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 Les Chapitres du Jeu

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Kamiccolo
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Kamiccolo


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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyDim 25 Déc 2005 - 22:01

Chapitre 1 : Zenon


(Dimanche toute la journée)

Milieu de l’après-midi. Le ciel était magnifique, d’une couleur bleutée sans aucun cumulus à l’horizon. Zenon (prononcé Zenonn) décida d’entreprendre une formation beaucoup plus poussée pour son apprentissage de guerrier. Il arriva sur la fameuse île de Stratus où se tenait cette école.

- Me voici arrivé… mmh. Cette école est gigantesque…

En disant cela, il repensa à tous ce qu’il avait vécu ou subit pour en arriver là.

(Flash-back)

Village d’Ankurs [prononcé Ankourss]. Huit ans auparavant, après la mort de leurs parents, Zenon et son petit frère Beeto, âgés respectivement de huit ans et trois ans, ont pu être recueilli depuis un certains temps par Nino et sa femme Sary et leur petite fille Poara âgée de cinq ans. Ils étaient des vielles connaissances et amis des parents du village.

- Bon, les petits sont en train de s’endormir… Mais tu n’as pas sommeil, toi, Zenon ? Veux-tu du thé ? Dit Sary.
- Non, je n’ai pas très envie, merci quand même. D’ailleurs, je voulais vous parler à tous les deux.
- Ah oui ?! Alors nous t’écoutons, répondit Nino.
-Eh bien voilà, cela fait depuis plusieurs mois que moi et Beeto avons été recueilli par vous après la mort de nos parents et nous tenons à vous remercier pour tous ce que vous avez fait pour nous.
- Tu sais, mon petit, tu n’as pas besoin de dire tous sa, ha ha ha… Pour nous, nous vous considérons comme nos propres enfants, disait Nino.
- C’est tout à fait vrai, insista Sary. Dans ce village, vos parents ont toujours été respectés et serviables auprès de nous tous, et je leur remercierai jamais assez pour tous ce qu’ils ont pu faire ici…Et qui plus est, avait toujours été gentil avec nous, toi et Beeto, et surtout avec notre fille Poara qui en est heureuse que vous soyez parmi nous.
- (snif…) Je vous en remercie infiniment, dit Zenon tout en les serrant dans leurs bras.
- Allez, tu as maintenant huit ans, et il est temps de se ressaisir et de devenir un homme, une toute autre vie vous attends toi et Beeto, affirma Nino.
- Oui, mais j’ai autres choses à vous annoncer aussi…, répondit Zenon, tout en s’essuyant ses larmes. Voilà, j’ai décidé de partir pour devenir un guerrier !
- Quoi…?! Ho…?! Disait respectivement Nino et Sary.
- Oui, je sais ce que vous allez me dire mais j’avais sa en tête depuis un certains temps et vous ne me ferez pas changer d’avis.
- Mais c’est dangereux, disait Sary.
- Comme disait auparavant Nino, une toute autre vie m’attend et de devenir un homme…La vie est faite d’embuscade et je n’ai pas peur de mourir, fit Zenon.
- Pour quelle raison veux-tu devenir un guerrier ? Questionna Nino.
- Pour pouvoir vous protéger efficacement vous et ce village contre des bêtes sauvages qui nous attaquent ces temps-ci et peut-être aussi contre des ennemis qui veulent nuire notre village, malheureusement, il y a peu de défenseur à Ankurs.
- Tu es très intelligent pour ton âge, courageux et obstiné en plus! Fit Nino.
- Chéri ! Répondit Sary.
- Nous ne pouvons plus le changer d’avis, Sary. Il a décidé de prendre son destin en main et nous ne pouvons aller à l’encontre de ses choix, répondit fièrement Nino. Je vois dans cette maison un garçon qui a mûri, un homme désormais !
- Merci, répondit Zenon.
- Je vois…mais que comptes-tu faire pour Beeto ? Se demanda Sary.
- Justement j’allais en venir à ce sujet… Je ne sais pas quand je reviendrai ici alors je vous demande de ne rien dire à mon sujet à Beeto, Je ne veux pas qu’il sache qu’il avait un grand frère dans sa vie car si il m’arrivait malheur, je ne veux pas le voir souffrir comme moi j’ai pu en avoir après la disparition de Papa et Maman. Je souhaite qu’il ait une vie normale. Pouvez-vous me le promettre s’il vous plaît ?
- Mmh…, fit Nino en regardant sa femme ne sachant plus quoi dire. Bon si telle est ta décision alors je ne lui dirais rien. Je te le promets !
- Toi aussi Sary ? Demanda Zenon.
- Ai-je le choix…Ne t’en fait pas, je ne lui dirais rien non plus, lui répondit.
- Je vous remercie pour tout. J’essayerai de revenir quelques fois pour prendre de vos nouvelles à vous tous car je serai le futur défenseur d’Ankurs, n’est-ce- pas ?! Disait Zenon.
- Tu as intérêt sinon tu auras de mes nouvelles ! répondit humoristiquement Nino.

Et un fou rire général se faisait entendre dans la maison.

Depuis son départ d’Ankurs, il a parcouru plusieurs villes pour s’entraîner à devenir guerrier. Comme l’avait promit, il revenait assez rarement pour voir ce que sont devenue son village natal et surtout voir son petit frère qui a grandit. Et à ce propos, il se rappelait d’un évènement qu’il a profondément marqué. Cette petite anecdote datant de plusieurs mois, et Beet connaissait déjà Zenon mais pas en tant que fraternel due à la promesse faite par Nino et Sary mais en tant que guerrier ou plutôt en tant que futur apprenti guerrier d’Ankurs. Zenon avait pris soin auparavant de dire au village qu’ils ne sont pas frère et que leur connaissance avec lui était due au faite qu’il avait sauvé à plusieurs reprises des bêtes sauvages menaçant aux alentours les citoyens du village.
Nino et sa famille avait invité Zenon pour le déjeuner.

- Alors comment se passe ton entraînement ? Demanda Nino.
- Pas mal, j’ai énormément progressé mais pas assez et j’ai l’impression de stagner.
- Pourtant tu as l’air de bien manier ton épée pour en venir à bout des monstres, remarqua Nino.
- Détrompe-toi, je suis bien loin de la manier comme un vrai guerrier. Lors de mes voyages, j’ai vu des guerriers ou non utiliser les armes mieux que moi en ce jour et c’est là que je rebute. Sinon comment allez-vous ?
- Sa peut aller, fit Nino touchant son bras blessé par des bêtes il y a quelques temps de cela. Heureusement que j’ai une magnifique infirmière avec moi, tout en regardant sa femme.
- Arrête tu vas me faire rougir, répondit Sary.
- Je regrette que ce jour où tu as été attaqué que je n’étais pas là…, fit remarquer Zenon.
- N’ai crainte, on a de bons défenseurs ici, certes moins nombreux mais suffisamment pour les tenir tête, ha ha ha…, répondit ironiquement Nino.
- Tu as l’intention de repartir bientôt, je suppose, questionna Sary.
- Oui, dans deux jours, mais là je peux vous annoncer que mon retour ne se fera pas tant que je ne deviendrais pas officiellement guerrier. En voyageant, j’ai vu une affiche annonçant qu’une école recrute des personnes voulant devenir des guerriers, mages,… et j’ai l’intention de m’inscrire.
- …Sur l’île de Stratus ? disait Nino.
- Oui… Tu la connais ?
- J’ai entendu parler de cette fameuse école disant qu’elle est réputée pour cet enseignement, répondit Nino. En tout cas, je souhaite que tu y arrives.
- Merci. Et comment va Beeto ? Se demanda.
- Aaah…, se disant en regardant sa femme comment le lui interpréter la nouvelle.
- Qu’est-ce-qui se passe ?! Dit Zenon.
- Eh bien Beet…

Au moment où Nino allait lui annoncer la nouvelle, Poara, âgées de treize ans, débarqua de la maison.

- Coucou, je suis rentrée des courses… Oh ! Zenon, tu es de retour! , disait Poara en sautant l’embrasser sur lui.
- Comment vas-tu Poara ? Qu’est ce que tu as grandit. Répondit Zenon.
- Je vais bien, merci. Et toi, tu es là cette fois-ci pour rester pour de bon j’espère et que ton entraînement est fini ? (Zenon faisant signe de tête de négatif) Ah, faut que j’appelle Beeto que tu es là, disait Poara.

C’est à ce moment là que Zenon comprit que son petit frère ne lui est rien arrivé de grave mais ne comprenait pas le comportement qu’avaient les parents de Poara concernant celui-ci.

- Dit-lui aussi que nous n’allons pas tarder à manger, fit Sary.
- Ok…, j’en suis sûr que cet idiot est encore en train de continuer à s’entraîner dans le lac, disait furieusement Poara.
- Euh ?! Fit Zenon.
- Un jour où l’autre fallait te l’annoncer…, répondit Nino. Beet veut aussi devenir un guerrier tout comme toi. On lui a beau le faire dissuader mais c’est sans espoir.
- Non c’est impossible ! répondit Zenon. Et depuis quand ?
- Cela fait depuis plus de six mois qu’il s’entraîne seul ici au village.

Zenon n’en revenait pas. Son petit frère est en train de suivre la même destinée que lui alors qu’il souhaitait de tout cœur qu’il ait une vie paisible, malgré lui.

- Ne m’en veut pas si je te dis sa mais c’est aussi de ta faute, disait Nino.
- ?!
- Tu es revenu souvent pour nous voir et par de simples coïncidences, tu nous sauvas de quelques bêtes nous menaçant, et il t’avait vu à l’exploit. C’est peut-être sa qui l’a inciter à le devenir ainsi, pour lui tu es un modèle, lui dit Nino.
- Je vois… tout est de ma faute…
- Mais non, tu n’as pas à t’en vouloir au contraire, tu as fait ce qu’il fallait, n’est ce pas Papa, Maman ? disait Poara.
- Poara a raison, si tu n’avais pas intervenu à ce moment là, qui sait si on est encore là pour en parler, lui fit remarquer Sary.
- C’est vrai et puis vous êtes tous les deux pareils, vous n’êtes pas frère pour rien, disait Nino.
- Hum…, fit Zenon tout en fermant ses yeux et un sourire au coin des lèvres.
- Bon, je vais aller le chercher, dit Poara.
- Attend je viens avec toi, dit Zenon.
- Cool !

Arrivé à l’endroit de l’entraînement de Beeto, il le voyait et était choqué, de même ému à la fois car son entraînement été le sien au départ. Dans le lac peu profond, ne dépassant à peine le haut des genoux, il s’entraînait avec une lance à tuer des mollusques sauvages que l’ont surnomment les Gaburis, qui y vivaient et attaquaient de toutes parts son assaillants une fois atteint dans le lac.

- Je m’en doutais bien qu’il était ici, il passe son temps à s’entraîner là tous les jours, fit remarquer Poara.
- ........

Beeto a maintenant onze ans, courageux, obstiné, comme son grand frère mais aussi tête en l’air, drôle, et plus ouvert envers autrui à l’inverse de Zenon.
Au même moment.

- Hyarrg, haa,… Huh, huh …Oh ?! Poara...Ze…Zenon! Dit Beeto.

Mais à ce moment d’inattention, un Gaburi mordra sa tête, ce qui lui fit tomber son arme. Cet à cet instant que Zenon parti à sa rencontre sortant son arme du fourreau et trancha le Gaburi.

- Aie, aie…sa va je crois que j’ai rien de cassé hé hé…
- Sa t’apprendra de jouer les héros, idiot, disait Poara en lui tirant les oreilles.
- Aie… sa fait mal…huh…idiot, idiot ?! Mais pourquoi tu m’appelles toujours ainsi, dit Beeto.
- Parce que t’en est un, voilà, nah, lui fit remarquer Poara en lui tirant la langue.
- Ha ha ha…
- C’est pas drôle, Zenon ! dit Beeto.
- Faut être plus prudent la prochaine fois, Beeto, dit Zenon.
- Oui c’est vrai, merci encore Zenon, en tout cas, je suis super ravi que tu sois là.
- Tu devrais arrêter cet entraînement c’est beaucoup trop dangereux et vivre une vie normale, dit sèchement Zenon.
- Huh ?! Non,…je refuse ! Je veux devenir tout comme toi un guerrier car je veux aussi protéger ce village.
- Mais je ne suis pas un guerrier, j’essaye du moins. Et ce n’est pas parce que je t’ai sauvé ou tuer quelques bêtes sauvages auparavant qui attaquaient les villageois qui fait de moi un guerrier, c’est simplement que je me suis efforcé à m’entraîner pour le devenir, répondit Zenon.
- Même…, pour moi, tu seras toujours mon modèle et si j’arrive à devenir fort, on pourra se battre cote à cote ensemble.
- Beeto…, dit Zenon
- Et puis je te signale que je ne suis pas le seul à m’entraîner ! Dit Beeto en regardant dans la direction de Poara.
- Euh … ! Mais beaucoup moins que toi ! J’apprends juste à me défendre, c’est tout…, disait Poara.


Dernière édition par le Dim 25 Déc 2005 - 22:04, édité 1 fois
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Kamiccolo
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyDim 25 Déc 2005 - 22:03

Suite :


Zenon se disait qu’il avait fait peut-être une erreur. Il se disait qu’il avait fait de sa prestation d’antan, des futurs jeunes combattants…

- Bon, il est peut être temps d’aller déjeuner, on nous attend, fit remarquer Poara.
- Ah oui bonne idée, après un effort, voici le réconfort, hé hé…, dit Beeto.
- Idiot…, répondit Poara.
- Encore… mais j’ai un nom, disait Beeto.
- Idiot, idiot, idiot…, répéta Poara.

Malgré cette petite dispute les plus amoindries, Zenon comprit que Poara s’inquiétait énormément pour lui, vu qu’ils ont vécu et grandit ensemble. Zenon aurait voulu avoir aussi une autre vie se disait-il mais il en a été autrement. Il voyait certainement en eux un bon avenir…

(Fin du flash-back)

- …mmh, bon, il est de temps d’aller parfaire mon apprentissage dans cette école…en espérant qu’ils m’accepteront…, se dit Zenon.

Zenon entra dans l’école et rencontra une personne.

- Euh, bonjour monsieur, je voudrais voir le directeur de cette école, s’il vous plaît ?
- Bonjour, jeune homme, que voulez-vous ? Lui dit l’inconnu.
- Eh bien, je souhaiterai le rencontrer pour lui demander si je pouvais m’inscrire dans cette école afin de devenir un guerrier.
- Je ne sais pas si tu le sais mais les inscriptions des élèves sont terminées depuis une semaine.
- Oh…, fit Zenon abattu de cette nouvelle.
- Mais…peut-être que tu as une chance, lui dit tout en le regardant et voyant une épée assez usée.
- C’est vrai ? Lui répondit avec espoir.
- Suis-moi, je vais t’y conduire auprès du directeur. Ah au fait, je me présente, je m’appelle monsieur Heustache, je suis le concierge.
- Enchanté, monsieur Heustache, moi je m’appelle Zenon.

Tous deux arrivèrent au bureau du directeur. Sur la porte est écrit « monsieur le directeur général Tarim ».

- Entrez jeune homme, et assied-toi je t’en prie, vous pouvez nous laisser monsieur Heustache, merci bien. Bon, à nous maintenant, je suis le directeur de cette école, monsieur Tarim, et toi quel est ton nom ?
- Enchanté, je m’appelle Zenon.
- De même, que me vaut ta visite au sein de cette école, Zenon ?
- Je souhaiterai m’inscrire dans cette école afin de parfaire mon apprentissage de guerrier, j’ai entendu des rumeurs et des affiches parlant de cet enseignement et qui semble réputé pour leurs qualificatives, répondit Zenon.
- Je vois…, tu es quelqu’un qui semble vouloir tout donner pour arriver à ses fins.
- Huh ?!
- J’ai une question qui me chagrine, je vois que tu possèdes une épée et vu l’état de cette arme, sa doit faire longtemps que tu t’entraînes pour devenir un combattant, mais pourquoi as-tu décider de venir parmi nous ?
- Comme je vous l’ai dit, je souhaiterai apprendre à mieux perfectionner les bases d’un guerrier car je sais pertinemment que je ne suis pas au point, j’ai beaucoup voyagé depuis et voir de vrai combattant se battre aussi bien, je ne pourrais jamais les rivaliser au jour d’aujourd’hui et je sais qu’en passant par l’enseignement de cette école, je ne peux que progresser et apprendre des choses que j’ignore totalement.
- Hum…intéressant. Tu as quel âge ? Lui questionna Tarim.
- J’ai seize ans, monsieur.
- Et sa fait combien de temps que tu t’entraînes ?
- Euh, depuis l’âge de mes huit ans.
- Alors tu dois être fort que ce ne serait même pas nécessaire de venir, ha ha ha…
- Huh…?
- Non je plaisante, on peut toujours progresser même les combattants ou mages expérimentés ne seront jamais à leur limite, ils peuvent toujours se dépasser et apprendre. Par curiosité, quelles sont tes motivations à devenir un guerrier ?
- J’en ai qu’une et c’est de pouvoir rentrer chez moi dans mon village à Ankurs avec cette qualification afin de protéger les villageois et ma famille contre les menaces extérieures.
- Ooh, intéressant, ton attitude me plaît beaucoup, sachant que les inscriptions étaient terminées depuis une semaine, je ferais une exception pour certains qui veulent se donner à fond et qu’ils respectent envers autrui, mais sache que cela va être de loin si facile même si tu sais te battre et encore je ne sais pas si tu sais si bien te battre car c’est un art et s’y prendre mal serait une perte. Tu es inscrit, bienvenue parmi nous, Zenon ! Mais pour être égal aux autres élèves, faudra passer les tests qu’ont suivi les élèves depuis le début de la semaine et je demanderai à tes professeurs de te faire disons un cours particulier, il faudra travailler dur pour être accepter mais je ne t’en dis pas plus, tes professeurs te le diront en temps et en heures.
- Merci, merci pour tout, je ferai tout pour y arriver, dit Zenon.
- Bien, voilà une chose de faite, ensuite, je te demande de me confier ton épée, tu n’en auras plus l’usage parmi nous pendant cette année ou voire plus si tu es encore là.

Zenon, lui donna l’épée. Tant de choses se sont passées avec cette arme, pour lui c’est une chose en lui qui s’en va temporairement. Il avait eu de la part d’un marchand d’arme il y a de cela quelques années pour lui avoir sauvé des bandits qui menaçait sa femme et ses enfants. Et sa il n’oublierait jamais cette distinction.

- Merci et bien, je vais te faire visiter l’école, ta chambre et tes professeurs, fit Tarim.

Tous deux partirent pour la visite, la rencontre avec les professeurs a été des plus brefs (mademoiselle Liune, professeur de Magie ; monsieur Torias, professeur de physique ; le professeur Grull pour les combats rapprochées). Ce dernier ne semblait pas trop l’aimer…
Après ce petit tour de visite de l’école, ne passant pas inaperçue de certains élèves le remarquant par curiosité, Tarim décida de lui montrer sa future chambre dont il partagera avec ses locataires. Dans les couloirs, on entendait plusieurs chuchotements concernant le nouveau qui déambulait dans le dortoir. Cela lui gêna énormément vu qu’il a toujours été seul. Voilà, voici ta chambre. Zenon ne voyait personne dans cette chambre mais le plus étrange c’est que personne ne semble y loger.

- Euh, excusez-moi mais je pensai que j’allais partager avec des locataires et il me semble inhabité, répondit Zenon.
- Bien jugé, effectivement mais ils ne sont pas là pour le moment, ils sont partis à une formation que je leur ai envoyé mais ils reviendront enfin je l’espère…, disait Tarim.

Ces mots ne l’inspiraient guère à Zenon concernant ses locataires.

- Comme c’est Dimanche, tu es au repos, sa te laisse le temps de ranger tes affaires,…Je te donnerai plus tard ton emploi du temps de tes cours particuliers sachant que sa n’entravera pas l’organisation de tes professeurs, je pense que ce sera les mêmes que tous à part que tu commenceras soit bien avant les élèves ou après leurs cours habituels. Et si tu y arrives alors tu reprendras comme tout le monde mais à toi de jouer ! Fit Tarim.
- Merci pour tout. Répondit Zenon.
- Mais de rien.

Tarim s’en allait et criait aux curieux qui voulait voir le nouveau en leur disant de retourner dans leur chambre.

- Tu as vu, fit Alex à Mary.
- Oui, ce nouveau a hérité de la chambre de Xan et Zérion, répondait Mary.
- En tout cas, son expression semblait si froid par moment, remarquait Elenwë.
- Moi je le trouvais si gêné, mais sa se comprend, et puis sa doit être ennuyant d’avoir personne dans la chambre, j’aimerai pas être à sa place, disait Mary.
- Oh zut ! Moi qui voulais voir comment est le nouveau, se dit Kady en arrivant en même temps que Thark qui rejoignait les autres.
- Eh ben…ta qu’a aller le rendre visite, lui dit Elenwë.
- Oh non…

Tout le monde en rigola.

- Ceci dit, je me demande comment il va rattraper le retard par rapport à nous…, disait Thark sans que les autres l’aient entendu.

Après un long voyage pour arriver à cette école, Zenon s’endormait de fatigue. Depuis toutes ces années, il a peut être enfin trouvé le moyen de devenir un vrai combattant…
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyDim 25 Déc 2005 - 22:23

L'école des guerriers, deuxième semaine.


L’école des guerriers, chapitre 2.


La première semaine de l’école venait de se terminer. Ce dimanche soir, fatigués, mais contents d’en avoir fini, les élèves se dirigent vers la salle à manger, dirigés par les effluves venant de celle-ci. Petit à petit, la sale s’emplit, et au bout de seulement quelques minutes, elle fut pleine à craquer, bien qu’il manquait quelques personnes, dont aucun, ou presque ne remarqua l’absence. Les plats laissés par les serfs sur la table avaient l’air succulents. Mais chacun remarqua que la table où étaient assis le premier jour les professeurs état occupée. Aucun n’osa toucher à rien. Le silence se fit rapidement, de lui-même, et tous tournèrent la tête vers les professeurs, et particulièrement, le directeur, Tarim. Tous souriaient à sa table. Liune d’un sourire quoi lui donnait un air moins sévère. Torias semblait encore plus sympathique. Tarim semblait bien s’amuser, et Grull de son éternel sourire sadique. Le directeur prit alors la parole.

-Bonsoir à toutes et à tous ! J’espère que tout le monde va bien ! Ah, quelle semaine cela a été. Je dois dire qu’il y a de très bons éléments, cette année. Certains le sont même plus qu’ils ne le croient eux-mêmes. D’autres
n’ont encore rien montré de leur véritable potentiel… Bon, comme je l‘ai dit hier, les cours de la semaine prochaine seront encore plus durs. Ne vous étonnez pas si vous n’y arrivez pas… Vous pensez être déjà suffisamment fort ? Suffisamment rapide ? Suffisamment puissant ? Avoir des sorts puissants ? Alors j’ai une chose à vous dire… Vous n’êtes que de beaux naïfs ! Et ce n’est pas avec une mentalité comme ça que vous allez réussir. Il faut au contraire vous dire que vous êtes nuls. Que vous en valez rien ! Mais pas vous morfondre dessus ! Il faut vous dire : « Je suis nul, mais je ne le resterai pas ! » Il faut vous surpasser à chaque cours ! Tenter d’être toujours et encore plus fort ! Et je…

Un serf arriva, le coupant dans sa tirade. Tarim se penché sur sa table, le serf lui murmura quelque chose à l’oreille, et s’en alla. Le directeur murmura quelque chose à ses collègues, tandis que les murmures allaient bon train. Il se redressa et le silence se refit aussitôt.

-Excusez moi, mais une affaire urgente m’appelle. Je crois que vous avez compris mon message. Je vous laisse donc déguster votre repas, et tachez d’être en forme pour vos cours de demain. Bonne soirée à tous.

Le directeur passa une porte derrière la table des professeurs. La réaction fut immédiate. Tous els élèves se mirent à brailler en même temps, se demandant ce qu’il avait pu se passer, pour que le directeur parte en plein milieu de son discours. La voix du professeur Grull retentit alors dans la salle dans un énorme :

-SILENCE !!!!

Tous se turent aussi vite qu’ils s’étaient animés. Liune s’était levée.

-Ce qui s’est passé ne vous regarde pas. Pas la peine de faire les innocents, nous ne sommes pas idiots, dit-elle à un élève qui semblait vouloir se défendre, prétendant qu’il parlait d’autre chose. Je disais donc : ceci ne vous regarde pas. Vous devez néanmoins savoir qu’il s’est passé quelque chose de grave. Nous vous tiendrons au courant si nous jugeons cela nécessaire. Sur ce : bon appétit !

Elle se rassit, et tout le monde reprit sa conversation, plus bas cette fois.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyJeu 29 Déc 2005 - 20:41

Chapitre 4 : Sahara


(Jusqu'à lundi minuit)

Sahara était a l'infirmerie. Elle dormait. Elle rêvait toujours a des choses bizarres mais cette fois, s'étais pire que d'habitude. Elle se retrouvait dans le ciel avec l'homme mystérieux qu'elle avait découvert dans un passage secret. Celui-ci avait un élève dans ses bras. Sahara le reconnaissait. Il s'appelait Alex et il avait deux petits trous dans le cou. La lune était très grande, elle était en forme de croissant. Le mystérieux personnage regardait Sahara avec éblouissement. Il s'approchait d'elle très lentement. Sa peau était très pale, comme un mouchoir ! Après quelques secondes, Sahara venait de se faire mordre le cou.

Avec un sursaut, Elle venait de se réveiller par un beau lundi matin. Après s’être levé, Sahara est parti regarder la fenêtre. Déjà beaucoup d'élèves étaient dehors a cette heure. Elle continuait de regardé le ciel mais elle avait toujours la vision d'horreur de se faire mordre le cou. Quand elle est sortit de l'infirmerie, le professeur Liune regardait Sahara d'un air méfiant. Sahara étais mal a l'aise. Tout a coup, le directeur Tarim aperçut Sahara. Il avait l'air très en colère.

Tarim : Mademoiselle Sahara, venez à mon bureau tout de suite !

Sahara était émut. Elle avait l'air terrifié mais elle a quand même dit oui. Jamais elle n'avait eu peur de Tarim mais aujourd'hui, presque tout lui faisait peur. Rendus devant la porte du bureau de Tarim, Sahara semblait inquiète. Pourquoi le directeur voulait la voir ? Elle se posait encore et encore cette question en se grattant le cou qui lui faisait terriblement mal. Quand la porte fut ouverte Sahara entra très lentement...


Le bureau était d'une peinture rouge. Il y avait des livres un peu partout. Les tableaux représentaient des guerriers et des mages très célèbres ou encore des monstres. Sahara connaissait la plupart des mages. Elle fut surprit de voir son père sur une de ses peintures. Tarim était derrière Sahara.


Tarim: Vous savez que votre père a détruit un Dragon de cristal ?

Sahara: Oui monsieur.

Tarim: Qu'il a détruit le sceau infernal ?

Sahara: Oui monsieur.

Tarim: Qu'il a enfermer un vampire dans l'école ?

Sahara était surprise. L'homme qu'elle avait rencontrer dans le passage avait parfaitement la description d'un vampire. Il avait le tain pale, les yeux rouges et il mordait le coup des gens.

Tarim: Il vous a mordu ?

Sahara: Je... je ne crois pas... Je n'ai que fait un rêve et...

Tarim: Raconte.

Après cette longue histoire, Tarim haussât les épaules et il s’est décidé de poser un commentaire.

Tarim: Les rêves sont parfois trompeurs, parfois ils sont vrai d'autre fois non. Si tu croise cet Alex, regarde s'il a deux petits trous au coup, c'est vraiment important. Au fait, n'inquiète pas les élèves avec sa, je ne souhaite pas créer un carnage a l'école.

Sahara: Je comprends, mais maintenant, qu'est-ce que je fais ?

Tarim: Vas a ton cour n'oublie pas, n'en parle a personne sauf a Alex.

Sahara: C'est d'accord, Merci monsieur Tarim !

Cette longue discussion venait de finir. Sahara allait vers la classe de magie. La journée allait bientôt finir. Mademoiselle Liune venait de donner un cour de révision assez long. Quand le cour était finit, Sahara s’empressât de parler a Alex qui fit un grand sursaut en la voyant.

Sahara: C'est toi Alex ?

Alex: Oui c'est moi, qu'est-ce que tu veux ?

Sahara: Montre-moi ton cou.

Alex: Hein ! ?

Sahara: Allez dépêche-toi !

Alex n'était pas très sur. Il lui a quand même montré son cou qui était impeccable. Sahara était soulager. Elle dit merci a Alex et elle est partie dans sa nouvelle chambre. Elle était seule. La chambre était comme les autres mais plus mal propre. Il y avait des sous-vêtements un peu partout. Son colloque devrait apparemment être un garçon. Sahara voulait a tout prit le rencontrer. Elle imaginait le garçon très musclé et tout et tout.
Mais quand le garçon est arrivé, Sahara semblait dégoutté. Il avait les cheveux roux très cour, des lunettes de 60 cm, d'épaisseur, un ventre très énorme et des vêtements carotter avec beaucoup de tache de nourriture. C’était nul autre que BarnikMachingcol, l'élève le plus laid de l'école.

Sahara voulut s'endormir mais elle ne réussissait pas. Ce n'étaient pas à cause du vampire mais à cause de la puanteur que produisait son colloque. Après s’être pincé le nez, Sahara s'endormit.
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Glandouille Man
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyMar 3 Jan 2006 - 21:42

Elessar

Chapitre 6


(jusqu'à lundi minuit)

Elessar avait passé une bonne nuit, sûrement due à la fatigue de la semaine. Pourtant un événement le troublait. Il faisait encore noir dans la chambre et tous ses amis de chambre dormait encore. Il n’avait pas dû dormir longtemps pourtant ce sommeil l’avait plus reposé qu’aucune autre nuit depuis son arrivée. Il se rappela les évènements de la semaine passée. Son arrivée, les épreuves de physiques, le monstre du lac et ses étranges habitants, Grull à deux doigts de le tuer, la tour, la tour et son étrange pensionnaire, la tour et ses orcs qui gardaient cette prison, la tour et sa cascade de sang. Mais ce qui l’intriguait le plus en ce moment même, c’était l’attitude du directeur la veille.

Tous les professeurs souriaient à sa table. Liune d’un sourire quoi lui donnait un air moins sévère mais qui laissait entrevoir sa froideur et son intransigeance. Torias semblait encore plus sympathique, ce qui semblait presque impossible. Le directeur semblait bien s’amuser, et Grull exhibait son horrible dentition à l’aide de son éternel sourire sadique. Le directeur prit alors la parole, d‘une voix forte que les élèves ne pouvaient ignorer.


-Bonsoir à toutes et à tous ! J’espère que tout le monde va bien ! Ah, quelle semaine cela a été. Je dois dire qu’il y a de très bons éléments, cette année. Certains le sont même plus qu’ils ne le croient eux-mêmes. D’autres n’ont encore rien montré de leur véritable potentiel… Bon, comme je l‘ai dit hier, les cours de la semaine prochaine seront encore plus durs. Ne vous étonnez pas si vous n’y arrivez pas… Vous pensez être déjà suffisamment fort ? Suffisamment rapide ? Suffisamment puissant ? Avoir des sorts puissants ? Alors j’ai une chose à vous dire… Vous n’êtes que de beaux naïfs ! Et ce n’est pas avec une mentalité comme ça que vous allez réussir. Il faut au contraire vous dire que vous êtes nuls. Que vous en valez rien ! Mais pas vous morfondre dessus ! Il faut vous dire : « Je suis nul, mais je ne le resterai pas ! » Il faut vous surpasser à chaque cours ! Tenter d’être toujours et encore plus fort ! Et je…

Un serf était venus le couper en plein milieu de son discours. Personne ne l’aurait oser alors pourquoi un esclave l’interrompait. C’était obligatoirement pour un fait de la plus haute importance! Mais quoi?

