règles de l’armée disent que le chef d’un commando est le plus vieux des guerriers. Or, le plus vieux, ici, c’est Suika. Votre père m’a bien dit que vous deviez suivre les règles, vous comme les autres. Je ne risque donc rien.
Végéta : (Enervé.) Grr ! On verra ça !
Roka : Il n’est pas temps pour ça. J’ai une mission à vous confier. Un de nos informateur nous à dit qu’une des prisons où sont retenus plusieurs des notre sera en état de faiblesse.
Suika : Pourquoi ?
Roka : Les Tyrans ont besoin de plus de personnes pour une autre tâche. Mais ce n’est pas ce qui vous intéresse. Vous irez donc à cette prison. Il n’y aura que quatre ou cinq gardes. Pour vous, ça devrait aller. Vous devrez prendre le contrôle de la prison, que nous utiliserons ensuite pour autre chose que vous n’avez pas à savoir. En revanche, la prison est loin. Vous aurez un mois de voyage, avec votre vaisseau, Nexus.
Nexus : Ca, ce n’est pas un problème. Mais il va nous falloir beaucoup de vivres, pour tenir un mois.
Roka : Nous vous les fournirons. Une fois que vous aurez pris le contrôle de la prison, contactez nous. Mais en aucun cas avant. Les brouilleurs des Tyrans capteraient notre fréquence, et pourraient l’utiliser contre nous.
Suika : Bien. Quand partons-nous ?
Roka : Tout de suite !
Carot : Mais on n’a pas encore embarqué les vivres.
Roka : Ca a été fait hier.
Végéta : Pff ! Je vais m’en charger seul. Je n’ai pas besoin de vous. Je vous laisse venir pour respecter les règles. Mais une fois arrivés, vous n’aurez qu’à rester derrière moi. Je vous protègerai.
Nexus : Si un jour je dois me retrouver protégé par toi, ce sera la fin du monde !
Carot : Nexus, arrête ! Si on doit voyager ensemble pendent un mois entier, il vaut mieux essayer de s’entendre !
Suika : Il a raison. Calme toi.
Nexus : Facile à dire.
Végéta : Oui, c’est ça. Calme toi, si tu ne veux pas finir en bouillie. »

Malgré ces derniers mots, Nexus réussit à garder son calme. Ils partirent chacun de leur coté, pour se préparer au voyage.

Cinq minutes plus tard, Nexus et Suika arrivaient chez eux. Ils y rencontrèrent Tayza.

« Tayza : Alors, comment ça s’est passé ?
Nexus : On part.
Tayza : Ah oui ? Mais ne revenez pas trop tard, si vous ne voulez pas rater le dîner.
Suika : On le ratera. Et même plusieurs.
Tayza : Pourquoi ?
Nexus : Il faut un mois pour aller là où l’on doit aller.
Tayza : (Déçue.) Ah… Tant pis. »

Nexus et Suika partirent chacun dans leur chambre. Quelques temps après, Tayza rejoint Nexus, qui rangeait ses affaires dans une valise. Elle avait l’air très triste.

« Tayza : Suika est parti.
Nexus : Déjà ?
Tayza : Oui. Il a dit que tu étais trop lent.
Nexus : (Voyant sa tête.) Allez ! Fais pas cette tête. On va revenir.
Tayza : Oui… Sûrement. Mais bon, je n’aime pas ça, que vous partiez si souvent en mission pour l’armée.
Nexus : C’est pourtant toi qui nous as conseillé de nous y engager.
Tayza : Oui. Mais je ne pensais pas que je… »

Il y eut un silence gêné. Nexus regarda Tayza dans les yeux, et vit qu’elle le regardait avec le regard qu’une seule personne ne lui avait jamais porté, sur son lit de mort. Nexus comprit, mais ne savait pas trop quoi faire. Il n’était pas sûr de ce que lui ressentait. Il fit un pas hésitant vers elle, puis se retourna brusquement, ferma sa valise, et partit au pas de course, déposant au passage un bisou sur la joue de Tayza, et marmonnant un vague « Salut. ». Il sortit de la pièce, laissant Tayza seule.

« Tayza : (Au bord des larmes.) Salut… »

Nexus ne mit pas longtemps à rejoindre le vaisseau, perdu dans ses pensées, il le dépassa, puis revint, en entendant les autres l’appeler.

« Végéta : C’est pas trop tôt !
Nexus : Toujours aussi agréable.
Végéta : En effet ! Mais… (Levant le poing.) Je peux l’être encore plus.
Carot : Vous n’allez pas recommencer !
Suika : Oui. Essayer de vous entendre ! »

Nexus et Végéta se lançaient des regards noirs.

« Carot : Bon. C’est vrai que t’as mis du temps.
Nexus : Des choses à faire.
Suika : Bon. Eh bien c’est partit. On s’en va. Tout le monde à bord. »

Tous les quatre montèrent à bord, puis le vaisseau s’envola. En quelques secondes, il était hors de vue.

Episode 10 : Quelque chose qui cloche.

Le mois de voyage prévu arrivait à son terme. Il ne s’était pas passé dans le plus grand des calmes. De fréquentes disputes se faisaient entendre dans le vaisseau entre Végéta et Nexus. Le prince s’était octroyé la plus belle chambre, celle de Nexus. A savoir qu’il y avait cinq petites chambres dans ce vaisseau, une salle de bain, et une salle de vie, ou l’on faisait le reste, en plus de la salle de contrôle. Nexus n’avait pas été d’accord. Il failli faire exploser le vaisseau en s’énervant, mais Carot et Suika lui firent remarquer que s’il tuait le prince, il aurait des ennuis. Il décida donc de lui laisser sa chambre, et Végéta n’en sortait que pour manger.

« Carot : Vous pensez qu’on en a encore pour longtemps ?
Suika : Je ne pense pas. Pourquoi ?
Carot : J’ai faim !
Suika : Fais toi à manger.
Carot : Il y a plus rien.
Végéta : (Sortant de la chambre.) Quand est-ce qu’on mange ?
Nexus : Tiens, t’es sortit, toi ?
Végéta : Je t’ai déjà interdit de me tutoyer. Et quand est-ce qu’on mange ?
Carot : Il y a plus rien.
Végéta : Quoi ?
Suika : Pas facile de nourrir quatre Sayens. J’aurais du prendre de la nourriture en plus.
Végéta : Oui, tu aurais du ! On va manger quoi, maintenant ?
Nexus : Tu n’avais qu’à le faire, toi !
Suika : (Les voyants se lever.) Arrêtez ! Ca ne servira qu’à tous nous tuer !
Nexus : (Se calmant.) J’en ai marre. Faut que je sorte.
Carot : Moi aussi. Il faut que je me dégourdisse un peu.
Nexus : Ordinateur. Encore combien de temps de voyage reste-t-il ?
Ordinateur : Il reste exactement trois secondes et huit centième de voyage. »

Il finit sa phrase et le vaisseau s’immobilisa.

« Nexus : Eh ben voilà. Il suffisait de demander. »

Tout le monde regarda par les hublots. Ils purent alors voir une planète qui semblait très pauvre. Tout n’était que caillou, poussière. L’énorme prison était le seul édifice de cette petite planète. La prison était tellement grande, qu’elle faisait bien la moitié du globe. Le vaisseau descendit alors doucement et finit par se poser. Les quatre compagnons sortirent alors.

« Végéta : (Partant en volant.) Bien. Allons y, qu’on en finisse.
Suika : Non. Attends.
Végéta : (S’arrêtant.) Quoi ?
Suika : C’est trop calme.
Végéta : Et alors ?
Carot : Et alors on aurait déjà du être repérés par les gardes. Mais rien ne se passe.
Végéta : C’est qu’ils sont trop bêtes pour nous repérer.
Nexus : C’est toi qui es bête. Tu crois vraiment qu’ils n’auraient pas senti notre force ?
Végéta : Dans ce cas, ils ont peur. Dépêchons nous. Je n’ai pas envie de passer plus de temps que nécessaire avec toi.
Nexus : Tu sais quoi, Suika ? Je commence à penser la même chose. On y va. On se dépêche de tous les tuer. On libère les prisonniers, et on se casse d’ici très vite, avant que je ne le réduise en bouillie.
Végéta : C’est ça, bien sûr. Essaye un peu pour voir.
Suika : Calmez vous. On va y aller à pied, et prudemment.
Végéta : (Se posant.) Pff ! Que du temps perdu. »

Ils marchèrent alors vers la prison. Les portes étaient immenses. Ils les ouvrirent néanmoins sans problème, et pénétrèrent dans les lugubres couloirs. Ceux-ci étaient bordés de cages. A l’intérieur, on pouvait voir des créatures de toutes sortes. Certaines avaient l’air humaines, d’autres n’avait aucun point commun avec les humains. Que ce soit de près ou de loin. Ils parcoururent des centaines de kilomètres (à grande vitesse.) sans trouver les prisonniers recherchés.

« Végéta : J’en ai marre.
Nexus : Arrête de râler, un peu !
Végéta : Je ne…
Carot : Eh ! Regardez ! Je crois que c’est eux. »

Ils arrivaient devant une cellule où était enfermé un groupe d’une dizaine de personne. Tous portaient des tenues sayennes, plus ou moins abîmées, sûrement lors du combat où ils furent capturés. L’un d’eux, plutôt grand, un scooter sur l’œil droit, et une moustache en brosse vint les voir.

« ???: Qui êtes-vous ? Et pourquoi n’avez-vous qu’une seule queue, vous deux ?
Suika : Nous sommes un commando venu pour vous libérer. Je suis Suika, voici Carot, Nexus, et Végéta. »

Tout le monde poussa une exclamation de surprise en entendant le nom. Ils s’inclinèrent.

« Tous : Mon prince.
Végéta : Voilà comment tu devrais être, Nexus.
Nexus : Tu rêves !
Carot : Ne recommencez pas !
Suika : Bon, qui êtes-vous ?
??? : Je suis Carus. Je suis le chef de ce commando.
Suika : Un commando de dix personnes ?
Carus : Oui. Nous sommes un commando censé être de choc. Nous intervenons là où àa va mal. Mais nous avons été pris dans notre dernière mission. Ils voulaient demander une rançon, je crois.
Suika : Bon. On va vite s’en aller.
Carus : Comment avez-vous fait pour entrer ici ?
Suika : Eh bien…
Carot : On leur expliquera plus tard. Je n’aime pas ça, quand c’est trop simple. On n’a toujours vu personne.
Suika : Tu as raison. On vous expliquera une fois partis.
Carus : Bien. Mais comment sortir. Ces barreaux sont très résistants.
Nexus : Je m’en occupe. »

Il fit deux gestes du bras, que seul ses compagnons purent voir. Même si Carot et Végéta eurent du mal. Les barreaux furent coupés net. Ils tombèrent tous au sol. Les prisonniers sortirent.

« Carus : Enfin ! Merci beaucoup à vous.
Nexus : Sans problème. Allons-y maintenant. »

La petite troupe de quatorze personnes partit alors. Elle se déplaçait plus doucement qu’à l’aller. Se méfiant toujours des gardes. Ils purent sortir de la prison sans encombre, ce qui ne les rassurait pas du tout. Enfin, ils arrivèrent près du vaisseau.

« Végéta : C’était bien la peine de se déplacer. Ils n’ont même pas laissé un garde.
Nexus : La prochaine fois, restes chez toi.
Végéta : J’en ai bien l’intention. »

Ils prirent la direction du vaisseau, mais arrivés à une dizaine de mètres de ce dernier, Nexus remarque quelque chose de bizarre. La porte qui permettait d’y entrer était légèrement ouverte.

« Carot : Tiens ! Oui, c’est bizarre. On l’avait fermée.
Suika : J’ai comme un mauvais pressentiment.
Végéta : Attendez ! On n’a pas prit à manger ! On tiendra jamais jusque Végéta !
Carus : Nous allons nous en charger. Ne vous inquiétez pas. Ils nous forçaient de temps en temps à récolter dans des champs, à quelques centaines de kilomètres, au sud.
Nexus : Je pense qu’on devrait d’abord envoyer quelqu’un pour vérifier qu’il n’y a rien dans le vaisseau.
Suika : Oui.
Nexus : J’y vais. Restez par là.
Carus : Pendent ce temps, nous allons chercher de quoi nous nourrir pour le voyage de retour.
Suika : Bien. »

A ce moment intervint un Sayen de la troupe de Carus. Il avait l’air très jeune, et avait un regard déterminé. Ses cheveux étaient mi-longs, et lui tombaient jusqu’en bas du visage.

« Sayen : Je veux aller voir moi-même si le vaisseau n’a rien.
Nexus : Pourquoi ? Je peux le faire.
Sayen : Je le sais. Mais je veux être utile. J’en ai marre de regarder faire les autres.
Nexus : Ca peut être dangereux.
Sayen : Je n’ai pas peur.
Nexus : Bon, eh bien vas-y, si tu veux. Mais fais bien attention.
Sayen : Oui. »

Il s’avançait vers le vaisseau, alors que le commando de Carus était déjà partit. Seuls Suika, Nexus, Carot et Végéta étaient restés. Ils virent le jeune homme avancer tout doucement vers le vaisseau, tandis qu’une certaine appréhension l’envahissait. Il ouvrit entièrement la porte, et entra dans le vaisseau. Il en ressortit deux secondes plus tard, l’air paniqué.

« Sayen : UNE DEVASTATION TOTALE !!! FUYEZ !!! »

A peine eut-il le temps de finir sa phrase, que le vaisseau de Nexus, qui l’avait servi si fidèlement depuis le début de son périple, explosa, carbonisant en une fraction de seconde le jeune Sayen. La réaction fut immédiate. Nexus et Suika se transformèrent en Super Sayen. L’un attrapa Carot, l’autre Végéta. Et ils partirent en trombe alors que les flammes avançaient à toute vitesse vers eux. Heureusement que les autres étaient partis. La dévastation totale pouvant couvrir plus de trois cent kilomètres, ils n’y auraient pas échappé. Mais en Super Sayen, Nexus et Suika étaient les plus rapides. Ils réussirent à sortir de la zone de la bombe, et se posèrent un peu brutalement au sol, à cause du souffle de l’explosion. Nexus et Suika redevinrent normaux.

« Suika : J’en étais sûr ! C’était un piège !
??? : Tu es perspicace ! »

Episode 11 : Le traquenard.

« ??? : Tu es perspicace ! »

Tous les quatre se retournèrent. Un Tyran se tenait au sommet d’une petite colline, qui faisait quelques mètres de haut. Il avait la forme de Freezer, lorsqu’il était dans sa dernière transformation. Mais les sortes de « pierres » qu’il avait sur le corps étaient bleues.

« Nexus : Tu comptais nous faire exploser ? Eh bien c’est raté. Et tu vas payer pour la mort du Sayen qui nous a avertit !
Tyran : Ho ho ho ! Voyez-vous ça ! Même à vous tous vous ne pourriez pas me battre. A moins que vous ne soyez les fameux Super Sayens. »

Nexus se transforma alors. Le sol se creusa sous lui. Un grand vent se leva. Le Tyran se protégea de ses bras. Il avait l’air très en colère.

« Nexus : En effet. Nous sommes les Super Sayens.
Carot : Quoi ? Vous êtes des Super Sayens ?
Végéta : C’est impossible ! C’est une légende !
Suika : Pas vraiment, en fait.
Tyran : (Impressionné.) C’est incroyable ! Alors ils existent ! Quelle force ! J’ai bien fait d’emmener des rangs forts au cas où.
Tous : Quoi ? »

Une trentaine de Tyran sortirent alors de derrière la colline. Une quinzaine avaient la forme finale. Une moitié de ceux qui restaient avaient la seconde transformation, avec le long crâne allongé vers l’arrière, et l’autre moitié la première. Le combat semblait prendre une tournure désavantageuse. Suika se transforma à son tour.

« Suika : Il va falloir jouer serré.
Végéta : Et alors ? Vous pensez me faire peur ? Je suis le prince des Sayens. Je suis invincible ! »

Il concentra toutes ses forces. Sa puissance augmenta jusque un niveau incroyable, pour un Sayen normale.

« Carot : On se battra tous. »

Il fit la même chose que Végéta. Leurs forces avaient l’air à peu près égales. Ils sentirent alors plusieurs puissances arriver vers eux. Neuf, pour être exact. C’était tous les Sayens partis chercher de quoi manger. Carus se posa en tête.

« Carus : Qu’est-ce qui se passe. On a entendu une énorme explosion, puis tous nos scooters ont explosé, car ils ont sentit de trop grandes puissances. (Remarquant alors les Tyrans.) Mon dieu !
Tyran : En voilà enfin un qui comprend qu’il va mourir.
Carus : (Se reprenant.) Je mourrais un jour, c’est sûr. Mais ce ne sera pas de ta main !
Tyran : Pff ! Quelle arrogance !
Carus : C’était donc un piège.
Suika : Oui.
Tyran : Il ne faut pas trop se fier aux informateurs, n’est-ce pas ?
Suika : En effet. Mais je peux vous assurer que vous ne serez pas vainqueurs, aujourd’hui. »

Il semblait être le seul à garder son calme.

« Tyran : C’est ce que nous verrons. Vous pouvez toujours essayer de fuir. Vous en avez le temps. Mais vous n’y parviendrez pas. »

Quelques Sayens parurent hésiter. Mais Carot prit la parole.

« Carot : Nous ne vous ferons pas ce plaisir. (Serrant et levant le poing.) Nous sommes des Sayens. Nous sommes un peuple fier. Nous n’avons jamais fuit ! Devant aucun ennemi ! Et ce n’est pas aujourd’hui que nous allons commencer ! Nous allons nous battre ! Et gagner cette bataille ! »

Ses paroles redonnèrent confiance au groupe. Tous avaient l’air déterminés à en découdre.

« Tyran : Très bien. Vous l’aurez voulu. »

Aussitôt, tous les Tyrans se mirent en mouvement, et encerclèrent le groupe des treize Sayens.

« Carus : Nous sommes à un contre deux. Ca va être difficile.
Végéta : Et alors ? On va tous les massacrer ! Et c’est tout !
Carot : Je suis de ton avis.
Suika : (A voix basse.) Nexus, ne passe pas au niveau deux de Super Sayen.
Nexus : Pourquoi ? Je pourrais tous les massacrer très vite, avec cette force.
Suika : Je sais, mais ils ont des sccoters. Ils pourraient donner ta force à d’autres Tyrans, qui pourraient alors s’y préparer, et trouver un moyen de t’abattre.
Nexus : Ca ne me fait pas peur. Si je reste en niveau un, des Sayens risquent de mourir !
Suika : (Avec un sourire.) Je t’ai déjà dit d’être un peu plus égoïste.
Nexus : Très bien. Mais si ça va trop mal, je me transforme.
Suika : C’est d’accord. »

Ils entendirent alors plusieurs ondes de choc derrière eux. C’était tous les Sayens qu’ils avaient délivrés. Ils purent remarquer qu’ils méritaient tous d’être dans un commando de choc. Leurs puissances étaient énormes, pour des Sayens normaux. Ils devaient tous avoir dans entre 80 000 et 150 000 unités. Carus était presque au niveau de Carot et Végéta, lui. Un autre Tyran prit la parole.

« Tyran : Vous êtes forts. Mais ça ne suffira pas. Nous allons vous exterminer. On se jette tous sur eux ! »

Mais celui qui avait l’air d’être le chef l’interrompit.

« Chef Tyran : Non. Il faut un minimum d’ordre. Si on y va en désordre, les Super Sayens vont en profiter.
Suika : (Souriant.) C’est qu’il y en a un qui réfléchit.
Chef Tyran : (Souriant.) En effet. Ce n’est pas comme vous. Voilà comment ça va se passer. Il y aura cinq Tyran en phase finale sur chaque Super Sayen.
Nexus : Pff !
Chef Tyran : Tu as raison. Disons sept sur celui qui reste calme, et huit sur l’autre. Les autres, vous prendrez un Sayen chacun. Ce sera bien suffisant. Ceux qui seront en trop se répartirons sur ceux qui ont l’air un peu plus forts.
Tous les Tyrans : Bien !
Carot : Je sens qu’on va bien s’amuser.
Nexus : Je suis de ton avis.
Suika : Restez quand même vigilants.
Végéta : Bon alors ! Qu’est-ce que vous attendez ?! Une invitation ? On vous attend ! On est prêts, nous !
Tyran : Si tu insiste. A l’attaque ! »

Le cercle de Tyran se resserra et les deux groupes se jetèrent l’un sur l’autre. En très peu de temps, Nexus fut complètement isolé des autres. Huit tyrans en phase finale l’attaquaient en même temps, et même transformé, il avait du mal. Il y avait trop de coups à parer. Il en prenait beaucoup, en donnait autant. Au bout d’un moment, il ne savait plus vraiment où il en était. Il n’arrivait à se battre que par réflexe. C’était la même chose pour Suika. Carot se battais contre deux Tyrans en phase deux, comme Végéta. Ils avaient autant de mal que les autres, mais résistaient. Carus en avait trois, lui. Il avait plus de mal que les autres, et semblait ne plus savoir où donner de la tête. Tous les autres avaient pour adversaire un Tyran en phase un. Mais ils avaient beaucoup de mal. Et seul l’un d’entre eux semblait avoir un léger avantage sur son adversaire. Il avait un regard plein de colère. Ses cheveux un peu longs, et une mèche lui tombaient devant un œil. Il devait mesurer un mètre quatre-vingt. Sa tenue de combat était déjà déchirée, et il avait enlevé son armure, qui était tellement brisée, qu’elle ne servait plus à rien.

Pendent ce temps, Nexus essayait tant bien que mal de combattre. Il se demandait s’il devait se transformer. Mais il tenait. Ses coups étaient plus puissants, et affaiblissaient plus ses ennemis que ne le faisait les leurs. Ce devait être la même chose pour Suika. Il préféra rester ainsi pour le moment. Lorsqu’il entendit un cri. Il réussit à regarder, et vit un Tyran achever une jeune Sayenne. Il la tenait par une de ses trois queues. Il la jeta plus loin. Vu les blessures qu’il portait, elle ne s’était pas laissée faire. Il partit alors participer au combat de Carot, qui se retrouvait maintenant avec trois adversaires. Nexus pensa qu’il devait se transformer. L’un des leurs était déjà tombé. Mais il entendit un cri.

« ??? : YAAAAAAAH !!!! »

C’était Carus. Il s’était projeté en l’air, pour sortir des coups de ses adversaires. Il était en très mauvais état. Du sang coulait de ses larges plaies. Il était essoufflé.

« Carus : Peuf ! Peuf ! Je n’en… Peux plus !
Tyran : Tu admets ta défaite.
Carus : Suika, je te laisse le commandement de ma troupe.
Suika : Quoi ?
Carus : (Souriant.) Je ne tiendrais plus, mais je vais quand même essayer de vous faciliter la tache. »

Il leva les mains au-dessus de sa tête. Une lueur jaune brilla alors. Une énorme puissance s’en dégagea. Des éclairs entouraient ses mains. Il les tendis alors vers les trois Tyrans qu’il avait combattu, et une énorme boule de feu fut envoyée vers, tandis qu’il criait :

« Carus : CARAY !!!! »

Les trois tyrans n’eurent pas le temps de bouger. Ils prirent la boule de plein fouet, et une énorme explosion s’en suivit. La fumée se leva. Tous les combats étaient momentanément suspendus. Carus soufflait en l’air.

« Carus : Peuf ! Peuf ! C’était… Mes… Dernières forces. Bonne chance… A tous ! »

Il tomba alors en chute libre vers le sol, et s’écrasa.

« Chef Tyran : Continuez de vous battre !!! »

Tous suivirent son ordre, et reprirent l’assaut. La fumée de l’explosion se dissipa, et on vit alors les cadavres de deux Tyrans, et un autre qui se levait péniblement, gravement blessé.

« Chef Tyran : (Pointant le doigt vers le Tyran blessé.) Bats-toi ou meurs !
Tyran : Bien… »

Il partit alors vers Végéta. Qui semblait ne plus pouvoir rien faire d’autre que d’encaisser. Nexus n’hésita plus. Il devait se transformer, ou ça finirait mal. Il commença à augmenter sa puissance, mais il entendit une explosion.

Episode 12 : La double transformation.

Un énorme vent souffla la zone de combat. Une puissance énorme venait de se faire sentir. Tous les combats cessèrent en même temps, pour regarder d’où cela venait. Nexus en fit de même et vit… Carot ! Les cheveux dressés sur la tête, d’une superbe couleur dorée, comme l’aura qui l’entourait. Ses yeux étaient devenus verts. Il s’était transformé en Super Sayen.

« Carot : Maintenant, il y en a marre. Vous allez mourir. »

On entendit alors un cri.

« ??? : NOOOOOOON !!!!! TU N’AS PAS LE DROIT !!!! »

Toutes les têtes se tournèrent à nouveau. C’était Végéta.

« Végéta : JE SUIS LE PRINCE DES SAYENS !!! JE DOIS ETRE LE PLUS FORT !!!! »

Une nouvelle explosion se fit entendre. Le vent se leva de nouveau, et une nouvelle énorme puissance, égale à celle de Carot se fit sentir. Végéta s’était lui aussi transformé. Tout le monde restait bouche bée. Deux Sayens venaient de se transformer l’un après l’autre. Un Sayen essaya de se concentrer, pensant qu’il y arriverait aussi, mais rien ne se produisit.

« Suika : C’est pas croyable !
Nexus : Tous les deux à la suite.
Végéta : Quelle force ! Je vais tous les exterminer !
Carot : (Plaisantant.) Dommage. Je n’ai eut qu’une minute de gloire.
Végéta : Vous pouvez aller vous reposer. Je vais tous me les faire.
Carot : (Souriant.) Laisses m’en quelques-uns.
Végéta : Si tu es assez rapide, tu en auras. »

Les Tyrans commençaient clairement à paniquer. Il n’était pas prévu d’affronter quatre Super Sayens. Trois Tyrans, dont les adversaires étaient hors d’état de se battre, se jetèrent vers Carot et Végéta. Le combat reprit de plus belle. Tous les Sayens étaient galvanisés par l’arrivée de deux nouveaux Super Sayens. Les Tyrans, au contraire, semblaient apeurés. Ils étaient déstabilisés, et se battaient moins bien. Nexus le sentit tout de suite et en profita.

Il esquiva le coup de poing envoyé par un Tyran, et l’attrapa par le bras. Il le fit alors tourner autour de lui pour frapper tous les Tyrans qui l’entouraient. Tous furent éjectés. Nexus profita de ce bref moment de paix, pour faire s’écraser au sol son Tyran, sauter au-dessus de lui, et lui envoyer deux boules d’énergie. Lorsque la fumée se dissipa, il ne restait rien du Tyran.

« Nexus : Un de moins, au suivant ! »

Suika en profitait tout autant. Il avait réussi à bloquer par derrière un Tyran, et s’en servait de bouclier. Le pauvre Tyran recevait une pluie de coups lancés par ses camarades. Suika fit alors exploser une boule de feu, ce qui souleva de la fumée et aveugla ses ennemis. Ceux-ci virent une forme bouger, et tirèrent tous en même temps une boule de feu sur elle. Une énorme explosion retentit. La fumée se leva, et les Tyrans purent voir le corps de leur ami tomber au sol, mort. Ils se retournèrent juste à temps pour voir Suika briser la nuque à un autre de leur acolyte.

« Suika : A qui le tour ? »

Carot n’eut aucune difficulté avec ses ennemis. Etant donné que trois étaient à la deuxième phase, et deux à la première, c’était plutôt simple. Il esquiva tous leurs coups, puis enchaînât une série de coups de pieds et de poings au groupe. Il donna un coup de poing si puissant à l’un des Tyrans en première phase, que sa tête explosa littéralement. Il en prit un autre par la queue, le jeta sur un second, envoya le dernier en l’air avec un coup de pied dans le menton, et lui envoya trois boules d’énergie. Le Tyran retomba sous forme de cadavre. C’était un tyran en phase deux.

« Carot : C’est devenu presque trop simple. »

Végéta s’en tirait encore plus facilement. Il n’avait que quatre adversaire, dont un en phase une, et trois en phase deux. Il esquivait tous leurs coups en se moquant d’eux. Il attrapa le poing de l’un, pour le faire s’écraser au sol. Puis il attrapa le pied d’un autre, et l’envoya sur son ami. Il éjecta les autres avec quelques coups, puis envoya quatre boules d’énergie sur les deux corps au sol. La fumée se dissipa sur deux cadavres. Il ne lui en restait plus qu’un en phase deux, et un en phase une.

« Végéta : (Avec mépris.) Quelle bande de lavette ! »

Pendent ce temps, le Sayen qui avait un petit avantage sur son adversaire avait réussi à l’éjecter vers le ciel. Il lui envoya alors plusieurs boules de feu. Son adversaire se rétablit, et contra en envoyant lui aussi des boules de feu. Mais les siennes étaient plus faibles, et celles du Sayen finirent par passer. Il ressortit de la fumée énormément blessé, et fonça sur le Sayen, qui prit de plein fouet son coup de poing, ce qui eut pour effet de le faire pencher en arrière. Il donna un coup de pied au Tyran, puis un autre, et enfin un dernier qui envoya voler très loin son ennemi. Il alla jusque une montagne, qu’il traversa, et qui s’écroula. Puis il atterrit brutalement, en glissant sur plusieurs mètres. Le Sayen l’avait suivi, et lui cria quelque chose que l’on n’entendit pas, tandis qu’une énorme vague déferlante bleue sortait de ses mains, alla griller son adversaire. Le Tyran n’y résista pas. Le Sayen reprit son souffle, puis partit aider un de ses amis qui était en difficulté.

Nexus avait pendent ce temps réussit à tuer encore deux de ses ennemis. Il ne lui en restait plus que cinq. Il en prit un par la tête, et le jeta sur un autre. Ils furent tous les deux éjectés. Il leur lança alors un Javelot Riot. Quelques morceaux d’eux tombèrent.

« Nexus : Plus que trois ! »

Suika avait tué encore un de ses adversaires. Il ne tarda pas à en tuer un autre, en lançant une vague déferlante verte. Il se jeta sur le suivant, et lui donna un coup de ses deux mains jointes pour le faire s’écraser sur le sol. Il lui envoya alors une boule d’énergie, à laquelle le Tyran ne résista pas. Il ne lui en restait plus que deux, dont le chef.

Carot avait tué le dernier Tyran en phase un, et il lui en restait deux en phase deux. Tous deux lui envoyèrent un coup de poing en même temps. Il les esquiva et bloqua les deux bras sous les siens. Il plia les avant-bras vers eux, tout en bloquant leurs bras sous les siens, et ouvrit les mains. Deux boules d’énergie entourées d’éclairs apparurent alors.

« Carot : Au revoir. »

Il lâcha les deux boules et les Tyrans explosèrent. N’ayant plus d’ennemis. Il partit immédiatement vers un Sayen qui était en difficulté.

Végéta tenait ses deux adversaires par leurs têtes. Il s’amusait à serrer de plus en plus fort.

« Végéta : Pff ! Ce n’est même pas drôle. Je vais vite vous finir. »

Il les jeta en l’air, puis disparut et réapparut au-dessus d’eux. Il leur donna à chacun un bon coup de poing sur la nuque. Celles-ci se brisèrent sous le choc, et les deux Tyrans retombèrent morts.

« Végéta : Pff ! Vraiment trop nul ! »

Malgré ce que l’on aurait pu penser, il partit alors aider une jeune et jolie Sayenne.

Pendent ce temps, le Sayen qui était le plus fort et celui qu’il était venu aider avaient réussis à se défaire de leur adversaire. Ils partirent alors chacun de leur coté aider quelqu’un.

Nexus continuait de se battre. Aux prises avec trois adversaires en phase finale, il n’avait pas vraiment de difficulté, et semblait s’amuser en esquivant tous les coups en en donnant deux à chacun alors que ceux-ci n’en donnaient qu’un.

« Nexus : Bon ! Ce n’est pas que je m’ennuie, mais il est temps d’en finir. »

Il éjecta alors tous ses adversaires, et fit briller une boule d’énergie noire dans ses mains.

« Nexus : NEXUSWAVE !!!! »

La vague fonça vers les trois Tyrans, et les désintégra complètement en peu de temps. Il partit alors aider quelqu’un.

Suika se battait avec le chef et un autre Tyran. Le chef était plus fort que les autres, mais pas assez pour créer une réelle différence. Suika évita le coup de poing et le coup de pied qui lui furent envoyés, et attrapa les deux têtes des Tyrans, pour les cogner l’une contre l’autre. Il s’éleva alors, et lança plusieurs petites boules d’énergie. Le chef esquiva de justesse, tandis que l’autre se prit tout dans la figure. La fumée se dissipa, il était mort.

« Chef Tyran : Grr ! C’est impossible !! Nous étions deux fois plus nombreux ! Comment ont-ils pu… ?!
Suika : C’est simple. Nous sommes des Sayens. Notre peuple ne se laissera jamais battre par votre espèce !
Chef Tyran : RAAAAAAAAHH !!!! »

Il fit alors la même erreur que Freezer ou Cell. Il mit toute sa puissance dans ses muscles. Ceux-ci grossirent à vue d’oeil.

« Suika : (Très calme.) Tu ne me battras pas comme ça. »

Mais le Tyran ne semblait plus réfléchir. Il poussa un énorme cri, et donna un coup de poing à Suika. Celui-ci attrapa le poing dans la paume de sa main, et donna un léger coup sous le coude du Tyran. Le coude craqua sinistrement, alors qu’il se pliait dans le sens inverse à la normale, c'est-à-dire vers le haut.