Un grincement le fit sortir de sa torpeur et de ses souvenirs. Sarah se levait de son lit un peu rouillé. Elle partit dans la salle de bain se coiffer, rituel de chaque matin. Elessar la rejoint pour sortir de la solitude qui l’avait accompagné depuis son réveil.

- Bonjour, tu as bien dormis salua Sarah en se coiffant à l’aide d’une brosse.
- Oui, même très bien et toi répondit-il en faisant la bise à son amie.
- Bien. Mais, tu pique! Tu devrais te raser réprimanda-t-elle avec l’air d’une mère couvant son fils turbulent, depuis combien de temps tu ne t’es pas rasé?
-Depuis vendredi matin je crois, bonne idée, j’y vais. Il mit sa main à sa ceinture, prit son poignard et se rasa avec précaution.
- Tu le gardes toujours sur toi?!
- Toujours. Au cas où on m’attaque ou qu’on veuille me le voler. Il est très important à mes yeux.
- Ah bon, pourquoi?
- Je le tient de mon père.
- Comment s’appelle-t-il demanda Sarah continuant son interview qui commençait à énerver sérieusement Elessar.
- Jan mentit-il, il donnait toujours ce même nom.
- C’est vrai, drôle de nom et…
- Bonjour dit Haku venant de se réveiller, vous allez bien.

Les politesses presque inutile mais démarrant la plupart des conversations civilisées fusèrent par ci par là, chez les orcs ce sont des grognements. Après ces civilités, le sujet dévia sur le discours de leur directeur et ce qui l’a fait partir en plein milieu de son discours.

- Les garçons, les interpella Sarah, et si… c’était celui de la tour.

Un long silence suivit cette phrase. L’homme de la tour les inquiétait vraiment. Surtout Elessar dont cette sinistre personne hantait les rêves.

- ça peut être autre chose qui l’a fait partir supposa Haku
- Bonjour dit Hébus en entrant rejoindre le groupe qui s’était déjà mis en route pour la grande salle. Attendez Rovna, il arrive.
- Toi qui as redoublé, c’est déjà arrivé à Tarim de partir comme ça demanda Sarah à l’imposant elfe?
- Non, mais on m’a dit qu’une fois Liune était parti en plein cours. C’était l’année dernière. Elle s’est dirigé vers la forêt, un élève y est mort. Tous les élèves sont sûr que le coupable court toujours.

Plus personne ne prononça un mot. Un mort, à l’école. Mais qu’est ce qui l’avait tuer?! Rovna avait rejoint la discussion sans que personne ne s’en aperçoivent donc tous fut surpris en l’entendant.

- Ce qu’il faut se demander c‘est: Qui peut donner autant de fil à retordre aux professeurs?

Leur discussion tourna en rond sans qu’ils avancent jusqu’au repas. Il parlèrent alors de tout et de rien. Après avoir goûté aux délicieux mets que leurs directeur absent leur avait offert, Elessar, Haku et Hébus partirent au cours de physique tandis que Sarah et Rovna partirent s’entraîner pour leur cours respectifs.

- Bonjour à tous annonça Torias avec son enthousiasme habituel. Vous n’avez pas de chance aujourd’hui il pleut! Ce sera gênant pour l’épreuve suivante. À ce cours, vous aller développer votre résistance au climat et en particulier le froid. Je remercie le professeur Liune pour l’aide qu’elle va nous apporter aujourd’hui. Elle est connue pour sa froideur et elle va faire descendre la température aujourd’hui.

Elle entra en scène comme si on jouait une pièce de théâtre et que l’heure de son entrée dépendait entièrement du discours de Torias. Elle se plaça devant les élèves et la température descendit soudainement mais progressivement.

- Ah j’allais oublié. Si vous vous effondrez à terre vous serez éliminés de l’épreuve.

Le froid commença à s’abattre, faible mais présent. Certains élèves analysait la situation tandis que d’autre, comme Elessar cherchait l’énergie du corps. Le jeune humain se concentrait, la température baissait, la neige apparut, sur le lac commençait à geler une légère couche de gelée. Il faisait aussi froid que pendant les hivers les plus froids de Dagorlad (son royaume pour ceux qui l’avait oublié). La température était devenus glaciale et Elessar commençait à la trouver insupportable, pourtant il avait déjà voyagé dans des contrées aux neiges éternels. Il avait beau ce concentré, fouillé au plus profonds de son âme, il ne sentait aucun changement. Il fouilla dans son âme mais rien ne se passait. Il tomba à genoux en raison du froid polaire. Il aperçut que plusieurs élèves était passé deleatur cotés du rideau de neige, là ou il faisait plus chaud, sous la pluie et non sur la neige. il restait à genoux, vacillant.

-Relève-toi Elessar tonna la voix de Torias.

La voix de son professeur le motiva et il chercha la force de l’énergie du corps plus intensément. Il la trouva et la chaleur remonta. Il put se relever et vit que peu d’élèves tenait encore debout. Il y avait naturellement Alex et Mary ficher dan une inébranlable posture. Haku quant à lui tenait mais titubait, il devait faire encore plus froids que dans les prairies glaciales. Le jeune demi-elfe essayait de tenir le plus longtemps possible mais il n’y arriverait pas, il tomba alors qu’un oiseaux s’écroula congelé. Il faisait de plus en plus froid et même la chaleur qu’il sentait dans ses entrailles ne suffisait plus. La neige troubler ses yeux et le froid le figea sur lui même. Des cristaux de glace était apparut sur tout son corps. Jamais il n’avait eu aussi froid dans sa vie. On aurait dit que son corps était entièrement de glace et qu’un mouvement aurait tous briser. Il tomba à genoux et il crut que ses jambes s’était cassé, il chancela puis s‘écroula.

Il sentait des gouttes s’écrouler sur son visage; il se réveilla et vit que la zone de froid avait disparu. La plupart des élèves ayant fait l’épreuve s’étaient réveillés mais quelques-uns dormait, ou plutôt ne s’étaient pas encore réveillés. Le professeur annonçait les score des différents élèves.

- Haku, c’est très bien. Elessar, tu as eu le meilleur score pour un humain depuis plus de cinq ans. Alex et Mary: vos résultats sont exceptionnel.

Elessar n’avait pas écoutait les résultats des autre élèves mais il avait remarqué quelque chose qui clochait, l’absence de Xan. C’est sûrement cette absence qui lui avait permis d’être sur le podium.

- C’est super comme résultat! Le félicita Haku la bouche pleine de la cuisine du château. Je suis désolé mais il faut que j’aille en magie. Sarah et Hébus, vous venez?

Les deux personnes concernait se levèrent de table et souhaitèrent un bon après-midi au deux dernier de la tablée. La compagnie et les voix des trois acolytes s’éloignèrent laissant Elessar finir son repas en compagnie de Rovna montrant peu enthousiasme face à son assiette.

- Tu as l’air mal à l’aise, pourquoi lui demanda son ami qui n’avait pas l’habitude de voir le guerrier dépaysé.
- Rien, c’est juste le mal du pays et le fait de n’avoir rien à faire de la journée.
- ça te dirait un combat dehors.

Aussitôt dis, aussitôt fait, ils sortirent prendre l’air et croiser le fer. Il ne pleuvait plus et Elessar sortit une longue épée tandis que son adversaire sortait une épée plus courte et plus facile à manipuler.

-Prêt lança Elessar
- évidemment lui rétorqua immédiatement son ami.
- fais quand même gaffe on est pas là pour s’entretuer.

Rovna se lança mais confondant précipitation et vitesse fut déséquilibré par Elessar qui para pompeusement son attaque. Elessar riposta, afin de frapper le dos de son adversaire basané. Ce dernier para habilement en passant son épée derrière son dos, il tourna sur lui même frappa son opposant au niveau de tibia avec ses jambes. Le guerrier à l’épée longue sauta et contre-attaqua frappant de haut en bas Rovna qui sauta en arrière puis répliqua avec un coup de pied dans la face de son adversaires ce qui le sonna. Ce dernier évita de justesse une attaque bien placée. Les adversaires ne se laissait aucun répit, les coup et les parades fusait des deux cotés. Les deux adversaires transpirait, leurs jambes commençaient à se faire lourdes. Les deux opposant se félicitait lorsque leur rival sortait de beau gestes. Rovna attaqua Elessar qui para une belle combinaison d’attaques puis contre-attaqua grâce à un coup au niveau du bassin. Le combattant basané para le coup puis se jeta sur son adversaires qui esquiva l’attaque avant de lui rendre un coup de poing dans la figure Elessar frappa Rovna au niveau du cou qui se baissa et faucha les jambes de son adversaires à l’aide de ses propre jambes puis profitant que son adversaires était à terre tenta de le frapper. Mais ce dernier dévia la lame la faisant se planter dans le sol puis plaque son épée contre la nuque de son ami.

- Je crois que j’ai gagné signala Elessar
- Moi aussi.

Il partirent se mouillait le visage au petit ruisseau qui coulait à quelques mètre d’eux.

- C’était un beau combat, déclara Rovna, tu es vraiment une fine lame.
- tu n’es pas mal non plus.
- Alors les garçons pourquoi vous êtes fatigué annonça Sarah arrivant en compagnie de ses deux autres compagnons de chambre.

Ils leur racontèrent le combat et Haku, visiblement très intéressé proposa un combat face à Elessar pour mesurer sa force.

- Je relève le défi, dit Elessar solennellement ce qui tira un sourire de Sarah
- Je n’ai qu’un bâton indiqua Haku, il ne tiendra pas une seconde face à ton épée.
- Je pense que Rovna pourra te prêter la sienne, elle ne lui sert plus a rien charria Le vainqueur du précédent combat.
- ok, ok, fout toi bien de moi répliqua Rovna feignait l’expression de râler.
- Avec plaisir

Le combat commença, Haku attrapa l’épée de Rovna tandis qu’Elessar sortait la sienne.

- Qu’est ce qu’il y a gravé sur ton épée demanda le jeune Haku.
- Aërendil, épée des étoiles venus illuminer les monde. C’est de l’ancien elfe.

Trêve de bavardages, le combat commença. Haku assénait de nombreux coups mais aucun ne réussit à percer la garde de l’aîné des deux combattants. Les coups du jeune guerrier étaient de plus en plus puissant. Il mettait toute sa volonté dedans et cela se voyait, Elessar paraît de plus en plus difficilement. Un coup très puissant fit reculer l’humain qui riposta immédiatement. La garde du demi-elfe pliait mais ne rompait pas, tel le roseau. Elessar fit tomber le jeune guerrier grâce à une balayette et voulut lui assénait avec son épée mais Haku para, roula sur le coté, se releva hâtivement puis frappa son adversaire qui se baissa, attrapa sa main, la frappa contre son genou pour faire tomber l’épée puis lui plaqua l’épée contre la gorge.

- Tu es vachement fort s’exclama Haku
- Tu te bat bien toi aussi tu manque beaucoup d’expérience et tu te contente des attaques classiques.
- J’ai juste trois ans de moins et contesta Haku
- mais je ne pense pas que tu as énormément voyagé, combattu et entraîner le coupa Elessar. C’est pour ça que tu as besoin de quelques conseils. Je veux bien t’apprendre des prises et des attaques différentes du protocole. Ça te dira?
- Ouais!

Elessar lui montra la prise qui lui avait permis de le vaincre. Il lui appris à faire une clé de bras s’il n’a pas d’arme.

- essaie de m’attaquer avec ton bâton lui proposa Elessar.

Haku acquiesça puis essaya de planter son bâton au niveau de l’appendice de son adversaire. Elessar l’attrapa de cotés de l’épée, de façon qu’il ne se serait pas couper si il faisait face à une épée. Il fit lever le bâton puis frappa son adversaires au visages mais sans y mettre la force.

- à ton tour d’essayer indiqua Elessar en prenant le bâton.

Haku essaya plusieurs fois, la première il ne put attraper le bâton. À la deuxième il l’attrapa mais le bâton glissa entre ses mains se fichant dans son ventre. À la troisième il put l’attraper puis le relever mais il ne put enchaîner avec le coup de pieds, il y arriva à la cinquième fois.

- tu apprends vite le félicita Elessar, la première fois il m’en a fallu le double pour réussir,
- Merci

L’entraînement dura plusieurs heures et le soleil parti se coucher. Les élèves rentrèrent manger, Tarim n’était visible nulle part. Immédiatement après le repas, Elessar, épuisé par l’entraînement parti se coucher.

J’espère que vous aimerais Clin d'oeil


Dernière édition par le Jeu 5 Jan 2006 - 17:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyJeu 5 Jan 2006 - 0:46

Chapitre 6 : Haku

(Jusqu'à lundi soir)

Une explosion me réveillai: pour la quatrième fois, je me retrouvai dans la salle où le mysterious garcon dormait. Lui aussi se réveilla et les mêmes scenes arrivèrent: la sortie de la chambre par une explosion, le couloir sans fin et enfin les parents de l’enfant. Arrivé à la scène des parents, j’éprouvai de la pitié pour le garcon qui allait devoir se séparer de ses parents et peut-être il ne les reverra plus.

-???: Oui et pourtant ils veulent pas car ils ont trop peur de Thanos…
-???: Alors notre fin est proche ? S’exclama le garcon.
-???: Je ne c’est pas mais ce ne sont pas tes affaires: gardes emmenez-le loin d-ici.
-Gardes: Oui majestée.
-???: Non ne me laissez pas ? Non papa maman s’il vous plait…
-Gardes: Prenez l’enfant: nous devons l’emmener dans un endroit sur.

Puis ils prirent l’enfant et celui-ci, se mit à pleurer par peur de perdre ses parents. Les gardes l’installèrent dans le carrosse royal: je ne pus le voir en détail car aussitot mis dans ce carrosse, il partit le plus vite possible. Quant à moi, je ne savais où aller: deux choix étaient possible, le premier suivre le carrosse et l’enfant à l’intérieur, le deuxième rester pour voir la suite du combat. Hésitant pendant plusieurs secondes, je pris la seconde possibilité: aprés la joie et la tristesse de voir leur fils, les parents avaient l’air soucieux et anxieux. Quand tout à coup, deux gardes arrivèrent dans un sale état pour expliquer la situation semble-t-il.

-Garde 1: Mon roi, les troupes de Thanos ont réussi, à traverser la première muraille: nous revenons de la seconde qui est assiègée de toute part. Je pense qu’ils vont passer et aprés ils viendront ici…
-???: La situation est critique: soyez prêt pour la dernière bataille !
-Garde 2: J’ai aussi des nouvelles du convoi qui transporte votre fils: il est passé sans difficulté dans les montagnes de ce royaume.
-???: J’éspère qu’il survivra tout seul. Et comme a dit mon mari: nous allons livrer notre dernière bataille en espérant de détruire Thanos une fois pour toute.
-Tous les gardes: Ouais !!!

Mais l’espoir fut de courte durée, un puissant rocher s’écrasa sur les chaises du trone: le roi et la reine l’évitèrent mais avec difficulté. Je me disai comment peut-on envoyer un rocher de cette taille, même un Troll aurait du mal à le soulever. Mais la réponse arriva peu de temps aprés, plusieurs de même taille furent lancés d’un même endroit: c’était un elfe mais son expression était différente, elle représentait peur et désolation.

-???: Thanos l’exilé. Tu oses encore revenir et en plus tu nous fais la guerre. D’une voix de mépris.
-Thanos: Oui mais ce coup-ci je vais réduire à néant la puissance des Demi-Elfes ! Aprés ca je tuerai votre fils puis j’irai attaquer mes frères et les humains !!!
-???: Tu ne le tueras pas et nous non plus. S’écria la reine.
-Thanos: Je vois… Nous allons alors nous battre pour vous prouver que vous ne valez plus rien.
-???: Viens si tu l’oses !

Puis Thanos envoya plusieurs éclairs de couloirs noirs: à part le roi et la reine, les gardes furent tués sur le coup. Cependant Thanos disparut, ce qui surprit le roi: il réapparut derrière le roi plus loin. Celui-ci se retourna et prit son épée: avec un language incomprehensible, son épée devint bleu. Il fonca à vive allure et donna un coup avec : Thanos put juste se teleporter plus loin, fier de son esquive. Mais une douleur le parcourut et il vit que son bras gauche était gelé: cela le rendit furieux.

-Thanos: Bien joué mon roi, vous avez utilisé un sort ancestral trés puissant qui aurait dû me tuer. Mais comme vous voyez, j’ai moi aussi des sorts et justement, je vais vous en montrer un.
-???: ChérI, reste derrièe moi, je vais créer un bouclier pour nous protéger de son attaque.
-Thanos: Ce n’est pas avec un simple bouclier que vous allez dévier l’attaque ma reine.

Thanos se mit en position d’attaque et lui aussi parla dans une langue étrange: autour de lui, l’on pouvait voir de la fumée. Puis une chaleur s’installa, ce qui me fit penser que son attaque viendrai du feu. Et j’avais bien deviné, Thanos lanca un sort par la bouche et fit fondre toute la salle tellement le feu ressemblait à de la lave. Je pensais que le roi et la reine avaient succombé mais celle-ci était accroupie les mains en avant pour créer un bouclier: elle réussit et le feu fut bloqué par ce puissant bouclier. C’est à ce moment-là que Thanos disparut de nouveau et réapparut dans le bouclier. Surpris de cette manoeuvre, le roi donna plusieurs coups d’épée pour geler Thanos mais celui-ci para les attaques par son bras. En fait ce n’était son bras lui-même car il avait changé en une épée futuriste ( un peu comme celle de Halo 2 ). Le roi fut effrayé et vit que son épée se brisa. Thanos se mit à sourire et une autre explosion arriva. Je me réveillai en sursaut dans mon lit. J’étais effrayé, jamais un rêve n’a une suite en quatre fois: pour la première fois, je me demandai si ca n’était réellement passé. De ma vie, je j’avais jamais vu un combat de telle sorte: ces trois personnes avaient une puissance magique incroyable. Je ne pus voir la fin mais je devinai qu’ils avaient dû mourir… Et maintenant je me disai que l’enfant était en grand danger. Toutefois, je ne pus me poser d’autres questions car le réveil se mit à sonner.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyJeu 5 Jan 2006 - 0:47

(SUITE)


Je voyais un peu plus loin Elessar et une fille familière: Sarah. Elle était trés jolie, certainement l’une des plus jolies du collège. Je voyais qu’elle discutait du poignard de Elessar. Il allait surement me voir, c’est pourquoi je me mis à oublier le rêve pour engager la conversation.


-Haku: Bonjour, vous allez bien ?

Avec Elessar nous parlions du départ du directeur. Ne sachant toujours pas quel était l’objet de son départ, nous disions quelques hypothèses mais aucune était vraiment logique. Ce qui était certain, c’est que ce départ n’est pas une bonne nouvelle pour l’école et le moral des élèves.

Sarah: Les garcons et si … C’était celui de la tour.

L’homme de la tour, cet homme était vraiment inquiétant selon les descritions de Elessar. D’ailleurs celui-ci fut effrayé d’entendre ce nom, moi je fus surpris de cette hypothèse bien pensée. Pendant plusieurs secondes, un silence était apparu.

-Haku: Ca peut être autre chose qui l’a fait partir.
-Hébus: Bonjour.Attendez Rovna, il arrive. Tout en partant avec nous dans la grande salle.
-Sarah: Toi qui as redoublé, c’est déjà arrivé à Tarim de partir comme ça ?
-Hébus: Non, mais on m’a dit qu’une fois Liune était parti en plein cours. C’était l’année dernière. Elle s’est dirigé vers la forêt, un élève y est mort. Tous les élèves sont sûr que le coupable court toujours.

Cela me troubla, un mort à l’école ? Il a dû se passer une chose terrifiante pour arriver à la mort d’un élève. Mais ce qui me troubla le plus, c’était le regard d’Hébus que les autres n’avaient pas vu. Ce regard signifiait le danger de cette forêt et donc qu’il ne fallait plus y retourner.

-Rovna: Ce qu’il faut se demander c‘est: qui peut donner autant de fil à retordre aux professeurs? En me surprenant avec les autres.

Leur discussion tourna en rond sans qu’ils avancent jusqu’au repas. Je ne parlai plus car je pensai toujours à ce rêve et la puissance de Thanos… Je j’avais même pas faim alors que ca avait l’air d’être trés bon. Voyant ma solitude, Hébus me demanda si j’allais bien: en mentant je lui répondis oui mais que j’avais pas faim. A la fin du repas Hébus, moi et Elessar partions en direction du cours de Torias quant à Sarah et Rovna, ils allèrent dans leurs cours respectifs. Nous arrivions dans un endroit tout à fait normal contrairement aux épreuves passées. Aucun indice ne montrait ce qu’on allait faire. Quant à Torias, il souriait toujours et s’apprettait à parler.

-Torias: Bonjour à tous. Vous n’avez pas de chance aujourd’hui il pleut ! Ce sera gênant pour l’épreuve suivante. À ce cours, vous aller développer votre résistance au climat et en particulier le froid. Je remercie le professeur Liune pour l’aide qu’elle va nous apporter aujourd’hui. Elle est connue pour sa froideur et elle va faire descendre la température aujourd’hui.

Elle entra en scène comme si on jouait une pièce de théâtre et que l’heure de son entrée dépendait entièrement du discours de Torias. Elle se plaça devant les élèves et la température descendit soudainement mais progressivement.

- Torias: Ah j’allais oublié. Si vous vous effondrez à terre vous serez éliminés de l’épreuve.

Le froid commença à s’abattre, faible mais présent. Je voyais que certains élèves analysaient la situation avec cette épreuve spéciale, moi je ne bougeais pas malgré le froid qui était de plus en plus rude. Quelques élèves étaient revenus dans le «bon climat». Le professeur annonca à Elessar de continuer l’épreuve: celui-ci se motiva et sa peau reprit des couleurs malgré le froid. Moi je tenais à peine sur mes jambes: je les sentais plus et je sentais que je tomberai bientot. Tout d’un coup l’énergie arriva pour me rechauffer mais ce fut trop tard: j’étais tombé comme un oiseau mort foudroyé par la foudre. Avec la chaleur de l’énergie, je voyais encore debout Mary, Alex et Elessar: celui-ci tomba plusieurs minutes aprés. Il était entouré de plus plusieurs stalactiques et tomba comme moi: comme une mouche. Il fallut attendre une dizaine de minutes avant que Alex tomba puis quelques secondes plus tard ce fut au tour de Mary. Le froid alors s’arreta alors et le professeur se mit en position de parler.

-Torias: Haku et c’est très bien. Elessar, tu as eu le meilleur score pour un humain depuis plus de cinq ans. Alex et Mary: vos résultats sont exceptionnel.

J’étais quatrième: Xan étant pas là, c’est pour ca que j’étais à cette place là. Elessar me surprit car il réussit à finir troisième, le meilleur score depuis cinq ans annonca Torias: il avait donc largement mérité sa place. Je m’approchais de lui pour le féliciter, il fit de même avec ma prestation. Aprés manger, j’allais en direction de magie sans Hébus qui ne voulait pas y aller car trop fatigué du cours de Torias. Arrivé au cours, tous les élèves furent surpris de voir Liune avec une caisse assez grande. Je me demandai ce que cela pouvait être. Elle souriait comme pour nous dire ca va pas être facile.

-Liune: Bonjour à tous ou rebonjour car j’ai déjà vu ce matin des élèves dans le cours du professeur Torias. Aujourd’hui vu le départ du directeur Tarim et l’affaire urgente: j’ai décidai de vous mettre à l’épreuve. Cette épreuve, je vous l’annonce tout de suite, sera trés difficile car j’aurai dû faire ce cours dans quelques mois. Comme vous pouvez le voir, cette caisse contient quelque chose un être vivant. Mais vous vous demandez lequel ? Vous allez avoir la réponse maintenant !

Elle ouvra la caisse avec sa baguette et une petite créature en sortit. A première vue, elle semblait en colère mais cela n’effraya personne car elle était assez petite. Elle avait l’air connue mais j’avais un trou de mémoire.

-Liune: Vous devez surement en avoir entendu parler: c’est un bébé Gobelin.

Avec les autres élèves, je fus surpris de voir un Gobelin en vrai, même s’il est petit.

-Liune: Maintenant que les présentations sont faites, je vais vous expliquer ce que vous allez faire. Vous allez devoir utiliser un sort de défense mais aussi d’attaque. Je vais vous annoncer la formule pour l’utiliser aprés vous avoir montré. Ce sort peut faire beaucoup de dégats.

Elle se mit à parler trés doucement, puis elle leva sa baguette sur le Gobelin et un rayon blanc fonca sur celui-ci. Il fut paralyser, les bras écartés avec les jambes. Tout le monde était scotché à la vue de ce sort et en même temps impatient de l’utiliser.

-Liune: Maintenant que vous avez vu le sort lui-même, je vais vous donner la formule à utiliser pour le lancer. La formule est “ Que le temps arrête de mouvoir ton corps, et puisse le mien te vaincre sans effort”. Maintenant retournez-vous et derrière vous, il y a plusieurs caisses qui contiennent un Goblin de même mois: ils ont sept mois. Donc cette épreuve c’est de paralyser votre ennemi par ce sort ! Allez-y !

Puis je me retournais et je voyais la même sorte de caisse en bois. Je l’ouvris sans difficulté et je vis ce Gobelin vert et moche. Comme l’autre, il était trés en colère et j’avais une envie de lui donner un coup de pied mais je ne pouvais pas: le sort servait justement à ca. Je me concentrais pour avoir toute l’énergie mentale et physique dans ma paume de ma main et mes cordes vocales.

-Haku: Pourvu que ca marche. “ Que le temps arrête de mouvoir ton corps, et puisse le mien te vaincre sans effort”.

Un rayon blanc le toucha et pendant peu de secondes, il fut paralyser: quand il put rebouger, sa colère fut encore plus grande. Il se jeta sur moi et me morda comme une petite peste. J’essayais plusieurs fois mais le Gobelin fut paralyser plus longtemps mais pas assez à mon goût. Je pensai alors au rêve et aux attaques magiques de Thanos du roi et de la reine. Ils avaient réussis en une fois et sans le parler à voix haute. Je me concentrais de nouveau pour faire une performance pareil. Une puissante énergie arriva en moi.

-Haku: “ Que le temps arrête de mouvoir ton corps, et puisse le mien te vaincre sans effort”

Ce coup-ci le rayon blanc fut beaucoup plus grand et le Gobelin fut paralyser tellement qu’il ne bougeais plus du tout. Je mis trop d’énergie: et le Gobelin s’écrasa sur un arbre plus loin. Il fut littéralement broyé sous le choc avec l’arbre. Je fus effrayé de ce que je venais de faire car j’avais tué le Gobelin. Mais j’avais réussi à le paralyser avant sa mort. Liune me regarda surpris puis elle regarda un autre élève. Apres plusieurs minutes, Alex avait fini et Mary avait fini avant moi. Liune s’approcha pour parler.

-Liune: Donc ceux qui ont réussi bravo car c’était un exercice trés difficile. Les premiers sont Mary, Haku puis Alex: bravo à vous trois pour votre prestation. Cependant l’acte de Haku n’est pas à oublié. Il a réussi le sort de défense mais aussi en mettant trop d’énergie le sort d’attaque. Celui-ci peut tuer une personne, en le projetant en arrière: plus vous mettez d’énergie, plus l’impact sera puissant. Comme vous pouvez le voir sur l’arbre, le Gobelin est mort sous l’attaque qui était assez puissante pour vous cassez un bras. C’est pourquoi vous utiliserez cette partie du sort SEULEMENT en cas de danger: si une personne veut vous tuer et que vous n’avez pas d’autres choix, alors vous devrez l’utiliser. Maintenant le cours est fini, j’espère que vous vous souviendrez de la lecon !

Puis je partis assez fier de mon sort mais aussi honteux de l’avoir fait trop fort. Je vis au loin Elessar qui parlait avec Rovna: tous les deux avaient des épées en main. En me voyant arriver, ils m’expliquèrent leur combat: cela m’interréssa et je proposais un combat à Elessar.

- Elessar: Je relève le défi. Ce qui tira un sourire à Sarah.
- Haku: Je n’ai qu’un bâton, il ne tiendra pas une seconde face à ton épée.
- Elessar: Je pense que Rovna pourra te prêter la sienne, elle ne lui sert plus a rien. Le vainqueur du précédent combat.
- Rovna: Ok, ok, fous toi bien de moi. En ralant.
- Elessar: Avec plaisir.

Je pris l’épée de Rovna pour combattre Elessar.

- Haku: Qu’est ce qu’il y a gravé sur ton épée.
- Elessar: Aërendil, épée des étoiles venue illuminer le monde. C’est de l’ancien elfe.

J’assénais de nombreux coups mais aucun ne réussit à percer la garde de l’aîné des deux combattants. Mes coups étaient de plus en plus puissant. Je mettais toute ma volonté dedans et cela se voyait, Elessar paraît de plus en plus difficilement. D’un seul coup je mis toute mon énergie dans un puissant coup, le plus précis et le plus puissant possible: Elessar eût de grosses difficultés à le parer.Elessar répondit par plusieurs coups: j‘eus du mal et ma garde baissait à vue d‘oeil. Elessar me fis tomber grâce à une balayette et voulut m’asséner avec son épée mais je parai, roulai sur le coté, me relevai hâtivement puis frappai mon adversaire qui se baissa, attrapa ma main, la frappa contre mon genou pour faire tomber l’épée puis me plaqua l’épée contre la gorge.


- Haku: Tu es vachement fort .
- Elessar: Tu te bat bien toi aussi tu manque beaucoup d’expérience et tu te contente des attaques classiques.
- Haku: J’ai juste trois ans de moins. En contestant.
- Elessar: Mais je ne pense pas que tu as énormément voyagé, combattu et entraîner en me coupant. C’est pour ça que tu as besoin de quelques conseils. Je veux bien t’apprendre des prises et des attaques différentes du protocole. Ça te dira?
-Haku: Ouais !

Il m’a fallu trois heures pour la maitriser avec souffrances car c’était une technique assez difficile. Au coucher du soeil avec Elessar nous partions pour aller prendre le diner. J’étais fier d’avoir appris sa technique et d’avoir d’autres amis malgré les difficultés des cours.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyJeu 5 Jan 2006 - 2:36

Chapitre 10 : Mary


(Jusqu'à mardi avant midi)

--« Silence ! » Venait de crier Grull. Comme par enchantement, les conversations s’arrêtèrent d’un seul coup. Liune prit alors la parole :

--« Ce qui s’est passé ne vous regarde pas. Pas la peine de faire les innocents, nous ne sommes pas idiots. » Elle s’adressait à un des élèves qui tentait de se défendre. « Je disais donc : Ceci ne vous regarde pas. Vous devez néanmoins savoir qu’il s’est passe quelque chose de grave. Nous vous tiendrons au courant si nous jugeons cela nécessaire. Sur ce : Bon appétit ! »

Tarim venait de quitter précipitamment la grande salle en plein milieu de son discours. Ce n’était pas courant et Mary se demanda ce qui avait provoqué son départ précipité. En silence, ils poursuivirent le succulent repas de ce dimanche soir. Cela faisait maintenant une semaine que Mary était arrivée à l’école. Elle s’y était fait des amis : Elenwë d’abord, sa camarade de chambre qui bien que parfois très lointaine, était la première à l’aider et à la comprendre. Puis venait le groupe : Alex et compagnie. Tout d’abord Alex, un garçon timide et réservé mais tellement gentil. Puis Kady, sa compagne de chambre. Ensuite venait Thark, un nain guerrier bon camarade, qui avait toujours le mot pour rire et sur lequel on pouvait toujours compter. Le repas était terminé maintenant et Mary se posait des questions : Qu’est-ce qui avait bien pu se produire dans l’école ce soir ? Et qu’elle incidence cet événement allait-il avoir sur leur vie quotidienne dans les murs du château ? C’est dans l’expectative qu’elle regagna sa chambre en compagnie d’Elenwë. Une surprise les attendait : Sur leurs lits, on avait déposé un paquet et une enveloppe. Mary lu le message contenu dans celle-ci. Il disait : « En récompense des efforts que vous avez fournis lors de votre première semaine de cours, la direction est heureuse de vous offrir ces quelques objets » Elle arracha l’emballage du paquet avec fébrilité. Il contenait un arc et un carquois en peau de daim. L’arc était magnifique et parfaitement adapté à sa taille, il ne manquait que les flèches. A côté, dans un sac séparé, elle découvrit un serre-tête en or et une cape de mage. Elle se tourna vers Elenwë :

--« Toi aussi, tu as reçu des objets ? »
--« Oui, un grand bâton de mage et une robe rouge » répondit sa camarade.
--« Je me demande si tous les élèves ont reçu des cadeaux » fit Mary.
--« C’est fort probable, nous ne sommes pas les seules à avoir fait des efforts cette semaine. »
--« Tu as raison. Allons nous coucher… Je tombe de sommeil. » répondit Mary en baillant.

Dans une des salles souterraines du château, un être maintenu jusqu’à présent en léthargie par un sortilège très puissant, venait de se réveiller. Seules des chaînes de confinement magiques l’empêchaient d’aller et venir comme bon lui semblait. Il se mit debout et on pouvait à présent distinguer les formes et le visage de celui-ci. Il s’agissait d’un elfe-noir : Une créature que même les elfes craignaient tant ses pouvoirs maléfiques, associés à sa soif de dominer les autres races étaient redoutables. L’elfe s’était mis en devoir de conjurer le sort qui le maintenait entravé et semblait peu à peu y parvenir. A l’opposé de la salle, recroquevillée dans un coin se tenait une fille. Une fille de première année qui à plusieurs reprises avait déjà pénétré dans les souterrains secrets du château. Celle-ci était tétanisée. N’osant faire un geste pour s’enfuir, elle regardait la chose qu’elle venait de réveiller et qui, à présent entièrement libérée de ses entraves, s’avançait rapidement vers elle. L’elfe poussa un grondement de victoire et se jeta sur sa proie qui poussa un long cri d’effroi. Une ombre avançait maintenant dans le sombre souterrain, traînant par les cheveux bruns le corps sans vie de la jeune fille dont les bottes blanches fermaient la marche. A coup sûr, l’elfe cherchait la sortie de ce labyrinthe où il avait dû être incarcérer pendant de longues années. Des cris et des bousculades se faisaient à présent entendre et Mary se réveilla en sursaut. Elle se fit la réflexion que décidément ses rêves paraissaient bien réels ces temps ci et machinalement, elle regarda sa montre. Il était près de quatre heures du matin. Son amie entra à ce moment précipitamment dans la chambre en lui criant :

--« Lève-toi et habille-toi en vitesse ! Il faut qu’on aille d’urgence dans la grande salle ! »
--« Qu’est-ce qui se passe ? » fit Mary en tentant d’émerger définitivement du cauchemar horrible qu’elle venait de faire. « Il y a le feu ? »
--« Non, je crois que c’est plus grave… Avant la bousculade, j’ai entendu un grondement sourd suivi presque immédiatement par un cri d’effroi qui m’a glacé le sang. Ca doit être sérieux ! Grouille-toi de t’habiller ! »

Mary sursauta : Elle n’avait pas rêvé ou alors, c’était encore un rêve prémonitoire ! Elle sauta dans ses vêtements et en moins de temps qu’il ne faille pour le dire, elle et Elenwë dégringolaient les escaliers pour gagner le réfectoire. En bas de l’escalier, au rez-de-chaussée, Mary cru apercevoir la silhouette de Sahara, cette jeune fille solitaire qui se promenait la nuit dans les couloirs. Celle-ci était étendue dans une mare de sang. Les elfes et orcs de maison tentaient de calmer la débandade frénétique des élèves qui, paniqués, se bousculaient à qui mieux, mieux. Elle débouchèrent enfin dans la salle où la moitié de l’école était déjà rassemblée. Le brouhaha était insupportable et les conversations tellement confuses que personne ne comprenait rien à ce qui se disait. A plusieurs reprises Grull dut réclamer le silence avant d’être enfin entendu. Tarim prit la parole :

--« Chers élèves, les évènements d’hier soir que nous redoutions tant se sont malheureusement réalisés pendant la nuit. Une élève qui à plusieurs reprises a enfreint les interdits en pénétrant dans les souterrains du château a, cette nuit, réveillé l’être maléfique que Mademoiselle Liune et moi-même maintenions en profonde léthargie. Elle y a malheureusement trouvé la mort et nous ne pouvons plus rien faire pour elle. Cependant, vous êtes actuellement en grand danger car cet être, de la race des elfe-noirs, en plus de posséder des pouvoirs magiques particulièrement meurtriers, a la faculté d’entraîner à sa solde des créatures sournoises et diaboliques. J’ai nommé les Orcs, Gobelins, Kolbolds, Troll et autres races vivant dans l’obscurité des profondes cavernes qui parsèment la forêt. Dès à présent, nous devons nous considérer en état de siège et je demanderai aux élèves de quatrième et cinquième années de protéger leurs cadets. Il va de soi que pour plus de sécurité, nous devons rester groupés et que nous allons barricader les issues de cette salle. »

A ce moment, un serviteur entra par la grande porte une hache plantée dans le dos. Il eut juste le temps de soupirer : « Ils arrivent ! » avant de s’écrouler pour le compte. Une bande d’orcs sauvages armés jusqu’aux dents pénétrait à présent dans la salle, taillant et tranchant toutes chairs qui se trouvaient à porter de leurs armes meurtrières. En un rien de temps, la salle fut investie et les élèves se retrouvèrent séparés en deux camps inégaux, subissant, sans vraiment pouvoir se défendre, les assauts déchaînés de leurs assaillants. Mary et Elenwë s’étaient réfugiées sous une grande table espérant passer inaperçues quand soudain, d’un terrible coup de hache celle-ci se fendit en deux. Mary serra fortement Elenwë par les épaules et ce fut en hurlant qu’elle attendirent le coup de grâce.

--« Mais c’est pas vrai ! Mary, réveille-toi ! » criait Elenwë en giflant copieusement Mary qui était assis sur son lit, en transe. Elle émergea enfin des bras de Morphée et regarda son amie d’un air hagard. Il lui fallut cinq bonnes minutes avant de pouvoir prononcer une parole.
--« Tu peux pas t’imaginer… C’était tellement réel… Quelle heure est-il ? »
--« Sept heures passées » fit Elenwë « Et ça fait bien une demi-heure que tu t’agites en criant dans ton lit. Je crois bien que tu as du réveiller tout l’étage. Va prendre une douche, ça te calmera. »
--« Pas toute seule » répondit Mary encore sous les effets du cauchemar qu’elle venait de vivre.
--« D’accord, allons nous doucher ensemble » répondit son amie.

Mary était pensive. Le rêve qu’elle venait de faire était soit un banal cauchemar provoqué par les nombreuses questions qu’elle s’était posées avant de s’endormir la veille, soit un nouveau rêve prémonitoire et dans ce cas, cette Sahara était en danger. Toute l’école était d’ailleurs en danger dans ce cas et il fallait absolument qu’elle empêche Sahara de réveiller l’elfe-noir qui sommeillait dans les profondeurs sombre du château. L’eau de la douche était glacée et lui donna un coup de fouet, interrompant par la même occasion ses suspicions mentales. Elles se lavèrent en vitesse et toutes deux regagnèrent leur chambre au moment où retentit la sonnerie du réveil. Rapidement habillées, elles descendirent et furent les premières à pénétrer dans la grande salle. Les reliefs du festin de la veille avaient disparus et la salle avait retrouvé son austérité des jours de semaine. Sur le mur, l’horaire des cours avait été placardé. Celui des premières années était le même que la semaine passée. On y précisait juste que le cours de combat du mardi après-midi serait un cours de tir à l’arc et se déroulerait dans le parc. Mary regarda Elenwë en souriant : Elle allait pouvoir essayer son arc tout neuf. Elles s’installèrent à table juste avant que ne débarquent Alex et ses compagnons.

--« Salut les filles » fit Alex ajoutant : « Quel raffut ce matin au cinquième… Y a une fille qui s’est mis à pousser la beuglante, on aurait dit qu’on l’égorgeait. »

Un ange de miséricorde plana soudain sur la table. Mary avait plongé ses yeux dans son bol de porridge comptant méthodiquement les bulles qui remontaient à la surface. Elenwë ne savait plus comment se mettre pour ne pas éclater de rire. Finalement, Mary avoua :

--« C’était moi… J’ai encore fait un rêve étrange cette nuit. »
--« Raconte ! » fit Alex.
--« Je préfère pas… Pas avant d’avoir des certitudes. »
--« Encore une prémonition ? » répliqua Alex qui s’attendait au pire.
--« C’est possible. Mais difficile à savoir… Parlons d’autre chose veux-tu ? » coupa Mary.
--« Tu as raison. » fit Elenwë, ajoutant « Quelqu’un à une idée de ce qu’on va faire en physique ? »
--« J’en sais rien, mais il est temps d’y aller. » répondit Alex.
--« Amusez-vous bien, moi je vais promener avec Thark ce matin. » lança Kady.
--« Ouais et puis après j’irais promener tout seul… Comme un grand ! » fit le nain en rigolant.


Dernière édition par le Jeu 5 Jan 2006 - 3:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyJeu 5 Jan 2006 - 2:36

(Suite)

Alex, Elenwë et Mary se levèrent presque en même temps ; bien décidés à expédier ce cours très rapidement. Torias accueillait les élèves avec son entrain habituel :

--« Bonjour à tous. Vous n’avez pas de chance aujourd’hui. Il pleut ! Ce sera gênant pour l’épreuve suivante : A ce cours, vous allez développer votre résistance au climat et en particulier au froid. Je remercie le professeur Liune pour l’aide qu’elle va nous apporter aujourd’hui. Elle est connue pour sa froideur et elle va faire descendre la température aujourd’hui. »

Liune se mit à l’ouvrage… Théâtralement, comme si elle avait attendu la fin du discours de Torias pour intervenir. La température descendait progressivement.

--« Ah ! J’allais oublier : Si vous vous effondrez à terre, vous serez éliminés de l’épreuve. » précisa le prof de physique.

Le froid, d’abord imperceptible, se faisait à présent ressentir. Les traces en étaient maintenant visibles : Du givre s’était déposé sur l’herbe et une fine couche de glace s’était installée sur une partie de l’étendue du lac. Mary se faisait l’effet d’un ice-cream oublié dans le congélateur. Elle se dit qu’un simple bouclier lui permettrait de se protéger de ce froid glacial mais ce n’était pas vraiment le but recherché par Torias. Il voulait tester leur aptitude à résister au froid… Elle tiendrait bon ! « Il en aura pour son argent ! » pensa-t-elle. Elle se concentra. Il fallait brûler des calories et irriguer convenablement toutes les parties du corps exposées à ce froid maintenant sibérien. Instantanément, la pluie se transformait en neige à l’approche du sol qui en était déjà maculé. Elle se surprit à pouvoir augmenter sans aucun effort les battements de son cœur et sentait le sang circuler dans les moindres vaisseaux capillaires de son corps. Celui-ci s’était transformé en véritable chaudière et elle ressentait une douce chaleur l’envahir. Elle aperçut certains élèves qui ne tenant plus devant ce froid plus que polaire s’étaient déplacés en dehors de la zone contrôlée par Liune. Elessar était tombé à genoux, immédiatement houspillé par Torias lui intimant l’ordre de se relever. Elle chercha Elenwë du regard… Celle-ci avait abandonné et s’était mise à l’abri sous la pluie. Elessar s’était relevé mais fini par tomber pour le compte. Alex tenait bon ne semblant pas souffrir le moins du monde des rigueurs climatiques extrêmes qu’ils devaient subir. Mary remarqua un oiseau sur le sol : Pétrifié dans la posture où le froid l’avait surprit. Peut après, elle vit Alex se mettre à genoux et tout de suite après, elle dut en faire autant. Liune, sur un signe de Torias cessa ses activités et la nature reprit peu à peu ses droits. La pluie se chargea de fondre la glace qui couvrait à présent le sol et l’eau du lac retrouva lentement son état liquide. Torias annonça les résultats :

--« Haku ! C’est très bien. Elessar, tu as eu le meilleur score pour un humain depuis plus de cinq ans. Alex et Mary : Vos résultats sont exceptionnels ! »

Mary avait soudainement très chaud et très faim aussi : L’effort qu’elle avait fourni avait littéralement épuisé ses réserves et son organisme attendait le prochain repas avec impatience. Le cours était terminé et ils se rendirent sans tarder au réfectoire. Certains élèves grelottaient de froid et pressaient le pas. Chemin faisant, ils furent rejoint par Kady et Thark.

--« Qu’est-ce que vous faisiez au bord du lac ? L’ambiance avait l’air vachement fraîche… » fit Kady.
--« Fraîche est un piètre mot ! Glaciale veux-tu dire ? » répondit Elenwë en claquant des dents.

Et Alex se mit en devoir de raconter à ses compagnons le cours du matin. Ils débouchèrent dans la grande salle et se mirent à table sans tarder. Mary engloutit son repas sans autre forme de procès. Tout comme Alex qui avait du employer la même technique qu’elle. Le repas se termina en silence.

--« C’est cours de magie cet après-midi… On va pouvoir récupérer un peu. » lança Alex en avalant une dernière bouchée.
--« Sans moi » répondit Thark « Je crois que je vais magie-té tout seul »
--« T’as toujours le mot pour rire toi ! » répliqua Mary en souriant.
--« Bah ! Je vais quand même pas pleurer. J’en ai jusqu’à demain midi à me gratter la barbe à rien faire. Et en plus le prochain cours de combat c’est du tir à l’arc ! Pas vraiment ma spécialité ça. Tu me donnes une bonne hache et là… je suis ton nain. Ah Ah Ah ! »

Mary se fit la réflexion que Thark devait bien s’ennuyer lorsqu’il n’avait pas de cours. Il était déjà temps de se rendre à celui de Liune. D’un commun accord, ils se levèrent et quittèrent le réfectoire. La leçon de Liune se faisait en plein air. Elle les attendait auprès d’une caisse de bois assez volumineuse et prit la parole :

--« Bonjour à tous ou re-bonjour car j’ai déjà vu ce matin des élèves dans le cours du professeur Torias. Aujourd’hui vu le départ du directeur Tarim et l’affaire urgente: j’ai décidé de vous mettre à l’épreuve. Cette épreuve, je vous l’annonce tout de suite, sera très difficile car j’aurais dû faire ce cours dans quelques mois. Comme vous pouvez le voir, cette caisse contient quelque chose : Un être vivant. Mais vous vous demandez lequel ? Vous allez avoir la réponse maintenant ! »

D’un coup de baguette elle ouvrit la caisse et un petit être tout vert en sortit. Il avait l’air peu farouche mais semblait très en colère.

--« Vous devez sûrement en avoir entendu parler : C’est un bébé gobelin ! »

Tous les élèves étaient surpris par ce personnage hors du commun. Liune détailla par ses explications ce que les élèves allaient devoir entreprendre : A l’aide d’une formule magique, il fallait paralyser le gobelin de manière à ce qu’il ne représente plus de danger. Elle fit une démonstration et un rayon blanc atteignit la créature qui se retrouva complètement paralysée, jambes et bras en croix. Liune énuméra ensuite la formule magique qu’il fallait scrupuleusement répéter et désigna aux élèves des caisses en bois similaires à la sienne. Chacun disposait d’une caisse et chacune d’elle contenait un jeune gobelin identique à celui que le professeur avait paralysé.

Mary se mit en devoir d’ouvrir sa caisse et comme prévu, un gobelin aussi moche que celui du professeur en sortit. Quel était déjà la formule qu’il fallait qu’elle prononce ? Elle ne s’en souvenait plus… Tendant la main vers l’avant elle prononça :

--« Que le temps arrête de te mouvoir le corps et puisse le mien te vaincre sans effort. »

Rien ne se produisait ! Ca ne devait pas être la bonne formule… Elle prêta l’oreille et entendit Haku prononcer l’incantation. A première vue ça marchait car elle vit un rayon blanc se diriger instantanément vers le gobelin qu’il tenait en respect. Cependant, l’effet fut de courte durée et Haku se fit mordre par sa bestiole. Décidément, il ne suffisait pas de prononcer la bonne formule… Il fallait aussi qu’elle y mette toutes ses ressources mentales. Elle essaya :

--« Que le temps arrête de mouvoir ton corps et puisse le mien te vaincre sans effort ! »

Le rayon partit sans prévenir, surprenant un temps soit peu Mary, et toucha sa cible. Le gobelin se retrouva paralysé. Mary n’attendit pas qu’il se réveille pour refermer la caisse. A côté d’elle Haku avait fini par réussir son coup. Un peu trop fort peut-être… Le gobelin s’était retrouvé projeté violemment contre un arbre et y resta étendu pour le compte. Liune paraissait surprise de la prestation de Haku. Alex avait quant à lui beaucoup de mal à maîtriser le sien et c’est seulement après plusieurs minutes qu’il arriva enfin à le paralyser. Le professeur reprit la parole :

--« Donc ceux qui ont réussi… Bravo ! Car c’est un exercice très difficile. Les premiers sont Mary, Haku puis Alex. Bravo à vous trois pour votre prestation. Cependant l’acte de Haku n’est pas à oublier. Il a réussi le sort de défense mais aussi… » Liune commentait ce qui était arrivé au gobelin d’Haku. Celui-ci gisait à présent au pied de l’arbre… Mort ! Elle fit une nouvelle fois remarquer que ce sort ne devait être utilisé qu’en cas de danger certain. Car il pouvait être mortel. Elle termina par ces mots : « Maintenant, le cours est fini. J’espère que vous vous souviendrez de la leçon ! »

Les élèves regagnèrent le château en silence. Après ce qui était arrivé au pauvre gobelin, personne n’avait vraiment envie de parler. Ils expédièrent le repas du soir. Chacun était fatigué et ils n’aspiraient qu’à une chose : Un repos mérité et réparateur.

Mary ne fit pas de mauvais rêve cette nuit là et dormit comme un ange. Le mardi, après le petit déjeuner, ils quittèrent à nouveau Thark pour le cours de magie du matin. Celui-ci se déroulait dans la salle de cours. A leur arrivée, Liune terminait d’annoter des remarques sur un petit calepin. Elle prit la parole :

--« Le cours d’hier matin, auquel monsieur Torias m’a demandé de participer m’a suggéré les bases de ce prochain cours de magie »

« C’est pas vrai ! » se dit Mary « Elle va pas remettre le congélateur en route … » Liune poursuivait :

--« Nous allons apprendre à contrôler certaines parties de notre corps : Les battements du cœur, la circulation du sang, la digestion… Enfin, toutes ces petites choses qui fonctionnent d’elles-mêmes et dont nous ne nous occupons généralement pas. Grave erreur d’ailleurs car ce sont ces choses qui nous permettent de rester en vie. »
--« Mais comment pouvons nous contrôler les battements de notre cœur » demanda Sarah.
--« En commandant à notre cœur de battre comme nous demandons à nos muscles de se tendre. N’oubliez pas que le cœur est un muscle comme les autres. Le seul problème c’est d’arriver à lui donner des ordres. Et c’est ce à quoi nous allons nous appliquer aujourd’hui. » répondit Liune. Se tournant vers Mary, elle poursuivit :
--« Mary, veux-tu nous faire une démonstration ? Tu t’en es très bien sortie hier matin… »
--« Bien Mademoiselle, je vais essayer de ralentir les battements de mon cœur. »

Et Mary s’étendit sur un banc de la classe, s’employant à ralentir la circulation de son sang au maximum. Elle en était à environ cinq battements par minute et sa respiration était quasiment arrêtée. Voulant jouer le jeu au maximum, elle s’arrangeait même pour ne pas produire de battement cardiaque quand les élèves lui tâtaient le pouls. Ceux-ci étaient médusés et personne n’osait prononcer une parole. Aux yeux de tous elle paraissait comme morte et même Alex avait l’air inquiet. Cependant, cet exercice était très fatigant et elle dut arrêter au bout de cinq interminables minutes. Elle se releva épuisée mais souriante du bon tour qu’elle venait de jouer.

--« Qui peut me dire à quoi pourrait bien servir ce type d’exercice ? » demanda alors Liune.
--« A faire croire à un ennemi qu’on est mort. » répondit Alex sans une seule hésitation.
--« Parfaitement Alex. » répliqua Liune, poursuivant : « Nous allons commencer par un exercice plus simple. Vous allez vous mettre par couple de deux et chacun votre tour, vous vous concentrerez sur les battements de votre cœur en tentant de réduire ceux-ci. Si vous arrivez à éliminer ne fusse qu’un battement, ce sera déjà un bon début. Pendant ce temps, votre camarade contrôlera votre pouls et notera les battements manquants. Allez-y ! Mary et Alex, vous vous mettrez ensembles. »

Mary contrôlait le pouls d’Alex : Celui-ci était en train de lui cadencer une jolie marche funèbre : « Pom pom popom pom popom popom popom » C’était à mourir de rire.

--« Bon, nous allons maintenant changer ! » lança Liune à la classe.

Mary se concentrait pour exécuter un petit divertissement juste pour Alex quand elle fut interrompue par le prof :

--« Mary, ça suffira pour aujourd’hui ! Trop jouer avec son cœur n’est pas très bon. Je pense que tu en as assez fait pour aujourd’hui. »

Quelques instant plus tard, Liune commenta les résultats du cours : Mis à part la prestation de Mary et celle d’Alex, personne n’était arrivé à quelque chose de vraiment tangible. On avait bien relevé quelques altérations dans le rythme cardiaque de certains élèves mais pas de quoi fouetter un chat. Liune les rassura cependant :

--« Que ceux qui n’ont pas réussi à contrôler leurs pulsations ne s’inquiètent pas pour autant ! Moi-même, quand j’étais élève de première année dans cette école, j’ai mis plusieurs mois à arriver aux résultats qu’Alex et Mary ont obtenus. Alors, ne vous découragez pas ! Le cours est à présent terminé. Bon appétit à vous tous. »
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptySam 7 Jan 2006 - 1:15

Chapitre 2 : Zenon



(Jusqu ‘à mardi minuit)

Lundi. Le jour venait de se lever. Zenon se réveilla très tôt du fait de ses habitudes quotidiennes et aussi pour cause d’un inconnu qui avait crié toute la nuit. Son premier cours allait commencer avant les autres après accord avec le directeur et des professeurs pour les cours de rattrapage. Après s’être habillé, il rejoignait le réfectoire pour prendre son petit déjeuner, seul, mais cela été sans importance pour lui, il en avait l’habitude. Pendant qu’il reprenait des forces, il songeait à la veille de ce qui a pu se passer lorsque Tarim était parti en plein discours, et semblait se poser quelques questions, mais comme il venait d’arriver, il ne s’en souciait peu. Il se disait que son objectif principal était de réussir dans cette école. Après être perdu dans ses pensées, il sortait de sa poche une feuille concernant son emploi du temps que Tarim lui avait prescrit la veille juste après le soupé.
On lisait :

Lundi : Magie/Physique/Combat
Mardi : Physique/Magie
Mercredi : Combat/Magie
Jeudi : Physique/Combat
Vendredi : Combat/Magie/Physique
Samedi : Combat/Physique/Magie
Dimanche : Repos

- … C’est vrai que c’est plutôt chargé, répondit Zenon.

(Flash-back)

- Voici ton emploi du temps particulier, dit Tarim.
- Merci.
- Tout compte fait, j’ai décidé que ton programme de rattrapage diffère ceux des autres élèves. Pourquoi ? Vu ton retard, et de plus, l’organisation de tes professeurs ne devait en aucun cas être mise en cause pour les autres élèves.
- Je comprends, répondit Zenon.
- Aussi, pour essayer de rattraper le temps perdu, j’ai chargé beaucoup plus ton programme, et lorsque tu seras au même pied d’égalité que les autres alors tu reprendras le programme dit normal, j’espère que ça te convient ? Dit Tarim.
- [Ai-je le choix…, disait en pensant] Euh, ce sera parfait, merci monsieur le directeur.
- Très bien, alors tu peux disposer et regagner ta chambre.
- Bonne nuit monsieur.
- Bonne nuit, Zenon.

(Fin du Flash-back)

- … Bon, il est l’heure, disait Zenon.

Tout en allant au cours, en direction de la forêt, Zenon se demandait à quoi cela pourrait lui servir d’aller à un cours de magie sachant qu’il savait pertinemment qu’il ne pourrait jamais l’utiliser de son plein gré. Tout à coup, une voix se fit entendre de nulle part.

- C’est là que tu te trompes, Zenon, fit la voix inconnue.
- (Tout en se mettant sur ses gardes) Huh ?! Qui va là ? Dit Zenon.

Une personne fit son apparition devant lui, il s’agissait tout simplement de son professeur de magie, mademoiselle Liune.

- Oh, c’est vous, dit Zenon.
- Oui et ne croit surtout pas que la magie ne servirait à rien pour un futur guerrier comme toi.
- ……..?! Je ne saisis pas, se demanda Zenon.
- C’est simple. Il est évident que tu ne possèdes pas la faculté de jeter des sorts ou autres magies mais je pourrais au moins t’enseigner à communiquer avec la nature, en ne faisant qu’un avec toi. Dans un combat, un guerrier utilise le corps et l’esprit pour se battre ou se défendre. C’est la concentration extrême. Grâce à cela, tu acquerras réflexe, agilité, sérénité, force mentale. C’est d’ailleurs un des points que j’apprendrais à certains de tes partenaires qui le souhaitent et qui ont des difficultés. Oh ?! Tien, il commence à pleuvoir mais bon, ça n’empêchera pas le cours de continuer.
- …..Je comprends mieux maintenant, c’est comme un sixième sens, fit Zenon.
- Je le considère ainsi, maintenant commençons, lui dit Liune.
- Je suis prêt !
- Met-toi debout, et ferme les yeux. Tu dois te concentrer et ne penser à rien, tu dois faire le vide dans ton esprit, et être en harmonie avec la nature. Ton corps et ton esprit doivent être en osmose absolue et ne faire qu’un. Grâce à cela, même en ayant les yeux fermés, tu sentirais tes ennemis t’attaquer par surprise ou dans d’autres situations délicates.
- ….Ce n’est pas si facile, dit Zenon.
- Je sais mais nous sommes là pour apprendre, non ? Il y a une autre façon de s’améliorer en étant assit en tailleur, tout en étant relaxé, mais attention, il ne s’agit pas de s’endormir, hé hé hé.
- (En s’asseyant, mains entrelacées et yeux fermés) J’ai compris, mademoiselle Liune, fit Zenon.
- Bien, veux-tu m’excuser mais je dois te laisser un petit instant, le professeur de physique a besoin de mon aide pour son cours, mais continu en mon absence. Attention, même éloignée, je peux ressentir ton esprit si tu exécutes ou non le travail que je t’ai demandé, alors il ne s’agit pas de s’endormir sur tes lauriers, entendu ?
- Oui madame.

Un instant plus tard, Liune revenait voir Zenon, elle souriait. Il était toujours assit, concentré, et dans la même position que lorsqu’elle s’était absentée.
Son entraînement avec Liune arriva à son terme. Zenon n’a pas progressé mais a tout de même appris les bases pour y arriver.

- Bon nous reprendrons demain cet exercice sachant que tu peux t’exercer en dehors des cours, lui fit remarquer Liune.
- C’était mon intention, madame.
- Ah oui, un conseil, soit plus relâché lorsqu’une personne vint à ta rencontre, en étant plus ouvert. Va vers les autres et évite de rester seul dans ton coin, d’accord Zenon.
- ………Euh, j’y penserai, merci.

Zenon partit tout en repensant à ce que Liune lui avait dit à la fin mais pour lui, c’était mission impossible après tant d’années de solitude. Il arriva enfin dans la cour centrale où les élèves avaient fini leur cours avec le professeur Torias. En passant, Zenon interpella un groupe d’élève leur demandant où se trouvait le professeur et leur indiquait du doigt la direction. N’ayant plus rien à faire avant le déjeuner, quelques curieux suivaient de loin Zenon afin de le voir à l’œuvre. Il s’agissait de Kiss, Milfa, et Sureddo, amis depuis le début de l’enseignement et logaient dans la même chambre. Tous les trois sont de race humaine. Kiss, le plus jeune du groupe, est un garçon de quatorze ans, portant une veste à manche longue et un pantalon bleu cyan ainsi qu’une cape blanche, et qui souhaiterait devenir mage. C’est un petit génie, mais aussi le comique du groupe. La seconde, Milfa est une jeune fille de quinze ans, portant une veste rose à manche courte et une jupe courte noire, elle porte un collier sur son front, et souhaiterait devenir une guerrière en tant qu’archer. Complètement délurée, usant beaucoup de son charme pour arriver à ses fins, c’est une fille qui garde malgré tout, sa tête sur ses épaules. Quand au troisième, Sureddo est un garçon de seize ans, portant une veste blanche à manche longue, un pantalon bleu foncé qui est de même couleur que son bandana, qui lui souhaiterait devenir un guerrier. C’est un garçon qui parle peu et très renfermé, son passé reste mystérieux, il semble avoir un passé douloureux tout comme Zenon.

- Tien, il ne s’agit pas du nouveau qui est arrivé hier ? Et si on allait jeter un coup d’œil ? Dit Milfa.
- Bonne idée comme il est encore trop tôt pour aller déjeuner, affirma Kiss.
- …… ? Eh, où vas-tu, Sureddo ? Questionna Milfa.
- Sa ne m’intéresse pas, je préfère retourner dans la chambre. Répondit Sureddo.
- Ah non ! Tu crois pouvoir nous laisser seuls, répondit Milfa en l’emmenant de force.
- Arrg, mais lâche-moi à la fin!
- Ha ha ha, je crois que tu ne t’en tireras pas aussi facilement avec nous. Disait Kiss.

A ce moment-là, Sureddo lui jeta un regard glacial, que Kiss se rachetait aussitôt en lui disant que ce n’était que de l’humour.
Le trio d’ami suivait de loin Zenon qui était à la recherche du professeur Torias. Tout à coup, Zenon entendit une voix de nulle part qui n’est autre que Torias.

- Tu me cherches ?! Je t’attendais, Zenon !

Zenon jeta un œil dans le ciel où plus précisément sur le toit du château. Comme lors de son premier cours avec les élèves, il montra sa petite démonstration en sautant et atterrissant juste devant lui.

- (Fier de sa prestation) Alors… impressionné, n’est-ce-pas ?! Fit Torias.
- ………

Kiss, Milfa, et Sureddo n’en revenaient pas de ce qu’ils venaient de voir. Ils étaient en train de rire sauf Sureddo.

- Mmh…, pas vraiment à ce que je vois, tant pis pour moi, je te souhaite malgré tout le bienvenue à mon cours.
- Merci, dit Zenon.
- Bien, cette petite démonstration te donne un petit aperçu de ce que je vais vous enseigner toi et les autres élèves. Cela permet aussi de te montrer à quel point nous pouvons contrôler notre énergie grâce à ce flux continu qui circule dans tous ton corps et réaliser des choses incroyables. Rares sont ceux qui réussissent à maîtriser parfaitement cette énergie. Tout d’abord, je voudrais te tester sur plusieurs épreuves qui seront d’ailleurs éliminatoires, si tu échoues, je ne pourrais plus continuer à t’enseigner, alors à toi de me prouver ta volonté de réussir, d’accord ?
- Oui monsieur.
- Très bien alors commençons. Le test d’aujourd’hui est une épreuve de vitesse, où tu dois courir une centaine de mètres jusqu’à cet arbre là-bas en moins de sept secondes. Tu n’as qu’un seul essai.
- ……… Il vient de pleuvoir et le sol est impraticable pour ce genre d’exercice, monsieur, fit Zenon.
- Ne t’en fait pas, j’ai demandé à mademoiselle Liune de sécher la piste avec ses pouvoirs juste avant que tu arrives. Bon je t’attendrais là-bas et te chronométrais. Tu as cinq minutes pour te concentrer.
- Ce ne sera pas nécessaire.
- ……..Oh, eh bien c’est comme tu le souhaites, tu me feras signe lorsque tu partiras, répondit Torias.