« Chef Tyran : GAAAAAAAAAHHH !!!!!!
Suika : Abandonne. Et donne nous un moyen de partir.
Chef Tyran : Grrrr ! RAAAAAAHHH !!!!! »

Il tenta un coup de pied. Mais Suika le bloqua et lui brisa le genou.

« Suika : C’est mon dernière avertissement. Aide nous, et tu auras la vie sauve.
Chef Tyran : CREEEEEEEVEEEEEE !!!!!! »

Il voulut envoyer à Suika une boule de feu, à bout portant. Mais sa vitesse était tellement réduite, que Suika eut le temps d’esquiver, et la boule passa au ras de son oreille. Il attrapa le second bras tendu du Tyran.

« Suika : Tu l’aura voulu ! »

Il le jeta en l’air, puis envoya une nouvelle vague déferlante, identique à la première, mais l’on n’entendit pas le nom de l’attaque, car il le dit à voix basse. Le Chef des Tyrans fut annihilé. Suika souffla, puis regarda le champ de bataille. Il ne restait plus que trois Tyrans, en phase une. Il pu voir quatre Sayens gravement blessés, et inconscients sur le sol. Il redevint normal, jugeant qu’on n’avait plus besoin de lui, et partit voir les blessés.

Les Tyrans restants étaient morts de peur. Tous les guerriers encore en état de se battre les entouraient. Même deux qui semblaient avoir un membre cassé. Ils tentèrent de prendre la fuite, en s’envolant par le haut.

« Nexus : Oh que non ! Vous ne partirez pas comme ça ! »

Il partit à leur poursuite. Il rattrapa le premier, et lui mit un coup de coude sur la nuque. Celle-ci se brisa net, et le Tyran tomba, mort. Il rattrapa alors le second. Dos au sol, il lui donna un coup de genou dans le ventre. Le Tyran se plia en deux, crachant du sang. Nexus pivota alors et lui donna un superbe coup de pied dans le dos, qui lui brisa la colonne vertébrale. Il regarda alors le dernier. Il tendit la main derrière lui et…

« Nexus : JAVELOT RIOT !!!!!! »

La boule rattrapa le Tyran, et explosa à son contact. On ne vit que le bras du Tyran tomber. Nexus repartit alors vers ses amis. Il vit que tous s’affairaient à soigner les blessés, sauf Végéta, qui restait sous un arbre qui avait résisté au combat. Nexus remarqua alors que tous étaient redevenus normaux, et en fit autant.

Episode 13 : En lignes ennemies.

Il se dirigea directement vers Suika, qui essayait de faire reprendre conscience à un blessé.

« Nexus : Il va s’en sortir ?
Suika : Je le pense, oui. En tout, sur le commando de dix personnes qu’il y avait au départ, il n’en reste plus que sept.
Nexus : Seulement ?
Suika : Oui. Il y a celui qui nous a avertit pour la bombe, qui est mort, le jeune fille de tout à l’heure, et… Carus.
Nexus : J’aurais du me transformer. Si j’avais été au niveau deux, ils seraient toujours là !
Suika : Oui, mais pense un peu à l’avantage qu’on a maintenant.
Nexus : Quel avantage ?
Suika : Les Tyrans pensent qu’on s’est battus à fond. C’est vrai pour nous, mais ce n’est pas ton cas. Le jour où nous aurons à participer à une vraie bataille, nous aurons cet avantage pour nous. Et là, tu pourras peut-être sauver des centaines de vies, grâce à ça. »

Nexus se tus. Le raisonnement de Suika était logique. Mais il ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir. Il regarda autour de lui. Il vit Végéta sous son arbre, en compagnie de la jeune et jolie Sayenne qu’il avait secourue. Carot était auprès de deux Sayens encore inconscients, et parlait en même temps avec d’autres Sayens, qui essayaient tant bien que mal de se soigner. Il vit alors un peu plus loin, le jeune Sayen qui avait réussi à se débarrasser à lui tout seul d’un Tyran. Il décida d’aller le saluer.

« Nexus : Bonjour. Qui es-tu ?
??? : Mon nom est Hérion. Pourquoi me le demander ?
Nexus : Je voulais juste connaître celui qui a tellement bien combattu.
Hérion : Pff ! Si j’avais été si fort, j’aurais sauvé Carus et Maya.
Nexus : Maya, c’est la fille qui est morte tout à l’heure ? »

Pour toute réponse, il inclina la tête.

« Nexus : Tu n’aurais rien pu faire. Même en Super Sayen, on n’a pas pu, alors tu n’aurais pas pu non plus.
Hérion : …
Nexus : Ca doit te sembler un brin prétentieux, ce que je dis, non ?
Hérion : Pas du tout. Tu essayes de me remonter le moral, et je le comprends. Je t’en remercie.
Nexus : C’est normal. Ce que je disais tout à l’heure, c’est que tu étais très fort.
Hérion : Par rapport à vous tous, ce n’est rien.
Nexus : Tu as quand même réussi à te débarrasser d’un Tyran tout seul.
Hérion : Oui. Mais il n’était que dans sa première transformation. Toi, tu en as battu huit en forme finale.
Nexus : Oui. Mais j’ai eut de la chance que les autres se transforme. Ca les a déstabilisé. Je ne sais pas si j’aurais pu le faire, sinon.
Hérion : Je ne sais plus qui me disais qu’un bon combattant devait aussi avoir beaucoup de chance. »

Les deux sourirent, puis allèrent aider les autres. Etrangement, cette discussion avait apaisé Nexus. Il se sentait mieux.

Une heure passa. Tous les Sayens s’étaient réveillés. Nexus regarda les survivants. Il y avait trois filles, et quatre hommes, dont Hérion. Deux filles étaient encore allongées. Elles faisaient parti des blessés graves. Un homme était dans le même état, et le dernier blessé grave avait péniblement réussi à se relever. Tous, y compris Carot, Végéta, Nexus et Suika étaient couverts de plaies et blessures en tous genres. Ils semblaient très affaiblis.

« Suika : Bon. Il faut y aller.
Nexus : Où ça ? On n’a plus de vaisseau.
Suika : Je le sais bien. Mais on doit aller se planquer quelque part.
Carot : Pourquoi ?
Végéta : C’est évident !
Nexus : Vas-y ! Parle !
Végéta : Les Tyrans, n’ayant plus de nouvelles de ceux là, (montrant les cadavres au sol.) vont nous envoyer le gros de la garnison. Dans notre état, même en Super Sayen, on ne fera pas long feu. Du moins, vous ne ferez pas long feu. Moi, je pourrai tous les battre.
Nexus : Et il recommence !
Végéta : Il recommence quoi ?!
Carot : C’est pas le moment ! Arrêtez vous !
Suika : Bon. Je crois avoir vu une petite forêt au Sud de la planète. On va y aller, et essayer de s’y cacher.
Hérion : Mais… Vous êtes bien venus en Vaisseau. Pourquoi ne pas tout simplement partir.
Végéta : (D’un ton moqueur.) Parce qu’on a tout simplement plus de vaisseau.
Hérion : Pourquoi ça ?
Nexus : Il a explosé. Avec un des membres de votre commando.
Hérion : Zoya ? Je l’avais complètement oublié. Il a explosé dans le vaisseau ?
Carot : Disons à coté. Il y est entré, et a eut juste le temps de ressortir pour nous avertir qu’une « Dévastation Totale » était à bord.
Suika : On a réussi à s’enfuir, mais lui…
Hérion : Je vois… »

Il y eut un moment de silence. Puis Hérion reprit la parole.

« Hérion : Bon. Que fais-t-on, commandant Suika ?
Suika : Pardon ?
Hérion : Oui. Tu es bien le commandant de ton commando. Donc, tu es le seul gradé ici. Tu prends notre commandement automatiquement.
Suika : Bon, ben. Direction la forêt alors. »

Ils se mirent en route, et finirent par l’atteindre. La forêt contrastait avec le reste de la planète, qui avait une apparence hostile, et sèche. La forêt avait au contraire l’air accueillante et luxuriante. Même en lisière, on pouvait voir des fruits dans les arbres.

« Nexus : Qu’est-ce qu’on fait ? On reste là ?
Suika : Ecoutez. Je crois bien que… L’on va devoir rester ici un moment.
Carot : Comment ça ?
Suika : Eh bien. Sans moyen de locomotion, ça va être plutôt difficile de s’en aller.
Hérion : On pourrait en faucher un.
Suika : Après ça, je doute qu’ils lésinent sur la sécurité.
Carot : Qu’est-ce qu’on peut faire, alors ?
Suika : Je pense qu’on va essayer de se tenir tranquille, et rester dans cette forêt, en attendant qu’on vienne nous chercher.
Végéta : Tu rigoles, j’espère ?
Suika : Non, pourquoi ?
Végéta : Ca peut prendre des semaines, voir des mois, avant qu’ils ne trouvent quelqu’un qui soit disponible et assez fou pour venir nous chercher.
Suika : Je le sais bien. Mais on n’y peut rien.
Végéta : Je suis le prince des Sayens. Je ne vais pas passer mes journées dans cette horrible forêt ! »

Sur ces mots, il s’envola.

« Carot : J’espère qu’il ne fera pas d’idioties.
Suika : Je ne pense pas. Il est trop intelligent pour ça.
Nexus : Si tu le dis. Bon, on fait quoi ?
Suika : Ben, on va aller dans cette forêt, et essayer de trouver un endroit sympathique où l’on pourrait installer un camp de base.
Nexus : Très bien. Bah allons-y alors.
Carot : C’est parti ! »

Les dix personnes qui restaient se mirent en marche. Ils allaient prudemment, au cas où. Mais à part quelques petites bêtes, ils ne trouvèrent pas grand-chose. La bête la plus effrayante fut une sorte de petit lézard avec une énorme bouche pour sa taille, qui poussait le même rugissement qu’un énorme lion.

Ils finirent par trouver un endroit pas mal. C’est près du cœur de la forêt. Les arbres formaient un cercle parfait sur un diamètre de plusieurs dizaines de mètres. On pourrait s’attendre à ce que l’on puisse voir le ciel, mais les branches des arbres étaient tellement touffues et grandes, qu’elles formaient une sorte de toit au-dessus du cercle d’arbre. C’était une sorte de clairière fermée.

« Suika : Là, ça me paraît bien.
Hérion : Oui, c’est pas mal. Et il n’y a qu’un seul chemin qui y mène. Ce sera plus simple, pour monter la garde.
Nexus : C’est vrai. J pense que c’est bien.
Carot : Bon, ben reste plus qu’à construire.
Hérion : Construire quoi ?
Carot : Ben des cabanes ! Tu crois pas que je vais dormir à la belle étoile s’il se met à pleuvoir ? »

Tous rigolèrent, puis se mirent au travail, en compagnie des autres Sayens. Après quelques temps, Végéta revint.

« Suika : Tu es calmé ? »

Sans un mot, Végéta alla s’asseoir plus loin.

« Carot : Tu es allé où ?
Végéta : Chercher un moyen de transport. Mais leur armée est déjà là. On dirait qu’ils se sont tous ramenés. Plus d’une centaine patrouillent sur la planète. Il y pas moyen de s’approcher des vaisseaux.
Carot : C’est bien ce que je pensais.
Végéta : (Voyant les Sayens travailler.) Et vous faites quoi, là ? Vous vous installez ?
Nexus : (Moqueur.) Oui. On a vu cette forêt et on s’est dit qu’on aimerait bien y passer notre vie !
Végéta : Je te préviens que si tu te moques encore une fois de moi, dès notre retour, je te fais emprisonner !
Nexus : Mais bien sûr !
Carot : Arrêtez un peu. Vous êtes fatigants.
Suika : Il a raison. Bon, Végéta, si tu ne veux pas dormir dehors ce soir, tu ferais bien de te construire une cabane.
Végéta : Peuh ! Je suis le prince des Sayens. Vous la ferez pour moi.
Nexus : C’est beau de rêver.
Suika : Si tu crois ça, tu n’es pas près d’en avoir une. On n’a pas que ça à faire, « mon prince. » Alors bouge toi un peu.
Végéta : Grr ! Tu me le paieras un jour.
Suika : On verra ça. »

Végéta se leva de mauvaise grâce, et partit en quête de branches. Tous les autres en firent de même.

Episode 14 : Le temps passe.

Un mois avait passé. Un mois durant lequel ils restaient cachés dans cette forêt. Pour le moment, les Tyrans n’avaient pas prit la peine de fouiller la planète. Peut-être espéraient-ils que les Sayens meurent tous seuls, de faim ou de froid. Mais la forêt, contrairement au reste de la planète était très vivante, et regorgeait d’animaux, et de petits ruisseaux. On se demandait d’ailleurs pourquoi les Tyrans l’avaient laissée intacte. Ce fut Hérion qui apportât la réponse.

« Hérion : Ils emmènent ici les faibles prisonniers dont ils n’arrivent pas à obtenir une rançon. Il y a de féroces animaux ici. Pour nous, ce n’est pas grand-chose, mais pour quelqu’un de faible, c’est très dangereux. Ainsi, quand quelqu’un refuse de payer, ils emmènent leur « monnaie d’échange » ici, la laisse, et reviennent plus tard récupérer le cadavre mutilé qu’ils renvoient à ceux qui ont refuser d’envoyer une rançon, pour leur montrer qu’ils sont sérieux. En général, après ça, ils payent.
Nexus : (Dégoûté.) Je vois.
Suika : Ils sont vraiment horribles !
Végéta : C’est pas mal, comme procédé. J’en parlerai à mon père.
Nexus : T’es dingue !
Végéta : Répète un peu pour voir ? »

Nouvelle dispute dont on vous épargnera les détails…

« Carot : Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Pourquoi est-ce qu’ils ne tuent pas eux-mêmes ceux pour qui l’on n’a pas payé ?
Hérion : Parce que tuer n’est pas suffisant pour eux. Ils veulent que les cadavres soient vraiment dans un état répugnant, pour choquer ceux qui auraient du payer. Et personne ne fait ça mieux qu’un Carlox.
Suika : Un Carlox ?
Hérion : C’est une sorte de grande bête sur deux pattes, maigre, avec une peau grise très épaisse, deux cornes sur leur long nez, des griffes longues et tranchantes, des cheveux qui leurs tombent dans le dos et des yeux qui semblent sortir de leurs têtes. Généralement, ils ont aussi la mâchoire du haut très avancée par rapport à celle du bas. Ce qui permet de mieux voir leurs énormes crocs tous rouges.
Carot : Et pourquoi sont-ils rouges ?
Hérion : C’est en fait le sang séché de leurs précédentes victimes.
Carot : Eh bien. Ce n’est pas rassurant tout ça.
Hérion : Ne t’en fais pas. N’importe quel de mes hommes est capable de tuer plusieurs Carlox. Pour vous, ce n’est pas plus embêtant qu’une mouche.
Nexus : Ca ira alors. »

Pendent le mois qu’ils avaient passé ici, le groupe s’était organisé. Ils avaient réussi à faire une sorte de petit village en bois. Ils faisaient des tours de garde, et certains étaient chargés de ramener de quoi manger. Ils ressemblaient beaucoup à des naufragés. Et ils l’étaient, en quelques sortes. Mais ils étaient naufragés sur une planète pleine d’ennemis, dont on ne savait pas à quel moment ils allaient finir par attaquer.

En plus de cela, de tout ce mois, ils n’avaient eut aucune nouvelle d’un quelconque vaisseau venant les aider. Nexus et les autres commençaient sérieusement à s’ennuyer. Il y avait même des fois où il aurait eut envie de foncer dans le tas et de détruire cette prison. Mais ça n’aurait pas été raisonnable, comme lui avait fait remarqué Suika.

******************

Cinq autre mois avaient passés. Nexus avait rencontré six Carlox, et Hérion avait raison. Ils n’étaient pas bien méchants, pour eux. Mais il fallait quand même surveiller leur nourriture pour ne pas s’en faire voler. La seule nouvelle chose fut qu’on apprit que le prince Végéta avait mise enceinte la jeune fille qu’il avait sauvé lors de leur confrontation contre les Sayens. Nexus pensait à ce qu’aurait pu dire le père de Végéta. Il n’arrivait pas à s’imaginer le roi très content de devenir grand-père…

Les Sayens commençaient à se demander si on viendrait un jour les aider. Certains pensaient que leur seule chance était d’attaquer. Mais tous étaient contre. Même Nexus. C’était du suicide, vu les troupes qui avaient été envoyées sur place. Des centaines de Tyrans. Et la plupart étaient à leur phase finale. Les Sayens n’auraient pas fait long feu.

Cependant, il arriva un moment où ils n’eurent d’autre choix que de se battre. C’était lors de leur septième mois sur la planète. Tout le monde vaquait tranquillement à ses occupations, lorsque celui qui était censé monter la garde s’écrasa littéralement entre Nexus et Suika. Il était gravement blessé, et semblait ne pas vraiment savoir où il était tombé. Puis il reconnut les deux amis, et les regarda avec un regard de peur, les yeux exorbités.