En quelques secondes, Torias était arrivé au pied de l’arbre. Zenon n’en revenait pas de voir un homme aussi rapide que l’éclair et se disait que si lui arrivait pourquoi pas lui. Torias le fixa, chronomètre à la main, attendait le signe. Zenon referma ses yeux pour se concentrer afin d’accomplir ce que Liune lui avait apprit. Il commençait plus ou moins à maîtriser cette concentration extrême et ressentait en lui son énergie montée. Il rouvrit les yeux de suite en faisant signe de la main du départ sous les regards intrigués des élèves curieux. Zenon abaissa sa main et s’élança à toute allure. Arrivé devant l’arbre, il était quelques peu essoufflé.

- Waouh ! Il est rapide, répondit Milfa.
- C’est vrai mais il doit être plus âgé que nous, d’où sa rapidité…, fit Kiss.
- C’est possible, qu’en penses-tu, Sureddo ? Demanda Milfa.
- Hum…
- Serais-tu pas un petit peu jaloux ? demanda Kiss.
- Tss…, tu plaisantes ! Je suis sûr, à présent, que je pourrais faire mieux que lui et d’ailleurs, il ne m’impressionne absolument pas, répondit sèchement Sureddo.
- ……….. (Milfa & Kiss)
- Mmh…, pas mal, je dirais même intéressant ! Cela se voit que tu as de l’entraînement, 5 secondes 82…, fit Torias.
- Pfff…Merci bien, répondit Zenon.
- Je commence à comprendre pourquoi le directeur t’ai accepté, c’est pour sa que j’ai décidé d’accélérer les évènements et de passer au second épreuve, éliminatoire bien sûr, à part si tu te sens fatigué et envie d’aller manger, personnellement, je peux continuer en entravant un peu l’heure du déjeuner.
- Je me sens en pleine forme, je peux encore continuer et de plus, ça me permettrait de rattraper mon retard par rapport aux autres, répondit Zenon.
- Très bien, suis-moi, le prochain atelier est le saut en hauteur.
- Mais où vont-ils ? demanda Kiss.
- Ils vont en direction de l’épreuve du saut en hauteur, d’ailleurs je crois qu’il le fera passer toutes les épreuves que l’ont a subi la semaine dernière mais en accumulé on dirait, c’est incroyable, lui dit Milfa.
- Il a une sacrée réserve d’énergie, moi à sa place, je serais épuisé à force de contrôler mon énergie. Huh,…mais tu t’en vas, Sureddo, répondit Kiss.
- Il est l’heure d’aller manger.
- Ah, j’ai le ventre qui cri famine, fit Kiss.
- Mais attendez-moi les gars, ne me laissez pas, répondit Milfa.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptySam 7 Jan 2006 - 1:17

Suite:


Les trois élèves s’en allèrent déjeuner tandis que Torias continua son enseignement à Zenon.

- J’ai bien fait de ne pas retirer les troncs d’arbres, il fait à peu près douze mètres de hauteur qu’en dis-tu, Zenon ? Lui dit Torias.
- Vous voulez que je saute ceci…
- Pourquoi ?! Cela te fait peur ? Fit Torias.
- …………………
- Bref, comme d’habitude un seul essai, es–tu prêt ?
- (lui faisant signe de la tête)
- Alors c’est qu’en tu veux, fit Torias.

Zenon commençait à faire appel à sa concentration en refermant ses yeux. Il décidait de prendre de l’élan et sautait majestueusement le plus haut possible tel un aigle, dépassant même ainsi la limite tout en atterrissant sur ses pieds et ses mains.

- …. ???!! Il y a rien à redire si ce n’est que le test est réussi, bravo, lui dit Torias.
- Merci monsieur.

Zenon se disait en lui que ces entraînements étaient une perte de temps mais il n’avait pas le choix, il devait passer par là au début s’il souhaitait continuer.

- Bon nous allons arrêter là pour aujourd’hui, tu passeras la dernière épreuve demain matin. Allons déjeuner avant qu’il nous reste plus rien, ha ha ha…, lui dit Torias.
- Oui.
- Dis-moi, c’est pas mal ce que tu m’as montré aujourd’hui, lui demanda Torias.
- (Le regard triste) Je pense que c’est dû au fruit des années d’entraînements en solitude…, fit remarquer Zenon.
- ……Mmh, Si tu le dis, fit Torias.

Torias comprenait que Zenon avait vécu un passé douloureux et préférait ne pas aller plus loin. Tous deux partaient déjeuner. Arrivée à la cantine, et après avoir prit son plateau, certains regards le dévisageaient, ceci le gênaient beaucoup et cherchait rapidement une table seule pour manger mais aucune était libre si ce n’est qu’une jeune fille l’interpella pour l’inviter.

- Ne reste pas planter là, viens manger avec nous ! fit la jeune fille.
- Euh, merci mais…

La jeune fille lui fit s’asseoir à sa table. On entendait par-ci par-là des chuchotements le concernant. Ceux qui mis en colère la jeune fille.

- Bon c’est pas fini c’est chuchoterie, fit la jeune fille.
- Silence ! Cria Liune.

Après quelques secondes de répit, Zenon le remerciait pour son hospitalité et sa gentillesse.

- Tu n’as pas à me remercier, c’est normal ! Au fait, je m’appelle Milfa et voici mes compagnons de chambre et amis, Kiss et Sureddo.
- Salut, fit Kiss.
- ……………… (Sureddo)

Zenon et Sureddo se regardaient comme si ils se défiaient à savoir qui serait le plus fort à ce petit jeu mais Milfa coupa ce défie virtuel en lui disant que Sureddo réagissait toujours ainsi avec les nouveaux, c’était son caractère.

- Euh…enchanté de vous connaître, moi je m’appelle Zenon.
- Tu sais quoi Zenon, on t’a vu avec le professeur Torias et je trouvais que tu étais vachement rapide en vitesse, fit remarquer Kiss.
- Ah bon, merci, répondit Zenon.
- J’espère que tu réussiras le reste du test, lui dit Milfa.
- J’ai déjà réussi la deuxième épreuve du saut et il me reste la dernière.
- Super ! dit Milfa.
- Tu as quel âge ? demanda Kiss.
- J’ai seize ans.
- Comme Sureddo, moi j’ai quatorze ans, lui répondit Kiss.
- Moi j’ai quinze ans…, tu sais quoi, on t’a déjà dit que tu avais un certain charme, et puis tu devrais te décoincer un peu, je te sens trop enfermer dans ta petite bulle, fait comme moi, lui dit Milfa en tenant son bras.
- (Tout rouge) Euh...euh, eh ben.
- Ce n’est pas un bon exemple…, aïe ! Je plaisantais Milfa…, dit Kiss.
- Pourquoi es-tu ici ? Répondit subitement Sureddo.
- …….. ?! C’est simple, je veux devenir un guerrier digne des plus grands ! Lui répondit Zenon.
- Ha ha ha, les places sont chères tu sais ! Ce n’est pas parce que tu réussis ces épreuves qui font de toi le meilleur, et même si tu possèdes des talents qui sont propres à toi comme tout le monde, cela ne suffira pas et crois-moi que tu auras du fil à retordre pour y arriver. En tout cas, moi, je ferais tout pour être le meilleur et personne ne m’en empêchera.
- Hum, je n’en doute pas une seconde, et je suis en tout point d’accord avec toi, fit Zenon.
- Oh ! Bon les rivaux, on est là, nous…, en tout cas, j’espère qu’on s’entendra, fit Milfa.
- Je le souhaite, répondit Zenon.

Les quatre jeunes continuaient de discuter tout en mangeant, et déjà une petite rivalité fit sont apparition entre Zenon et Sureddo sans pour autant se détester et qui laisse présager dans le futur des rencontres pour le bien ou pour le mal. Zenon était heureux, il n’avait pas ressenti depuis longtemps ce sentiment de bien-être, lui qui ne connaissait que la solitude, et espère que cette amitié perdurera pour toujours. Ceci étant, la journée n’était pas terminée, après le déjeuner, chacun partait pour leur dernier cours de la journée. Kiss allait à son cours de magie tandis que les deux autres avaient terminé leur journée et préférait suivre Zenon pour son cours de combat avec Grull, et déjà l’atmosphère devenait tendue. Il remarqua que ce professeur n’appréciait pas les élèves, il s’en moquait absolument. Grull commençait à crier sur Milfa & Sureddo de s’en aller, ce qui firent de suite les deux jeunes. Grull décida de lui enseigner les armes au combat, ce qui l’intéressait encore plus vu son point faible dans ce domaine, se disait-il.


- Choisi l’arme que tu veux et vu que tu n’as pas d’adversaire avec qui te battre, ce sera moi ! Dit Grull.
- …….Je choisis l’épée.
- Parfait, frappe les points vitaux que je t’ai montrés et de toutes tes forces car je serais sans pitié, ha ha ha.

Ces dernières paroles ne le rassuraient guère. Grull ne perdit pas de temps et l’attaqua avec sa hache. Zenon contra difficilement les assauts du professeur tellement sa puissance dépassait son imagination et se demandait si il en sortirait vivant sous les yeux de Milfa & Sureddo qui s’étaient caché plus loin. Quelques temps plus tard, Grull continuait à le martyriser, les vêtements de Zenon étaient déchirés, et semble avoir pleins de coupures sur lui.

- Pfff …peuf… grrr...
- Alors on faiblit, dommage pour toi vermisseau, ha ha ha, répondit Grull.
- Ce prof ne perd rien pour attendre, je ne peux pas rester sans rien faire, j’y vais, dit Milfa.
- Non attend, tu dois les laisser faire, en intervenant, tu ne ferais qu’aggraver le cas de Zenon, répondit Sureddo.
- Mais….
- Fait lui confiance, disait Sureddo.

- Alors, tu attaques minus ! Fit Grull.
- Grrr…, uuaaargg !

Furieux, Zenon passa à l’offensive et enchaîna des coups d’épées mais sans succès, Grull para avec facilité. Au même moment, Grull donna lui aussi un coup sur la lame de l’épée, ce qui le désarmait Zenon et s’ensuit d’un gros coup de manche de sa hache dans l’estomac du pauvre jeune garçon. Le souffle coupé, épuisé, tomba au sol.

- Non !! Cria Milfa.
- Vous êtes encore là, je devrais vous donner une correction pour m’avoir désobéit. Huh ?! Fit Grull.

Zenon se releva avec difficulté, se tenant la main sur son ventre.

- Zenon ! Fit Milfa.
- ……….. (Sureddo)
- Ku… ku …hooo……
- Hum, il s’est évanoui, quel faible. Vous ! Emmenez-le à l’infirmerie. Vous avez de la chance qu’aujourd’hui, que je sois de bonne humeur, ha ha ha…, disait Grull en s’en allant.
- Grrr… il m’énerve, disait Milfa.
- Dépêchons-nous de l’emmener, répondit Sureddo.
- Oui.

Une heure plus tard, Zenon se réveilla et semblait être dans une chambre.

- Alors on est réveillé, fit l’inconnue.
- Mais ou suis-je ? Répondit Zenon.
- A l’infirmerie, je m’appelle Alia, je remplace temporairement mademoiselle Eléa partie en formation.
- Ah, merci de m’avoir soigné.
- C’est mon travail.
- Mais qui m’a porté jusque-là ?
- Cela doit être tes amis, une fille et un garçon. Je vois que ton professeur de combat n’est pas allé de mains mortes.
- ……..
- Tu devrais te reposer maintenant. Dans une heure, tu pourras retourner dans ta chambre.
- Très bien.

Zenon repensait à ce combat, il n’aurait jamais cru qu’il serait si pitoyable face à son professeur, il s’en voulait, son amour propre avait prit un sacré coup. Rien qu’en n’y repensant, il se demanderait bien si son petit frère le verrait toujours comme un modèle malgré cela. Mais il ne se décourageait pas, il était là pour apprendre, et il savait que ce ne sera pas une partie de plaisir quitte à en mordre la poussière s’il le fallait. Une heure était passée et l’infirmière Alia lui autorisa de s’en aller, tout en titubant. L’heure du soupé était arrivée, Milfa et Sureddo racontait à Kiss du cours de Zenon, avec Grull, vu qu’il était en cours de magie à ce moment-là. Kiss était furieux d’entendre ça et avait qu’une seule envie de donner une correction au professeur mais vu son niveau c’était peine perdue. Zenon disait que ce n’était que de sa faute et qui n’en voulait pas au professeur. Ensuite Kiss leur raconta son cours de magie, il leur expliqua que mademoiselle Liune avait apporté à chacun un bébé gobelin, et qu’il devait, par incantation, l’immobiliser totalement afin qu’il ne représente plus une menace pour autrui.
Après le dîner, chacun regagna sa chambre et se coucha. La nuit semblait courte pour Zenon.
Le lendemain matin, Zenon ressentait quelques douleurs mais rien de graves. Il se prépara pour son cours avec Torias.

- Bonjour Zenon, comment te sens-tu ?
- Sa peut aller, merci.
- Bien, alors, nous allons commencer si tu veux bien, voici la dernière épreuve que je te propose. Il s’agit d’un exercice d’équilibre. Comme tu peux le voir, tu devras marcher sur cette fine cordelette sans tomber et bien sûr, tu n’as qu’un seul essai puisque c’est un test éliminatoire, d’accord ?
- Euh oui, mais êtes-vous certains que cette cordelette…, fit Zenon.
- …Est solide ? Ne t’inquiète pas, elle n’est pas ordinaire, tu peux y aller, lui dit Torias.

Après être concentré, il marchait difficilement sur cette corde fine, ce n’était pas vraiment son domaine l’équilibre. Au quart du chemin, il avait faillit tomber mais pu se rattraper à temps, il se disait qu’il ne pouvait pas perdre à ce moment fatidique, il devait réussir quoi qu’il advienne, il se re-concentrait et ne faisait plus qu’un avec l’environnement. Un moment, il l’avait l’impression de marcher sur une surface plane. C’est cette concentration dite extrême qui le faisait ressentir cette impression mais elle n’a durée que par intermittence et se déconcentrait pour un rien. Ses douleurs revenaient de temps à autres, vu qu’il forçait pour se tenir en équilibre. Il suait et s’essoufflait mais optimiste malgré tout. Il avait réussi à traverser, il soupirait mais il était content de sa prestation malgré qu’il souhaite le faire rapidement.

- Félicitation, tu as réussi le test, je savais que tu allais les réussir haut la main et qui plus est, rapide malgré un emploi du temps surchargé. Cela montre que tu possèdes pleins de ressources, et tu rejoins désormais le niveau des autres élèves, disait Torias.
- Merci encore.
- Tu n’as pas à me remercier, tu t’es donné à fond et ça a payé. Bon tu peux aller te reposer en attendant le déjeuner. Dès demain, tu pourras reprendre le même emploi du temps que les autres élèves.
- Oui monsieur, répondit Zenon la tête haute.

C’est ainsi que s’achèvent les tests de rattrapage de Zenon. La journée fut brève pour lui, pendant le déjeuner, ses amis le félicitèrent de sa réussite mais le plus dure arrive désormais. Son cours suivant était avec le professeur Liune, c’était juste une continuité du cours de la veille sur la concentration extrême. Ses deux journées furent riches en apprentissage pour lui. Il sentait qu’il avait progressé mais ce n’était que le début d’une longue série. Demain sera son grand et premier cours en groupe.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptySam 7 Jan 2006 - 1:46

Chapitre 11 : Mary


(Jusqu'à Mercredi après-midi)

Elenwë, Mary, Alex et Kady quittèrent la salle du professeur Liune. Il était presque midi et bientôt l’heure de manger. On était mardi et la journée s’annonçait belle. Un magnifique été indien sauf qu’il n’y avait pas d’indiens sur cette planète. La nature semblait réticente à perdre le magnifique apparat d’été qu’elle portait fièrement. Pourtant, quelques gelées nocturnes annonçaient un hiver qui allait probablement être très rigoureux. En arrivant au réfectoire, ils furent rejoints par Thark. Celui-ci avait retrouvé sa bonne humeur à l’approche du cours de combat. Il lança :

--« Salut la compagnie, alors, ce cours de magie ? »
--« Un cours sur le contrôle des parties vitales du corps. Mary et Alex se sont vraiment éclatés ! » répondit Kady.
--« Ca semble intéressant… C’est quoi les parties vitales ? » répondit Thark très attentif.
--« Le Cœur, la circulation, la digestion… Enfin, tous ces organes importants qui fonctionnent en principe tout seuls. » expliqua Mary, ajoutant : « Tu semble avoir retrouvé le sourire toi. »
--« Ben c’est cours de combat tout à l’heure… Du tir à l’arc… J’aime pas trop mais c’est mieux que de se tourner les pouces. »
--« J’irai aussi… J’ai un arc tout neuf à essayer ! » affirma Mary.

Ils venaient d’arriver dans la grande salle et s’installèrent devant le repas du jour. Simple mais copieux. Thark reprit la parole :

--« Mary, tu devras te méfier de Grull ! C’est un sadique de la pire espèce… En plus, il n’aime pas trop les magiciens. Alors fait gaffe car il frappe dur ! »
--« J’ai entendu parler de ses exploits… Mais je ne m’abaisserai pas à lui cirer les bottes ! » répondit fermement Mary.

Le repas était terminé et Mary se leva : « Je remonte à la chambre chercher mon arc. Thark, tu m’attends s’il te plaît… »
--« Bien sûr, trop content d’aller au cours avec une copine… »

Mary escalada quatre à quatre les escaliers vers le cinquième. Il était presque l’heure du cours et elle ne voulait pas mettre Thark en retard. Elle trouva très rapidement l’arc et le carquois. C’est fou se dit-elle comme on retrouve facilement les choses auxquelles on tient ! Cinq minutes après, elle était de retour à la grande salle et Thark, la voyant, pris congé et la rejoignit. Ensemble, ils prirent la direction du parc où devait se tenir le cours. Grull les attendait, terrifiant comme à son habitude. Il vit presque immédiatement l’arc de Mary et se jeta sur elle en beuglant :

--« Et vous là ! Les armes personnelles sont interdites à mon cours ! »
--« Excusez-moi Monsieur, je ne savais pas… Cependant, j’ai reçu cet arc de l’école et j’aurais aimé l’essayer. » répondit Mary conciliante.
--« Bon, je te laisse une chance ! Tu vas prendre une flèche et si tu arrives à toucher la cible là-bas, tu pourras utiliser ton arc personnel. » fit Grull avec un sourire en coin et en désignant une cible placée à près de cinquante mètres.

Facile se dit Mary, à cette distance, je fais mouche à tous les coups. Ce connard ne se doute pas que j’ai déjà tiré à l’arc. Elle se rendit aussitôt au râtelier d’armes où se trouvaient entreposée les flèches. Thark l’accompagnait. Il n’en revenait pas que l’orc avait si rapidement laissé une chance à Mary. Cela devait cacher quelque chose.

--« Méfie-toi ! C’est un vicelard. Il a sûrement quelque chose derrière la tête pour avoir accepté si vite… » chuchota Thark
--« Je m’en doute, mais qui n’essaie rien n’a rien. » répondit Mary.

Elle choisit une flèche et revint vers Grull. Au loin, la cible désignée était maintenant en mouvement. Mue par un mécanisme. De surcroît, le mouvement n’était pas linéaire mais saccadé… Impossible de prévoir où se trouverait la mouche lorsque son trait serait lancé. L’orc l’avait bien eue et elle se demandait comment résoudre ce problème apparemment insoluble. Cependant, elle se mit en position de tir. Elle prit la flèche et en lécha l’empennage, exactement comme elle avait tant de fois vu faire sa mère. L’arc était maintenant bandé à fond et elle se concentra. Il fallait qu’elle réussisse. Premièrement parce que son amour propre en avait été titillé et deuxièmement, parce qu’elle ne voulait pas perdre la face devant ce gros porc puant et sournois.

Elle chercha à l’horizon le point où sa flèche aurait le plus de chance de rencontrer la cible et tira. Elle ne cessa de suivre la cible des yeux et le parcours de son arme. Si seulement elle pouvait corriger la trajectoire au tout dernier moment… Il fallait qu’elle essaie. Lorsque le dard n’était plus qu’à cinq mètres de sa cible, elle s’écria : « Maintenant ! » Et le miracle se produisit : Le trait prit une nouvelle trajectoire et se planta à vingt centimètres du centre de la rosace. Elle avait réussi, mais mentalement, elle était complètement vidée et ne pensait pas pouvoir recommencer de sitôt cet exploit. La surprise de Grull était évidente mais il dit simplement :

--« Bon, ce qui est dit est dit… Tu es autorisé à te servir de ton arc à mes cours. »
--« Comment as-tu réussi ce coup là ? » demanda Thark, ajoutant « J’ai probablement rêvé, mais il m’a semblé que ta flèche a changé de direction… »
--« Tu n’as pas rêvé. Je suis arrivée à dévier sa trajectoire en me concentrant. » répondit Mary tout bas.

Les élèves étaient médusés et Mary, qui était nouvelle au cours, fut accueillie par une nuée d’acclamations. Certains lui firent même une ovation au grand dam de Grull qui regrettait la parole qu’il avait donnée. Il s’adressa aux élèves :

--« Cela suffit ! Mary a eu beaucoup de chance, c’est tout. Nous allons passer aux choses sérieuses : Tir sur cibles fixes d’abord. Vous tirerez par groupe sur les cinq cibles que vous voyez là bas. On commence avec… Monsieur Thark tient et puis, toi, toi, toi et toi. Allez vous choisir un arc et trois flèches chacun. »

Mary vit le nain revenir avec un arc visiblement trop grand pour lui. Grull l’avait remarqué aussi et dit :

--« Si vous compter utiliser celui là, il va vous falloir un escabeau pour vous tenir en hauteur ! » fit-il remarquer narquois au nain.
--« Ouais, c’est bon ! Je suis petit mais costaud » répondit en râlant son ami.

Mary se mit en devoir de lui désigner un outil mieux adapté à sa corpulence : Puissant mais d’une petite envergure. Et le tir débuta. Thark arriva à placer une flèche dans sa cible. Beaucoup de flèches se perdirent dans le gazon. Un élève arriva même à planter une des siennes dans la cible de son voisin. Mary faisait partie de la deuxième salve. Entre-temps, un serf s’était chargé de retirer les flèches qui avaient miraculeusement touché leurs buts et de les ramener au râtelier. A côté de Mary se trouvait Elessar, un humain guerrier dont elle avait déjà entendu parler. Elle prit sa première flèche et banda son arc. Le trait partit et se planta en plein centre de la mouche.

--« Pas mal pour une gamine. » remarqua Elessar qui venait d’en faire autant.
--« Pas mal ? » râla Mary « Attends ! Tu vas voir… »

Sa seconde flèche partit en direction de la première qu’elle fendit sur toute la longueur avant de se planter pareille sur la mouche. Elessar tira à son tour, plantant la sienne à un centimètre de la première.

--« C’est la cible qui a bougé. » conclut-il en souriant.
--« Ta troisième n’ira nulle part » lui affirma Mary
--« Comment ça, nulle part ? » répondit Elessar.
--« Tire et tu verras »

Mary avait bandé son arc et attendait qu’Elessar lâche son trait. Ce qu’il fit. La flèche de Mary partit immédiatement à sa poursuite, la percutant pour lui imprimer une nouvelle trajectoire et les deux flèches se perdirent dans l’herbe.

--« Sidérant ! Tu as fais ça comment ? » demanda Elessar qui n’en revenait pas.
--« Juste un coup de chance. » dit Mary en s’excusant.

Les trois autres candidats n’avaient pas fait grand chose… Seule une flèche était visible sur leurs cibles et on n’était même pas certain qu’elle avait touché la bonne. L’elfe préposé aux cibles revenait avec les flèches dont une fichue et une autre endommagée. Grull qui n’avait rien perdu de la scène réclama :

--« Mademoiselle, si vous cassez le matériel, vous devrez y aller de votre bourse ! Cependant, je dois reconnaître que vous ne vous démerdez pas si mal que ça. Elessar aussi d’ailleurs… Aurions-nous deux archers d’exception dans cette première année ? Bon les candidats suivants : Prenez position ! »

Mary, Thark et Elessar s’étaient installés à l’écart et regardaient distraitement le reste de la classe s’exercer au tir. Seul un des élèves s’était encore fait remarquer, plaçant ses trois flèches au centre de la cible. Lorsqu’il eut fini, Elessar lui fit signe de s’approcher.

--« Je vous présente Haku, un très bon élève au cours. Haku, voici Mary et son ami Thark. »
--« J’ai déjà entendu parler de toi Mary… Ravi de faire ta connaissance. Jolie démonstration que tu nous as faite aujourd’hui. »
--« Merci, Mais je le dois surtout à maman. C’était une elfe guerrière très experte au maniement des armes de jet. »

Le cours était à présent terminé et ils reprirent le chemin du château.

--« J’espère qu’on te reverra au cours de combat. » lança Elessar à Mary avant de s’éloigner.
--« Je ne sais pas… Je vais y réfléchir sérieusement. » répondit Mary.


Dernière édition par le Mar 10 Jan 2006 - 1:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptySam 7 Jan 2006 - 1:46

(Suite)

Ils arrivèrent au réfectoire les premiers et se mirent à table sans tarder.

--« Tu m’as vraiment impressionné cet après-midi » Dit Thark.
--« Qu’est-ce qu’elle à fait ? » demanda Elenwë qui venait d’arriver en compagnie d’Alex et de Kady.
--« Elle s’est surpassé au tir à l’arc. Même Grull était impressionné.
--« Ah bon ? Ca s’est mieux passé que tu le pensais alors ? » fit Alex.
--« Magnifiquement bien. Je me demande si tout compte fait, je ne vais pas continuer à suivre ces cours. » Affirma Mary.
--« Et vous, vous avez fait quoi ? » demanda le nain.
--« Oh ! Rien de spécial. Il faisait beau alors on s’est promené. » dit Kady.
--« Ouais… De l’autre côté du parc. Pour ne pas prendre une flèche perdue… » ricana Alex.

Le repas du soir était succulent : Un risotto de veau suivi d’une tarte aux pommes. Un régal ! Après dîner, ils regagnèrent leurs chambres. La journée avait été copieuse en événements et ils étaient fatigués.

Mercredi, Mary se leva de très bonne humeur. Elle avait magnifiquement bien dormi, ses cauchemars l’ayant semblait-il oubliée. Elenwë, comme à son accoutumée, était assise au bureau en train d’écrire un poème. Ce matin, il y avait cours de physique et elle se dépêchèrent de s’habiller et de descendre déjeuner. Alex était déjà à table devant un copieux bol de céréales.

--« Thark et Kady ne sont pas descendus ? » demanda Mary en s’asseyant.
--« Non, ils sont restés en chambre à faire la grasse matinée. » répondit Alex.
--« Ouais, nous, on a cours ce matin… Je serais bien restée au lit aussi. » assura Mary.

Déjeuner terminé, ils se levèrent pour se rendre au cours. Ils y retrouvèrent les têtes habituelles. Xan n’était toujours pas revenu de sa mission et Torias les attendait. Il y avait un petit nouveau aussi. Il s'appelait Zenon et venait de réussir avec succès les éliminatoires imposées par le professeur de physique. Comme à son accoutumé, Il les accueillit avec sa bonne humeur habituelle :

--« Bonjour à tous… J’espère que vous avez mis à profit cette bonne nuit étoilée pour vous reposer… Aujourd’hui les choses sérieuses vont commencer ! »

Mary et Elenwë se regardèrent incrédules ! « Les choses sérieuses… » Comme si les cors précédents avaient été une partie de rigolade. Torias poursuivit :

--« Il n’est plus question de qualifications, je vous rassure tout de suite. Cependant, pendant les cours qui suivront et jusqu’à la fin de l’année, vous allez apprendre à vous surpasser chaque jour d’avantage, pour devenir les plus forts, les plus endurants et les plus rapides. Aujourd’hui nous allons reprendre la course à pied. Je veux qu’à la fin de votre année d’école vous soyez capable de parcourir 10 km en moins de 10 minutes »
--« Mais ça fait du 60 km à l’heure ! » s’exclama Haku.
--« Effectivement… pour un premier objectif, cela me semble suffisant. Nous allons sortir du château… Il y a beaucoup plus de place dans le parc ! »

Tous le monde se rendit à l’extérieur de l’école et Torias reprit la parole :

--« Voilà ! Le tour de l’enceinte du parc fait environ 8 km. On va pas faire trop dur pour commencer… Un petit marathon devrait suffire à vous remettre en forme. Vous pouvez y aller quand vous êtes prêts. Je vous montre le chemin. » Et Torias partit à toute allure le long de la muraille.

Mary partit comme une trombe derrière le professeur mais se rendit vite compte qu’à cette allure elle n’irait pas loin. Elle fut bientôt rattrapée par Alex et Elenwë. Ensemble, ils se choisirent une allure plus raisonnable. Haku les avait dépassés et caracolait en tête et, derrière nos trois amis, le restant des élèves suivait bon train. Il ne s’était pas passé cinq minutes qu’il se firent dépasser par une locomotive. C’était Torias qui leur criait :

--« Allez les filles ! A ce régime vous serez pas rendus pour dîner ! » Il était déjà loin devant et avait maintenant un tour d’avance.

Ils venaient de terminer le premier tour de l’enceinte et Mary regarda sa montre. Un quart d’heure déjà ! Le professeur, quant à lui, venait de les dépasser pour la troisième fois et il y avait belle lurette qu’Haku avait été rejoint et se tenait dans le groupe de poursuite. Elenwë s’était fait distancer et Elessar avait prit sa place. Encore quatre tours à tenir ! Mary regardait Alex. Il avait l’air en pleine forme et elle décida de pousser l’allure. Toutes les cinq minutes « l’express Torias » leur prenait un tour. Ils venaient de boucler leur quatrième tour, Mary était seconde à un certain nombre de tours du prof. Elle n’avait pas compté. Elle sentait Alex juste dans son dos. A deux ou trois cents mètres, Haku menait le groupe de poursuite, talonné par Elessar. A quatre tours et demi du parcours, Mary décida de placer son sprint. Elle partit comme une bombe, immédiatement suivie par Alex qui ne s’était pas laissé décrocher. A cinq cents mètres de l’arrivée, Mary sentit ses forces l’abandonner : Elle était partie trop tôt ! Alex la coiffa sur le poteau à moins de dix mètres de l’arrivée et elle faillit bien de se faire rattraper par Zenon. Elle râlait d’avoir été si conne en présumant de ses forces. Torias était là, chronomètre en main et notait les résultats. Mary regarda sa montre. Elle avait fait les 40 km en 75 minutes.

--« C’est pas mal pour un début. » remarqua le professeur « Mais vous pouvez faire mieux ! Bonne prestation Zenon, je ne regrette vraiment pas de t'avoir accepté aux cours.»
--« Merci Monsieur. Je fais mon possible pour mériter cet honneur. » répondit Zenon.
--« Félicitation » dit Mary à Alex.
--« Bof ! Tu aurais pu gagner… Tu as démarré trop tôt, c’est tout ! » répondit Alex.

Elenwë arriva bonne dernière avec un retard de 10 minutes. Torias reprit alors la parole :

--« Bon, après ce petit échauffement… » il s’arrêta, profitant à l’avance de l’effet que sa phrase allait sûrement produire.
--« Petit échauffement ! Mais il est dingue ce prof ! » s’écria Elenwë.
--« Sachez Mademoiselle que je ne suis pas dingue ! Parfois un peu excentrique et souvent facétieux. Je plaisantais bien sûr… Le cours est fini, bon appétit à tous ! »

Tout le monde regagna le château en marchant. Etonnamment, personne n’avait envie de courir. Chemin faisant, ils furent rattrapés par Thark et Kady.

--« On vous a vu courir… Vous faisiez quoi ? » lança le nain.
--« On courait après le prof de physique » répondit Alex sarcastique.
--« Moi j’avais plutôt l’impression que c’était Torias qui vous courait après. » fit Kady en ricanant.
--« Très drôle… T’as fait l’école du rire ? » répliqua Mary.

Ils éclatèrent de bon cœur et tous les cinq montèrent dans leurs chambres. Mary ne sentait plus ses jambes : Les deux compagnes de chambre mirent à profit la petite heure de battement dont elles disposaient pour s’étendre un peu. Midi sonna assez rapidement, leur laissant à peine le temps de souffler, et elles descendirent manger. Leurs trois amis étaient déjà à table et les attendaient.

--« Tu retourne au cours de combat ? » demanda Thark à Mary.
--« Non… C’est pas que j’ai pas envie mais je suis K.O. Je crois que je vais aller m’étendre pour le compte lorsque j’aurai fini de manger. »
--« Et vous ? Vous faites quoi ? » demanda Elenwë en s’adressant à Alex et Kady.
--« On n’a encore rien décidé… On verra bien » répondit Kady.

Mary pris congé et remonta dans sa chambre. Elle était épuisée et s’endormit tout habillée sur son lit.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyMer 11 Jan 2006 - 0:05

Chapitre 6.



(Jusqu'à Lundi, après-midi.)


Le lendemain matin, après la meilleure nuit qu’il eut passé depuis longtemps, Xan se réveilla. Il commença par s’étirer, puis se leva, s’habilla. Ce ne fut que lorsqu’il passa devant une glace qu’il remarqua qu’on lui avait apporté de nouveaux vêtements. Il n’était pas bien réveillé, et ne l’avait pas remarqué plus tôt.

Il y avait là une sorte de t-shirt à manches longues blanc, fait dans une matière qui ressemblait drôlement à de la soie. Pour aller par-dessus, il y avait un t-shirt noir plus lourd à manches courtes, et fait d’une épaisse fourrure, ce qui serait sans nul doute pratique, contre la rigueur des nuits. Il y avait un pantalon fait dans la même fourrure et tout aussi noir, une ceinture en cuir marron, et une cape grise légère. Xan remarqua très vite que cela ne le protègerai pas vraiment des coups. Mais c’était quand même très gentil au roi de les lui offrir.

Il remarqua alors, dans un coin de la pièce, une superbe armure, faite en mailles très serrées, si bien qu’on ne les voyait pas, et qu’on pensait l’armure plate. Elle scintillait à la lumière du soleil qui s’engouffrait par la fenêtre. A coté d’elle étaient posées deux pièces d’armures qui se posaient sur les épaules Elles étaient faites en trois plates superposées. La plus haute se courbait vers le haut, la seconde était parallèle au sol, et la dernière redescendait, ce qui les rendait assez esthétiques. Encore un peu plus loin étaient posées deux jambières qui étaient magnifiquement ouvragées. Elles couvraient le pied (et faisaient donc office de chaussures) et remontaient jusqu’au genou, où elles prenaient la forme de deux griffes qui suivaient la forme du genou. Pliée sur le lit, il y avait une cape gris clair, faite elle aussi apparemment dans la même fourrure que le t-shirt. Enfin, posée contre le mur, dans un magnifique fourreau de velours rouge, une épée. Xan s’approcha et la dégaina. Elle brillait au soleil. Xan jugea que c’était une épée longue. Pas assez grande pour une bâtarde, mais trop pour une courte. D’une forme assez ordinaire, sa garde et son pommeau étaient pourtant fais dans l’or le plus pur. Ils semblaient créer leur propre lumière.

Après la surprise de toutes ces découvertes, Xan essaya le tout. L’armure était exactement à sa taille. Elle tombait juste sous sa ceinture. Les épaulières protégeaient une partie plus faible de l’armure, car celle-ci s’arrêtait justement au niveau des épaules. Elles étaient donc les bienvenues, et, de plus, rendait le tout bien plus esthétique et impressionnant. Xan enfila ensuite les jambières. Il avait craint d’être trop serré ou, au contraire, pas assez. Mais elles semblaient faites pour lui. Il craignait aussi que les deux griffes ne lui blessent les genoux. Mais elles se collaient juste à la cuisse, et, quand Xan pliait les jambes, étaient écartées du haut de celle-ci. Il n’y avait donc aucun danger. Il passa autour de ses épaules sa cape, et enfin, il ceint à sa ceinture le fourreau de l’épée, dans lequel il rangea son épée, qu’il avait laissé posée sur le lit.

Xan se posta devant la glace, et se regarda. Il manquait quelque chose… Mais il n’arrivait pas à dire quoi… Puis il y pensa. Il chercha ses vieux habits qui, après les entraînements de Thomas, étaient dans un état lamentable. Il déchira une partie grise du t-shirt en une bande, puis se l’attacha autour du front, sous les mèches qui tombaient sur ce dernier. Ces vêtements lui avaient été offerts par sa mère peu de temps avant l’attaque du village et sa mort. Il voulait en garder une partie avec lui, pas seulement en souvenir, mais aussi en hommage.

Il se plaça devant la glace, et se dit que, décidément, c’était mieux. Puis il marcha vers la porte… avant de se demander s’il ne devait pas attendre… Il n’aurait pas semblé poli de se promener sans autorisation dans les couloirs du château. Il s’approcha de la fenêtre et promena son regard au dehors. Le parc du château était immense. Les murailles qui l’entouraient, ou du moins, qui l’entouraient jusqu’à la falaise où le fort était perché, se trouvaient sur des collines qui devaient être à des kilomètres de là. Xan s’étonna de ne pas se souvenir de les avoir passées la veille. Il remarqua que le soleil était déjà haut dans le ciel. On devait avoir passé le milieu de la journée. Au moment où il se faisait cette réflexion, la porte s’ouvrit, laissant apparaître un Zérion dans des habits tous neufs, et doté d’un sourire plus grand que jamais.

-Enfin réveillé, s’exclama-t-il. C’est pas trop tôt ! Dépêche toi, faut descendre !
-Bonjour…, lui dit simplement Xan, sur un ton un peu froid.
-Euh, oui, bonjour…, dit Zérion, un peu gêné. Tu as bien dormi ?
-Comme un loir, et toi ?
-Oui vraiment bien, reprit le jeune elfe, reprenant son ton d’enfant émerveillé. Mais moi et Eléa, ça fait longtemps qu’on est réveillés ! On a déjà petit déjeuné et déjeuné… D’ailleurs, si tu veux au moins déjeuner, on devrait se dépêcher de descendre.
-Pourquoi ?
-Je t’expliquerai en chemin.

Ils passèrent donc la porte et reprirent le chemin qu’ils avaient accompli la veille pour arriver jusqu’aux chambres. Les couloirs étaient toujours aussi richement décorés. Un tapis de velours rouge s’étendait sur toute la longueur et presque toute la largeur. En marchant, ils passèrent devant plusieurs portes plus richement décorées les unes que les autres. Ca et là, sur de petits meubles, se tenaient vases précieux, ou objets d’arts uniques. A intervalles réguliers étaient posées de magnifiques armures, de différentes tailles. Xan aurait juré en avoir vu bouger une, mais lorsqu’il la regarda plus attentivement, il se rendit compte qu’il avait rêvé. Du moins le pensait-il. Ils marchèrent un petit moment, car le château étant immense, il fallait beaucoup de temps pour arriver jusqu’aux cuisines, quatre étages plus bas, là où ils se rendaient.

En l’examinant plus attentivement, Xan remarqua que les nouveaux habits de Zérion étaient magnifiques. D’un blanc de neige, fais, vraisemblablement, dans la même matière que le t-shirt à manches longues de Xan. En guise de haut, il portait le même t-shirt, avec, par-dessus, une tunique en cuir blanc, sans manche, ornée de plusieurs symboles compliqués rouges. Les manches du t-shirt étaient bordées de rouges, et celui-ci tombait un peu sous la ceinture, qui était en cuir très clair. En guise de bas, il portait un pantalon assez large lui aussi blanc de neige, dont les bords étaient rouges. Au dos, il avait la même cape que Xan et pour les pieds, il était équipé de bottes gris très clair et légères.

-Tu vas me dire pourquoi on est si pressé, demanda Xan tandis qu’ils marchaient.
-On l’est parce qu’on risque d’être en retard à notre rendez-vous avec le roi.
-Quoi ? Comment ça ?
-Il est presque une heure. Nous devons le retrouver à une heure et demie.
-Aie !
-Comme tu dis ! Nous, on a mangé avec lui dans la salle des banquets, mais comme tout le monde a finis, tu vas manger dans la cuisine, qui se trouve au premier.
-Très bien.

Ils finirent par arriver à la cuisine alors que le clocher sonnait une heure. Eléa était assise à la table, lisant un livre d’une taille appréciable. Elle aussi portait de nouveaux vêtements.

-Eh ben, pensa Xan, il est vraiment généreux, ce roi.

La jeune fille portait une longue robe blanche, un peu serrée à la taille, qui, elle c’était sûr, était faite en soie. Une soie magnifique, et qui semblait émettre un léger scintillement. Mais vraiment léger. A peine perceptible. Sur la robe étaient aussi dessinés des symboles étranges en rouge, mais différents de ceux de Zérion. La robe lui serrait les jambes et tombait jusqu’aux chevilles. Elle ne portait pas de ceinture, mais elle aussi avait la cape grise. Pour les chaussures, elle portait de délicates et légères bottes blanches qui lui montaient à mi-jambe. Elle portait aussi, autour de la tête, une sorte de bandeau en or, qui, au milieu du front, incurvait gracieusement vers le bas. Ses cheveux étaient tirés en arrière et soigneusement coiffés, mettant en valeur son visage et ses oreilles pointues de Demi-elfe. (Plus petites que celles des elfes.) En voyant les cheveux décoiffés de Zérion, Xan en conclut que seule la jeune fille avait eut droit à la coiffure.

Levant le nez de son livre au moment où elle entendit la porte s’ouvrir, elle vit Xan et son visage s’éclaira.

-Xan ! s’écria-t-elle avant de se lever, et de se précipiter sur lui pour le serrer contre elle, ce qui surprit un peu le jeune homme.

-Euh… Bonjour, dit-il simplement.
-Tu as bien dormi ?

Sans attendre la réponse, qui était assez évidente, elle enchaîna :

-Woah ! Elle est superbe ton armure ! Et les vêtements, la cape, l’épée… Tu as une de ces allures, s’exclama-t-elle admirative.
-Tu es très jolie aussi, habillée comme ça.
-Tu trouve, demanda-t-elle en tournant sur elle-même. Merci. Le roi est vraiment gentil.
-C’est vrai, intervint Zérion. Ca doit coûter une fortune rien que ces habits.

Une servante vint les interrompre.

-Excusez-moi, dit-elle, mais je pense que le seigneur devrait vite manger avant d’aller voir le roi.
-Oui, c’est vrai, répondit Xan. Et j’ai une faim de loup.
-Je vous apporte à manger, seigneur. Asseyez-vous.
-Merci mais ne m’appelez pas seigneur.
-Pourquoi ?
-Je n’en suis pas un.

Sans un autre mot, Xan s’assit entouré de Zérion et Eléa. La servante lui apporta les restes du déjeuné, qu’il engloutit très rapidement, pour ne pas se mettre en retard. Ils se levèrent et repartirent au pas de course de la cuisine. Il était déjà une heure vingt.

Malgré que la salle du trône se soit trouvée un étage au dessus, il leur fallu cinq bonnes minutes pour y arriver. Ils s’arrêtèrent pantelants et soufflant devant le portier qui les observait d’un œil interrogateur. Lorsqu’ils reprirent contenance, le portier leur annonça qu’il allait les annoncer au roi, et qu’ils devaient attendre.

-Après toi, Xan, dit Zérion au concerné, durant l’attente.
-Sans façon. Je n’aime pas la foule. Et, à l’oreille, je peux dire qu’il y en a pas mal là dedans. Je resterai en arrière.
-Serais-tu timide, le taquina Eléa.
-Non, mais je préfère rester tranquille et seul. Ca évite bien des ennuis.
-C’est ce que tu penses, lui demanda la jeune fille. Qu’être seul, ça évite les ennuis ?
-Ca en évite beaucoup en effet, répondit Xan.
-Et bien je…
-Vous pouvez y aller, les coupa le portier qui était revenu. Je vous annonce.

Sans discuter plus, Eléa passa devant, Zérion sur sa droite, un peu en retrait, et Xan sur sa gauche, encore plus en retrait, tandis que le portier, ayant ouvert grand les portes, cria à l’assemblée qui se trouvait là :

-Les aventuriers envoyés par l’école des guerriers de l’île de Stratus !!
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyDim 15 Jan 2006 - 17:49

Chapitre 12 : Mary


(Jusqu'à jeudi minuit.)

Lorsque Mary ouvrit les yeux, il faisait nuit noire. Un faible rayon de lune éclairait la chambre et Elenwë était assise au bureau en train d’écrire. Elle se demanda comment celle-ci pouvait écrire sans lumière mais se rappela que les elfes avaient une meilleure vue que les humains la nuit. Elle n’avait pas cette chance. Elle avait hérité pas mal de défaut de son père mais quelques qualités aussi. La ténacité et une grande force de caractère faisaient parties de celles-ci.
--« Quelle heure est-il ? » demanda-t-elle.
--« Il ne doit pas être loin de quatre heures et demie. » répondit Elenwë.
--« Il est si tôt ? Je n’ai plus sommeil… Tu fais quoi ? »
--« Je termine mon poème. Pas étonnant que tu n’aies plus sommeil… Tu pionces depuis hier midi ! » remarqua son amie.
--« Ouais ! Tu as raison. Mais cela m’a fait du bien. Je me sens en pleine forme. »
--« Le monde est à ceux qui se lèvent tôt » affirma Elenwë.

Et à ceux qui ne dorment pas pensa Mary en se levant. Elle pris sa savonnette et un drap de bain.

--« Tu viens te doucher avec moi ? »
--« Pas maintenant… Je termine mon poème et je te rejoins. »

Mary se rendit seule aux sanitaires. A cette heure matinale, les couloirs étaient vraiment déserts. Les douches aussi d’ailleurs et c’était « tant mieux » car l’eau n’en était que plus chaude. Elle profita au maximum de celle-ci. Il faisait sombre mais il n’était pas vraiment nécessaire d’y voir clair pour se savonner. Les nuages cachaient par instants la lune, éclairant la salle d’eau d’ombres changeantes. Vide de presque toute âme, l’endroit paraissait lugubre et Mary ne se sentait pas à l’aise. Son amie arriva enfin et elle retrouva d’emblée toute son assurance.

--« Je suis contente de te voir. Vraiment pas rassurant de se doucher seule ! »
--« Ma chère amie serait-elle morte de trouille ? » répondit Elenwë en souriant.
--« Non, mais tu ne m’ôteras pas de l’idée qu’il se passe des choses bizarres dans ce château. Il serait hanté que ça ne m’étonnerait pas… »
--« Petite nature… Je me demande bien ce que tu es venue foutre dans cette école ! » lâcha Elenwë en rigolant. Et elle ouvrit le robinet de sa douche.
--« Comme toi, je suppose… Apprendre à me défendre et devenir plus forte ! » lança Mary vexée.
--« Et bien, c’est pas gagné ! » répondit son amie en pouffant de plus belle.

L’école commençait maintenant tout doucement à se réveiller et les bruits quotidiens retrouvaient leurs droits remplaçant le silence de la nuit. Leur douche prise, elle regagnèrent leur chambre pour s’habiller. Il était à peine six heures et elle décidèrent de faire une courte promenade dans le parc. Le jour naissait à peine et tout doucement, la nuit repliait son long manteau d’ébène pour faire place aux premières lueurs matinales. Là, planté juste devant elles se tenait le cerf qu’elles avaient aperçu la semaine dernière. Il ne les avait pas vues et broutait tranquillement l’herbe tendre encore couverte de rosée matinale. Mary tenta de s’approcher doucement et sans bruit. Lorsqu’elle fut à moins de cinq mètres du cervidé, celui-ci la sentit et partit au triple galop. Mary bondit aussitôt, attrapant l’animal par l’encolure et tentant d’arrêter sa course. Dans le ciel, Elenwë vit une ombre grandir et l’instant d’après, le griffon de l’entrée se jeta violemment sur son amie et d’un magistral coup de patte l’envoya promener à quinze mètres. Il la regarda alors fixement et d’une voix toujours aussi gutturale prononça ces paroles :

--« Ne le touche plus jamais, sinon il t’en cuira ! »

Il donna un ordre bref et le cerf bondit sur son dos. Ensemble, ils s’envolèrent par-dessus l’enceinte du parc. Elenwë couru vers son amie qui gisait étendue sur le sol.

--« Ca va ? » lui demanda-t-elle, ajoutant « Tu as une vilaine plaie dans le dos… Je t’emmène à l’infirmerie. »
--« Ca pourrait aller mieux. Il m’a fait mal le bougre ! »

Lorsqu’elle arrivèrent au dispensaire, l’infirmière venait d’arriver. C’était encore la remplaçante : Eléa semblait avoir une affaire bien importante à gérer pour s’être absentée si longtemps. L’infirmière la reconnu aussitôt :

--« Encore toi ! Il ne faudrait pas en prendre une habitude. Que t’est-il arrivé cette fois ? »
--« Nous nous promenions dans le parc et un griffon lui a sauté dessus… » expliqua Elenwë.
--« Un griffon ? Etes-vous sûr ? C’est très bizarre… Mais que faisiez-vous dans le parc à cette heure ci ? Il n’est même pas l’heure du petit déjeuner ! »
--« Nous nous étions levées tôt et pensions faire une petite balade avant le déjeuner… » fit Mary.
--« Pour une ballade, c’est réussi. Tu as une profonde entaille entre les omoplates. Heureusement qu’Eléa possède un onguent miracle pour soigner ce type de blessure. Je vais le chercher. Retire ta chemise et allonge-toi sur le ventre. »

L’infirmière revint peut de temps après avec un pot contenant une pâte dont la couleur paraissait plus que suspecte. L’odeur n’en était pas plus ragoûtante et elle se mit à appliquer celle-ci sur la plaie béante qui lacérait le dos de Mary.

--« Tu verras, en moins de quatre heures il n’y paraîtra plus… » dit-elle.
--« Quatre heures ! Et mon cours de magie qui commence dans moins de deux heures… » s’inquiéta Mary.
--« Ca ma belle, il fallait y penser avant de te blesser ! » répliqua l’infirmière, ajoutant : « Au fait, je m’appelle Myriam… Tu peux m’appeler par mon prénom. »
--« Myriam ? C’est joli comme prénom… » constata Mary en se redressant.
--« Je te fais un bandage et tu pourras aller déjeuner. Et après, si le cœur t’en dit, tu peux aller à ton cours de magie. Mais fait attention à ta blessure jusqu’à midi pour qu'elle aie le temps de cicatriser ! » dit Myriam.
--« Ah ! Ca c’est une bonne nouvelle. » répondit Mary.

Bandages et soins terminés, Mary se revêtit en vitesse. Il n’était pas loin de huit heures et si elle ne voulait pas arriver en retard au cours de magie, l’heure d’aller déjeuner. Suivie d’Elenwë, elle arriva au réfectoire presque en même temps que Kady et Alex. Ils se mirent aussitôt à table. Le dos de Mary la faisait horriblement souffrir et Alex s’en rendit compte :

--« Qu’est-ce qui se passe ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette… »
--« Ce n’est rien… Un peu mal au dos. » répondit Mary.

Elenwë, qui décidément ne savait pas tenir sa langue expliqua :

--« Ce matin dans le parc, on a vu le cerf. Mary a réussi à l’attraper mais le griffon l’a agressé. »
--« Pas trop grave ? » demanda Kady.
--« Une simple écorchure. Pas de quoi fouetter un chat. » dit Mary.
--« Tu parles d’une écorchure… Une entaille de vingt centimètres, et profonde avec ça. On revient de l’infirmerie et… » reprit Elenwë interrompue par Mary qui conclut :
--« Oui bon, je suis blessée… Et après ? Je vais pas en mourir. Tiens au fait ? Thark n’est pas descendu ? »
--« Il "grassouille"… Magie et physique… C’est pas vraiment son jour. » dit Alex.
--« Le pauvre… Il doit souvent s’ennuyer. » décréta Mary.
--« C’est l’heure du cours ! On y va ? » dit soudain Elenwë.

Avec tout ça, ils avaient bien failli louper le début du cours. Précipitamment ils quittèrent la grande salle pour se rendre en magie. Lorsqu’ils arrivèrent, bon dernier, Liune venait de rentrer dans la classe. Des cageots de tomates avaient été entreposés sur le mur à droite de l’entrée de la salle et Mary se demanda à quoi ceux-ci allaient bien pouvoir servir. Elle fut rapidement renseignée. Le professeur avait d’emblée pris la parole :

--« Aujourd’hui, nous allons faire un cours de télékinésie. Qui peut m’expliquer ce qu’est la télékinésie ? » demanda-t-elle en regardant les élèves sagement assis à leurs bancs.
--« C’est la faculté de déplacer des objets à distance par sa seule volonté » répondit un élève.
--« Exactement ! J’ai fais apporter des cuisines des tomates qui n’étaient plus bien fraîches. A tour de rôle, vous allez tenter de déplacer une tomate, puis si vous en êtes capable, de l’envoyer violemment en direction de ce mur. » Liune indiquait le mur situé derrière son bureau. Elle reprit : « Ne vous inquiéter pas pour les dégâts et salissures, les serfs s’occuperont de tout nettoyer. Qui veut tenter une démonstration ? »

Les élèves se regardaient interrogatifs. Personne n’avait vraiment envie de se lancer dans une tentative dont le résultat n’était pas certain. Elenwë, au bout d’un moment de réflexion s’aventura :

--« Moi Mademoiselle, je veux bien essayer… »
--« Bon d’accord. Qu’un élève lui donne un coup de main pour amener le premier cageot ! » dit Liune.

Alex s’était levé et accompagnait Elenwë vers le fond de la salle quand un des cageots, spontanément, se retrouva en lévitation et avança lentement entre les rangs des élèves ébahis. Tout le monde regardait la progression sauf Liune. Celle-ci regardait fixement Mary qui sentant le regard inquisiteur du prof déposa doucement les tomates aux pieds d’Elenwë.

--« Merci Mary… Bonne démonstration. A ton tour Elenwë. Montre nous ce que tu peux faire. »

Elenwë se concentra et une à une, les tomates quittèrent leur caisse pour se diriger à la queue l’une de l’autre vers le mur encore blanc qui devait leur servir de cible.

--« Stop ! Sinon nous allons manquer de munitions. » s’écria Liune.

Elenwë s’arrêta et regarda le mur qui avait perdu sa belle couleur immaculée. Des traces de pulpe de tomate lui donnaient à présent l’aspect d’une peinture abstraite : Picasso dans ses plus mauvais jours aurait été horrifié d’une si vilaine œuvre. Le professeur repris :

--« Bon, vous allez essayer l’un après l’autre d’en faire autant. Kady, veux-tu commencer ? »
--« Bien Mademoiselle » répondit Kady en s’approchant de la caisse de légumes.

Elle se concentra aussi fort qu’elle le put et au bout de quelques instants, une tomate pointa timidement sa jolie forme rouge au-dessus du cageot pour retomber aussitôt.

--« Je suis désolée Mademoiselle… Je n’y arrive pas… » constata Kady.
--« Détrompe-toi… C’est un bon début ! Je n’espère vraiment pas voir tous mes élèves réussir au premier cours que je donne sur le sujet. Ce serais bien la peine d’enseigner si vous étiez tous aussi doué qu’Elenwë. Zenon ! Montre nous ce que tu sais faire… »

Zenon s’avança. Mary ne l’avait pas encore vu. Il devait s’agir de l’élève qui était arrivé le dimanche soir et avait suivi un cours de rattrapage accéléré. Il prit position devant les tomates et des gouttelettes de sueur commencèrent à perler sur son front. Mais rien n’y fit, il avait beau se concentrer, aucune tomate ne voulait répondre à sa volonté. Liune l’interrompit :

--« Ca suffira Zenon ! Tu n’y arriveras pas aujourd’hui. Il te faut encore un peu d’entraînement. Alex, c’est à toi ! »

Alex arriva sans beaucoup d’efforts à mettre une première tomate sur orbite. Mais celle-ci se transforma assez rapidement en tomate à tête chercheuse… Les mouvements de celle-ci étaient très saccadés et machinalement, les élèves s’étaient retranchés derrière les bancs et les chaises. Personne à ce moment ne savait très bien où la tomate allait se diriger. Même pas Alex qui ne semblait plus contrôler la lévitation de celle-ci. Soudain, elle partit telle un missile en direction d’une des fenêtres et s’écrasa violemment sur celle-ci.

--« Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai préféré donner ce cours avec des tomates… Ca tâche mais ça ne peut pas faire de gros dégâts… Merci Alex. Tu feras mieux la prochaine fois. »

D’autres élèves s’essayèrent tour à tour avec plus ou moins de succès. La prestation de Sahara était aussi remarquable que celle d’Elenwë… Une vraie mitrailleuse et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle vida entièrement le cageot, éclaboussant le mur de plus belle. Les élèves applaudirent cette belle prestation. La salle de classe ressemblait maintenant à un champ de bataille et Mary se dit que les domestiques auraient beaucoup de boulot pour lui rendre son aspect initial. Le cours était à présent terminé et Mary fit remarquer au professeur :

--« Et moi Mademoiselle… Je n’ai pas essayé ! »
--« Crois-tu que cela en vaille la peine ? Ta démonstration avec le cageot m’a paru plus que suffisante… »
--« Vous avez raison Mademoiselle… J’avais déjà oublié… »


Dernière édition par le Dim 15 Jan 2006 - 17:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyDim 15 Jan 2006 - 17:49

Chapitre 12 : Suite

Les élèves quittèrent la salle bruyamment. Ils étaient tous forts amusés d’avoir si joliment décoré la classe de cours. En sortant, Mary rattrapa Sahara :

--« Attends un instant, j’ai à te parler… »
--« Je t’écoute » répondit Sahara intriguée.
--« Il y a deux ou trois jours, j’ai fais un rêve… Et tu étais dedans… »
--« Oui et alors » répondit Sahara ennuyée.
--« Mes rêves sont souvent prémonitoires… Je t’ai vue… Comment t’expliquer… Dans les souterrains, en compagnie d’un être maléfique qui te voulait du mal… Et puis, morte ! Au pied de l’escalier principal de l’école. »
--« Tu es sûre ? Ca m’inquiète car effectivement, je me suis promené dans les souterrains et j’y ai rencontré quelque chose… Ou plutôt quelqu’un ! » répondit Sahara interloquée.
--« Je t’en conjure… Si tu tiens à la vie… Cesse de te promener la nuit ! » coupa Mary.
--« Tu crois que je suis en danger ? » demanda Sahara.
--« Je ne sais pas… Je ne peux me fié entièrement à mes rêves… Certains se produisent réellement… D’autres pas. »

Mary quitta Sahara et rattrapa sas amis. Ensemble, ils rejoignirent le réfectoire, bientôt rattrapé par Thark. Ils mangèrent presque en silence et le repas terminé, Alex, Elenwë et Mary partirent vers leur cours de physique.

En arrivant dans la cour, Mary remarqua presque aussitôt le garçon qui était assied au pied de l’arbre. Elle reconnut Xan. Celui-ci avait les traits tirés, comme s’il n'avait pas dormi depuis plus de trois jours. Il portait une armure toute récente mais cependant déjà fort endommagée. Sur celle-ci, maintenant brisée à plusieurs endroits, était dessiné quelque chose au niveau du cœur... On devinait une tête de loup... Ce n'était pas un dessin détaillé... Il n'y avait qu’une épure des traits de l’animal... Seulement les contours... Le plus étrange était que le dessin n'avait pas été crayonné ou peint, il était gravé dans l'armure ! La traversant de part en part comme si elle avait été estampée à l’emporte-pièce ! Xan paraissait dormir profondément, ne prêtant aucune attention au professeur Torias qui prit la parole :

--« Bonjour à tous. Certains d’entre vous ont probablement remarqué que Xan était à nouveau parmi nous. Il revint d’une mission très éprouvante et tenait absolument à participer au cours. Cependant, je crois que ses forces l’ont abandonné. Laissons-le dormir ! Aujourd’hui, nous allons reprendre le saut en hauteur : La barre est maintenant à 16 mètres mais je crois que vous devriez y arriver… Alors comme d’habitude et par ordre alphabétique… Alex ! C’est à toi. »

Au milieu de la cour, les deux troncs étaient toujours bien plantés. Seulement, le tronc placé en travers était maintenant à une hauteur plus qu’impressionnante. Presque inaccessible ! Alex s’était avancé et contemplait l’obstacle qu’il allait devoir franchir. Il prit son élan et sauta, franchissant miraculeusement celui-ci pour se recevoir en roulé-boulé de l’autre côté des troncs.

--« Très bien Alex ! Je n’en attendais pas moins de toi. » s’exclama Torias.

C’était maintenant au tour d’Elenwë. Elle regarda Mary et dit :

--« Je n’y arriverai jamais ! C’est beaucoup trop haut. »

Elle s’avança, prit son élan et sauta pour passer juste en dessous de la barre matérialisant les 16 mètres. Torias lui affirma que ce n’était pas grave… Qu’elle ferait mieux la prochaine fois. Le prochain à passer était Elessar. Il franchit l’obstacle assez facilement et reçu les félicitations du prof. Hébu, Haku et Hénat suivirent à tour de rôle. Avec plus ou moins de réussite. Mary était distraite : Elle regardait Xan, qui roupillait toujours, et se demandait ce qui avait pu mettre son armure dans un état pareil… Manifestement, il avait du en voir de vertes et de pas mures. Le professeur la rappela à l’ordre :

--« Mademoiselle Mary ! Quand vous aurez fini de regarder aux alouettes, vous daignerez peut-être nous faire l’honneur d’exécuter l’exercice… »
--« Excusez-moi Monsieur… J’avais l’esprit ailleurs. »

Elle s’avança en direction de l’obstacle et sauta. Son saut était trop court. Elle s’en rendit compte en arrivant à hauteur du tronc qu’elle percuta de plein fouet, retombant lourdement sur le sol où elle se reçut assez violemment. Elle se releva lentement, comme pour contrôler que tous ses os étaient intacts. La blessure de son dos se rappela à ses souvenirs et elle poussa une faible plainte.

--« Rien de cassé ? » demanda Torias.
--« Non, je crois que je suis entière… En tous cas, je peux marcher. » répondit Mary.
--« Nous allons laisser Xan se reposer encore un peu… Il passera en dernier. Il reste Zanku et Zénon ! »

Mary rejoignit Elenwë et Alex. Sa blessure la lançait, elle s’en plaint à Elenwë qui regarda.

--« Pas étonnant qu’elle te fasse mal ! Elle s’est rouverte ! » conclut Elenwë.
--« Bah ! Je verrai ça tout à l’heure. »

Sur cet entre-fait, c’était au tour de Xan que Torias partit réveiller… Ou plutôt secouer car il dormait profondément.

--« Xan ! Xan ! C’est à toi ! Si tu t’en sens capable bien sûr… »
--« Je vais essayer. » répondit Xan en se levant.