« Sayen : Ils arrivent. J’ai réussi à m’enfuir de justesse. Ils sont une dizaine. En phase finale. Mais plus forts que la dernière fois. »

Sur ces mots, il s’évanouit.

« Suika : Très bien. On y va avec Carot et Végéta. S’ils ne sont que dix, ça ira vite.
Nexus : Non.
Suika : Quoi, non ?
Nexus : Tu crois qu’ils seraient assez fous pour ne venir qu’à dix ? Après la dernière fois ?
Suika : Tu as raison. Ce doit être une diversion. »

Carot et Végéta arrivèrent alors, prévenus de la chute du Sayen, qui avait été emmené par quelqu’un. Suika et Nexus leur expliquèrent rapidement la situation.

« Végéta : In y va, on les défonce, et on revient.
Carot : Mais non ! Réfléchis ! Ce doit être un piège. Ils ne viendraient pas qu’à dix.
Suika : C’est ce qu’on a pensé.
Nexus : Voilà ce qu’on va faire. Je vais y aller. Je les tus tous, et je reviens. Vous restez ici, et aidez les autres au cas où.
Végéta : Et qu’est-ce qui te fais dire que tu y arrivera tout seul.
Nexus : Ne t’inquiètes pas pour ça.
Végéta : Je ne m’inquiète pas. Je me demande juste si tu arriveras à les blesser.
Nexus : Bon. On n’a pas le temps pour ça. J’y vais. »

Il s’éloigna, mais Suika le suivit et l’arrêta.

« Nexus : Qu’est-ce qu’il y a ? On n’a pas le temps !
Suika : Tu veux te transformer en Super Sayen deux, pas vrai ?
Nexus : Oui, c’est ça. Mais là, on n’a pas trop le choix. Et puis je ne le ferais que si c’est nécessaire.
Suika : Ca le sera. Obligatoirement ! Ils sont dix en phase finale. Et plus forts qu’avant. Avec huit, tu peinais, déjà. Alors dix !
Nexus : Suika : Fais moi confiance. Tu seras plus utile ici pour aider.
Suika : Mais en y allant tu joue leur jeu. Tu vas leur montrer ta force. Et si un jour ils te recroisent, ils ne viendront pas à dix, mais à cent, voir plus, avec la force que tu as !
Nexus : Ecoutes. Fais moi confiance, d’accord. Je ferais en sorte qu’ils ne le sachent pas.
Suika : Très bien. Mais sois très prudent.
Nexus : Ne t’en fais pas. »

Ils se séparèrent. Nexus continua son chemin seul et à pieds dans la forêt. Il sentit bientôt de très grandes puissances approcher. Le Sayen n’avait pas menti. Ils étaient bien plus forts qu’avant. Ca ne serait pas facile, mais Nexus avait un plan. Il fallait détruire leurs scooters. Ainsi, il pourrait se transformer, sans pour autant que les autres Tyrans ne le sachent. Mais les Tyrans ne se laisseraient pas faire. Au bout de deux minutes de marche, Nexus tomba enfin sur ses ennemis, qui le remarquèrent, et le regardèrent avec une expression de dédain.

« Tyran : Tiens, tiens ! Mais qu’avons-nous là ? »

Episode 15 : Encerclés.

« Tyran : Tiens, tiens ! Mais qu’avons-nous là ?
Nexus : Vous avez en face de vous votre mort. »

Les Tyrans éclatèrent de rire.

« Tyran : Vraiment. Et tu ne comptes quand même pas nous tuer tout seul. C’est vrai que vous devez être forts, pour avoir tué ceux qui étaient là pour vous piéger, mais au point de tous nous battre d’un seul coup, c’est impossible.
Nexus : C’est ce que tu dis, mais je vais te prouver le contraire.
Tyran : J’ai hâte de voir ça. Pas vous ? »

Tous les autres éclatèrent d’un rire assez bête.

« Nexus : (Souriant.) Dans ce cas. Amenez vous.
Tyran : On ne va pas se faire prier. »

Tous en même temps, ils augmentèrent au maximum leur énergie. Des auras se formèrent autour d’eux, de la couleur de la sorte de pierre qu’ils avaient chacun sur le corps. Un vent d’une force incroyable se leva. Quelques arbres se déracinèrent. Nexus pu constater qu’ils étaient chacun très forts. Tous dépassaient largement Freezer. Mais ils n’en étaient pas au point d’égaler un Super Sayen.

« Nexus : C’est pas mal. Maintenant, à moi de vous montrer ce que je peux faire. HAAAAAAA !!!!! »

Il se transforma au premier niveau de Super Sayen. Son aura d’un noir d’encre l’entoura, creusant un grand trou dans le sol, et faisant voler plusieurs arbres. Ses mèches dorées poussèrent et ses cheveux se dressèrent sur sa tête.

« Nexus : C’est quand vous voulez.
Tyran : Tu ne nous fais pas peur ! YAAAAA !!!!! »

Ils se jetèrent tous en avant vers Nexus. Celui-ci sauta pour esquiver les coups, et se retrouva en l’air, au dessus de tous les Tyrans regroupés. Il tendit sa main en arrière, dans laquelle se forma une boule blanche.

« Nexus : JAVELOT RIOT !!! »

La boule d’énergie se dirigea droit sur les Tyrans. Presque tous eurent le temps d’esquiver. Seuls deux Tyrans, qui étaient au centre du groupe, ne purent se débloquer assez vite, et se prirent la boule de plein fouet, tandis que les autres ne furent que soufflés par la force de l’explosion. Petit à petit, la fumée se dissipa, et l’on pu apercevoir les deux Tyrans, grièvement blessés, au fond d’un grand trou. Ils étaient toujours debout, malgré toutes les blessures qui apparaissaient sur leur corps. Nexus ne pu s’empêcher de remarquer leur endurance.

« Nexus : Vous êtes coriaces, mais si vous continuez à vous battre comme ça, je vais gagner facilement.
Tyran : Grr ! Tu vas voir ! »

A nouveau, ils fondirent sur lui comme un rapace fond sur sa proie. Nexus avait un avantage, en ce lieu. Il le savait. Ils se battaient sur un petit sentier, très serré, entre deux pans de la forêt. Les arbres était très proches les uns des autres, et il était difficile de se mouvoir entre eux. Que ce soit à pied ou en l’air. Après le temps qu’il avait passé dans la forêt, Nexus commençait à la connaître.

Il évita à nouveau le contact direct, en fuyant ses agresseurs, et fonça vers la forêt, dans laquelle il s’engouffra à pleine vitesse. Il zigzagua entre les arbres, bien plus vite que ne le faisaient les Tyrans. Nexus commençait à en avoir l’habitude. Il décida alors d’être plus rusé que ses assaillants.

Pendent ce temps, les autres attendaient dans la clairière.

« Carot : Je n’en peux plus d’attendre. Je vais l’aider.
Suika : Calme toi. Nexus est beaucoup plus fort que tu ne le penses. Il possède des armes que tu ne connais pas.
Carot : Peut-être, mais il y en a quand même un dizaine ! Seul, c’est du suicide !
Suika : Ne t’inquiète pas. En plus, son aura n’a pas changé.
Carot : Son aura ? Comment peux-tu le savoir ?
Suika : Je la sens.
Végéta : (Allongé paresseusement dans l’herbe.) Tu veux dire que tu es capable de repérer quelqu’un de loin, avec son aura ?
Suika : Tout a fait.
Végéta : Intéressant. (Se levant.) Comment ça marche ?
Carot : J’aimerais bien le savoir aussi.
Suika : Et bien en fait, il suffit de… »

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Une explosion retentit près de l’unique sentier qui menait à la clairière. Une vingtaine de Tyrans approchèrent. La plupart étaient en phase finale, mais cinq ou six étaient dans la seconde métamorphose.

« Végéta : L’imbécile ! Il s’est fait avoir !
Suika : Non. Ce n’aurait pas été si vite. Et de plus, je sens toujours son aura en plus d’autres plus loin. Et si tu sais compter, ceux-là sont vingt, et non dix !
Végéta : Et alors ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
Carot : Mais c’est pourtant simple ! Nexus avait raison !
Suika : Les autres n’étaient qu’une diversion ! »

Les Tyrans, qui s’étaient approchés, avaient entendu ce que se disaient les trois Sayens. L’un d’eux, qui avait une pierre de couleur rouge sang, s’avança. Apparemment, ils avaient entendu leur conversation.

« Tyran : En effet. Vous avez bien deviné. Mais je me demande pourquoi vous n’êtes pas aller les combattre. Et puisque c’est le cas, pourquoi ils ne sont pas ici.
Carot : Oh, mais quelqu’un est aller combattre.
Tyran : Vraiment ? Pourtant, vous ne semblez pas être moins nombreux que nous l’on apprit nos scooters.
Carot : C’est parce qu’il n’y en a qu’un qui y est allé.
Tyran : Un seul ? »

Il explosa d’un rire de dément, accompagné par les autres Tyrans.

« Tyran : Ce qui revient au même que s’il n’y avait eut personne. Alors pourquoi ne sont-ils toujours pas là ?
Suika : Parce que ce n’est pas n’importe qui.
Tyran : Même si c’était le plus fort, il n’avait aucune chance. C’était stupide d’y aller seul.
Végéta : C’est ce que je pense également. Mais maintenant, est-ce que l’on pourrait arrêter de parler, et commencer le combat, que je vous tue tous rapidement, j’ai autre chose à faire.
Tyran : Bien, mon prince. A vos ordres. »

Aussitôt, lui et ses comparses augmentèrent leurs énergies au maximum, déclanchant une nuée d’aura de plusieurs couleurs.

« Végéta : On se croirait en boîte de nuit.
Tyran : Tu te crois drôle.
Végéta : Non. Je suis sérieux. Même moi, je n’arriverai pas à faire rire une limace, alors pourquoi essaierai-je ?
Tyran : Tu me payeras cet affront ! »

Les trois Sayens se transformèrent en Super Sayen. C’est alors qu’affluèrent les autres Sayens. Ameutés par le bruit des transformations, ils étaient venus voir ce qu’il se passait.

« Hérion : Qu’est-ce que… Ah ! Je comprends. Pourquoi ne nous avez-vous pas appelé ?
Suika : Désolé. On ne savait pas qu’ils arriveraient si vite.
Hérion : Bon. Ben dans ce cas… »

Il fit exploser son aura. Elle augmenta prodigieusement. Durant les six mois qu’ils avaient passé dans la forêt, il n’avait fait que s’entraîner.

« Carot : Pas mal !
Hérion : Merci. »

Tous les autres Sayens qui étaient derrière lui augmentèrent eux aussi leurs forces. Tous étaient devenus bien plus forts que lors de la première transformation. Sans doute grâce aux gênes Sayens.

« Suika : Très bien ! Nous sommes prêts ! »

Episode 16 : Combat sur deux fronts.

Nexus avait adopté une technique plus subtile que de foncer dans le tas. Au milieu des arbres, il faisait très sombre. Il était très facile de se perdre. Il suffisait de séparer les Tyrans les un des autres. Et Nexus savait très bien comment faire.

Il s’était caché dans l’ombre d’un grand arbre. Les autres le cherchaient. Nexus se téléporta alors à la gauche du groupe. Il s’adressa alors au Tyran le plus proche de lui tout doucement, pour que seul lui puisse l’entendre.

« Nexus : (Très bas.) Pssst ! Je suis là ! »

Le Tyran se dirigea dans la direction de la voie, s’éloignant des autres. Nexus se téléporta alors près d’un autre Tyran, et répéta le même numéro. A nouveau, le Tyran s’approcha de lui. Il refit la même chose pour chacun des Tyrans. Il le fit trois fois à chacun, pour qu’ils soient tous bien séparés. Il se téléporta alors derrière l’un d’eux, et lui trancha la tête d’un coup si rapide, que le Tyran ne remarqua pas qu’il était partit. Son cri rameuta tous les autres, et Nexus se recacha dans l’ombre. Ils étaient de nouveau assemblés. Il avait fait tout ça pour rien. Ou du moins, presque rien. Il décida alors de changer de tactique, et éloigna un seul des Tyrans. Celui-ci ne se fit pas prier pour la suivre, et se fit transpercer par un bras, sans avoir vu son propriétaire. Nexus réussissait sans problème à les attirer. Il baissait sa puissance pour ne pas se faire repérer par les scooters, et l’augmentait un bref instant au moment du coup. Il réussit à se débarrasser de cinq Tyrans facilement, de cette façon. Ils se décidèrent enfin à réagir.

« Tyran : Ca suffit ! Nous resterons groupés ! Tu ne nous auras plus comme ça ! Montre toi, et on va te faire voir ce que c’est que la force ! »

Nexus sortit de l’ombre.

« Tyran : Enfin tu redeviens raisonnable. Tu es prêt à mourir ?
Nexus : Non. Seulement, maintenant que vous n’êtes plus que cinq, ce sera facile de tous vous tuer.
Tyran : Tu rigoles ? On est bien plus forts que les autres !
Nexus : Je le sais. Mais ce qui faisait votre force, c’était le nombre. Maintenant, j’en finirais avec vous très facilement.
Tyran : Grr ! On t’exploser, tu veux dire !
Nexus : Je ne crois pas. »

Il fit exploser toute sa puissance de Super Sayen. Tous les scooters explosèrent en même temps. Plusieurs arbres volèrent, et un grand cratère se creusa sous lui. Nexus les regarda d’un œil glacial. La colère avait envahie ses traits.

« Nexus : Maintenant, vous allez goûtez la souffrance que vous infligez aux autres peuples. »

Pendent ce temps, Les autres étaient sur le point de commencer leur combat face aux autres Tyrans.

« Suika : Très bien ! Nous sommes prêts !
Tyran : Dans ce cas, c’est l’heure pour vous de mourir. »

Tous les Tyrans se jetèrent en même temps sur le groupe de Sayens. Tous ceux en phase finale allèrent sur les Super Sayens, les autres foncèrent vers les Sayens qui les attendaient de pied ferme.

Un combat de titans commença alors. On pouvait voir des coups voler de partout. Des hommes étaient projetés sur des mètres, d’autres ne faisaient que recevoir des coups. Suika, Végéta et Carot se rendirent immédiatement compte de la différence de niveau avec les autres Tyrans. Ils avaient chacun six Tyrans en phase finale, et c’était bien suffisant. Les combats étaient assez équilibrés, et on n’arrivait pas à discerner un camp qui prenait clairement l’avantage. Mais peu à peu, les Sayens qui ne pouvaient se transformer perdait des forces. Ils avaient de plus en plus de mal à résister. Deux d’entre eux étaient déjà hors-jeu. Un homme et une femme. Le Tyran qui s’était ainsi libéré avait directement foncé vers Carot, qui s’en sortait un peu mieux que les autres.

Suika, quand à lui, avait du mal. Ses adversaires étaient bien plus puissants que les derniers. Bien plus rapides. Eviter les coups était de plus en plus dur. Quand à réussir à en donner, c’était presque impossible. Il évita un coup de pied, puis un coup de poing. Il bloqua encore deux coups, puis essaya de donner un crochet à l’un des Tyrans. Mais il du bloquer son geste et ramener son bras pour bloquer un autre coup. Il commençait à ne plus savoir où donner de la tête.

Végéta, faisait à peu près jeu égal. Il donnait autant de coups qu’il en recevait. Le problème étant qu’il en donnait à plusieurs personnes, ce qui les affaiblissait moins que lui ne l’était par les leurs, puisqu’il était le seul à les recevoir. On pouvait presque dire que lui et Suika s’en tiraient aussi bien, même si Végéta était moins sur la défensive. Il évita un coup bloqua un deuxième, et se prit un troisième, tout en donna un coup de poing à trois Tyrans.

Carot avait un léger avantage, lors de son combat. Mais l’arrivée d’un autre Tyran avait tout basculé. A présent, il ne pouvait plus que se défendre et encaisser les coups. Il avait le bras repliés près de sa tête, essayant de trouver un moment où les Tyrans relâcheraient l’intensité de leurs attaques. Mais ils ne démordaient pas.

De temps en temps, on entendait des cris, ou des bruits d’explosion. On voyait ses amis voler, mais on ne pouvait rien faire pour aller les aider.