Il s’approcha du point de saut, prit son élan et sauta. Mais ses derniers efforts l’avaient semble-t-il épuisé car il passa largement sous la barre. Le professeur le regarda et dit :

--« Je crois que le mieux que tu puisses faire, c’est d’aller dormir… Tu es vraiment en piteux état… » conclut Torias ajoutant à l’intention de tous : « Le cours est terminé ! Bon appétit. »

Xan partit aussitôt pour ne plus réapparaître de la soirée. Les autres élèves partirent lentement et en discutant vers le réfectoire. Les conversations allaient bon train. Tout le monde se demandait ce qui était arrivé à leur camarade pour qu’il soit dans un état pareil. Le souper était fort animé à la table de Mary. On ne parlait que de Xan.

--« Tu as vu l’état de son armure ? » demanda Alex à Mary
--« Oui… Je me demande ce qui a pu la transpercer comme ça… » répondit-elle.
--« Explique ! » fit Thark ajoutant : « Kady et moi on n’a rien vu ! »
--« Comment te dire… Sur son armure était dessinée une tête de loup. Pas dessiné au fait… Le dessin passait à travers comme s’il avait été découpé par quelque chose… » expliqua Mary.
--« Bizarre ça… Qu’est-ce qui a pu lui arriver ? » dit Kady.
--« En tout cas, il était complètement KO ! Il a du déguster pendant sa mission… » conclut Elenwë.
--« Oui, tu as sûrement raison… On en saura peut-être plus demain. Allons nous coucher… Il se fait tard. »
--« Tu as raison Alex. Allons nous coucher ! On pourrait discuter jusqu’à demain qu’on n’en saurait pas plus… » dit Thark.

Ils se levèrent et regagnèrent leurs chambres. Le dos de Mary la faisait souffrir et Elenwë y regarda :

--« Ce n’est pas vraiment joli… Ca ne saigne plus mais il faudra que tu retourne montrer ça à l’infirmerie ! »
--« Je tombe de sommeil… Je verrai ça demain… » conclut Mary en se déshabillant.

Elle se mit au lit et on entendit un faible « Bonne nuit. » Elle roupillait déjà…
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyDim 15 Jan 2006 - 22:17

Chapitre 1 : Taiki


(Jusqu’à Lundi minuit après inscription)

Par un vent froid, la barque menant à l’île commença son trajet, les 2 ou 3 élèves à l’intérieur grelottaient, un jeune homme derrière les autres paraissait amusé ! Il regarda l’île qui apparaissait maintenant devant eux ! Il la trouvait impressionnante et en même temps fascinante, il put apercevoir la rivière ainsi que la forêt ! Ils approchaient de plus en plus de la côte quand un adolescent cria :

« Ado 1 : Regardez, des murailles !
- Ado 2 : Ouah c’est incroyable !
- Homme (celui qui tient la pagaie) : Vous voilà arrivés sur l’île de Stratus ! Bon séjour ! »

Il accoste et les laisse sortir, le jeune adolescent descend lui aussi, salut l’homme et suit ses camarades ! Ils parcourent le chemin de 5 Km et arrivent à la grande grille, là ils passent tous, et sont emmenés à une grande salle, là une femme leur demande leur nom, chacun passe et ils arrivent vers la fin de la queue, arrivant donc à l’élève mystère !

« Femme (l’air fatigué) : Ton nom s’il te plait !
- Ado bizarre : Taiki, mon nom ne vous servira à rien ! »

Un homme, sûrement un professeur regarde Taiki avec un air sévère, mais celui-ci lui sourit et le professeur se radoucit ! Taiki et les autres sont emmenés au deuxième étage, Taiki lui est impressionné par l’édifice et ne fait que de dire des : « Ouah » ou « Ohhh » ! Ils arrivent à une autre grande salle et là des plats avec de la nourriture dedans, Taiki et les autres s’assoient et on leur directeur, Tarim, leur dit solennellement :

« Tarim : Bonsoir à toutes et à tous ! J’espère que tout le monde va bien ! Ah, quelle semaine cela a été. Je dois dire qu’il y a de très bons éléments, cette année. Bon, comme je l‘ai dit hier, les cours de la semaine prochaine seront encore plus durs. Ne vous étonnez pas si vous n’y arrivez pas… Vous pensez être déjà suffisamment fort ? Suffisamment rapide ? Suffisamment puissant ? Avoir des sorts puissants ? Alors j’ai une chose à vous dire… Vous n’êtes que de beaux naïfs ! Et ce n’est pas avec une mentalité comme ça que vous allez réussir. Il faut au contraire vous dire que vous êtes nuls. Que vous en valez rien ! Mais pas vous morfondre dessus ! Il faut vous dire : « Je suis nul, mais je ne le resterai pas ! » Il faut vous surpasser à chaque cours ! Tenter d’être toujours et encore plus fort ! Et je… »

Puis le directeur partit d’un coup et revint quelques minutes après ! Il leur demanda de ne poser a aucunes question et de manger ! Les adolescents sont ensuite fait conviés à aller aux dortoirs ! Après avoir monté des dizaines d’étages diférents, les adolescents cherchèrent leur chambre ! Taiki trouve sa chambre assez vite et voit un deuxième lit, avec une personne dessus ! Taiki ne vit pas son visage et dit simplement :

« Taiki : Salut, moi c’est Taiki
- Personne : Moi c’est : Je suis entrain de lire alors me dérange pas ! »

Taiki fut alors étonné, il avait en face de lui une jeune fille de 16 ans à peu près ! Il lui sourit, elle était châtain clair, les yeux marrons, les sourcils fins, de fines lèvres et de grandes oreilles !

« Taiki : Tu es une elfe, moi je suis un demi elfe !
- Fille : Tu vas m’empêcher de lire longtemps ? Moi c’est Anna !
- Taiki : Content de l’apprendre, tu pratiques le combat ?
- Anna : Effectivement !
- Taiki : Moi je suis mage, prêtre pour être précis !
- Anna : Tu comptes rester planté ici longtemps ? Défais tes affaires, je vais t’aider !
- Taiki : Ah euh merci ! »

Ils s’affairèrent à vider la valise de Taiki ! Puis ils commencèrent à se raconter leur vie, la lumière éteinte ! Anna était une fille assez aisée mais sa famille la rejetait car elle n’était pas du même sang qu’eux, et celui qui l’avait adopté était mort ! Elle était venue ici pour devenir une grande guerrière ! Taiki et elle s’endormirent assez tard dans la nuit, ils furent bien sur réprimandés au matin par un voisin de chambre ! Ils allèrent prendre leur petit déjeuner dans la salle où ils avaient dîné le soir de leur rencontre ! Après un copieux repas, ils allèrent voir un endroit où il y avait beaucoup d’élèves rassemblés ! Ils poussèrent pour voir que c’était le tableau avec les emplois du temps ! Taiki qui venait d’arriver ne pouvait pas entrer en physiques pour le moment, il décida donc de prendre ses repaires pour la matinée !
Il laissa Anna pour partir visiter les couloirs de l’école ! En route il croisa des élèves de tout age ! Il vit en autre un homme de 30 ans parler avec un adolescent d’à peine 14 ans ! Il se promena longuement, trouvant l’école encore plus grande, ouvrant quelques portes par-ci par là ! Il s’arrêta devant une fenêtre qui montrait une vue de la forêt splendide ! Il vit alors un truc insensé, un cerf, grand et majestueux ! Il sourit en le voyant repartir dans la forêt ! Il regarda sa montre, il était plus de 11h30, il décida de rentrer à la « grande salle » pour déjeuner !
Il ne vit pas Anna et décida de manger seul, il rencontra plusieurs personnes pendant son repas, dont deux très intéressantes, Kuei et Max, 2 élèves de 2ème année, qui avaient une grande connaissance en mythologie et légende ! Taiki dut les abandonner car son cour de Magie avec Mlle Liune allait commencer ! Taiki se dépêcha d’aller dans la cour, où Mlle Liune attendait ses élèves, assise sur un coffre !

« Liune: Bonjour à tous. Aujourd’hui vu le départ du directeur Tarim et l’affaire urgente: j’ai décidai de vous mettre à l’épreuve. Je vous l’annonce tout de suite, sera très difficile car j’aurai dû faire ce cours dans quelques mois. Comme vous pouvez le voir, cette caisse contient quelque chose un être vivant. Mais vous vous demandez lequel ? Vous allez avoir la réponse maintenant !»

Elle se leva et avança puis se retourna, elle ouvrit le coffre par télékinésie et un gobelin, grand comme un tabouret, apparut !

« Liune : Vous devez sûrement en avoir entendu parler: c’est un bébé Gobelin. »

Le gobelin commença à remuer de partout et à crier !

« Liune : Maintenant que les présentations sont faites, je vais vous expliquer ce que vous allez faire. Vous devez comprendre que ce sort est défensif mais aussi offensif ! Je vais vous annoncer la formule pour l’utiliser après vous avoir montré. Ce sort peut faire beaucoup de dégâts. »

A ce moment une aura grise se forma autour de la professeur puis l’aura fonça sur le gobelin et celui-la fut paralysé ! Il ne bougeait plus, ne remuait plus, il ne criait même plus !

« Elève : Vous l’avez tué ?
- Liune (souriante) : Non je vous rassure, il est paralysé, c’est un sort très simple à lancer, le plus difficile étant de se concentrer ! Maintenant que vous avez vu le sort lui-même, je vais vous donner la formule à utiliser pour le lancer. La formule est “ Que le temps arrête de mouvoir ton corps, et puisse le mien te vaincre sans effort”. Maintenant retournez-vous et derrière vous, il y a plusieurs caisses qui contiennent un Gobelin ! Allez-y !»

Les élèves essayèrent à tour de rôle, seulement un tiers y arriva ! Ce fut le tour de Taiki !

« Liune : Allez, n’aies pas peur ! »

Elle réveilla le gobelin qui se remit à brailler, à ce moment, Taiki concentra son énergie, suant, ayant mal aux muscles, son aura grise foncée fonça sur le gobelin et il fut frappé, il s’arrêta de gesticuler, mais continua de brailler pendant quelques secondes, avant de ne plus émettre aucun son ! Tout le monde applaudit et Taiki tomba à terre, épuisé !

« Liune : Les premiers sont Mary, Haku puis Alex : bravo à vous trois pour votre prestation. Attention à une trop grosse charge en attaque ! Celui-ci peut tuer une personne, en le projetant en arrière: plus vous mettez d’énergie, plus l’impact sera puissant. Comme vous pouvez le voir sur l’arbre, le Gobelin est mort sous l’attaque qui était assez puissante pour vous cassez un bras. C’est pourquoi vous utiliserez cette partie du sort SEULEMENT en cas de danger: si une personne veut vous tuer et que vous n’avez pas d’autres choix, alors vous devrez l’utiliser. Maintenant le cours est fini !»

Taiki se releva et repartit vers l’école quand il vit le cerf de loin, il n’eut pas le temps d’aller le voir, il avait disparu ! Il décida de rentrer et croisa Anna, ils se racontèrent leur journée et passèrent la soirée ensemble, accompagnés de Kuei et Max ! Il jouèrent à des jeux jusqu’à ce que l’heure du couché sonna ! Ils se séparèrent et Anna et Taiki rentrèrent dans leur chambre ! Ils chahutèrent un peu avant de tomber morts de fatigue ! Taiki rêva toute la nuit du cerf et d’Anna !
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyLun 16 Jan 2006 - 2:37

Chapitre 7


(Jusqu'à lundi soir)

Même s’il prenait volontairement une attitude détachée et nonchalante, Xan était assez tendu. Il n’avait jamais rencontré quelqu’un d’important. Il ignorait tout des protocoles de la haute société. Il jeta un œil à Eléa. Celle-ci semblait un peu tendue. Zérion, lui, comme à son habitude, semblait tout heureux et sans le moindre souci. Xan porta alors son regard à la salle en elle-même.

Tout comme le reste du château, elle était richement décorée. Elle tenait sur toute la largeur du palais (ce qui faisait d’elle une des salles les plus grandes (et sûrement la salle) qu’on n’ait jamais vue.) Tout en elle évoquait la noblesse et la beauté.

Son parquet qui renvoyait une lueur dorée au soleil. Ce dernier qui passait par les fenêtres de plusieurs mètres de haut, de chaque coté de la salle. Les tapisseries finement brodées sur les murs. Les rideaux rouges et or qui tombaient du haut des gigantesques fenêtres. Le tapis de velours rouge qui conduisait aux trônes. La dizaine de trônes posés sur une estrade qui surplombait la salle, et enfin leurs occupant, tous droits et fiers, dans leurs magnifiques atours, couronnes et diadèmes sur leurs royales têtes.

Xan remarqua que trois sièges étaient inoccupés. Les deux des extrémités et le troisième, en partant de la droite. Le jeune guerrier examina alors un peu plus les occupants de ces magnifiques trônes sculptés par quelqu’un qui était sans doute un maître en la matière.

Les deux du milieu était les plus vieux. Sans doute le roi et la reine. Ils devaient avoir plus de soixante-dix ans, selon les estimations de Xan, mais malgré leur grand âge, on pouvait lire dans les yeux de chacun que leur esprit était encore vif.

A la droite du roi, sur les trois sièges occupés, se tenaient deux hommes et un jeune homme. Le plus près du roi était sans doute le plus vieux des trois, et le plus éloigné le plus jeune. Celui-ci ne devait pas avoir plus de dix-sept ou dix-huit ans.

A la gauche de la reine se tenaient une femme et une jeune fille. Elles aussi dans l’ordre d’âge. La jeune fille ne devait pas avoir plus de quatorze ans. Xan en conclut que les derniers, qui devaient se trouver sur les trônes des extrémités, devaient être encore trop jeunes pour ce genre d’évènements, et que l’autre siège inoccupé était absent ou trop occupé.

Xan était tellement obnubilé par ses pensées, qu’il ne remarqua même pas qu’ils étaient arrivés presque au pied de l’estrade, et que les autres s’étaient arrêtés. Il faillit entrer en collision avec Eléa, mais s’arrêta juste à temps. Xan s’efforça de garder son attitude détachée, même quand ils s’inclinèrent devant les seigneurs de ce pays. Le roi prit alors la parole.

-Bienvenue, bienvenue, s’exclama-t-il. Bienvenue en notre royaume. Je suis le roi Esélas, et voici mon épouse, la reine Ephis. Voici aussi tous mes enfants. J’espère que vous me dispenserez des présentations, dit-il en riant. Guerriers venant de Stratus, quels sont vos noms ?
-Mon nom, répondit respectueusement la jeune prêtresse, est Eléa. Voici Xan, et Zérion.

Le roi eut un bref sursaut.

-Vous avez dit Zérion ? Vous êtes le prince Zérion, jeune homme ?

Xan tourna la tête vers le jeune elfe qui gesticulait en direction du roi pour lui demander de ne rien dire. Mais c’était un peu tard.

-Etes-vous ce Zérion là, jeune elfe ?

Zérion soupira puis répondit avec une brève révérence :

-Pour vous servir Seigneur.
-Alors vous êtes ce prince elfe qui a disparu ?

Xan et Eléa avaient tout un tas de questions à poser à Zérion. Mais ils n’osèrent pas le faire devant le roi.

-Oui Seigneur. Et si cela est possible, j’aimerais le rester aussi longtemps que je le voudrais.
-Mon jeune ami, ce n’est pas à moi de décider de cela, répondit gravement le roi. Si vous tenez à rester disparu, vous le resterez. Car je ne vous ai pas reconnu, lui dit le roi, un sourire en coin.

Zérion parut infiniment soulagé.

-Merci beaucoup, votre Altesse. Vous me faites un grand honneur.
-N’en parlons plus, jeune elfe dont j’ignore le nom. Maintenant, si vous le permettez, j’ai quelques questions à vous poser. Vous comprenez, je n’enverrai personne risquer sa vie, sans être sûr qu’il ne revienne. Je ne veux la mort de personne, même si cela doit me nuire.
-Nous comprenons tout à fait, Sire, répondit Eléa.
-Bien. Alors, tout d’abord, savez vous quelque chose de votre mission ?
-Oui, répondit Eléa. Nous devons vaincre un mage qui envoie régulièrement ses homme attaquer Votre majesté et ses sujets.
-C’est ça. Savez vous quelque chose de ce mage ?
-A vrai dire, non, Votre majesté.
-Je vais donc vous apprendre qui il est. Son nom est Irenus. Cet homme s’est installé dans la région il y a un an. Depuis, il a réunis plusieurs fidèles, qu’il va même chercher chez les répugnantes créatures que sont les gobelins. Il s’est installé dans une vieille forteresse en ruines, à une demi-journée de marche. Tout le chemin est gardé par plusieurs de ses sous-fifres. Et il s’est enfermé dans la forteresse. Il a des dizaines de gardes à l’intérieur. Je dirais qu’il ne sera pas trop dur d’entrer. C’est survivre à l’intérieur qui sera la véritable épreuve. Et une fois dedans, il faudra tuer Irenus, ce qui ne sera pas une mince affaire non plus. J’espère que vous avez un bon niveau…
-Nous nous en sortirons, ne vous inquiétez pas, Majesté.
-En quelle année êtes vous, à l’école de Stratus. (Ou école des guerriers, si vous préférez.)
-En première année, Sire.
-Quoi ?

Le roi avait presque hurlé. Il s’était redressé sur son siège, à moitié debout, les mains sur les accoudoirs.

-En première année ?
-Cela pose un problème, Seigneur ?
-Bien sûr ! On n’envoie JAMAIS des premières années en mission !
-Et bien techniquement, je ne suis pas en première année moi-même…
-Mais les autres le sont ?
-Et bien… oui, répondit après un bref instant d’hésitation Eléa.
-Très bien. Alors repartez et dîtes à Tarim de m’envoyer quelqu’un de plus compétent.
-Vous doutez de nous, Majesté, demanda Zérion.
-Et comment ! De toute l’histoire de l’école, une seule équipe de première année a réussi une mission. Les autres ne sont jamais revenues. Et encore, celle qui a réussi avait parmi ses membres l’Héritier !
-L’Héritier, Sire, demanda Zérion. Qui est-ce ?
-Oh, rien, laissez tomber. Ce n’est sans doute pas vrai, une vieille légende. Je me suis laissé emporter.

Le jeune elfe n’insista pas.

-Si je puis me permettre, Majesté, dit Xan en s’avançant et en prenant la parole pour la première fois, tout en fixant de son regard froid les yeux du roi, qu’est-ce qui pourrait vous prouver que nous en sommes capable ?
-Mais enfin, regardez vous ! Vous ne devez même pas savoir tenir une épée ! Je suis désolé, veuillez pardonnez mon irrespect, se rattrapa le roi, mais en première année, vous ne maîtrisez pas assez les armes pour vaincre quelqu’un comme Irenus.
-Si je puis me permettre, Majesté, reprit Xan, je pense me débrouiller à l’épée. Si l’un de vos hommes veut bien combattre, bien sûr en match amical, je vous le montrerai.
-Très bien. Si vous insistez… Garde.

Un garde en armure qui se trouvait juste derrière le roi, immobile depuis le début, s’avança. Il sortit alors son épée de son fourreau. Xan l’imita.

-Donnez le signal, Majesté.
-Allez-y, déclara le roi, d’un ton las.

Xan ne commença pas, ce que semblait attendre le garde, justement. Au bout de quelques secondes, ce dernier perdit patience et avança vers Xan, l’épée tenue à deux mains au dessus de la tête. Il frappa. Fort, mais le coup fut paré. Xan fut lui-même surpris de la facilité avec laquelle il avait réussi. Certes, le choc avait été rude, mais sa vitesse était de loin supérieure à celle du garde. En un éclair, il avait placé son épée sous la gorge du garde, qui ne semblait pas avoir tout compris, et était en train de préparer un second coup.

-Incroyable, murmura le roi, plus pour lui-même que pour autrui. Tout bonnement incroyable. Et vous êtes en première année ?
-Si je puis me permettre Majesté, intervint Eléa, radieuse, Xan a vaincu Thomas Eludas.
-Thomas Eludas ? LE Thomas Eludas ?

Xan ne comprenait plus rien. Zérion se révélait être un prince, et Thomas célèbre. Lui qui aimait être discret, il n’avait pas choisi les meilleurs amis pour ça.

-Lui-même, reprit Eléa.
-Vous vous entraînez avec lui depuis combien d’années, jeune homme ?
-J’ai suivi son entraînement seulement deux jours, Sire.

Le roi resta bouche bée.

-Dit-il la vérité ?
-Je vous l’assure Majesté, répondit Zérion.
-Incroyable, répéta le roi.

Xan n’osa rien dire au sujet de Thomas, mais demanda :

-Majesté, nous jugez vous toujours trop faibles ?
-Eh bien, hésita le roi, je ne sais pas. Il est vrai que vous êtes incroyablement fort, mais je ne sais rien de vos amis.
-Je réponds d’eux, di Xan en s’inclinant.
-Je ne sais pas… C’est quand même dangereux… En temps normal, mes hommes s’en chargeraient, mais ils sont tous aux quatre coins du pays…
-Nous nous acquitterons de cette tâche, Majesté, dit Eléa.
-Je crois que je n’ai pas le choix… Un guide vous mènera jusqu’à la route qui mène à la forteresse en ruines d’Irenus. Partez maintenant. Et que Dieu vous garde.
-Mille mercis, Majesté, lui répondit Eléa et tous s’en furent.

A peine la porte s’était-elle refermée que les questions fusèrent dans tous les sens.

-Tu es prince ? Tu ne nous l’as pas dit ! Pourquoi ? Tu es prince de quelle région ? etc…
-Si je ne vous l’ai pas dit, répondit simplement Zérion, c’est que je ne l’ai pas jugé utile.

Xan, qui savait combien Zérion aimait parler pour ne rien dire, savait qu’il lui mentait. Mais il respecta son silence et demanda :

-Thomas est célèbre ?
-Oui, répondit Eléa. Il est l’un des dix meilleurs épéistes au monde. Le dixième sur la liste, pour être précise.
-Vraiment, demanda Xan qui se demandait à présent lui aussi comment il avait bien pu faire pour le battre en seulement deux jours.
-Oui. Ils sont classés lors d’un grand tournoi qui a lieu tous les quatre ans.
-Et qui est le premier ?
-Grull, répondit Eléa sur un ton détaché.

Xan n’en parla pas plus. De toutes façons, il n’aurait pas pu. Ils avaient marché tout en parlant et étaient arrivés à l’entrée du château où les attendait un jeune homme à peine plus jeune que Xan. Il portait un grand sac sur le dos et semblait les attendre. Lorsqu’ils arrivèrent à sa hauteur il leur adressa la parole.

-Bonjour, dit-il d’un ton jovial. J’suis Mac. J’vais vous emm’ner jusqu’au ch’min. Je porte le sac jusque là. Y’a des provisions d’dans. De quoi tenir trois jours. En gros, dans un jour et demi, vous rev’nez. Mais vous en avez à peine pour une demi-journée d’voyage jusque là-bas. Et encore, si vous forcez l’allure, z’y êtes avant la nuit.
-Merci de nous indiquer le chemin, monsieur, dit Eléa.
-C’est rien mam’zelle. Bon, on y va, ou vous voulez manger que’que chose avant d’partir ?

Tous se regardèrent, et aucun n’avait faim. Ils décidèrent donc de partir. Ils marchèrent une demi-heure pour arriver jusque la route.

-C’est là, leur dit Mac. J’vous accompagne pas, j’suis pas un combattant, moi. Au r’voir et bonne chance à vous.
-Au revoir, firent-ils tous.

Mac posa le sac, dont Xan s’empara, et s’en alla, marchant joyeusement.

Ils marchèrent pendant plusieurs heures. Pratiquement en silence, car tous se souvenaient que le chemin était gardé. De plus, celui-ci passait régulièrement dans de petits bois, parfaits pour tendre une embuscade.

En fin de soirée, ils franchirent un énième bois et virent enfin leur but. Sur une petite colline se tenait la fameuse forteresse. Les seuls édifices encore debout de ces ruines étaient le donjon et les murailles qui étaient plutôt hautes. Peut-être vingt mètres. Le soleil se couchait. Et les oreilles du jeune elfe frémirent.

-Chut, murmura-t-il, même si les autres n’avaient pas prononcé un mot. Xan, sors ton épée !
-Pourquoi ?
-On va nous tomber dessus ! Ils ne sont vraiment pas doués ! Venez près de moi.

Les deux autres s’exécutèrent, Xan l’épée à la main. Puis Zérion hurla :

-Maintenant !

A ce moment même surgirent des fourrés six gobelins. Tous se jetèrent sur eux l’épée ou la hachette en avant. Et soudain, un mur bleu cyan apparu, et tous s’y écrasèrent comme des mouches. Xan remarqua que le mur formait une sphère autour d’eux. Et que Zérion suait à grosse gouttes, les yeux fermés, et tentait de tenir son bouclier contre les chocs des collisions.

-Laisse moi sortir, vite, hurla Xan.

Zérion créa un petit trou pour que Xan puisse passer et le referma tout de suite après. Le guerrier réussit à tuer deux gobelins alors qu’ils étaient encore à terre. Les autres s’était relevés et groupés, un sourire faisant étrangement penser au professeur Grull sur les lèvres. Sans réfléchir, Xan fonça dans le tas. D’un coup d’épée, il taillada le ventre d’un gobelin, qui tomba au sol. D’un autre, il para le coup d’un second gobelin. Il eut juste le temps d’esquiver les coups des autres. Son épaule gauche et son flanc droit furent quand même salement tranchés. Sans réfléchir, Xan se servit de l’esprit pour augmenter sa vitesse. Il trancha la tête d’un gobelin, et en transperça un autre. Mais le troisième lui tailla de nouveau le bras gauche. D’un nouveau moulinet, Xan lui planta son épée en travers de la gorge. Il s’arrêta alors, essoufflé, trempé de sueur, les bras pendants. Il entendit alors :

-Xan derrière toi !

Il pencha la tête sur le coté gauche de justesse. Le tranchant d’une épée gobeline s’enfonça profondément dans sa joue droite, puis repartit en arrière, sans doute pour frapper de nouveau. Dans un hurlement de douleur qui se changea en hurlement de rage pendant le mouvement, Xan se retourna et d’un coup d’une violence inouïe, frappa son agresseur en diagonale à la base de son coup. L’épée se ficha profondément dans le corps du gobelin, qui tomba inerte sur le sol.

Zérion défit son bouclier et s’avança vers Xan qui voyait un peu flou à cause du sang qu’il avait perdu.

-Yahoo ! T’es le meilleur, s’écria Zérion !

Et c’est là que vint se planter une flèche dans son dos. Le jeune elfe tomba sur le sol. Xan regarda d’où venait le trait. Un gobelin était encore caché dans les fourrés et préparait une seconde flèche pour Eléa, qui ne l’avait pas vu.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyLun 16 Jan 2006 - 2:37

Xan réfléchit à toute vitesse. Il n’atteindrait jamais le gobelin à temps. Et s’il prévenait Eléa ; le temps qu’elle réagisse, elle serait déjà morte. Une seule solution lui vint à l’esprit. Complètement idiote et qui ne marcherait jamais. Mais il n’avait pas d’autre choix. Il positionna son épée en bas à gauche, près de sa jambe, puis, concentrant toute sa force et toute la vitesse dont il était capable grâce à l’esprit dans son bras, la releva vers le haut à droite. Un arc de cercle d’une blancheur des plus pures partit à toute vitesse du « mouvement » de Xan. C’était plus rapide qu’une flèche. Et cela s’écrasa contre le torse du gobelin. Le sang de celui-ci jaillit et une profonde marque était apparue sur ses maigres muscles. Sans prendre le temps de réfléchir, Xan se précipita sur lui et l’acheva, lui faisant sauter la tête. Il se laissa alors tomber, lâchant son épée, à bout de souffle, complètement vidé. Sa technique avait marché, mais il en avait payé le prix. Il ne pouvait même plus porter son épée.

Quelques secondes plus tard, Eléa apparu avec Zérion, qui ne portait plus trace de blessure. Eléa mit sa main au dessus des blessures de Xan. Une lueur dorée apparut sous la main, et les blessures se refermèrent d’elles-mêmes, sans laisser aucune trace, à part celle de la joue, trop profonde, qui laissa une cicatrice en diagonale.

-C’était incroyable ta technique, Xan.
-Faut pas exagérer, disait celui-ci, tandis que Zérion s’affairait à faire à manger, près du feu, et que la nuit tombait. Xan était appuyé à un arbre, les mains derrière la tête, et Eléa était assise près de lui.
-Je t’assure. Ton épée est devenue toute blanche. Elle brillait. Puis c’était comme si tu avais lancé cette lueur sur le gobelin.
-En tous cas, ça m’a vidé. J’en peux plus. Il va falloir attendre quelques heures avant d’attaquer. Le temps que je roupille un peu.
-Pas de problème, dit Zérion en remuant sa soupe. Mais on mange d’abord, c’est prêt.

La soupe s’averra excellente. Zérion était doué. Xan s’endormit, ses amis montant la garde. Quelques heures plus tard, au plus sombre de la nuit, il s’éveilla. Il était temps d’y aller.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyMer 18 Jan 2006 - 22:11

Chapitre 2 : Taiki


(Jusqu’à Mardi midi après manger)

Taiki se réveilla le matin à 6 heures pétantes ! Il venait de faire un joli rêve ou il devenait prêtre en chef de l’Eglise ! Il cria de joie en se réveillant, et cela réveilla Anna ! Elle le regarda avec des yeux noirs de haine ! Elle prit un oreiller et le balança dans la tronche à Taiki, celui-ci l’évita mais à peine avait-il tourné la tête, que déjà Anna était sur lui à le rouer de coups ! Taiki lui prit le bras et la bascula à terre, ils rient puis Taiki alla prendre une douche, pensant à sa journée ! En rentrant dans la chambre, il regarda son emploi du temps, il avait magie ce matin ! Il s’habilla et embrassa Anna sur la joue avant de partir prendre son petit déjeuner avec Kuei !

« Taiki : Où est Max ?
- Kuei : Il dort !
- Taiki : Je me disais aussi ! »

Ils finirent de manger puis ils se ruèrent dans la salle ou les attendant Mlle Liune, après s’être trompés 15 fois de salles ! En arrivant, Le professeur Liune sourit et dit :

« Liune : Nous allons apprendre à contrôler certaines parties de notre corps : Les battements du cœur, la circulation du sang, la digestion… Enfin, toutes ces petites choses qui fonctionnent d’elles-mêmes et dont nous ne nous occupons généralement pas. Grave erreur d’ailleurs car ce sont ces choses qui nous permettent de rester en vie.
- Mais comment pouvons nous contrôler les battements de notre cœur
- Liune : En commandant à notre cœur de battre comme nous demandons à nos muscles de se tendre. N’oubliez pas que le cœur est un muscle comme les autres. Le seul problème c’est d’arriver à lui donner des ordres. Et c’est ce à quoi nous allons nous appliquer aujourd’hui . Mary, veux-tu nous faire une démonstration ? Tu t’en es très bien sortie hier matin…
- Mary : Bien Mademoiselle, je vais essayer de ralentir les battements de mon cœur. »

Mary fit ce qu’on lui avait demandé, et les autres allèrent toucher son poux chacun leur tour, Taiki toucha son poux lui aussi, elle était mort pour lui, ça ne faisait aucun doute, mais il sentit une pulsion, il soupira tout heureux ! Puis Liune reprit la parole après que Mary ait arrêté !

« Liune : Qui peut me dire à quoi pourrait bien servir ce type d’exercice ?
- A faire croire à un ennemi qu’on est mort.
- Liune : Parfaitement .Nous allons commencer par un exercice plus simple. Vous allez vous mettre par couple de deux et chacun votre tour, vous vous concentrerez sur les battements de votre cœur en tentant de réduire ceux-ci. Si vous arrivez à éliminer ne fusse qu’un battement, ce sera déjà un bon début. Pendant ce temps, votre camarade contrôlera votre pouls et notera les battements manquants.»

Taiki se mit avec Kuei et commença à se concentrer et à arrêter son pou ! Il tint 3 minutes puis lâcha, Kuei lui aussi tint 3 minutes ! Après 4 ou 5 essais, Liune reprit une dernière fois la parole !

« Liune : Que ceux qui n’ont pas réussi à contrôler leurs pulsations ne s’inquiètent pas pour autant ! Moi-même, quand j’étais élève de première année dans cette école, j’ai mis plusieurs mois à arriver aux résultats qu’Alex et Mary ont obtenus. Alors, ne vous découragez pas ! Le cours est à présent terminé. Bon appétit à vous tous. »

Taiki sourit et rentra lentement, accompagné de Kuei, ils parlèrent des origines de Kuei, celui-ci était un elfe au sang pur, il avait vécu accompagné de serviteurs toute sa vie dans un grand manoir, et cela faisait de lui un enfant solitaire, pourtant Taiki le trouvait sympathique ! Il n’essaya pas de comprendre et arriva le midi pour prendre son déjeuner avec Anna ! Elle était habillée de noir, un décolleté et une longue jupe, elle était coiffée avec 2 chignons à la manière chinoise, et arborait un sourire ravageur !

« Anna : Salut, vous vous êtes amusés ?
-Taiki : ouai ça allait !
-Anna : Faudra que je te parle ce soir Taiki !
-Taiki : Okay ! »

Après avoir bien mangé, et après s’avoir posé beaucoup de questions, Zeke alla se promener dans l’école !

(à suivre , j'ai pas fini !)
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyMar 24 Jan 2006 - 0:24

Chapitre 7: Haku: Le choix important

(Jusqu'à mardi fin de journée )

Pour la première fois, depuis plusieurs nuits: je ne mettais pas réveillé par un rêve étrange. Par contre aujourd'hui, une impression bizarre était en moi, comme une sorte de malaise intérieur. C'était d'ailleurs la première fois que je ressentais un tel malaise. Si je pouvais le décrire, ca serait la mort ou les ténèbres: pourtant rien de tout cela m'attirait. Hébus se leva avec Elessar. Contrairement à moi, ils semblaient vraiment heureux et excités d'aller aux cours.

-Hébus et Elessar: Salut Haku !
-Haku (pensant): Je sais même pas si je pourrais leur sourire...
-Haku: Bonjour...

Je fis un sourire ressemblant plutot à une grimace... Hébus ne vit rien car il était parti pour se laver, par contre Elessar s'en apercut.

-Elessar: Qu'est-ce que tu as aujourd'hui ?
-Haku: Oh eh bien, j'ai pas trés bien dormi. Sur un ton défensif.
-Elessar: Ah oui ? Pourquoi ?

En entendant cette réplique, je savais qu'il me croyait mais qu'il était curieux: il fallait une autre inventer une histoire plausible.

-Haku: Ben en fait j'ai des courbatures un peu dans le dos, j'ai pas bien dormi avec...
-Elessar: Ah ! Pas de chance, moi je suis en pleine forme !
-Haku: Je vois ca !!! Je dirai plutot que t'es excité.
-Elessar: Je sais c'est parce qu'on a combat.
-Haku: Ok moi j'attend le cours de magie car ca va être génial je pense.

Une nouvelle fois, j'avais menti: j'avais envie de rester dans le lit. Puis nous partimes en direction du réfectoire pour prendre le petit déjeuner. Celui-ci n'était pas encore rempli car la plupart des élèves déjeunèrent plus tard et se levèrent plus tard aussi. Aprés ce petit déjeuner bien interressant, je m'en allais vers le cours de magie qui, allait être génial alors qu'en fait il était ennuyeux. En arrivant au cours, j'étais tellement en avance que même le professeur lui-même n'y était pas. Je regardais ma montre, et je voyais qu'il restait un peu plus de 40 minutes avant le début du cours: je décidais donc de me reposer. Pendant ces minutes, je pensais à comment devenir plus fort et à donc atteindre mon objectif presque impossible. Sur tous les moyens possibles, le seul le plus efficace étant celui d'aller dans la forêt des 3èmes années. Le problème étant qu'aujourd'hui je n'étais pas apte à le faire, à cause de ce malaise qui restait. Je sortis de ces pensées confuses lorsque le professeur et quelques élèves arrivaient. Tout de suite je me levais pour être prêt pour le cours. Il fallut plusieurs minutes pour que tous les élèves arrivèrent. Puis Liune prit la parole: elle expliqua que le cours de Torias hier, était la base de celui-ci. Je me disais donc que le cours serait sur le froid mais en fin de compte, je me trompais.

-Liune: Nous allons apprendre à contrôler certaines parties de notre corps : Les battements du cœur, la circulation du sang, la digestion… Enfin, toutes ces petites choses qui fonctionnent d’elles-mêmes et dont nous ne nous occupons généralement pas. Grave erreur d’ailleurs car ce sont ces choses qui nous permettent de rester en vie.

L'amie de Elessar demanda comment on peut arrêter le coeur: une question assez intelligente. Mais Liune répondit clairement en disant que le coeur est comme le muscle d'une jambe ou d'un bras: c'est à dire qu'on peut lui ordonner des choses, comme le faire s'arrêter. Elle expliqua aussi que c'était le but de ce cours. Pour moi, ce pari semblait vraiment impossible: faire quasiment le mort, ce n'était pas une chose facile. Justement, Liune demanda à l'une des meilleures élèves: Mary. Celle-ci fut demandée à faire la morte en arrêtant les battements du coeur: elle le fit tellement bien que je crus qu'elle fut morte, mais en faite non. Elle se releva fière alors que nous étions tous morts de peur sauf Liune qui n'avait pas bronché. Il fallait aussi de se mettre par paire: mon choix fut rapide, je me mis avec Hébus. Il démarra d'abord et commenca à arrêter de respirer. Pendant plusieurs secondes, il se concentra mais s'arrêta rapidement: il semblait n'avoir jamais fait cet exercice avant. Quand ce fut me tour, je fis pareil que Hébus: j'arrêtais de respirer, ce qui était une grave erreur. C'était une erreur car au lieu de ralentir les battements de coeur, justement cela accélérait ceux-ci. Je tenais pendant un peu plus d'une minute puis aprés je m'arrêtais tout essoufflé. Jamais un excercice aussi idiot n'avait été aussi difficile: j'avais échoué complétement en faisant un résultat plus que médiocre... Puis quand tout le monde avait fini, Liune toussa pour montrer qu'elle allait parler.

-Liune: Que ceux qui n’ont pas réussi à contrôler leurs pulsations ne s’inquiètent pas pour autant ! Moi-même, quand j’étais élève de première année dans cette école, j’ai mis plusieurs mois à arriver aux résultats qu’Alex et Mary ont obtenus. Alors, ne vous découragez pas ! Le cours est à présent terminé. Bon appétit à vous tous.

Pour moi je m'inquiètais, si je voulais atteindre mon objectif, ca ne serait pas en faisant un résultat pareil... Voila le problème, c'est à partir de ce moment que la forêt était présent plus qu'avant. Je me disais comment fuir alors que les autres vont le remarquer ? Mais une odeur de chien vint me troubler et par frayeur je vis Gruul.

-Grull: Tiens Haku !
-Haku: Ah euh, bonjour...
-Grull: J'aimerais savoir pourquoi tu ne viens plus à mes cours. Je veux une raison valable.
-Haku: Euh et bien en fait je me suis rendu compte que le combat et moi, ce n'était pas pour moi: je suis trés faible.
-Grull: Je vois... Pourtant quand on m'a expliqué ton exploit dans la forêt avec ton combat contre les monstres, on m'a dit que tu t'étais bien débrouillé !
-Haku: Euh oui mais c'était sans ma volonté...
-Grull (pensant): Je vois... L'histoire est donc vrai... Il est donc bien le fils des trés connus roi et reine de Daghorme: les plus forts demi-elfes que cette planète est portée !
-Grull: Je comprend, mais pourtant lors du cours de combat la première fois, tu t'étais bien débrouillé.
-Haku: J'avais la haine en moi, elle m'a aidé à vaincre.
-Grull (pensant): La haine est une mauvaise chose même si... Elle est utile pour moi: je me fais passer pour une brute docile mais c'est tout le contraire... La haine et la mort... Voila la puissance infinie...
-Grull: Bon je vois... Je comprend...
-Haku: Merci.
-Grull: Ne te méprends pas: je veux juste dire que les poules mouillées ne m'intérressent pas !!! Ahahahahahaha !!!

Puis il partit fier des ses actes. Quant à moi, j'avais évité la sanction de l'Orc. Mais de nouveau, je me sentais mal, le malaise était resté… En plus le mauvais résultat au cours de Liune j’avais énervé car ces résultats ne me ressemblaient pas. Mais d'un seul coup une "voix" se mit à me parler, celle-ci semblait ressemblée au diable...

-???: Ah enfin je t'ai retrouvé... Petit prince...
-Haku: Qui êtes-vous ? Est-ce que je rêve ou quoi ?
-???: Je suis un ami qui te veut du bien... Pour le rêve non même si j'aimerais me montrer...
-Haku: Que me voulez-vous ?
-???: Je te l'ai dit, je te veux du bien... Je peux te donner la Force... Celle qui te permettra d'atteindre ton objectif...
-Haku: Mon objectif mais comment savez-vous ?
-???: Je sais tout de toi, même plus que toi... Haku...
-Haku: Mais tu connais mon nom ???
-???: Oui... Même des choses que tu n'imagines même pas... Tu me retrouveras... Petit prince... Tu me retrouveras...

Puis la voix disparut aussi vite qu'elle avait apparue. Celle-ci me disait qu'elle pouvait me donner le pouvoir d'atteindre mon objectif... Mais je me fie pas aux voix: c'est pour ca que la forêt est mon objectif maintenant... Je partis alors rapidement car il ne restait que quelques minutes avant le déjeuner, mais à ma surprise, je vis Elessar et la belle Sarah en train de parler. Quand il me vit, il me souria.

-Elessar: Haku !!! Comment c'est passé la matinée ?
-Haku: Superbe... Tu peux me laisser passer s'il te plait ?
-Elessar: Mais qu'est-ce que tu as ? Tu veux pas rester ?
-Haku: Désolé pas le temps... Besoin de partir, trés important...
-Elessar: Mais pourquoi où vas-tu ?

Mais au même moment, je me mis à courir en direction de la forêt, Elessar comprit et fit de même. Il me rattrappa et s'interposa.

-Elessar: Haku !!! Ne me dis-pas que tu veux aller...
-Haku: Dans la forêt !
-Elessar: Mais tu es fou !!! Tu sais que c'est trés même trop dangereux pour toi ! Tu vas te faire tuer !!! Si jamais tu fais un pas de plus, je... Je...
-Haku: Tu quoi ? Tu vas m'arrêter, on va se battre c'est ca ? C'est ca que tu veux ?
-Elessar: Non mais... Je ne veux pas que tu y ailles !!!
-Haku: Elessar tu es le plus proche ami avec Hébus mais je ne veux pas que tu interviennes dans mes intentions personnelles ! Je suis désolé de faire ca mais vu que c'est la seule solution...

Je m'approchais de Elessar et j'essayais de lui mettre un coup de poing, celui-ci l'esquiva. Puis je me jetais sur lui mais il esquiva trés facilement. C'est alors que je fis une feinte: je fis semblant de mettre un coup de poing qu'il esquiva avec facilité mais juste aprés je donnais un coup de coude. Il utilisa les deux poins pour le parer, puis me prit le bras pour que j'arrête le combat mais je fis un mouvement trop brusque: je bougeais trop sur le coté et il se cassa. Elessar le lacha directement pour me dire ses excuses mais je partis le plus rapidement en direction de la forêt. Encore sous le choc il mit du temps avant de me suivre... Arrivé dans la forêt, je continuais tout droit, aucun monstre ne m'avait suivi. Pendant plusieurs minutes, je gardai le même rythme jusqu'à que quelques bruits sourds m'arrêtèrent. Tous les monstres cachés qui m'observaient, partirent sous la peur d'un monstre mais plus gros. Celui-ci s'approchait rapidement. A ma surprise, les bruits s'arrêtèrent et je décidais de continuer avec une certaine vigilance... Quand tout d'un coup, une puissante queue me fit tomber. Le monstre alors en sortit et je fus terrifié: ce monstre était pas un monstre mais un dinosaure ! Celui-ci ressemblait vraiment à un T.Rex mais en plus gros et plus grand. Il avait l'ar d'avoir faim car de la bave coulait de sa bouche. Le problème c'est que j'avais aucune arme pour me protéger et par dessus tout, mon bras a été cassé lors du combat contre Elessar. Mais je ne pus réfléchir plus longtemps car le dinosaure fonca à la charge, immédiatement je courus le plus vite possible. Puis le dinosaure s'arrêta fatigué de la course. Cependant pour pas que je m'enfuisse, il allongea sa queue et celle-ci me frappa pour que je reste à terre. Celle-ci me le fit plusieurs fois et le dinosaure coura de nouveau et était à quelques mètres pour me manger. Toutefois il se mit à crier: je vis une petite personne au loin qui venait de le frapper. C'était Elessar qui lui avait entaillé la jambe avec son épée qu'il gardait toujours avec lui. Il s'approcha de moi et me releva, quant au monstre, il nous observait avec une envie de nous manger.

-Elessar: Tu peux me remiercier, je t'ai sauvé la vie !
-Haku: Peut-être mais tu me le dois bien non ?
-Elessar: C'est vrai mais le moment n'est pas venu... La c'est le moment de se protéger.
-Haku: D'accord avec toi mais avec juste une épée, on va pas aller loin !
-Elessar: Voila pourquoi, tu vas utiliser ton énergie: je sais que tu es le meilleur pour ca !
-Haku: Pas besoin de tes conseils !!! Je sais me débrouiller, passe-moi l'épée ! J'ai une idée.
-Elessar: Ok Mais je ne veux pas que tu te sacrifie encore, comme la dernière fois avec Hébus dans le lac !
-Haku: Je voulais te dire que t'étais vraiment un ami... Et que je suis désolé pour tout à l'heure...
-Elessar: Mais il y a un autre moyen... Haku revient !
-Haku: Non c'est le seul pour rester en vie... Par contre je reviendrais dans plusieurs jours, plus fort et on refera un combat pour voir qui est le plus fort des deux.

Puis je fonca sur le dinosaure, celui-ci ouvrit la bouche pour me manger mais je réussis à l'éviter. Mais une douleur parcourut mon bras gauche déjà cassé. Une blessure assez profonde était apparue, c'est alors que je pris mon courage à deux mains. Je courus le plus vite possible et je fis mine de sauter, le T.Rex leva la tête pour me manger mais en fait j'avais continué à courir et je sauta cette fois et je coupais la queue au dinosaure. Celui-ci hurla de douleur et essaya de venir vers moi, mais il ne pouvait pas car sans la queue: il n'avait plus d'équilibre pour marcher. Il était donc sans défense et donc une proie pour d'autres monstre de la forêt.

-Haku: Tiens Elessar ! Avec cette épée tu n'auras aucun danger pour le retour !
-Elessar: Oui mais toi... Comment tu vas faire ?
-Haku: J'y arriverais je t'ai dit !!! Je reviendrai encore plus fort je te le promet !

Puis je partis, heureusement, tous les monstres aux alentours étaient parti, effrayés du dinosaure. Pendant prés d'une heure, je courus pour trouver un endroit où dormir: j'avais faim mais cela pouvait attendre car le refuge était une priorité. Heureusement, je trouvais une grotte: mais la grotte ne me surpris pas car la forêt n'existait plus, c'était une chaine de montagnes qui la remplaca. Sans hésiter, j'allais dans la grotte. Une surprise de taille m'attendait, je vis les restes d'un feu dans celle-ci qui n'était pas trés profonde. Il était le milieu de journée mais déjà dans cette partie de l'ile qui n'était plus l'école mais le début de l'"autre"partie de l'ile. C'est ainsi que rongé par la faim je m'endormis dans cette grotte peu cachée mais protégée des attaques des monstres de la forêt.
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Kamiccolo
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyDim 5 Fév 2006 - 0:52

Chapitre 3 : Zenon



(Jusqu’à Jeudi midi)

Mercredi. Après une bonne nuit réparatrice et une bonne douche revigorante, Zenon faisait son lit. Tout en faisant ceci, il jetait un regard sur les deux autres lits et se demandait comment étaient ses ex-partenaires de chambre. Cela ne l’aidait pas vraiment pour conquérir d’autres amitiés en chambrée vu qu’il dormait seul tous les soirs. En quittant sa chambre pour aller prendre son petit déjeuner, il ne vit personne du moins ceux qui l’avaient côtoyé hier, c’est-à-dire, Kiss, Milfa et Sureddo. Il mangea tranquillement son petit déjeuner puis alla prendre l’air afin de se dégourdir les jambes, avant son premier cours en collectivité avec le professeur Torias. En se promenant, il voyait Sureddo, seul, en train de s’entraîner à manier son épée. Sureddo le voyant s’arrêta.

- Salut, lui dit Zenon.
- Salut.
- Milfa et Kiss ne sont pas encore là ?
- Ils dormaient encore lorsque je me suis levé.
- Tu as l’air de t’entraîner sérieusement.
- Disons que c’est un échauffement avant le cours de Torias, fit Sureddo.
- Alors toi aussi tu étais qualifié ? Et les autres ?
- Evidemment quelle question… Je t’avais dit que je deviendrais le plus fort par n’importe quel moyen ! Quand aux autres, ils ont échoué...
- Euh…mmh, à ce propos, comment se fait-il que tu possèdes une arme ? demanda Zenon.
- Ceux qui ont réussi le test tout comme toi, obtiendra un petit cadeau de la part de l’école.
- Ah je vois…, alors ce n’est qu’une question de temps, fit Zenon tout souriant en se grattant la tête.
- …………. Tiens et si on s’entraînait ensemble pour voir ?
- Euh, je te rappelle que je n’ai pas d’arme.

Sureddo chercha aux alentours les quelques arbres, ce qui laisse Zenon, penser, qu’il avait une idée derrière la tête et souhaite me voir à l’œuvre au combat. Sureddo repéra un arbre avec des branches assez grosses, il le coupa d’un coup sec avec son épée. Après avoir taillée les quelques branches inutiles, il coupa de moitié son bâton d’une grosseur convenable et le jeta sur Zenon qui le rattrapa.

- Pas mal, fit Zenon.
- Maintenant, on est à armes égales, tu es prêt ? lui répondit Sureddo.
- (Redevenant sérieux) ……………….

Sureddo fonça en premier sur son adversaire en lui donnant une pluie de coup avec son bâton en bois. Zenon ne fit que se défendre en évitant et parât tous les coups de son assaillant. Celui-ci s’énerva et lui demanda d’attaquer. Zenon commença à froncer les sourcils et attaqua Sureddo qui lui aussi bloqua chaque coup. Sureddo, surpris, se disait dans sa tête qu’il était vraiment puissant et comprenait qu’il pourrait devenir un sérieux rival pour lui. A cet instant-là, Zenon fit une balayette mais celui-ci se rattrapa à une seule main et donna un coup de pied au visage de Zenon. D’un salto arrière, Zenon atterrit genou à terre mais en relevant un instant la tête, Sureddo était déjà sur lui pour lui asséner un grand coup. Par réflexe, Zenon toujours accroupit bloqua son coup, bâton contre bâton.

- Grrr……..
- Krr… Hé, pas mal… Tu m’épates, fit Sureddo.
- Toi aussi, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu un adversaire puissant.
- (En souriant) Mmh, on arrête-là, le cours va bientôt commencer, répondit Sureddo tout en l’aidant à se relever.
- Oui. Si tu as besoin de quelqu’un pour t’entraîner, je suis partant, fit Zenon.
- ………..Pourquoi pas. Huh ?! On file d’ici….
- ………….Hé hé hé, on a mit un peu de spectacle je crois, …….

Les deux acteurs partaient assez rapidement, tout rouge, dû fait que certains on vu la scène du combat. Zenon était heureux car son lien d’amitié avec Sureddo s’était renforcé. Cela lui redonnait encore plus de moral et de combativité pour la suite et avait maintenant un autre objectif à atteindre, de devenir aussi fort si ce n’est plus que son ami. Il ne devait en aucun cas se relâcher au risque de se faire dépasser. Arrivés au cours de Torias, celui-ci accueillit avec sa bonne humeur habituelle :

- Bonjour à tous… J’espère que vous avez mis à profit cette bonne nuit étoilée pour vous reposer… Aujourd’hui les choses sérieuses vont commencer !
- Enfin, ce n’est pas trop tôt, fit Sureddo.
- On va pouvoir passer aux choses sérieuses, dit Zenon.

Après les quelques chuchotements, Torias reprit la parole :

- Il n’est plus question de qualifications, je vous rassure tout de suite. Cependant, pendant les cours qui suivront et jusqu’à la fin de l’année, vous allez apprendre à vous surpasser chaque jour d’avantages, pour devenir les plus forts, les plus endurants et les plus rapides. Aujourd’hui nous allons reprendre la course à pied. Je veux qu’à la fin de votre année d’école vous soyez capable de parcourir 10 Km en moins de 10 minutes.
- Mais ça fait du 60 Km à l’heure ! s’exclama Haku.
- Effectivement… pour un premier objectif, cela me semble suffisant. Nous allons sortir du château… Il y a beaucoup plus de place dans le parc ! répondit Torias.

Tout le monde suivait le professeur à l’extérieur de l’école et Torias s’exclama de nouveau :

- Voilà ! Le tour de l’enceinte du parc fait environ 8 km. On ne va pas faire trop dur pour commencer… Un petit marathon devrait suffire à vous remettre en forme. Vous pouvez y aller quand vous êtes prêts. Je vous montre le chemin. » Et Torias partit à toute allure le long de la muraille.

Zenon partait, suivit au même niveau que par son confrère Sureddo. Certains courent au même rythme qu’eux comme un certains Haku, et d’autres sont partis en flèche en essayant de suivre le professeur tout comme Mary.

- Il y en a qui vont s’épuiser avant d’avoir terminer le parcours…, remarqua Zenon.
- Tu devrais penser plutôt à toi qu’aux autres si tu ne veux pas faire partis de ceux-là, lui fit remarquer Sureddo.
- Hum… Ne t’inquiète pas pour ça.

Cinq minutes plus tard, Torias avait dépassé Zenon et les autres d’un tour.

- (En pensant) …… Ce professeur m’étonnera toujours…, disait Zenon.

Tous avait passé un tour. Un quart d’heure passé, Torias, venait de les dépasser et était déjà à son troisième tour.

- ………… ????!! (Zenon & Sureddo)
- Haa… Haa… Pff… Quel frimeur ce prof, répondit Sureddo.
- Hé hé hé…
(En pensant) Ce professeur possède une sacrée endurance et une force inimaginable… il faut absolument que je deviens aussi fort que lui si ce n’est plus, se disait Zenon.

Toutes les cinq minutes « l’express Torias » leur prenait un tour. Ils venaient de boucler leur quatrième tour, Mary était seconde à un certain nombre de tours du prof. Elle sentait Alex juste dans son dos. A deux ou trois cents mètres, Haku menait le groupe de poursuite, talonnés par Elessar et Zenon. Quand à Sureddo, il ne pouvait plus suivre le groupe de poursuite et continuait à son rythme.
Zenon remarqua que son ami était, certes, fort au combat mais lorsqu’il s’agissait d’endurance physique, ce n’était pas son point fort.
A quatre tours et demi, Zenon voyait Mary, Alex et les autres sprinter, pour lui aussi, c’était le moment propice et de prouver qui est le plus endurant en utilisant les réserves physiques et mentales qui lui restaient. Zenon fonça à toute allure en dépassant Elessar suivi à trois cent mètres plus loin Haku.

- …….Huh ?!! (Elessar)
- Haa… haa … C’est pas vrai ! s’exclama Haku.

Zenon continuait toujours son allure et voyait Mary ralentir. Ses forces ont dues l’abandonnées se disait-il.

Mary semblait mécontente de sa prestation et ne put empêcher Alex de lui ravir la première place. Elle accéléra cependant son allure pour maintenir Zénon à distance.

Il ne restait pour Zenon que deux concurrents à dépasser, Mary et Alex. Torias avait déjà terminé depuis belles lurettes ses tours et attendait patiemment, chronomètre à la main, les arrivants.

A quelques centaines de mètres de l’arrivée, Zenon décida enfin de tracer mais c'était peine perdue... Alex venait de franchir l'arrivée et il ne lui était plus possible de rattraper Mary. Zenon franchi la ligne d’arrivée troisième.
Quelques minutes plus tard, tout le monde était arrivé, chacun reprenant leur souffle.

- C’est pas mal pour un début, remarqua le professeur. Mais vous pouvez faire mieux !

Torias donna les résultats et un bref commentaire pour chacun.

- Zenon, tu as fait en 40 Km un temps total de 75 minutes. Bonne prestation Zenon, je ne regrette vraiment pas de t'avoir accepté aux cours.
- Merci Monsieur. Je fais mon possible pour mériter cet honneur, répondit Zenon.

Zenon rejoignit Sureddo.

- Alors comment va ? demanda Zenon.
- ça pourrait aller mieux si j’avais fait mieux…, lui dit Sureddo. Je dois avouer que tu es meilleur que moi dans ce domaine, bravo.
- Merci. Même si tu es arrivé vers les derniers, tu t’es donné à fond malgré tout, c’est l’essentiel pour progresser et j’en suis sûr que tu y arriveras, c’est juste une question de temps, d’efforts et de volonté.
- ………..Hum, ça me touche merci.

Torias reprit alors la parole :

- Bon, après ce petit échauffement… Il s’arrêta, profitant à l’avance de l’effet que sa phrase allait sûrement produire.
- ….. ???!!! (Zenon & Sureddo)
- Petit échauffement ?! Mais il est dingue ce prof ! s’écria Elenwë.
- Sachez Mademoiselle que je ne suis pas dingue ! Parfois un peu excentrique et souvent facétieux. Je plaisantais bien sûr… Le cours est fini, bon appétit à tous !
- Ouf… j’y avais cru ha ha ha…, fit Zenon.
- ………… (Sureddo)

Alex s’approchait de Zenon et Sureddo.

- Je tenais à te féliciter, disait Alex.
- Merci bien, toi aussi tu a été performant mais bon, le but n’était pas d’arriver le premier, n’est-ce pas, lui dit Zenon.
- En effet, j’espère qu’on deviendra des amis.
- Je l’espère aussi.

Après avoir fait de brèves connaissances, tout le monde regagna le château en marchant. Etonnamment, personne n’avait envie de courir. Chacun regagna leur chambre sauf Zenon qui préféra aller dans un endroit où la tranquillité règne comme la forêt, afin d’aller méditer pour améliorer sa « concentration extrême », apprise par le professeur Liune, en attendant le déjeuner.
Midi. Zenon regagna le réfectoire et rencontra Kiss, Milfa et Sureddo pour aller manger ensemble et raconter les évènements de la matinée.

- Vous en avez de la chance de pouvoir encore participer au cours de Torias, dit Milfa.
- Malgré tout, cela ne t’empêchera pas ton désir de devenir archer, Milfa…, lui dit Kiss.
- Mouais… Huh, tu es bien calme Sureddo ?
- Mais ce n’est pas nouveau, il est toujours comme ça, dit Kiss. J’imagine mal le voir rire aux éclats ou dire des blagues, ce serait pour lui un ….disons, un déshonneur… ha ha ha… Aiiie, mon pied.
- Désolé, c’était une farce, ironisait Sureddo.
- Ha ha ha… (Milfa et Zenon)
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyDim 5 Fév 2006 - 0:54

Suite:

Après le déjeuner, Kiss s’en alla, le cours de combat ne lui disait absolument rien et préférait aller voir d’autres amis. Les trois amis partirent tranquillement pour le cours de Grull. Milfa était collée au bras de Zenon, ce qui l’embarrassait à tel point qu’il avait le sentiment que Sureddo en était jaloux, ce qui est très probable. Le professeur de combat arriva et prit la parole :

- Alors écoutez bien. Aujourd’hui, nous allons faire un exercice que j’apprécie, vous allez combattre chacun contre un partenaire avec des armes que vous choisirez, épées, masses, haches, lances…
- Enfin, voilà certainement une discipline où j’excelle, n’est ce pas Zenon, lui dit Sureddo.
- Si tu le dis.
- …….Mmh, je vois qu’il n’y a pas de place pour moi alors je vais me confronter avec une autre fille, à plus les gars, disait Milfa.

Zenon et Sureddo ne faisaient pas attention à Milfa tellement ils étaient concentrés tout en se défiant du regard. Grull reprit la parole :

- Vous devez y mettre du cœur dans vos coups, et celui que je vois en train de faire semblant d’en donner à son partenaire, se verra dans l’obligation de se confronter à moi, et croyez-moi, certains avant vous ont eu un souvenir de ma part, ha ha ha…
- Grrrr….. Il m’énerve celui-là, se disait Sureddo.
- …………….. (Zenon)
- Mais on va compliquer un peu la chose si vous voulez bien. Un des partenaires devra se battre en masquant ses yeux avec ce bandage, et ensuite ce sera l’autre. Je rajoute aussi cela, une ficelle d’environ trois mètres que vous vous accrocherez sur un de votre poignet pour au moins laisser une indication à celui qui aura le bandage où vous vous situerez, dit Grull.

Un brouhaha se fit entendre. Chacun était angoissé à l’idée de blesser son partenaire si ce n’est plus.

- Silence ! s’exclama Grull. Que celui ou celle qui aurait la trouille quitte immédiatement ce cours. Très bien, commençons, j’ai dessiné pleins de carrés au sol pour chaque duel, ce sera votre surface de combat. Evidemment, celui qui voit ne devra en aucun cas dépasser cette limite. Le voyant qui sortira de cette surface se verra automatiquement porter le bandage. L’aveugle a droit de la dépasser. Les deux protagonistes peuvent aussi s’attaquer mutuellement. Et dernières choses, pour ceux qui pensent que je ne les verrais pas, j’ai appelé du renfort pour m’aider à vous observer.

Les collègues de Grull venaient d’arriver. Ils s’agissaient en réalité des professeurs Torias, Liune, et des deux infirmières Alia et Myriam qui remplaçaient mutuellement Eléa.
Tout le monde avait pu avoir un partenaire, chacun prit une arme et s’attachait la ficelle à leur poignet. Zenon avait choisit une lance et Sureddo une épée. Il en a été décidé que c’était Sureddo de porter en premier le bandage. Tout le monde prenait place de leur surface de combat qui mesurait un peu moins la taille de la moitié d’un terrain de tennis. Zenon se concentrait, Sureddo le regarda une dernière fois son partenaire avant de se bander les yeux. Tous étaient en position de combat et attendait le signal du professeur.

- Allez-y !!

Etonnamment, Sureddo passa à l’attaque en enchaînant ses coups d’épées. Zenon parât ses coups avec sa lance. Il n’en revenait pas de voir quelqu’un se battre avec une facilité déconcertante sans ses yeux, ce qui laisse sans inaperçu, quelques élèves, hagards. Pour Sureddo et Zenon, ce combat était la continuation de leur duel de ce matin. Sureddo savait que son adversaire était proche de lui car la ficelle accrochée à son poignet gauche pendait, ce qui lui fit mettre un coup de pied dans le ventre de celui-ci. Zenon se releva proche de la limitation de surface, et fut surprit de voir son adversaire sauté au-dessus de lui afin de lui asséner un coup d’épée terrible mais celui-ci évita de justesse sur le coté que la ficelle tendait à son maximum. Zenon sentit une coupure apparaître au niveau du visage.

- Grrr… il a un sacré coup d’exécution rapide, pensa Zenon.
- Alors surpris ? demanda Sureddo.
- Même impressionné mais je m’y attendais. En tout cas, tu ne lésines pas sur les moyens, ça promet un bon combat.
- Ha ha ha…, et encore tu n’as pas tout vu, hyaaa… !