A quelques lieues de là, Nexus fonçait sur ses agresseurs. Il avait l’air très en colère et prêt à en découdre. Les Tyrans l’encerclèrent immédiatement et commencèrent leurs assauts. Nexus évita la plupart des coups, et du en bloquer un. Il en distribua une bonne volée à ses adversaires, mais ceux-ci ne parurent pas diminués pour autant. Il s’éleva alors dans les airs, pour se dégager de ce déluge de coups, et balança cinq boules de feu. Tous les Tyrans esquivèrent, mais quand ils relevèrent la tête, Nexus avait disparu. Ils entendirent un horrible craquement derrière eux, et lorsqu’ils se retournèrent, ils virent Nexus, tenir par la nuque l’un des leurs, avec la tête complètement retournée. Ils se jetèrent à nouveau vers lui, chacun envoyant une bonne dizaine de boules d’énergie. Nexus les esquiva presque toutes, et renvoya les dernières vers leurs propriétaires, qui se dispersèrent à nouveau pour les éviter. Puis ils repartirent à l’assaut. Nexus tenta d’esquiver, mais un Tyran lui attrapa la cheville et le fit s’écraser au sol, creusant un cratère de plus. Tous s’élevèrent alors, et lui envoyèrent une dizaine de boule que Nexus ne pu esquiver. Lorsque la fumée se dissipa, Nexus était au fond du trou, qui s’était approfondi de plusieurs mètres, les habits déchirés, les dents serrées. Il avait l’air d’avoir senti passer toutes ces boules. Il se rua alors vers les Tyrans. Il alla si vite qu’ils ne purent esquiver aucun de ses coups. Il donna un coup du tranchant de la main dans la nuque d’un Tyran, qui se brisa dans un bruit terrifiant, puis il envoya un Javelot Riot à un second, qui retomba sur le sol, les yeux blancs, fumant. Ils entoura alors ses mains de flammes noires, grâce à Heat Phalanx, et fonça vers un troisième qu’il rua de coups. Chacun d’eux brisaient des os du Tyran. Il retomba au sol, mort. Nexus se trouva alors en face du dernier Tyran, le chef.

« Tyran : Mais… ? C’est impossible !!! Comment…
Nexus : Vous vous répétez. J’en ai marre ! J’ai mal de partout. Vos boules sont pas mal. Je n’ai pas compris tout de suite, mais ce ne sont pas de simples boules. Elles profitent du moment de l’impact pour absorber de l’énergie de celui contre lequel elles sont dirigées. Ainsi, elles explosent avec sa propre énergie, et bien plus fort que si elles étaient normales. En plus, mon énergie continue de s’en aller. Je présume que ce sera jusqu’à ma mort.
Tyran : Tu es intelligent. Non. Tu ne mourra pas de cette technique. Elle vient juste d’être inventée, chez nous, et elle n’est pas assez élaborée. Mais lorsqu’elle sera finie, elle ira jusqu’à la mort. Aujourd’hui, ce sera juste jusqu’à ce que tu sois tellement faible que tu ne puisses plus la nourrir.
Nexus : Nourrir quoi ?
Tyran : L’énergie ! Ces boules implante un peu d’énergie que seuls les Tyrans peuvent fournir, car il faut la modifier d’une façon dont aucun autre être vivant n’est capable de le faire. Cette énergie que nous envoyons entre dans le corps pendent l’explosion, et commence à se nourrir de ton énergie. Le seul moyen de t’en débarrasser, c’est que quelqu’un de plus puissant que celui qui t’a insufflé l’énergie t’en donne de la sienne.
Nexus : Pourquoi me le dire ?
Tyran : Parce que tu vas mourir. Je vois que tu es de plus en plus faible. Il me suffit de tenir une minute ou deux, et je pourrais te tuer très facilement.
Nexus : Tu as raison. Mais je ne te laisserai pas une minute ou deux ! »

Et il se rua sur le Tyran.

Episode 17 : Un combat dangereux.

Et il se rua sur le Tyran. Celui-ci n’eut pas le temps d’esquiver ses coups. Il prit un coup de poing dans les côtes, un coup de genou dans le ventre, une dizaine de coups un peu partout, puis un superbe uppercut qui l’envoya très haut dans le ciel. Nexus réapparut derrière lui, et joignit les mains, avant de lui donner un formidable coup dans le dos qui envoya s’écraser le Tyran au sol dans un effroyable tremblement de terre. Celui-ci se releva difficilement. Il tendit ses mains derrière lui, et les retendit, tandis qu’une vague déferlante fonçait sur Nexus. Celui-ci disparut, la vague passa, et il réapparut au même endroit. Le Tyran grogna, puis tendit les deux index. De fins rayons d’énergie passèrent alors. Il en envoya des dizaines. Nexus les évita sans difficulté. Mais il commençait à souffler. Il avait l’air fatigué. Le Tyran baissa les bras, épuisé.

« Nexus : Tu as compris que tu allais mourir ?
Tyran : Oui. Mais ce n’est pas grave. En ce moment même, mes amis sont en train de détruire les tiens.
Nexus : Quoi ? »

Pour la première fois depuis qu’il était sortit de la clairière, Nexus se concentra sur les énergies. Il sentait en effet de grandes puissances en train de se battre.

« Tyran : Lorsqu’ils en auront fini avec eux, ils s’occuperont de toi. Tu n’auras même pas la force de te battre ! Hé hé ! »

Il n’eut pas le temps de dire autre chose. Nexus apparut derrière lui, et lui lança une boule d’énergie noire, qui fit exploser le Tyran en plusieurs morceaux. Il soufflait. Il était épuisé. Ses forces partaient rapidement. Bientôt, il s’effondrerait. Il partit à toute vitesse vers le camp.

Pendent ce temps, les autres étaient engagés dans un combat furieux.

Suika avait décidé de passer à l’offensive, quitte à prendre des coups. On le remarquait aux nombreuses blessures qu’il portait. Du sang coulait de sa bouche. De nombreuses égratignures parsemaient son corps. Il n’avait pas l’air de prendre l’avantage. Le combat était à peu près égal.

Végéta était en piteux état, même si ses adversaires n’étaient pas en pleine forme non plus. Il était couvert d’égratignure. Ses cheveux étaient décoiffés. Il semblait perdre petit à petit du terrain. Sûrement à cause des nombreux coups qu’il avait reçu.

Carot était tout aussi mal en point. Et même plus. Il prenait des rafales de coups, sans arriver à en bloquer la moitié, et sans pouvoir en donner.

Hérion lui, était dans un état critique. Un sayen avait été tué, et son adversaire avait foncé sur Hérion. Il ne pouvait rien faire. Les coups pleuvaient sans qu’il ne puisse bouger.

« Suika : (Pensant.) Si ça continue, on va tous se faire massacrer. Il faut trouver quelque chose. On ne peut pas compter sur Nexus. Il doit être lui-même très occupé. »

C’est alors qu’une onde choc se fit entendre. Tous tournèrent la tête, et virent Nexus. Il était à coté d’un arbre, à l’entrée de la clairière. Il était à terre, la main contre l’arbre, et soufflait d’épuisement.

« Tyran : Qu’on s’occupe de lui ! »

Le Tyran qui s’était jeté sur Hérion fonça vers Nexus. Ce dernier tenta de rassembler ses forces. Mais il n’y arrivait pas. Il finit par redevenir normal. Il regardait ses mains d’un air incrédule.

« Nexus : C’est pas vrai ! Non ! J’en ai encore ! Je peux le faire ! Je peux… le faire… »

Il disait cela tout en essayant de se retransformer, alors que le Tyran continuait de foncer vers lui. Mais il s’arrêta, surpris par Nexus. Celui-ci était dans une sorte de stade entre Super Sayen et normal. Ses cheveux se dressaient puis retombaient sur sa tête. Ses mèches poussaient puis se rétractaient. Son aura passait du bleu nuit au noir, puis encore au bleu nuit. Nexus avait l’air de faire des efforts incroyables pour se transformer. Le Tyran n’hésita plus et se jeta en avant.

« Nexus : Je sais que je peux… AAAAAAAAAHHH !!!!!! »

Dans un effort surhumain et une énorme onde de choc, Nexus finit par réussir à se retransformer. Il bloqua le coup de poing que lui envoya le Tyran devant lui, et posa sa min sur son ventre. Une fraction de seconde plus tard, le Tyran était traversé de part en part par une vague d’énergie.

« Carot : Bravo !
Végéta : Pff ! Son adversaire n’était pas coriace.
Carot : Je ne parle pas de ça ! Il a réussi à se transformer, et, de toute évidence, à se débarrasser de ses anciens adversaires.
Végéta : J’aurais pu le faire. Et pourquoi aurait-il du mal à se transformer ?
Carot : Il t’arrive de réfléchir ?
Végéta : Tu veux mourir ?
Carot : Il doit être très affaibli par son combat.
Végéta : Pff !
Nexus : E… Ecoutez. Je ne pourrai pas rester comme ça très longtemps. Je vais tenter quelque chose. Essayer d’esquiver.
Suika : Quoi ?
Nexus : E… Esquivez. »

Chaque seconde en Super Sayen avait l’air d’une souffrance horrible. Il tendit alors ses mains devant lui, dans la position du kamehameha, mais à l’horizontal, les poignets légèrement écartés. Une lueur noire commença alors à briller. Une minuscule boule noire. Une autre toute petite boule apparut et vint rejoindre la première, la grossissant. Puis une autre. Et encore une autre. Et encore une. Puis des centaines de petites boules apparurent pour se rassembler au creux de ses mains. La boule tripla de volume. Quadrupla. Elle grossit et grossit encore. Elle devint énorme.

« Suika : Comment peut-il produire ça dans un état d’aussi grande faiblesse.
Carot : J’avoue que je ne sais pas. Mais il ne vaut mieux pas rester ici.
Suika : Tu as raison. On prend ceux qui sont trop gravement blessés.
Végéta : Pff ! »

Malgré son mécontentement, il aida les autres. Ils durent prendre Hérion, qui était vraiment en piteux état. Son avant bras gauche formait un angle étrange. Sa jambe droite semblait toute molle. Tous filèrent, et s’étonnèrent de voir les Tyrans rester.

« Tyran : Tu ne nous fais pas peur. Même si je dois reconnaître que ta boule est impressionnante, tu ne pourras la renvoyer sur nous tous ! »

Tandis que tous les amis allèrent se mettre derrière Nexus qui continuait d’accumuler de l’énergie (La boule devait faire maintenant huit mètres de diamètre.), les Tyrans se mirent en ligne face à Nexus. Il tendirent les mains devant eux, et formèrent à eux tous une énorme boule violette. Elle était effrayante. La boule de Nexus semblait insignifiante à coté. Nexus regarda derrière lui avant de porter son attaque.

Il vit d’abord Suika. Celui-ci se tenait l’épaule gauche, qui saignait abondamment. Puis il regarda Carot. Il s’était assis contre un arbre, profitant de ce bref instant de repos pour regarder ses nombreuses blessures. Végéta était appuyé dos à un arbre, et regardait ailleurs. Il était en sale état, mais ne semblait pas s’en soucier. Il regarda alors Hérion. Il était assis sur le sol, adossé contre un arbre, évanouie. Ses blessures semblaient très graves. Nexus regarda alors l’ensemble du groupe. Il remarqua alors qu’aucun autre Sayen n’était en état de combattre. Quelques uns étaient évanouis, d’autres étaient trop gravement touchés pour se déplacer. Tous avaient été amenés par Carot, Suika, et Végéta. Nexus sentit alors une horrible douleur dans ses bras. Il devait lancer la boule maintenant. Il ne tiendrait plus longtemps.

Il regarda les Tyrans et vit avec horreur que leur boule était tellement grande, qu’elle atteignait presque la sorte de voûte créée par les branches d’arbres qui était au dessus de leurs têtes. Pourtant, elle se trouvait pourtant très haut. Des mètres ! Impossible de mesurer d’en bas. Nexus décida alors de passer à l’action.

« Nexus : Tant pis ! C’est maintenant ou jamais ! WHAAAAAAAAAAAAHHH !!!! VOL DU DESTIN !!! »

Une vague déferlante noire sortit alors de ses mains et alla heurter la boule noire, la rendant encore plus énorme, et la poussant vers les Tyrans. Ceux-ci, dans d’énormes hurlements, lancèrent leur boule vers celle de Nexus. Les deux boules progressaient doucement, en raison de leur taille. Mais elles finirent par se heurter, ce qui provoqua une onde de choc si terrible, que sur le sol se creusa de plusieurs mètres. On aurait pu penser être dans un cratère d’un très grand volcan, s’il n’y avait pas eut toutes ses énormes fissures. Des centaines d’arbres alentour s’envolèrent. Les branches qui formaient la voûte se consumèrent avant d’être emportées avec les arbres auxquels elles appartenaient, libérant ainsi la vue sur le ciel. Ciel qui était rouge, avec d’énormes nuages noirs qui laissaient sortir des éclairs, zébrant le ciel.

Episode 18 : Le duel acharné.

C’est à ce moment là que le vrai duel commença. Les deux camps faisant d’énormes efforts pour prendre le dessus. Il sembla pendent quelques secondes qu’il y avait égalité. Mais Nexus perdait de plus en plus de force. La boule des Tyrans prenait l’avantage de plus en plus rapidement. Elle se rapprochait dangereusement de Nexus. Celui-ci la regardait approcher. Il n’en pouvait plus. Malgré toute la volonté qu’il avait, malgré tous les efforts qu’il faisait, sa puissance ne cessait de baisser. Il ne tenait plus. Il allait lâcher. C’est à ce moment là que Suika apparut.

Il prépara deux disques verts dans chacune de ses mains. Puis il les lança vers la boule des Tyrans. Les deux boules se joignirent en route et ne formèrent plus qu’une vague déferlante qui rejoignit les mains de Suika. Nexus reconnut cette attaque. Suika l’avait déjà utilisé contre Broly pour les tirer d’affaire. C’était le Canon Explosif. La vague de Suika se dirigea, non pas sur la boule des Tyrans, mais sur celle de Nexus. Elle la rejoignit, et, au lieu d’exploser, les deux boules se joignirent pour n’en former plus qu’une. Une boule énorme ! Elle était noire et verte. Une moitié noire, une autre verte. Les deux couleurs, parfaitement partagées, tournaient sur elles-mêmes dans la boule, dans tous les sens. Suika regarda Nexus et lui dit :

« Suika : Il faut que tu arrêtes de jouer les héros.
Nexus : Comment ça ?
Suika : Tu n’as pas à te battre seul ! On est là ! Nous aussi, on peut se battre contre eux ! Tu n’es pas le seul à en avoir la force ! »

Suika avait l’air en colère contre Nexus. Comme si celui-ci le sous-estimait.

« Nexus : Je n’ai jamais…
Suika : (Le coupant.) Pour le moment, concentre toi sur le combat !
Nexus : Bien. »

On entendit alors un autre cri.

« ??? : BAROTOMAI !!! »

C’était Carot. Il était venu se placer à coté de Suika, et avait lancé sa propre vague bleue sur la boule de Nexus et Suika. Sa vague se mélangea au autres, augmentant encore sa puissance, et ajoutant la couleur bleue aux autres. Mais cette fois, les séparations des couleurs n’avaient plus rien de net. Elles se mélangeaient, se séparaient, tournaient, se mélangeaient encore.

« Carot : (Avec un sourire.) Suika a raison. Je n’ai plus beaucoup de force. Mais moi aussi je peux me battre. »

Nexus reprit confiance, bien qu’il était encore troublé par les paroles de Suika. Il tenta de rassembler les forces qu’il lui restait et les mit dans sa vague déferlante. Mais cela ne suffisait pas. La boule continuait de prendre petit à petit l’avantage. Les Tyrans parurent inquiets lorsqu’ils virent Suika et Carot venir au secours de Nexus, mais maintenant qu’ils voyaient qu’ils étaient toujours les plus forts, ils se moquèrent des Sayens. Celui qui devait être le chef prit la parole.

« Tyran : Vous êtes amusants. Mais même à vous tous, vous ne pourrez nous vaincre. Nous sommes les plus forts !
Végéta : C’est ce qu’on va voir ! GARRIC CANON ! »

Il s’était placé aux coté de Carot, et lança sa vague vers celle des trois autres. Une vague rouge. Elle se mélangea aux autres. Les couleurs tournèrent plus vite qu’avant. Se mélangeant continuellement, dans une spirale de couleur.

« Nexus : Tu as mis le temps.
Végéta : Je voulais vous laisser faire, mais vous être trop faibles !
Nexus : Peut-être, n’empêche, que même si tu es là, ça ne change pas grand-chose.
Végéta : Tu veux mourir ?
Nexus : Pff ! Je n’ai pas peur de toi. Mais pour le moment, je suis un peu occupé.
Carot : (Calmement.) Arrêtez. On a d’autres chats à fouetter. »

Nexus avait tort. L’arrivée de Végéta avait changé beaucoup de choses, même si ce n’était au point qu’ils avaient espéré. Grâce à lui, les deux camps étaient maintenant à égalité. Ils avaient beau forcer d’un coté comme de l’autre, rien n’y faisait. Des deux coté, on pouvait sentir l’épuisement, la fatigue gagner les rangs.

« Suika : Je ne comprends pas. A quatre Super Sayens, on devrait être largement assez forts pour tous les exterminer !
Carot : C’est dur de l’admettre, mais Végéta a raison. On est trop faible. Nos combats nous ont trop affaiblis. Voilà le résultat. Nous n’avons pas plus de force que les autres.
Nexus : (Difficilement.) C’est… à cause… de moi. Je me… vide… de mes forces… petit à petit. Bientôt, je… ne serais… même plus… Super Sayen.
Végéta : Pff ! Quelle pitié !
Suika : Nexus. Transforme toi.
Carot : Comment ça, « transforme toi » ?
Végéta : Ne me dis pas qu’il peut se transformer autrement ?
Suika : On n’a pas le temps de vous expliquer. Transforme toi, Nexus !
Nexus : Je… ne peux… pas. Je n’en… n’ai plus la… force. Désolé…
Suika : Ca nous pose un problème.
Végéta : Pff ! Tu n’es qu’un nul.
Nexus : Désolé… »

Il avait l’air de souffrir horriblement. Les autres remarquèrent alors qu’il tremblait. Mais pas comme un frisson, non. C’était un tremblement incroyable. On aurait dit qu’il sautait sur place. Ses bras étaient comme agités de spasmes incontrôlables.

« Suika : Tu as si mal que ça ?
Nexus : Non… C’est… Je ne sais… pas pourquoi… ça fait ça.
Carot : Menteur ! Tu souffre comme jamais. Tu le sais. Et pourtant, tu restes. Tu es incroyable.
Végéta : Pff ! S’il ne peut pas nous aider, ça ne sert à rien.
Suika : Il ne nous faudrait qu’un tout petit peu de force ! Un tout petit peu ! »

Un nouveau cri se fit entendre.

« ??? : MAZORIOOOO !!!! »


Les quatre se retournèrent et virent… Hérion. Il s’était réveillé. Toujours affalé contre son arbre, ne pouvant pas bouger, il avait juste levé le bras, et lancé son attaque vers la boule. Sa vague déferlante jaune vint se mêler à celles des autres. Sa couleur se mêla aux autres, qui tournèrent plus vite qu’avant. De plus en plus vite, elles avaient l’air de devenir folles. Le spectacle était d’une incroyable beauté. Une boule de cinq couleurs reliées à cinq guerriers par cinq faisceaux tous de couleurs différentes.

« Hérion : Je suis là aussi.
Nexus : (Souriant.) Merci, mon ami. On va y arriver ! On va les battre !
Les autres : Oui !
Végéta : Il faut espérer. »

Il se passa alors quelque chose d’étrange. Les cinq couleurs se mélangèrent les unes avec les autres. La boule se mit alors à briller, briller… De plus en plus. L’éclat était d’une pureté incroyable. Une lueur blanche jaune finit par recouvrir entièrement la boule. Comme si toutes les couleurs s’étaient unifiées. La boule avait énormément grossie. Elle avait dépassé de loin celle des Tyrans. Elle resta là quelques secondes, au milieu du combat, dans un silence générale. Tous les acteurs restaient bouche bée devant une telle beauté. C’est alors que Hérion se leva. On plutôt, il s’envola, laissant pendre bras et jambes. Il se plaça de l’autre coté de Nexus que les autres. Puis, les cinq Sayens, même Végéta, d’une même voix, crièrent :

« Tous : VOL DU DESTIN !!!!!!! »

Ils lâchèrent toute la puissance qu’ils avaient encore en eux. La boule passa alors à travers la boule des Tyrans, qui disparue, se fendant comme de l’eau, et se dirigea droit sur les Tyrans. Ceux-ci ne réagirent même pas. La boule vint s’écraser sur eux, mais n’explosa pas. Elle passa sur eux, les désintégrant au passage, et s’en alla en dehors de l’atmosphère, laissant au passage une énorme traînée sur le sol.

Episode 19 : L’échappée.

La boule avait disparue dans les confins de l’espace. Les cinq amis restaient suspendus en l’air. Un silence de mort régnait sur la scène, troublé seulement par les respirations haletantes de nos héros. Hérion fut le premier à émettre un son. Dans un cri étranglé, il s’évanouit, et tomba, rattrapé de justesse par Carot. Tous les autres retombèrent sur le sol, puis redevinrent normaux. Hérion avait une jambe et un bras cassés. Végéta était bien amoché, mais sur le tas, c’était celui qui était le plus en forme. Carot portait beaucoup de blessures. Il saignait beaucoup, et son genou formait un angle étrange. Suika, quand à lui, semblait aussi en piteux état. Mais il pouvait encore tenir debout, malgré la douleur. Et enfin, Nexus, semblait à bout de force. Ses cheveux trempés par la sueur tombaient tristement sur son crâne. Il avait retrouvé la coupe de cheveux qu’il héritait de son père. Il n’avait pourtant pas tellement de blessures extérieur, mais il était vidé e son énergie. Il regarda les autres, avant de s’évanouir dans un profond sommeil.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, il était dans une sorte de cabane, telle que celles qu’ils avaient construites avant, entourée de quelques personnes, qu’il voyait très floues. Il entendait un mélange de voix et de bruits indistincts qui se mêlaient les uns aux autres. Petit à petit, sa vue redevint normale, et il pu alors voir les personnes autour de lui.

Près de la tête de lit, sur sa droite, se tenait Suika, qui avait le genou bandé. A la même place, à gauche, se tenait Hérion. Trois de ses membres étaient entourés de sortes d’attelles de feuillages. Enfin, plus en retrait, il y avait Carot, qui avait un bras en écharpe. Nexus regarda un peu autour de lui, sans pour autant comprendre les bruits qui arrivaient à ses oreilles. Il était couché à même le sol, sur une sorte de tapis de feuille. Il se focalisa alors sur ses amis, et entendit tout d’un coup les paroles qu’ils prononçaient.

« Carot : …éponds ! Tu nous entends ?
Suika : T’es quand même pas sourd ?
Hérion : Nexus, tu vas bien ? Hé ho !
Nexus : Moui…J’entends…
Carot : Aaah ! Tu nous as fait peur !
Hérion : On a cru que tu étais mort.
Suika : Ca va mieux ?
Nexus : Oui…
Carot : Pourquoi t’es-tu évanoui tout d’un coup ? Et pourquoi est-ce que tu es arrivé aussi affaibli ?
Nexus : Je vais tout vous raconter… »

Une heure passa. Une heure pendant laquelle il raconta tout à ses amis. Les boules spéciales des Tyrans, etc…

« Suika : Je vois. C’est pas très bon pour nous, ça.
Carot : Oui. Surtout s’il on doit rester ici.
Hérion : Et s’ils l’améliorent.
Nexus : (Qui a repris quelques forces.) Oui. Il faut qu’on arrive à partir d’ici.
Suika : Je ne sais pas comment, mais on va réussir.
Nexus : Je suis resté combien de temps endormi, au fait ?
Hérion : Six heures. On a reconstruit quelques cabanes, et soigné en gros les quelques blessés.
Carot : Oui. Mais s’ils attaquent à nouveaux, c’est fichu, il faut qu’on s’en aille. »

Tous approuvèrent en silence.

« Carot : C’est marrant. Quand tes cheveux ne sont pas coiffés, tu me ressembles !
Nexus : Ah tu trouves ? Pourtant, je suis beaucoup plus beau ! Aïe ! Aïe ! Non ! Arrête ! Je plaisante ! »

Deux jours avaient passés. Les Tyrans ne s’étaient plus montrés. Les blessés récupéraient peu à peu. Et rien d’anormal ne s’était fait remarqué. Jusqu’à ce que…

« Sayen : Hérion ! Hérion ! Ils sont là ! Ils sont là ! »

Un sayen qui avait été envoyé surveiller les Tyrans revint à une allure folle, vers Hérion, qui était au centre du camp, en train e discuter avec Nexus, qui était finalement sorti de son lit.

« Hérion : Qu’est-ce qu’il y a ? Qui est là ? Les Tyrans ?
Sayen : Non ! L’armée ! Ils sont venus nous chercher !
Hérion : Quoi ? Tu es sûr de toi ?
Sayen : Oui ! Un énorme vaisseau se trouve près de la prison, et est en train de se battre contre des Tyrans. Ils vont se faire massacrer. Il faut y aller !
Hérion : Très bien ! Préviens tout le monde ! On part tout de suite ! »

En très peu de temps, tous les sayens survivants, qui étaient au total de dix, à présent, en comptant Nexus, Suika, Carot, et Végéta, furent rassemblés. On leur expliqua la situation, et ils partirent en trombe vers la prison, ceux qui le pouvaient se transformant au passage en Super Sayen. Il ne leur fallut pas plus de deux minutes pour arriver sur les lieux. Ils virent alors un énorme champ de bataille.

Il y avait d’un coté les Tyrans, au sol, et qui lançaient leurs boules vers le haut, et de l’autre, les sayens, qui étaient dans le ciel. Un grand vaisseau les escortaient, et tirait sur les Tyrans. Mais ceux-ci étaient les plus forts et prenaient largement le dessus.

« Hérion : Incroyable ! Il y a au moins une centaine de Tyrans !
Nexus : C’est notre seule chance. Il faut y aller. On n’a pas tellement le choix.
Suika : Je suis d’accord.
Carot : Qu’est-ce qu’on attend ?
Végéta : Le déluge.
Tous : …
Végéta : Quoi ?
Suika : Bon, On va y aller. Voilà comment ça va se passer. Tous ceux qui ne peuvent pas se transformer foncent directement vers le vaisseau. Nous, on vous couvre.
Hérion : Tu rigoles ? Je vais me battre aussi.
Nexus : Hérion…
Carot : Il ne faut pas faire durer le combat. L ne pourrait y avoir que plus de blessés.
Hérion : Si vous le dites…
Suika : Bon ! C’est décidé, on peut y aller ! »

Ils chargèrent directement dans la mêlée. Les sayens qui étaient venus les sauver, les voyant, leur firent de grands signes pour leur dire de les rejoindre. Ceux qu’ils firent pour la plupart. Les Super Sayens foncèrent vers les Tyrans, pour donner le temps à tous les Sayens de rejoindre le vaisseau.

« Suika : (Se débattant contre plusieurs adversaires.) Tout le monde y est ?
Carot : Il ne manque que nous.
Suika : très bien. Végéta, vas y !
Végéta : (Grommelant.) Bien, chef. »

Il se dirigea à toutes vitesse sur le vaisseau qu’il gagna en peu de temps. Il entra à l’intérieur. Pendant ce temps, les autres s’étaient resserrés, et reculaient lentement vers le vaisseau.

« Suika : Carot, vas…
Carot : Non. Vas y toi. Je te suivrai !
Suika : Non, Carot, je…
Carot : Laisse moi un peu m’amuser. Vas y, je m’occupe du retse.
Suika : Bien. Mais suivez moi de près.
Nexus : Ne t’inquiète pas. »

Et Suika alla jusqu’au vaisseau.

« Nexus : A toi ! Je vous rejoins après.
Carot : Non ! Vas y toi !
Nexus : Non, je vais…
Carot : Souviens toi de ce que t’a dit Suika. Arrête de faire le héro. Ou du moins, laisse un peu le beau rôle aux autres !
Nexus : Mais je…
Carot : Vas y, je te suis.
Nexus : J’ai une meilleure idée. Le déplacement instantané. J’aurais du y pensé plus tôt ! Tient moi !
Carot : Voilà.
Nexus : C’est parti ! »

Ils se retrouvèrent alors juste à coté de Suika, et d’un grand homme en uniforme qui devait être le capitaine.

« Capitaine : Mais… ? Qu’est-ce que…
Nexus : Pas de temps à perdre ! On part ! Vite !
Capitaine : Bien ! »

Il ne se fit pas prié. Il donna un ou deux ordres, et le vaisseau partit en trombe de l planète. Plusieurs Tyrans, qui avaient essayé de percer les défenses du vaisseau, essayèrent de le suivre, mais il était trop rapide. Après quelques minutes, la planète de la prison était hors de vue.

« Nexus : Enfin ! C’est fini ! »

Episode 20 : Incertitude.

Le voyage fut le plus joyeux que n’ai jamais connu Nexus. Tous les rescapés ne cessaient de faire la fête, buvant et chantant tout leur saoul, fêtant leur survie.

On pouvait voir Carot faire la fête avec les autres, ayant un peu trop bu, Végéta, qui se tenait à l’écart, ne comprenant pas cette joie. Il disait qu’en sa présence, ils auraient du être complètement rassurés. Suika, lui faisait la fête, même s’il restait un peu plus sobre que les autres, qui criaient à tue-tête. Quand à Nexus, il regardait tout ce petit monde, et se dit qu’il était bien content de rentrer. Mais maintenant, que cette question ne se posait plus, il repensa au moyen de rentrer dans son vrai chez lui. Suika vint le voir.

« Suika : Alors ! Pourquoi tu ne fais pas la fête avec les autres ? Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Nexus : Non… C’est juste que… Je me disais que… Enfin bon ! Ca fait quand même près d’un an qu’on est là ! J’aimerai bien rentrer !
Suika : Je te comprend. Mais ce n’est pas aussi simple. C’est vrai qu’on a été pas mal occupé depuis qu’on est là. On n’a pas fait de recherches approfondies.
Nexus : On n’a pas fait de recherches du tout !
Suika : Tu as raison. Mais après ce qu’on vient de faire, ils vont nous laisser tranquilles pendant un moment.
Nexus : Qui ça ?
Suika : L’armée ! On va leur dire qu’il faut qu’on se repose. On en profitera pour faire des recherches sur les trous noirs.
Nexus : Si tu le dit…
Suika : Oui ! Allez ! Fait plus la tête, et goûte à ce machin rose, là. C’est super bon !
Nexus : D’accord. »

Il finit par se laisser aller lui aussi à faire la fête. Au bout de quelques heures, il était dans le même état que Carot. Tous deux dansaient bras dessus bras dessous une chanson qu’ils improvisaient. Végéta Les regardaient d’un œil méprisant.

« Végéta : Pff ! Quels idiots !
Nexus et Carot : … VEGETA EST SI BEEEELLEUUUUUHHH !!! JE VEUUUX LAAA REVOOOIIIIIIIR !!!!... »

Le temps passa. Ils mirent un mois et demi pour rejoindre la planète Végéta. Lorsqu’ils arrivèrent, une foule les attendait, en état d’allégresse. Le vaisseau se posa sur la piste, la passerelle s’abaissa, petit à petit, et doucement, les occupants, au nombre d’une vingtaine avec ceux qui étaient dans le vaisseau, commencèrent à descendre. Un brusque bruit venant de la foule les assourdit. Celle-ci les ovationnait. Tout le monde avait apprit leurs exploits. Et résister à de telles attaques de la part des Tyrans n’était pas habituel. Pour la majorité des Sayens, nos amis étaient des héros. Surtout depuis qu’ils avaient apprit qu’ils pouvaient se transformer en Super Sayen. Le capitaine du vaisseau leur avait tout raconté, après que Suika lui ai fait le récit de leurs aventures. Il l’avait dit au général Roka qui avait fait diffusé l’information. Sûrement pour donner du moral aux troupes.

Le premier à sortir fut le capitaine, suivit de son équipage. Puis sortit le prince Végéta, qui eut droit à un viva particulièrement bruyant. Il y eut ensuite Hérion. Quatre Sayens. Carot. Le dernier Sayen, Suika, et enfin Nexus. Celui-ci se protégea brièvement de la lumière qui l’aveugla. Lorsque sa vue revint, il toisa la foule, souriant, saluant en même temps que les autres. Il entendit alors un cri !

« ??? : Nexus ! »

Il regarda dans la direction, et vit… Tayza ! Elle se frayait un chemin dans la foule à coups de coudes, en courant. Elle portait le haut blanc ouvert sur les bras, rattaché par une simple broche que Nexus lui avait déjà vu porté, ainsi que son pantalon blanc. Nexus remarqua aussi qu’elle avait laissé pousser ses cheveux, et qu’ils étaient coiffés en deux jolies nattes bien tressées qui tombaient chacune sur une épaule. Le jeune Sayen du reconnaître qu’il la trouvait assez jolie, ainsi. Et même très jolie.

« Tayza : Tu es vivant ! Vivant ! »

Curieusement, lorsque Nexus la revit, son estomac fit un bond dans sa poitrine. Il se sentait étrangement joyeux et léger. Pendant ce temps, Tayza avait réussi à forcer le passage, et courut entre les membres de l’équipage. Elle arriva à deux mètres de Nexus, et lui sauta littéralement au coup. C’est alors que ça se produisit. Nexus ne comprit pas tout de suite. Il avait juste vu Tayza sauter. Mais il ne s’attendait pas du tout à ça ! Et apparemment, les autres non plus. Suika les regardait avec des yeux aussi ronds qu’une balle. Il faut dire qu’il y avait de quoi en surprendre plus d’un, puisque même Nexus ne savait pas comment réagir. Lorsqu’elle lui avait sauté au coup, Tayza s’y étais accroché, et l’avait embrassé. Cela dura quelques secondes. Puis elle redescendit, (Car, étant plus petite que Nexus, elle ne touchait pas le sol.), et rougit comme une tomate, ne savant plus où se mettre.