Le combat reprit de plus belle avec une intensité incroyable. Zenon décida de passer à l’attaque. Chaque coup fut soit évité, soit contré. Comment se faisait-il que son adversaire réussissait à prévoir ses coups, il en était bluffé et se déconcentrait pour rien qu’il fut taillé au niveau du bras. Zenon attaqua sans retenu jusqu’à que le dernier coup de chaque protagoniste toucha leur point. Sureddo lui avait taillé sa chemise qui laissa une coupure de même pour Zenon qui réussissait à le toucher au visage. Tout les deux en souriait tellement ce combat était arrivé à son paroxysme. Grull était en train de les observer depuis un moment.

- ……Hum, ridicule…, disait Grull, à voix basse. Maintenant, on inverse les rôles.

Zenon banda ses yeux. Il sentait comme un malaise. Sureddo attaqua de nouveau en premier. Zenon sentit la ficelle se pendre et une présence sur le coté droit. Par pur réflexe, se protégea avec son arme mais sa garde était à moitié efficace que Sureddo lui tailla au niveau de sa cuisse droit. Zenon lui donna un coup de poing au visage, ce qui le repoussa au loin. Tout les deux étaient essoufflés, il ne pouvait pas continuer de la sorte si il voulait lui tenir tête et il devait se re-concentrer, se disait-il, mais en parlant de ça, il se rappelait des propos de Liune.

(Flash-back)

- Il est évident que tu ne possèdes pas la faculté de jeter des sorts ou autres magies mais je pourrais au moins t’enseigner à communiquer avec la nature, en ne faisant qu’un avec toi. Dans un combat, un guerrier utilise le corps et l’esprit pour se battre ou se défendre. C’est la « concentration extrême ». Grâce à cela, tu acquerras réflexe, agilité, sérénité, force mentale, disait Liune.
- …..Je comprends mieux maintenant, c’est comme un sixième sens, fit Zenon.
- Je le considère ainsi, lui dit Liune.

(Fin du flash-back)

- Alors tu faiblis, tu me déçois beaucoup, fit Sureddo.

N’écoutant pas les paroles de celui-ci, il décida d’appliquer cette méthode. Il était en train de reprendre son souffle, debout et baissant complètement sa garde. Ce qui rendait perplexe Sureddo et se demandait ce qu’il mijotait. Zenon était comme dans une bulle où personne ne pourrait le déranger de sa concentration tellement il était en parfaite harmonie avec son environnement. Il concentrait tout ses sens, son corps commençait à émettre une faible luminosité blanche. Sureddo était surpris de cet évènement qu’il décida immédiatement d’attaquer son adversaire en lui enchaînant de multiple coup rapide que celui-ci évita avec tranquillité. Sureddo donna un coup vers le bas mais Zenon sauta et donna en l’air un coup de lance mais celui-ci ne se faisait pas surprendre par ce coup, tenait sa lance et l’éjecta au loin son adversaire, et qui se rétablit sur ses jambes. Ce qui énerva Sureddo, qui fonça directement sur lui en donnant de toutes ses forces un terrible coup mais Zenon bloqua avec sa propre arme et lui donna un coup de genou au ventre. Sureddo était plié de douleur puis en relevant sa tête, il voyait son adversaire debout, immobile, et s’écroulait sur lui.

- Eh, mais qu’est ce qui t’arrive ? Zenon !

Quelques heures plus tard, Zenon se réveillait dans un endroit qui lui a été familier. Il s’agissait de l’infirmerie.

- Comme on se retrouve Zenon.
- Euh….Alia ?
- Oui, comment te sens-tu ?
- Mmh…, un mal de crâne et je suis épuisé.
- Normal, tes réserves d’énergies étaient à plats, si je puis-je dire, disait l’autre infirmière.
-……. ??
- Il s’agit de mon collègue, Myriam.
- Enchanté madame, répondit Zenon.
- Appelle-moi Myriam simplement.
- Très bien, Myriam.

A ce moment-là, trois personnes arrivaient à l’infirmerie.

- Coucou, répondit Milfa.
- Oh vous êtes-là, Milfa, Kiss, Sureddo, C’est gentil à vous d’être venu.
- C’est normal on ne va pas te laisser mourir seul, ha ha ha, disait Kiss.
- Très drôle, répondit Zenon.

Milfa et Sureddo avaient quelques blessures superficielles au bras et au visage.

- Tu m’as fait peur quand tu t’es évanoui, j’ai pensé que Sureddo t’avait planté sa lame sur toi, disait Milfa.
- Faut pas exagérer non plus, fit Sureddo.
- Pourtant tu es si froid par moment.
- Hum….
- ………..Je ne me rappelle pas de m’être évanoui, je me souviens juste de notre combat qui est certainement non terminé et puis un trou noir, disait Zenon.
- Bon tu dormiras cette nuit ici, on t’apportera à manger, lui dit Alia. Pour l’instant, nous allons te laisser te reposer si tu veux bien.
- Oui, merci.

Tout le monde s’en allait de la salle sauf Sureddo.

- Pendant notre combat vers la fin, j’ai vu que ton corps émettait une lumière très faible comme si tu te concentrais.
- …….En réalité, j’étais en osmose avec la nature et que mes sens était développés au plus haut point mais je n’aurais jamais cru que ça me viderait toutes mes forces, cela s’appelle…..
- ……. « Concentration extrême », coupa Sureddo.
- Euh oui, tu connais cette pratique ?
- Ha ha ha, tout le monde connaît cette pratique mais beaucoup ne l’utilise pas aussi bien qu’ils le prétendent.
- Et toi ?
- Bien sûr, tu as pu le remarquer au combat lorsque c’était moi qui avais les yeux bandés mais la seule chose qui m’intriguait c’est cette lumière en toi.
-………………. En tout cas, tu as été incroyable aujourd’hui, Sureddo, tu m’as donné du fil à retordre.
- Je dirais la même chose de toi.

Les deux amis se souriaient. Sureddo le laissa seul dans sa chambre. Zenon réfléchissait à propos de cette luminosité autour de lui, est-ce une hallucination de la part de Sureddo… Il ne trouva aucune réponse pour l’instant et s’endormit rapidement.
Jeudi matin. Zenon était en pleine forme après avoir roucouler à l’infirmerie. Après le petit déjeuner, il se rendait directement en cours de Magie avec Kiss. Milfa préférait faire la grasse matinée, tandis que Sureddo n’était pas du tout intéresser par ce cours et préférait s’entraîner seul comme à son habitude. Kiss lui disait qu’il aurait dû se reposer au lieu d’aller à ce cours sachant qu’il ne lui servirait pas énormément. Lorsqu’ils arrivèrent, Liune venait de rentrer dans la classe. Des cageots de tomates avaient été entreposés sur le mur à droite de l’entrée de la salle. Elle prit la parole :

- Aujourd’hui, nous allons faire un cours de télékinésie. Qui peut m’expliquer ce qu’est la télékinésie ? demanda-t-elle en regardant les élèves sagement assis à leurs bancs.
- C’est la faculté de déplacer des objets à distance par sa seule volonté, répondit Kiss.
- Exactement ! J’ai fais apporter des cuisines des tomates qui n’étaient plus bien fraîches. A tour de rôle, vous allez tenter de déplacer une tomate, puis si vous en êtes capable, de l’envoyer violemment en direction de ce mur.

Liune indiquait le mur situé derrière son bureau. Elle reprit :

- Ne vous inquiéter pas pour les dégâts et salissures, les serfs s’occuperont de tout nettoyer. Qui veut tenter une démonstration ?

A ces mots, Zenon se disait qu’il avait peut être eu tort d’être venu, et aurait préféré aller s’entraîner avec Sureddo. Il serait ridicule dans ce genre d’exercice, se disait-t’il. Après s’être perdu dans ses pensées, il vit un des cageots en lévitation passé sous son nez. C’était Mary qui utilisa cette technique pour apporter le cageot à Elenwë. Après les quelques élèves passés, c’était au tour de Zenon de s’avancer. Il prit position devant les tomates et des gouttelettes de sueur commencèrent à perler sur son front. Mais rien n’y fit, il avait beau se concentrer, aucune tomate ne voulait répondre à sa volonté. Liune l’interrompit :

- Ca suffira Zenon ! Tu n’y arriveras pas aujourd’hui. Il te faut encore un peu d’entraînement. Alex, c’est à toi !
- C’est pas grave, l’essentiel c’est d’avoir participer au cours, lui dit Kiss.
- Hum, c’est vrai, répondit Zenon. Ma « concentration extrême » n’est pas aussi exceptionnelle tout compte fait…, pensa t’il.

Après que Alex est réussit l’exploit de perdre un instant le contrôle d’une tomate, c’était au tour de Kiss, qui, lui réussissait à envoyer une tomate sur le mur, tout en frôlant de près Zenon. D’autres élèves s’essayèrent tour à tour avec plus ou moins de succès. La prestation de Sahara était aussi remarquable que celle d’Elenwë… Une vraie mitrailleuse et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle vida entièrement le cageot, éclaboussant le mur de plus belle. Le cours était à présent terminé et Mary fit remarquer au professeur :

- Et moi Mademoiselle… Je n’ai pas essayé !
- Crois-tu que cela en vaille la peine ? Ta démonstration avec le cageot m’a paru plus que suffisante… »
- Vous avez raison Mademoiselle… J’avais déjà oublié…
- Elle est super douée, tu ne trouves pas, demanda Kiss.
- Oui, voilà une motivation qui t’aidera certainement à devenir aussi fort qu’elle, fit Zenon.
- j’y arriverais et je deviendrais l’un des meilleurs mages.

Les élèves quittèrent la salle bruyamment pour rejoindre le réfectoire.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyLun 6 Fév 2006 - 0:13

Chapitre 9: Alex


(Jusqu'à lundi midi)

Alex s'était rendormi immédiatement après le départ de Kady. Seulement, son retour une demi-heure plus tard le ramena à la vie réelle. Il l'avait entendu arrivée, elle mais aussi Elenwë et Mary. Pour ne pas les culpabiliser d'avoir troubler son sommeil, il prit le parti de faire semblant de ne pas s'être endormi. Mais le réveil brutal lui donnait un air soucieux, accrut par ses souvenirs de la matinée. Les trois filles débarquèrent alors dans la chambre. Mary s'approcha et lui fit une bise sur la joue, sous le regard furibond de Kady. Alex le remarqua, et, malgré lui, un sourire apparut sur ses lèvres.

Mary: <<Tu as l’air contrarié de nous voir. Comment ça va?>>
Alex: <<Non, au contraire, je suis content de vous voir. Je repensais à ce qui m’était arrivé ce matin… Et je ne comprends toujours pas!>>
Elenwë: <<Explique-nous.>>

Alors il leur raconta à peu près ce qu'il savait, en omettant toute fois de parler de l'épreuve. Inutile d'ébruiter une hypothèse étayée seulement par des bribes de souvenirs. Et lorsque Kady l'interrogea du regard, il lui fit un signe discret afin de la faire taire. Son récit terminé, Elenwë prit la parole, presque inconsciemment:

Elenwë: <<C’est comme moi hier! Quand j’ai voulu arrêter de noyer Mary, une force m’a contraint à continuer…>>

Il y eut un instant de flottement, puis Elenwë, se rendant compte de cet aveu, regarda tour à tour chacun de ses amis. Mary bondit immédiatement:

Mary: <<Saloperie. Je vais te faire ta fête.>>

La scéne était presque comique. Kady et Alex mirent encore quelques secondes pour réagir. Tant bien que mal, Alex se leva, les jambes un peu flageolantes. Il réussit tout de même à attraper Elenwë, qui opposait une moindre résistance. Kady tenta d'attraper Mary mais Alex dut utiliser ses dons pour qu'enfin la bataille cesse.

Alex: <<Mais arrêtez à la fin! Mary ! Laisse-là s’expliquer!>>

Les deux filles, momentanément transformées en tigresses, se calmèrent sous l'injonction. Et l'explication commença.

Elenwë: <<J’ai mal agis hier… J’étais jalouse de toi et j’ai juste voulu te donner une leçon, mais une force inconnue s’est emparée de mon esprit, me contraignant à continuer à t’entraîner vers le fond. Heureusement, Liune était à sa fenêtre et a utilisé ses pouvoirs pour contrer les miens. Sinon, je ne sais pas jusqu’où ma connerie m’aurait entraînée. Je m’excuse de ce que je t’ai fait subir hier Mary, je te demande pardon.>>
Mary: <<Bon merde, n’en parlons plus ! Mais jalouse de quoi au fait?>>

Trois regards se fixèrent sur Alex, qui faisait semblant de ne rien voir. Il trouva même un intérêt conséquent pour une mouche volant près du tableau. Peine perdue, il se mit à prier pour qu'Elenwë soit jalouse des dons de Mary. Raté aussi. Alex se dit qu'un trou de souris ou bien un rapide retour au fond de son lit ne seraient pas de mauvaises idées. Mais comme visiblement, ça n'était pas possible, il tenta de pousser une chansonnette en sifflant. Mais ses lèvres restaient collées. Devant tous ses échecs, il se décida à parler.

Alex: <<Bon d’accord. Ou plutôt, mettez-vous d’accord… Je n’ai aucune tendance à la polygamie.>>
Mary: <<Mon médaillon! J’ai perdu mon médaillon!>>

Alex se mit à aimer ce médaillon plus qu'aucun autre objet avant. Le rouge qui avait teint ses joues et ses oreilles en profita pour s'éclipser. Retrouvant tout son courage, il dirigea les recherches.

Alex: <<Après la bagarre que vous venez de faire, m’étonnerais pas qu’il soit quelque part dans le chantier que vous avez laissé. Il doit être tombé dans ce fouillis. Cherchons!>>

Dix minutes plus tard, Alex retrouva le médaillon sous un oreiller, près de la porte. Cassé par la chute, la chaîne s'était brisée et le couvercle s'était ouvert. Alex y distingua un couple enlacé. Satisfaisant sa curiosité, il demanda à Mary qui ils étaient.

Mary: <<C’est une photo de papa et maman le jour de leur mariage. C’est la seule photo d’eux que j’ai pu conserver et tu ne peux savoir comme j’y tiens.>>
Kady: <<Montre voir. Et le médaillon passa de main en main avant de revenir dans celle de sa propriétaire.>>

Au final, tout le monde put observer les géniteurs de Mary. Celle-ci déplora les résultats du combat.

Mary: <<C’est embêtant. La chaîne est cassée.>>
Alex: <<Donne. Je vais la réparer.>>

Il mit donc à profit son expérience de réparateur, tristement acquise à cause de son frère aîné, qui lui cassait ses jouets. Mais, au final il ne lui en voulait pas. C'est lui qui donna un jour à Alex la volonté de devenir réellement un mage... A ses souvenirs, Alex soupira. Les autres ne le remarquèrent pas ou le prirent pour un soupir de soulagement. D'autant que la chaîne fut réparée quelques secondes plus tard.

Alex: <<Voilà ! Elle est comme neuve.>>

Tous changèrent ensuite de sujet. Alex retourna se reposer sur son lit et ils commencèrent à discuter de la force maléfique de l'école. Ils discutèrent tant et si bien qu'à la surprise de tous, Thark apparut. Le cours de combat était terminé... Aussitôt, constatant les dégâts, le nain demanda des explications.

Thark: <<Il y en a un bordel dans cette chambre.>>

Après le bref récit arriva l'heure du souper. Alex se sentit suffisament en forme pour descendre. Les conversations continuèrent pendant le trajet et c'est assis que le demi-elfe remarqua la présence des professeurs à leur table réservée. Le repas ne serait donc pas comme les autres. Et, comme pour confirmer ses dires, Tarim se leva et prit la parole. Le silence se fit immédiatement.

Tarim: <<Chers élèves, voici que s’achève votre première semaine de cours. Certains d’entre vous se sont illustrés durant celle-ci et je les en félicite. La meilleure façon d’être connu est de se faire remarquer, que ce soit en bien ou en mal, peu importe! Vos professeurs, qui ont l’immense privilège d’enseigner dans cette école, ont profité de cette première semaine pour apprendre à vous connaître et à vous évaluer. Celle-ci, qui a pu sembler dure à certains d’entre vous, a été particulièrement reposante et facile. A partir de la semaine prochaine, cela va changer. Cette école n’est pas destinée à former des culs-de-jatte et des manchots, mais des guerriers et des mages puissants qui feront la renommée de celle-ci et que le monde entier craindra. Voilà, les prochains cours débuteront lundi à neuf heures. D’ici là, je vous souhaite un bon dimanche et bon appétit.>>

Un discours dans le ton de celui de Lundi. Cette pensée toucha beaucoup d'élèves et eut pour plus grande conséquence de voir ceux-ci se diviser en deux groupes. Les impatients et les effrayés. Sans hésiter, Alex se placa du côté des impatients. Même si une pointe d'appréhension apparut en pensant à l'esprit maléfique qui trainait dans les parages...
Chacun s'attabla alors et force fut de reconnaître que les plats étaient variés et appétissants. Alex mangea modérement car il avait l'estomac un peu noué, sans savoir pourquoi. Cela ne l'empêcha pas de se régaler. Et c'est rassasié qu'il retourna à sa chambre. Il s'écroula ensuite sur son lit. Il avait peut-être un peu présumé de ses capacités de rétablissement...
Le dimanche passa à la vitesse grand V. Alex resta couché jusqu'à 2 heures de l'après-midi en raison de maux de tête tenaces. Il descendit ensuite, affamé, pour découvrir un réfectoire désespèremment vide. Seuls quelques élèves discutaient devant des tables débarassées. Finalement, Alex opta pour partir à la recherche de ses compagnons. Ceux-ci s'étaient lancés dans une partie de cache-cache mémorable. Il trouva donc seulement Elenwë, qui comptait, appuyée sur un arbre.

Alex: <<Qu'est-ce que tu fais?>>
Elenwë: <<Oh, Alex! Tu es réveillé. On a pas voulu te déranger ce matin donc nous sommes partis sans toi.>>
Alex: <<Merci, c'est sympa! Non, je plaisante. En fait, vous avez bien fait parce que j'étais littéralement épuisé. Et là je suis affamé.>>
Elenwë: <<Ahah! Désolé pour toi mais les tables ont été débarassées il y a une demi-heure. Et nous jouons à cache-cache depuis.>>
Alex: <<Ah c'est donc pour ça que je n'ai trouvé ni Kady, ni Mary, ni Thark.>>
Elenwë: <<Thark, ne m'en parle pas. Il est IMBATTABLE. On y est toutes passées mais lui reste introuvable à chaque manche.>>
Alex: <<Faut dire qu'il est avantagé. Hahahahaha!!!>>
Elenwë: <<Et si m'aidais à le trouver au lieu de rigoler.>>
Alex: <<Si tu veux. A deux ça ira plus vite.>>

Et en effet, il ne fallut pas plus de cinq minutes aux deux comères pour trouver Mary et Kady, toutes surprises d'être retrouvées par deux personnes au lieu d'une. Par contre, Thark restait introuvable.

Alex: <<Mais c'est pas possible! Il a apprit à se transformer en brindille ou quoi!>>
Elenwë: <<Je te l'avais dit.>>
Alex: <<Il doit bien y avoir un moyen pour le faire sortir...>>

Le déclic apparut en même temps aux quatres adolescents. Sitôt dit sitôt fait, le coin du parc où ils se trouvaient commença à geler. Deux minutes plus tard, Thark sortit d'un buisson, complètement frigorifié.

Kady, Elenwë, Mary et Alex: <<Trouvé!>>
Thark: <<Glaglagla...Bande de-de tr-tr-tricheurs! Je-je-je suis ge-gelé!>>

Tordus de rires, les autres le réchauffèrent un peu. Et la partie continua de plus belle jusqu'au souper. Tous affamés, mais surtout Alex, ils se précipitèrent à leurs étages respectifs pour se changer. Mais en chemin, ils croisèrent un attroupement, puis un peu plus loin, sa raison:
Tarim était en train de faire visiter l'école à un nouvel élève. Le directeur houspillait chaque élève qui avait l'impudence de se rapprocher. De loin, le petit groupe les observèrent.

Alex: <<Tu as vu?>>
Mary: <<Oui, ce nouveau a hérité de la chambre de Xan et Zérion.>>
Elenwë: <<En tout cas, son expression semblait si froide par moment..>>
Mary: <<Moi je le trouvais si gêné, mais ça se comprend, et puis ça doit être ennuyant d’avoir personne dans la chambre, j’aimerai pas être à sa place.>>
Kady: <<Oh zut! Moi qui voulais voir comment est le nouveau!>>
Elenwë: <<Eh ben…ta qu’a aller le rendre visite.>>
Kady: <<Oh non...>>

Alex n'avait même pas remarqué qu'elle s'était absentée, ainsi que Thark. Il songea aussi au fait que Xan n'était quelqu'un de très chaleureux et se demanda comment il prendrait le fait d'avoir un nouveau compagnon de chambrée. Seul Zérion avait été accepté, ainsi, selon certaines rumeurs, qu'Elea. Tiens, Mary avait dit qu'Elea était aussi partie. Elle devait probablement être avec eux alors.

Thark: <<Ceci dit, je me demande comment il va rattraper son retard par rapport à nous.>>

Personne ne l'avait entendu, les ventres gargouillants couvrant ses marmonnements. Ils repartirent donc de plus belle, se changèrent en quatrième vitesse et allèrent manger. Là encore, les professeurs étaient présents. Et là encore aucun élève n'avait osé commencer le repas. Enfin, quand plus une place ne fut libre, Tarim prit la parole:

Trim: <<Bonsoir à toutes et à tous ! J’espère que tout le monde va bien ! Ah, quelle semaine cela a été. Je dois dire qu’il y a de très bons éléments, cette année. Certains le sont même plus qu’ils ne le croient eux-mêmes. D’autres n’ont encore rien montré de leur véritable potentiel… Bon, comme je l‘ai dit hier, les cours de la semaine prochaine seront encore plus durs. Ne vous étonnez pas si vous n’y arrivez pas… Vous pensez être déjà suffisamment forts ? Suffisamment rapides ? Suffisamment puissants ? Avoir des sorts puissants ? Alors j’ai une chose à vous dire… Vous n’êtes que de beaux naïfs ! Et ce n’est pas avec une mentalité comme ça que vous allez réussir. Il faut au contraire vous dire que vous êtes nuls. Que vous en valez rien ! Mais pas vous morfondre dessus ! Il faut vous dire : « Je suis nul, mais je ne le resterai pas ! » Il faut vous surpasser à chaque cours ! Tenter d’être toujours et encore plus fort ! Et je...>>

Il fut interrompu par un serf impatient. Ce dernier lui chuchota quelque chose à l'oreille et Tarim quitta la table sur quelques mots d'au revoir.

Tarim: <<Excusez moi, mais une affaire urgente m’appelle. Je crois que vous avez compris mon message. Je vous laisse donc déguster votre repas, et tachez d’être en forme pour vos cours de demain. Bonne soirée à tous.>>

Aussitôt parti, les murmures retentirent dans toute la salle. Il fallu un mot de Grull pour calmer la salle. Dans le même temps, Liune s'était levée.

Grull: <<SILENCE!!!>>
Liune: <<Ce qui s’est passé ne vous regarde pas.>>
Elève: <<Mais on ne...>>
Liune: <<Pas la peine de faire les innocents, nous ne sommes pas idiots. Je disais donc: Ceci ne vous regarde pas. Vous devez néanmoins savoir qu’il s’est passé quelque chose de grave. Nous vous tiendrons au courant si nous jugeons cela nécessaire. Sur ce: Bon appétit!>>

Les discussions perdirent donc en puissance, mais pas en intensité. Bien au contraire. A chaque table, les hypothèses les moins vraisemblables étaient prononcées. Alex se demanda s'il n'y avait pas de rapport avec le cerf et le griffon. Ou bien avec l'esprit maléfique... Le repas se déroula sans encombres et dans sa chambre Alex trouva une bien heureuse surprise: Une enveloppe contenant un mot: " En récompense des efforts que vous avez fournis lors de votre première semaine de cours, la direction est heureuse de vous offrir ces deux objets." Mais surtout, une robe splendide, qu'il reconnut comme étant une robe de moine épaisse, et une baguette magique, possédant de fines runes le long du manche, et se terminant par une petite statuette de mage. Satisfait de ses nouveaux acquis, il s'endormit, ses objets près de lui. Le lendemain, Kady, Alex et Thark furent réveillés subitement par un cri féminin. Hébétés, ils cherchèrent d'où provenait ce cri. Entendant du bruit à l'étage supérieur, ils ne jugèrent pas nécessaire de monter, pensant que le problème était réglé. Mais abandonnant l'idée de se rendormir, ils comparèrent plutôt les objets qu'ils avaient obtenus. Le nain avait gagné une redoutable hache et un casque pile poil à sa taille. Quand à la magicienne, elle avait reçu une baguette semblable à celle d'Alex, mais avec une statuette féminine, ainsi qu'une robe de mage. Finalement, ils descendirent, pressés de savoir ce qu'avaient obtenus leurs deux amies. Ne les trouvant pas dans leur chambre, ils se dirigèrent vers le réfectoire. Mary et Elenwë venaient juste de s'attabler. Alex engagea la conversation, tandis qu'il se servait une quantité appréciable de miel sur sa tartine.

Alex: <<Salut les filles. Quel raffut ce matin au cinquième… Y a une fille qui s’est mis à pousser la beuglante, on aurait dit qu’on l’égorgeait.>>

Dès qu'elle fut prononcée, cette phrase eut un effet bizarre: Mary se mit à contempler son bol avec un intérêt proche de celui qu'avait eu Alex pour une mouche l'avant-veille. Par contre, Elenwë fut prise d'un fou rire qu'elle tentait vainement de cacher. Mary mit fin à l'incompréhension:

Mary: <<C’était moi... J’ai encore fait un rêve étrange cette nuit.>>
Alex: <<Raconte!>>
Mary: <<Je préfère pas... Pas avant d’avoir des certitudes.>>
Alex: <<Encore une prémonition?>>
Mary: <<C’est possible. Mais difficile à savoir… Parlons d’autre chose veux-tu?>>

Son ton était doux mais ferme. Alex n'avait beaucoup mangé, comme la veille et tout le monde avait presque terminé. Elenwë en profita pour changer de sujet:

Elenwë: <<Tu as raison. Quelqu’un à une idée de ce qu’on va faire en physique?>>
Alex: <<J’en sais rien, mais il est temps d’y aller.>>
Kady: <<Amusez-vous bien, moi je vais promener avec Thark ce matin.>>
Thark: <<Ouais et puis après j’irais promener tout seul... Comme un grand.>>


Dernière édition par le Lun 6 Fév 2006 - 21:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu - Page 3 EmptyLun 6 Fév 2006 - 0:13

Les trois concernés par le cours de physique prirent ensuite congé. Une légère pluie débutait au dehors mais elle n'entravait aucunement l'enthousiasme de Torias.

Torias: <<Bonjour à tous. Vous n’avez pas de chance aujourd’hui. Il pleut ! Ce sera gênant pour l’épreuve suivante : A ce cours, vous allez développer votre résistance au climat et en particulier au froid. Je remercie le professeur Liune pour l’aide qu’elle va nous apporter aujourd’hui. Elle est connue pour sa froideur et elle va faire descendre la température aujourd’hui.>>

Celle-ci apparut, dramatique, et commença son oeuvre. La dizaine d'élèves remarqua lentement la différence de température. Torias crut bon d'ajouter avec entrain:

Torias: <<Ah ! J’allais oublier : Si vous vous effondrez à terre, vous serez éliminés de l’épreuve.>>

La nature autour d'eux commença à geler. L'herbe puis les plantes et enfin une petite partie du lac. Instantanément, Alex repensa à leur séance de patinage. Avant de se concentrer sur le cours. Pas de problème au début. Il avait vécu dans un lieu suffisament froid pour lui donner une certaine résistance naturelle, comme dans le lac. Mais après trois ou quatres minutes, il dut renoncer à compter sur ses propres capacités et commença à utiliser son "don". Le froid était maintenant terriblement mordant et Alex vit qu'un élève qu'il ne distinguait pas, à l'autre bout de la zone, avait déjà abandonné. Lui-même se mit à accélerer ses battements cardiaques, pour pouvoir approvisionner chacun de ses muscles. Il forçait moins que les autres et se surprit même à avoir un peu chaud. Il entendit Torias motiver Elessar, qui était à genoux mais bien vite, le peu qu'il pouvait distinguer des autres devînt flou. Alex ne pouvait plus voir maintenant qu'une seule silhouette, qu'il devina comme étant celle de Mary. Elle forçait un peu plus que lui. Souriant, il eut tout à coup un léger étourdissement. Il avait épuisé ses maigres réserves, accumulées au petit-déjeuner... et tomba. Mary le suivit quelques instants plus tard. Le demi-elfe passa les quelques minutes suivantes dans un état de demi-conscience. Le soleil revenu, il se réchauffa et put se lever, avec lenteur. Torias, toujours aussi enjoué, presque amusé, et pas le moins du monde touché par le froid, annonçait les résultats:

Torias: <<Haku ! C’est très bien. Elessar, tu as eu le meilleur score pour un humain depuis plus de cinq ans. Alex et Mary : Vos résultats sont exceptionnels!>>

Alex avait maintenant bizarrement chaud et était affamé comme il ne l'avait jamais été. Les neuf autres étaient partis et il allait faire de même quand le professeur l'appela:

Torias: <<Magnifque résultat Alex. Tu habites dans un coin plutôt froid normalement, n'est-ce pas?
Alex: <<Comment savez-vous que...?>>
Torias: <<Allons, l'eau du lac n'était pas vraiment chaude, la dernière fois, et tu y es entré sans la moindre difficulté. De plus, tu as un certain don pour le patinage.>>

Alex l'observa, un peu anxieux. Ainsi, il savait qu'ils avaient gelés le lac... Mais Torias était, comme toujours, souriant.

Torias: <<Ne t'inquiètes pas. Les élèves ont le droit de s'amuser, n'est-ce pas? Par contre, la prochaine fois, mange un peu plus. Tu aurais facilement pu faire mieux si tu n'avais pas manqué d'énergie. Du coup, tu t'es écroulé. Sache que mes cours nécessitent beaucoup d'énergie. Allez, vas manger. Oh, une dernière chose. Tu féliciteras ton amie elfe pour ses capacités de glaciation. Elle aurait pu faire le tour à la place de Liune.>>
Alex: <<Je n'y manquerai pas. Au revoir Monsieur.>>

Il rejoignit les deux autres filles, qui étaient quasiment arrivées. A mi-chemin du réfectoire, ils retrouvèrent les deux autres.

Kady: <<Qu’est-ce que vous faisiez au bord du lac? L’ambiance avait l’air vachement fraîche...>>
Elenwë: <<Fraîche est un piètre mot! Glaciale veux-tu dire?>>
Alex: <<Disons que Torias nous a évalué sur notre capacité à résister aux situations les plus froides. Par exemple, si on se retrouve en sous-vêtements au beau milieu du Désert des Glaces, on saura quoi faire.>>

Ils déboulèrent dans la salle où régnait une odeur agréable, sous les rires de Kady et Thark. Le repas fut vite englouti par Mary et Alex, grâce à la technique du avaler-sans-mâcher. Alex n'eut donc cette fois aucun mal à manger. Le repas se termina en silence et ce fut un Alex rassasié qui prit la parole:

Alex: <<C’est cours de magie cet après-midi... On va pouvoir récupérer un peu.>>
Thark: <<Sans moi. Je crois que je vais magie-té tout seul.>>
Mary: <<T’as toujours le mot pour rire toi!>>
Thark: <<Bah! Je vais quand même pas pleurer. J’en ai jusqu’à demain midi à me gratter la barbe à rien faire. Et en plus le prochain cours de combat c’est du tir à l’arc! Pas vraiment ma spécialité ça. Tu me donnes une bonne hache et là… je suis ton nain. AhAhAh!>>

Tous se turent, gênés par le fait qu'ils abandonnaient Thark à chaque cours de Physique et de Magie. Malgré tout, les trois magiciennes et le magicien se dirigèrent vers la salle de magie.
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