« Tayza : Je… Heu… C’est que… Je suis… »

Nexus paraissait aussi troublé qu’elle. Même plus. Il fit un pas hésitant, puis s’envole aussi vite que possible, sous le regard de centaines de personnes qui avaient vu tuotes la scène. Déjà les rumeurs se formaient.

« Tayza : Non ! Attends ! Je… Je ne voulais pas… »

Suika s’approcha doucement.

« Suika : Tu es amoureuse.
Tayza : (Gênée.) Non, mais en quoi ça te regarde ?!
Suika : Calme toi ! C’est juste que vu ce que tu viens de faire, on peut se poser des questions. A moi, tu peux le dire.
Tayza : Je crois bien que oui. Quand j’ai apprit que vous n’étiez pas revenus, j’ai été très triste. Plus que je ne l’ai jamais été. J’ai pleuré pendent un moment. Alors quand j’ai su que vous reveniez, j’étais tellement excitée, que je ne me suis pas rendue compte de ce que je faisais.
Suika : Ca se comprend. Vous êtes très proches tous les deux.
Tayza : Oui. Mais apparemment, ce n’est pas un sentiment partagé. Il est parti très vite.
Suika : Je sais. Mais tu sais, quand on était là-bas, Nexus et moi avons beaucoup parlé. On n’avait pas grand-chose d’autre à faire, il faut dire. La plupart du temps, il me parlait de toi. Je ne sais pas s’il s’en est rendu compte, mais je suis presque sûr qu’il ressent la même chose que toi. Seulement voilà. Il m’a aussi parlé de son passé. Il avait une amie d’enfance, qui est morte pour lui. Il doit penser que c’est trahir sa mémoire que d’être amoureux de quelqu’un d’autre.
Tayza : Pourquoi ça ?
Suika : Parce qu’elle l’aimait.
Tayza : Et lui ?
Suika : Honnêtement, je n’en sais rien. Il ne m’en a pas parlé, et je ne lui ai pas posé la question. C’était un peu trop personnel, je trouve.
Tayza : Tu as raison. Mais quand même ! Partir aussi vite !
Suika : Laisse lui le temps. Il reviendra. Je commence à le connaître.
Tayza : Si tu le dis. »

Loin de là, dans une petite rue sombre, sale, où s’entassait déchets en tous genre, une sorte de boule sombre vint s’écraser dans les poubelles. C’était Nexus. Il était partit si vite, dans un tel état de confusion, qu’il n’avait pas contrôlé son vol, et avait finit par s’écraser. Il se releva péniblement, s’épousseta un peu, et regarda autour de lui. La rue était une impasse. Elle débouchait sur une autre rue, plus grande, et mieux illuminée. Nexus alla dans cette direction, mais lorsqu’il entendit le bruit des passants, il se ravisa, et retourna au fond de la ruelle. Il s’assit au milieu des ordures. De toutes façons, il n’avait pas réussi à se nettoyer, et un peu de crasse en plus ne changerait pas grand-chose. Il repensait à ce qui venait de se passer.

Il était en proie au plus grand des troubles. Il ne savait pas quoi faire. D’un coté, il y avait Tayza. Apparemment, elle ressentait quelque chose pour lui. Et lui n’était pas indifférent non plus. Quand il la voyait, il sentait un nœud dans son estomac, et il se sentait étrangement joyeux. Mais il se sentait coupable de ressentir ça. A cause d’Alysson. Alysson qui était morte pour lui, en lui disant qu’elle l’aimait. Et lui, qui lui disait aussi qu’il l’aimait. Quand il y repensait, il n’était pas sûr que ce soit bien la vérité. Sur le moment, il voyait Alysson mourante, et ne savait pas quoi dire devant son aveu. Il avait répondu ça, mais en fait, avec le recul, il pensait que c’était plutôt sur le coup du moment. Il n’était pas sûr de le penser. Tout s’embrouillait dans sa tête. Il ne savait plus quoi penser. Il se sentait vidé, alors qu’il n’avait fourni aucun effort, et énormément triste. C’est alors que passa par là un vieux monsieur.

Il passait dans le rue d’à coté, et, machinalement, regarda dans la rue où se trouvait Nexus. Il passa, puis revint en arrière. Il vit Nexus, et une lueur de tristesse apparut dans son regard. Il s’engagea dans la ruelle, et s’accroupit près de lui.

« Nexus : (Maussade.) Qu’est-ce que vous me voulez.
??? : Je voulais juste savoir si ça vous interessait de prendre un verre avec moi.
Nexus : Je ne suis pas un mendiant ! »

Nexus dit ça, mais il savait que les apparences portaient à croire le contraire.

« ??? : Oh ! Je n’en doute pas ! Mais vous avez l’air d’un gars à qui un bon remontant ferait du bien.
Nexus : Pourquoi feriez vous cela ?
??? : Par pure gentillesse. Ca vous étonne ?
Nexus : Ben… Connaissant le caractère bagarreur des Sayens…
??? : Oui, ça, c’est ceux qui sont dans l’armée. Et encore que certains d’entre eux. Je suppose que c’est à cause de l’entraînement. Enfin bref. Nous, les civils, sommes aussi pacifiques que n’importe qui. D’ailleurs, ça m’étonne que vous ne le sachiez pas. Vous êtes un Sayen, vous aussi.
Nexus : Oui. Mais, disons, que je suis un peu différent.
??? : Pourquoi ça ? »

Nexus regarda le vieux monsieur. Celui-ci le regardait avec un sourire bienveillant, une lueur d’intérêt poli dans le regard. Nexus le jugea. Pourquoi devrait-il parler de son passé à ce vieil homme ? Lui et Suika n’en avaient parlé à personne. Alors pourquoi à lui ? Mais le visage du vieil homme inspirait confiance à Nexus. Et, il ne savait pourquoi, il avait très envie de lui en parler. Il se décida enfin.

« Nexus : Ce n’est pas l’endroit idéal pour une discussion. Si nous allions le prendre ce verre ? Mais je paye.
??? : Non, non ! J’insiste !
Nexus : Ne vous inquiétez pas. J’ai les moyens. Je paye.
??? : Bon. Si vous insistez. »

Episode 21 : Début de solution.

Des passants dans la ville. Ils marchent, tranquillement, lorsque passe au-dessus d’eux quelque chose à toute vitesse, laissant derrière lui un brusque coup de vent. C’est Nexus. Il fonce aussi vite que possible en direction de chez lui. Il y parvient en quelques secondes. Il s’arrête à la hauteur du rez-de-chaussée, et semble réfléchir.

« Nexus : (Pensant.) Je ne vois pas Suika. Ni Tayza. Ca fait pourtant déjà quelques heures. Ils devraient être rentrés. Mais tant qu’à faire, je préfèrerais éviter Tayza. »

Il continuait de regarder sans les voir les carreaux, lorsqu’une ombre passa devant la vitre.

« Nexus : (Pensant.) Parfait ! C’est Suika. Tayza n’est pas là ? Tant mieux ! Bon. »

Il frappa à la fenêtre. Suika le regarda d’un air surpris, et vint lui ouvrir. Nexus s’y engouffra et se tint debout devant Suika.

« Suika : Pourquoi tu n’es pas passé par la porte ?
Nexus : Pas assez rapide. Et puis je voulais éviter Tayza. Elle n’est pas là ?
Suika : Non. Elle a préféré aller faire un tour. Elle est très triste, tu sais. Elle m’a dit que…
Nexus : Ecoute. Je suis désolé pour elle, mais je dois t’amener quelque part.
Suika : Je ne t’aurai pas cru si insensible. Tu me…
Nexus : (Le coupant.) Non, attends ! Je ne suis pas insensible ! Mais ce que je dois te montrer est plus important ! Si ça marche, elle n’aura plus de raison de souffrir.
Suika : Pourquoi ?
Nexus : Parce que je ne serais plus là ! Et toi non plus !
Suika : Tu veux dire que…
Nexus : Oui ! Je pense avoir trouver un moyen de rentrer chez nous !
Suika : Tu es sérieux ?
Nexus : Oui !
Suika : Je te suis ! »

Ils s’envolèrent tout de suite par la fenêtre. Le voyage dura quelques minutes, et les emmena dans un des quartiers moyens de la ville. Nexus se posa devant une petite maison, blanche, un peu comme on peut imaginer les maisons dans le style américain. Il y avait un tout petit jardin autour, et des fleurs le long de la barrière qui bordait la route. (Des fleurs bien étranges, d’ailleurs. Même pour une autre planète.) Suika se posa à la suite de Nexus, et le regarda d’un air interrogateur.

« Suika : Qu’est-ce qu’on fait là ?
Nexus : Tu vas bientôt le savoir. »

Il marcha jusque la porte, et frappa trois coups. Le vieux monsieur qu’avait rencontré Nexus apparut.

« ??? : Oui ? Ah ! C’est vous ! Vous avez fait vite !
Nexus : Oui. Vous comprenez, depuis le temps qu’on est là…
??? : Oui, je comprends. Mais je manque à tous mes devoirs. Entrez, entrez.
Nexus : Merci. »

Ils pénétrèrent dans un petit corridor, qui donnait sur un escalier au bout, un salon à droite, une cuisine à gauche, ainsi qu’une autre porte à droite de l’escalier. Il y avait un portemanteau et un porte-parapluie dessous. Deux ou trois tableaux étaient accrochés aux murs, et une plante verte tout aussi étrange que les fleurs de dehors était dans un coin.

« ??? : Installez vous dans le salon, je vais chercher à boire.
Nexus : Merci beaucoup. »

Ils s’installèrent sur un canapé à la forme bizarre, et le vieil homme revint quelques minutes plus tard, avec trois bouteilles qui ressemblaient beaucoup à nos bouteilles de bière.

« ??? : Voilà.
Nexus : Merci encore.
Suika : Euh… Est-ce que je peux savoir ce qu’on est venu faire ici ?
Nexus : Mince ! C’est vrai ! Excuse moi. J’ai oublié de te présenter. Monsieur, voici Suika. Mon compagnon de voyage, et un très bon ami.

??? : Enchanté.
Nexus : Suika, voici le professeur Porotta. Expert en aérospatial.
Suika : Enchanté. Je suis désolé, mais je ne vois pas où tu veux en venir.
Nexus : C’est pourtant simple !
Porotta : Je peux vous faire partager mes connaissances.
Suika : Et ?
Nexus : Je pensais que tu comprendrais plus vite. On est arrivé ici à cause de quoi ?
Suika : Un trou noir.
Nexus : Et ça se trouve où, ces trucs là ?
Suika : Dans l’espace.
Nexus : Et dans aérospatial, il y a quoi, comme mot ?
Suika : Spa… Aaaaaaaaaahhh ! J’ai compris !
Nexus : C’est pas trop tôt !
Suika : Vous voulez dire que… ?
Porotta : Oui. Je peux vous faire partager ce que je sais des trous noirs.
Suika : Mais c’est génial !
Nexus : Oui !
Porotta : Je vais essayer, en tous cas, de vous aider.
Suika : C’est vraiment très gentil de votre part.
Porotta : C’est normal.
Nexus : Bon, maintenant qu’il est au courent, que pouvez vous nous apprendre sur ces trous noirs ?

Porotta : Eh bien… Il existe plusieurs théories, sur les trous noirs. Certaines disent que ce ne sont que des sortes d’énormes aspirateurs qui détruisent tout ce qui y entre. D’autres disent que ce pourrait être des sortes de passages qui conduisent très vite d’un endroit à un autre de l’univers. Des sortes de téléporteurs, en fait. Mais personne n’a jamais eut le courage d’essayer. Il y a enfin une autre hypothèse, et c’est celle qui nous intéresse le plus, celle qui dit que les trous noirs pourraient être des sortes de passages pour des mondes parallèles. Et selon ce que m’a relaté Nexus, c’est un peu ce qui vous est arrivé.

Suika : En effet.
Porotta : Toujours selon ce qu’il m’a dit, je suis presque sûr que ce soit ce qui vous est arrivé.
Nexus : Et vous savez s’il existe un moyen de rentrer chez nous ?
Porotta : Je vais être franc. Je ne crois pas. Votre seule chance, ce serait de repasser à travers un trou noir. Mais c’est énormément risqué. Il faudrait déjà qu’il ne soit pas un trou noir du genre destructeur. Ensuite, il faudrait qu’il vous ramène chez vous.
Nexus : Il y aurait combien de chances ?
Porotta : Je dirais… une sur des millions. Voir des milliards. »

Un long silence suivit sa déclaration. Suika fut le premier à le rompre.

« Suika : Et est-il possible de prévoir l’arrivée d’un trou noir ?
porotta : Vous êtes sérieux ? Après tout ça, vous voulez vraiment en traverser un ?
Nexus : Bien sûr ! On en a vu d’autre ! S’il nous broie, tant pis. Mais on ne peut pas rester là sans essayer. Si on se retrouve je ne sais où, tant pis. Mais on continuera, de toutes façons.
Suika : Il a raison. Je n’ai pas du tout envie de passer le reste de ma vie ici. Sans vous offenser bien sûr.
Porotta : Non, je comprends. Rien n’est mieux que chez soi, comme on dit.
Nexus : C’est vrai.
Suika : Alors ? Peut-on les prévoir ?
Porotta : Non. Un trou noir ne prévient jamais de sa venue. Il apparaît au hasard. La probabilité pour qu’il y en ai un qui apparaisse près d’ici est très basse. Et quand bien même il en viendrait un, ce pourrait être n’importe quand. Dans deux semaines, comme dans mille ans.
Nexus : Je vois. »

Lui et Suika avaient l’air abattus. Ils ne pouvaient croire qu’ils étaient bloqués à jamais.

« Porotta : Il y a quand même quelque chose que je peux faire pour vous.
Suika : Vraiment ?
Porotta : Oui. Si l’on ne peut prévoir un trou noir, on est informé de sa présence par nos satellites. S’il en apparaît un, je vous tiendrais au courant. Mais il se peut que cela n’arrive pas de votre vivant.
Nexus : Oui. Nous comprenons. Mais si vous pouviez nous avertir au cas où, ce serait déjà pas mal.
Suika : C’est vrai. »

Avec ce seul espoir, les deux amis prirent congé du vieil homme, en le remerciant chaleureusement, et en l’invitant a passer un jour. Ils prirent ensuite le chemin de leur appartement.

« Suika : Bon, ben finalement, on n’a pas avancé beaucoup.
Nexus : Si. On a apprit plein de choses sur les trous noirs. Mais bon. C’est vrai que ça va pas nous servir à partir.
Suika : Oui. »

Soudain, Nexus s’arrêta.

« Suika : Qu’est-ce que tu fait ? Tu ne rentres pas ?
Nexus : (Mettant deux doigts sur son front.) Non. Je vais voir Tayza. J’ai des choses à lui dire.
Suika : OK. A plus tard alors.
Nexus : A plus tard. »

Et il disparut.

« Suika : (Pensant.) Je me demande bien pourquoi il va la voir. S’il y va, c’est pour lui dire ce qu’il ressent. Mais je ne vois pas pourquoi. Si l’on doit partir un jour, ils ne se verront plus jamais. A moins que… Il ait perdu totalement l’espoir de repartir un jour. C’est peut-être ça. Mais… Je trouve ça triste, Nexus. Toi qui t’es toujours battu envers et contre tout, que tu abandonnes ainsi, c’est triste. Mais cela va faire naître quelque chose de plus beau, je pense. Enfin, j’espère. »

Suika reprit alors son chemin.

Episode 22 : La guerre.

Le temps passa. Plutôt paisiblement, malgré la guerre. Personne ne savait vraiment pourquoi, mais les Tyrans se tenaient plus ou moins tranquilles. A part quelques petites batailles sans grande importance, on ne redoutait plus grand-chose d’eux. Certains pensaient qu’ils avaient eut peur devant la force des Super Sayens et avaient fini par laisser tomber. D’autres disaient qu’ils se préparaient, même s’ils aimaient mieux la première solution. C’était l’avis de Nexus et ses amis.

Depuis leur retour, six ans s’étaient écoulés. Six ans d’une paix plus ou moins sauvegardée.

Hérion n’avait fait que s’entraîner. Son niveau était incroyable. Mais malgré ses efforts, il n’arrivait toujours pas à se transformer en Super Sayen. Il faisait parti du nouveau commando de choc, qui avait été reconstitué avec de nouveaux membres prometteurs.

Végéta, lui, s’était mariée avec la fille qu’il avait sauvé sur la planète-prison. Elle avait accouché peu de temps après leur retour, et ils avaient maintenant une petite fille de presque six ans, appelée Sarah, pourrie gâtée, mais néanmoins très gentille. Son père avait prit la tête du commando de choc.

Carot, quand à lui, s’était fiancé. Mais il ne comptait pas se marier pour le moment. Il passait le plus clair de son temps à s’entraîner, tout comme Végéta, d’ailleurs, et devenait de plus en plus fort. Il s’entraînait en général avec Suika, et tous les deux avaient à peu près le même niveau. On ne savait rien de celui de Végéta, qui s’entraînait seul. Carot faisait maintenant parti d’un nouveau commando, celui de l’infiltration. On ne savait pas grand-chose de ce commando. Tout ce qu’il faisait était top secret. Carot n’en parlait même pas à sa petite amie.

Venons en à Suika. Lui aussi passait beaucoup de temps à s’entraîner. Il était à la tête du commando d’infiltration, et avait déménagé de l’appartement qu’il avait avec Nexus. (Pour habiter juste en dessous.) Il s’était étonnamment bien intégré sur cette planète. Il avait gagnée plusieurs décorations et était très vite monté en grade. On le voyait souvent dans une sorte de télé, car il était le porte-parole du général Roka. Du coup, il était devenu très célèbre.

Et enfin, Nexus. Celui-ci, le jour où nous l’avons quitté pour la dernière fois, était parti voir Tayza, et lui avait révélé ce qu’il avait sur le cœur. Peu de temps après, ils s’étaient mariés. Ils avaient aujourd’hui deux enfants, tous les deux de cinq ans. Deux fils, jumeaux.

L’un s’appelait Zéphyr, avait les cheveux comme les avait Baddack, avec même un bandeau. Il était légèrement plus fort que son frère, et plus vieux de quelques minutes. Son jumeau, Zéno, et légèrement plus faible, avec la même coupe de cheveux que son père, et porte lui aussi un bandeau. Tous les deux étaient inséparables, et jouaient souvent avec la fille de Végéta. Ils portaient tous les deux l’habit Sayen de l’époque, c'est-à-dire un t-shirt bleu gris, sur un pantalon bouffant de la même couleur, et un ceinture noire à la taille, avec une broche sur la poitrine, gravée des deux S entremêlés. Ces deux petits diables ne pensaient qu’à faire des bêtises ou à s’entraîner pour devenir aussi forts que leur père, malgré leur jeune âge. Ils avaient d’ailleurs atteint une grande puissance, pour quatre ans. Mais inutile de dire qu’ils étaient encore loin de pouvoir rivaliser avec Nexus.

Celui-ci s’était retiré de l’armée. Ou plutôt, il ne partait plus en mission, et ne participait qu’à la défense de la planète, préférant avoir le maximum de temps pour sa famille. Il ne s’entraîner plus qu’occasionnellement, avec Carot et Suika, et passait beaucoup de temps à jouer avec ses fils, ou à les entraîner eux.


La vie s’écoulait donc, paisible, du moins, entre les petites attaques des Tyrans. Mais elles n’étaient jamais bien méchantes. Généralement, les seuls combats qui se produisaient étaient lorsque l’on découvrait des espions. Il n’y avait jamais vraiment d’attaque. Mais comme beaucoup s’y attendaient, les Tyrans n’allaient pas en rester là.

Nexus et ses fils étaient en train de s’entraîner chez eux dans une salle d’entraînement qu’ils avaient fait installer. Sarah était là et regardait.

« Zéphyr : Comme ça, papa ?
Nexus : Lève plus le bras.
Zéno : Et moi, regarde.
Nexus : C’est presque ça. Ecarte un peu plus les pieds.
Sarah : Ouah ! Vous êtes forts !
Zéphyr : On est les plus forts du monde !
Zéno : Ouais ! On va tuer tous ces Tyrans ! Hein papa ?
Nexus : Peut-être un jour. Mais si vous en croisez un, partez en courant. »

C’est à ce moment que Tayza entra. Nexus l’embrassa et lui demanda :

« Nexus : Qu’est-ce qu’il y a ?
Tayza : Hérion est arrivé. Il veut te voir.
Nexus : D’accord. J’arrive. Cinq minutes.
Tayza : Très bien. »

Elle sortit.

« Nexus : Très bien les enfants. Fini pour aujourd’hui.
Zéphyr ! Ah non ! S’il te plaît ! Encore un peu !
Nexus : Non, je dois faire quelque chose. Vous n’avez qu’à raccompagner Sarah. Protégez là de tous les vilains Tyrans.
Zéno : D’accord. A tout à l’heure.
Zéphyr : A tout à l’heure.
Sarah : Au revoir monsieur.
Nexus : A plus tard. »

Tous sortirent de la salle, et les enfants s’envolèrent par la fenêtre, portant chacun Sarah par un bras. La petite princesse ne savait pas voler. Elle n’avait pas du tout envie d’apprendre à se battre ou quoique ce soit qui s’en rapproche. Au grand désarroi de son père. Nexus alla jusqu’au salon où il trouva Hérion en grande discussion avec Tayza. Lorsque Hérion le vit, il se leva avec un grand sourire.

« Hérion : Nexus ! Comment ça va ?
Nexus : Bien et toi ?
Hérion : On ne peut mieux ! Ca fait un bail, dis donc ! Tu ne viens plus t’entraîner.
Nexus : C’est vrai que je suis prit par autre chose maintenant.
Hérion : Il ne faut quand même pas te négliger.
Nexus : Ne t’en fais pas pour ça.
Tayza : Tu veux boire quelque chose, Hérion ?
Hérion : Non, merci. Je suis là car je devais venir te chercher, Nexus.
Nexus : Pourquoi ?
Hérion : Je ne sais pas trop. Mais le roi Végéta a ordonné une réunion au sommet. Tout le monde sera là. Le général, le prince, ainsi que tous nos compagnons de la planète-prison. Il y aura aussi des ministres, et tout ce monde là.
Tayza : Pourquoi une telle réunion ? Ca n’arrive que très rarement.
Hérion : Je n’en sais pas plus que toi. On m’a juste dit de venir te chercher. Dépêche toi, on va arriver en retard.
Nexus : Quoi ? C’est tout de suite ?
Hérion : Oui. Au palais. Allez, dépêche !
Nexus : D’accord, j’arrive. »

Il prit sa cape, embrassa Tayza, et s’en alla, en compagnie de Hérion. Ils atteignirent le palais en très peu de temps. Lorsqu’ils arrivèrent, ils croisèrent Suika et Carot. Après de chaleureuses retrouvailles, ils entrèrent dans le palais, où un domestique les guida jusque la salle de réunion.

C’était une très grande salle, qui faisait penser à une salle à manger, avec sa grande table au milieu et toutes ces chaises autour, si ce n’était le fait que la décoration n’était pas très chaleureuses. Toute faite de couleurs sombres, on n’avait l’impression de rentrer dans une salle en deuil. Il y avait là une centaine de personne. Certaines que l’on connaissait, d’autres pas du tout. Tout en bout de table, trônait le roi. Il fit un geste de la main, et le silence se fit.

« Roi Végéta : Très bien. Si je vous ai réunis ici, dans une assemblée extraordinaire, c’est qu’il vient de se passer quelque chose de très grave. En effet, les Tyrans nous ont déclaré la guerre ! »

Ses propos firent place à un long silence. Même si personne n’osa le dire, tout le monde pensait que les paroles du roi étaient ridicules. La guerre était déclarée depuis longtemps. C’est le prince Végéta qui prit la parole avant les autres.

« Prince Végéta : Excusez moi, Père, mais nous étions au courant.
Roi Végéta : Ce que tu peux être bête, parfois. Je ne te parle pas de la guerre que l’on mène depuis des années. Disons plutôt qu’ils nous ont déclaré une bataille. Une immense bataille. La bataille finale. Durant cette bataille, tout notre peuple affrontera tout le leur. Les survivants seront les gagnants. Pas de pitié. Pas de prisonniers. Ce sont les paroles qu’ils m’ont rapporté. Etant donné l’importance de cette bataille, qui va décider de la fin de la guerre, je pense donc que les mots déclarer la guerre sont plus appropriés. »

Un silence de mort régna alors sur la salle.

Episode 23 : S’organiser.

Tout le monde était en état de choc. Personne n’osait prononcer le moindre mot. Ce fut Hérion qui rompit ce silence pesant.

« Hérion : Vous êtes en train de nous dire que nous allons livrer la bataille qui va décider du sort de notre race ?
Roi Végéta : En effet.
Un ministre : On est fichus !
Un autre : C’est la fin des Sayens.
Un troisième : On va tous mourir ! »

Peu à peu, la panique gagna l’assemblée. Ils commencèrent même à hurler et à se précipiter vers les sorties.

« Roi Végéta : SILENCE !!!! »

Le calme revint. Tous les ministres revinrent à leurs places, en s’excusant.

« Roi Végéta : Oui, nous allons mourir ! Et alors ? Où est passée votre fierté ? La fierté des Sayens ! »

Nexus regardait dans le vide. Il était resté assis, les mains jointes devant lui, et avait l’air en pleine réflexion. Il tourna alors son regard vers le roi.

« Nexus : Excusez moi, majesté.
Roi Végéta : Oui ?
Nexus : Pourquoi dîtes vous que nous allons mourir.
Roi Végéta : Pour la simple et bonne raison que les Tyrans sont cent fois plus forts que nous, pour les plus faibles d’entre eux. Même si nous sommes plus nombreux, nous ne tiendrons pas plus de quelques heures, contre eux, avant d’être tous décimés.
Nexus : Dans ce cas, il faut se débrouiller pour que la bataille dure moins que ça.
Roi Végéta : Et comment ferons nous ?
Nexus : Il suffit de tous les tuer avant qu’ils ne nous tuent.
Roi Végéta : Vous ne m’apprenez rien. Et comment comptez vous réussir ce tour de force. Un Tyran est plus fort que vingt de nos hommes. Vous pensez qu’ils sont tous aussi forts que vous, ou qu’Hérion ? Je vous rappelle que ceux qui combattaient à vos coté il y a longtemps étaient membres du commando de choc ! C’était les meilleurs ! Nou ne sommes pas tous aussi forts ! »

Nexus fixa le roi d’un regard glacial, qui sembla mettre le souverain mal à l’aise.

« Nexus : Ecoutez moi bien. Je me fiche bien de savoir le rapport de force. Même seul contre mille, je combattrai. J’ai ici une femme, et deux fils. Et je ne permettrai à personne de leur faire du mal ! Vous m’entendez ? Personne ! Alors que la guerre soit perdue d’avance, ça ne m’intéresse pas ! Je ferai en sorte de la remporter quand même ! »

Ces paroles furent suivies d’un long silence. Le roi le regardait avec la manifeste envie de le faire emprisonner. Quand on entendit un claquement. Tous tournèrent la tête. C’était Suika qui avait frappé dans ses mains.

« Suika : Je ne sais pas ce que les autres en pensent, mais moi, je suis avec toi. Je ne laisserai personne détruire cette planète ! Je me battrai seul contre dix, s’il le faut. Et même plus ! Et je ne me laisserai pas abattre. »

On entendit alors un autre claquement.

« Carot : Je pense que personne ne pourra prononcer de meilleures paroles. Je vous suis, même si ça doit entraîner ma mort. »

Nouveau claquement.

« Hérion : Je n’en dirai pas moins. Je donnerai ma vie si c’est nécessaire. »

Il y eut cette fois un sorte d’expression de dédain.

« Végéta : C’est moi qui en tuerai le plus. »

Il t eut alors plusieurs claquement qui se suivirent. De plus en plus vite. Les claquements devinrent des applaudissements. Aux applaudissements vinrent s’ajouter des cris de joie. Des sifflements, en bref, une véritable ovation se déchaîna dans la salle.

Pendent ce temps, Nexus n’avait pas bougé, et continuait de fixer le roi. Celui-ci le regardait, de plus en plus mal à l’aise, et semblait enrager que tout le monde le soutienne ainsi. Comme si cela représentait un danger pour lui. Suika s’approcha alors près de Nexus.

« Suika : On dirait que tu vies de redonner confiance à toute une planète.
Nexus : (Gêné.) N’exagère pas. Juste à ses dirigeants.
Suika : C’est la même chose. Si les dirigeants sont confiants, le peuple aussi.
Nexus : Si tu le dit. »

Le roi fit enfin revenir le silence.

« Roi Végéta : Bon, c’est bien beau, tout ça, mais comment comptez vous gagner ?
Nexus : Il suffit d’être bien préparé. Combien de temps nous reste-t-il ?
Roi Végéta : Seulement un mois.
Nexus : Dans ce cas, pendent ce mois, tous les habitants devront suivre un entraînement intensif. Il faut aussi prévenir vos scientifiques.
Roi Végéta : Pourquoi ?
Nexus : Vous vous souvenez que je vous avait parlé des fameuses boules pompeuses d’énergie des Tyrans ? Ainsi que du moyen de les contrer ? Et bien il faut qu’ils inventent une machine qui puisse produire de l’énergie très puissante, et la transmettre à des êtres vivants.
Roi Végéta : En un mois ? Vous rigolez !?
Nexus : Mais non ! Non seulement ces machines nous seront utiles pour nous soigner de ces boules, mais aussi pour soigner des blessés graves et leur redonner de l’énergie. Ainsi, nous tiendrons plus longtemps, et nos chances seront accrues.
Roi Végéta : Vous pensez vraiment que c’est réalisable ? »

Suika, Qui semblait être plongé dans ses pensées intervint alors.

« Suika : Je suis sûr que oui. A condition que vos scientifiques réussissent à inventer cette machine, nous avons toutes les chances de l’emporter.
Roi Végéta : Toutes ? Vous n’exagérez pas un peu ?
Suika : Non. Il faudrait juste que le combat se déroule dans un endroit et à un moment où l’on pourra voir la pleine lune.
Roi Végéta : La pleine lune ? Pourquoi ?
Suika : Mais pour se changer en Oozaru !
Roi Végéta : Qu’est-ce que c’est que ça ?
Suika : Comment ? Vous ne connaissez pas le Oozaru ?
Roi Végéta : Non.
Nexus : (Intrigué.) Je dois avouer que moi non plus. C’est quoi ?
Suika : Chaque Sayen, à la pleine lune, peut se changer en Oozaru. C’est une sorte de gorille géant.
Roi Végéta : Ridicule. Nous le saurions, si nous pouvions nous transformer.
Suika : Oui. Je me demande si ici vous l’avez.
Roi Végéta : Comment ça, ici ?
Suika : Non, rien. Je vous demande juste une chose. Donnez moi une personne, n’importe laquelle, et envoyez moi avec elle sur une planète où il y a une pleine lune.
Roi Végéta : Si vous le voulez. Mais n’essayez pas de vous échapper.
Suika : Je n’en ai aucune envie, et de plus, après le serment que j’ai fait, vous croyez vraiment que je veux fuir.
Roi Végéta : Bon. Vous verrez ça avec mon premier ministre. Qu’on diffuse la nouvelle à la population. Ainsi que le fait que nous avons un moyen de gagner, et toutes les chances de notre coté. Il ne faut pas que le peuple panique. Dîtes leur qu’ils ont l’ordre de s’entraîner le plus intensivement possible. Nous mettrons au point des salles spéciales. Ordonnez aux scientifiques de travailler sur le projet de la machine. Et maintenant, évacuez. Je suis fatigué. Je vous convoquerais dans quelques jours. »

Dans un grand brouhaha, tout le monde s’en fut, s’acquitter de sa tâche. Nexus alla vers Suika. Il vit que Hérion et Carot étaient déjà là. Même Végéta était venu.

« Suika : Je parie que mon histoire de Oozaru vous a intéressé.
Végéta : Qu’est-ce que c’est que ces conneries ?
Suika : C’en est pas ! Quand j’étais petit, je me transformais souvent car il y avait beaucoup de lunes, sur ma planète. Sept, en tout. Il y avait neuf pleines lunes par mois. Et les mois duraient trois de nos semaines.
Carot : Tu ne viens pas d’ici ? Tu n’es pas Sayen ?
Suika : (Se rendant compte de sa gaffe.) Euh… Si, mais mes parents sont partis vivre sur une autre planète. C’est là-bas que j’ai rencontré Nexus. Et c’est aussi là-bas que j’ai connu le Oozaru.
Végéta : Et en quoi se transformer en macaque géant va nous aider ?
Suika : Même si son apparence est un peu grotesque, le Oozaru décuple les forces d’un simple Sayen. Ce n’est pas le Super Sayen, mais si toute la planète se transforme, ce sera amplement suffisant pour se débarrasser des Tyrans.
Hérion : Si c’est vrai, nous avons alors une grande chance de nous en sortir.
Suika : Oui. Mais il faut espérer que vous ayez le gène.
Carot : Comment ça ?
Suika : Euh… Que ce ne soit pas que moi qui puisse me transformer, quoi.
Carot : Ah ! »

Tout le monde se dit au revoir, et se sépara, pour se souhaiter bonne chance.

Végéta dit qu’il irait dans la meilleure salle d’entraînement de la planète, qui lui appartenait, bien évidemment.

Hérion se contenta de la salle destinée à l’armée. Suika partit à la rencontre du premier ministre, et Nexus retourna en direction de chez lui, se demandant ce qu’il allait dire à Tayza et aux garçons.