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 Les Chapitres du Jeu

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MessageSujet: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyMer 30 Nov 2005 - 19:43

Premier chapitre pour tous.




L’école des guerriers, chapitre 1.


Strator. C’est le nom du monde dans lequel nous vivons. C’est une belle planète, recouverte de forêts, mers, océans… Les animaux y sont à foison, tout comme les hommes… Il y a aussi d’autres races, comme les Orcs, et les Elfes. De quoi faire un monde parfait, diraient certains. Malheureusement, ce n’est pas le cas de Strator. Au contraire, c’est un monde chaotique.

La guerre est partout. Entre Hommes et Orcs. Entre Orcs et Elfes. Entre Elfes et Hommes. Des alliances se créent avant d’être rompues. C’est l’anarchie. La planète est divisée en une dizaine de grands royaumes et empires. Ils ne seront pas tous cités, car pour le moment, ce n’est pas ce qui est intéressant. Une seule île sera nommée. L’île de Stratus, qui tient son nom directement de celui de la planète. Certains disent que ce serait l’endroit où sont nés les Elfes. D’autres disent qu’elle est maudite. C’est pourtant sur cette île que se rend une dizaine de bateaux.

L’île se trouve dans l’hémisphère Sud de la planète, dans une zone relativement tempérée. Il n’y a rien dessus, si ce n’est L’Ecole de Guerriers. C’est une sorte de guilde qui a été crée il y a plus de deux cents ans, et qui s’est installée sur l’île. Elle n’en a pas bougé depuis. En revanche, son renom n’a pas cessé d’augmenter, depuis. Elle est connue jusque dans les recoins les plus reculés du monde. Les jeunes gens font la queue pour y entrer. Tous ces bateaux qui naviguent, tous sont emplis de nouveaux élèves espérant pouvoir réussir leur année.

Lorsque les bateaux débarquent, il est déjà tard, et le soleil commence à se coucher. En comptant tous les occupants de tous les bateaux, il y a au moins deux cents nouveaux élèves. C’est une grosse promotion. Tous suivent le chemin qui sillonne la forêt qui recouvre l’île jusqu’en son centre, où se trouve l’école. Le sentier est longé des deux cotés de deux murailles, les empêchant de s’enfoncer dans la forêt. L’excitation s’empare de la foule qui commence à discuter et tous se posent la même question : « A quoi ressemble l’école ? »

Ils parcourent cinq bons kilomètres, avant d’y arriver enfin. Le bâtiment est tout ce qu’il y a de plus insolite. Dans l’ensemble, cela ressemble à un énorme château. Seulement, sa forme est étrange. Elle ressemble à une étoile. Plus précisément à un pentagramme, ce qui laisse plusieurs cours là où les « branches » du pentagramme se croisent. La battisse possède cinq étages, six ou sept, en certains endroits, et au moins un dizaine dans les tours innombrables qui se dressent sur les toits. Le bâtiment est tellement grand, que les élèves croient être arrivés. Pourtant, ils passent un énorme portail avec de chaque coté sur une colonne, un griffon en position d’attaque, et marchent un bon kilomètre avant d’arriver devant la grande porte, traversant un parc qui semble faire tout le tour du château. Celui-ci semble se trouver au centre d’une clairière au centre de l’île.

Les portes sont ouvertes par un Homme et un Elfe, et tous les élèves pénètrent dans un immense hall. Tout, y compris les murs, est en marbre blanc. Plusieurs portes se découpent sur els cotés du hall. Deux escaliers de taille respectable partent des deux coins au fond de la salle et grimpent dans les hauteurs. Au milieu des deux, un bureau, et assise derrière, une jolie jeune femme aux formes généreuses. Elle est brune, les cheveux longs, ondulés, et les yeux verts.

Tous les élèves se rangent en file indienne devant elle, ce qui fait une énorme queue, et elle vérifie que leurs noms sont bien sur la liste. A la voir, elle ne parait pas plus âgée que la plupart des élèves. Elle parait même plus jeune. Mais il faut dire qu’il y a une grande variété d’âge. Le plus jeune doit avoir 14 ans, et le plus vieux, 45.

Une fois les formalités terminées, tous les élèves sont dirigés par un Orc qui les amène au deuxième étage. Ils pénètrent alors dans ce qui devait être la salle à manger. Elle est un peu désordonnée. Au fond, un grande table ouvragée, avec quatre personnes assises. Ailleurs, les tables sont posées un peu n’importe comment. Il y en a de grandes où peuvent s’asseoir plus de vingt personnes. D’autres sont tout juste assez grandes pour 2 personnes.

Il commence à être tard, et les élèves ont faim. Ils apprécient de s’asseoir et de poser leurs affaires. Les plats sont déjà remplis. Personne, cependant, n’ose commencer. Les murmures commencent à s’estomper, tout le monde se demandant s’ils avaient le droit de commencer. Une des personnes de la table du fond se lève alors. Le silence se fait immédiatement.

La personne est assez grande. Plutôt jeune, elle ne doit pas avoir plus de 30 ans. Un sourire joyeux orne son visage. Ses cheveux noirs, coupés courts, tombent pourtant sur ses yeux. Il semble aussi excité que tous les élèves. Ses yeux gris lancent un regard rieur aux élèves qui ont tout de suite confiance. Il prend alors la parole.

« ???: Bonsoir, chers élèves ! Permettez moi de me présenter. Je suis le directeur de cette école. Monsieur Tarim. J’espère que vous passerez une bonne année. Avant de poursuivre, je vais vous présenter vos professeurs. Tout d’abord, voici mademoiselle Liune. Votre professeur de magie. »

Une superbe elfe se lève de la table. Elle lance un regard sévère aux élèves, faisant un bref signe de tête, puis se rassit.

« Tarim : Votre professeur de physique, Monsieur Torias. Vous vous demandez ce qu’il va vous apprendre ? Des choses que peu de personne peuvent faire. Vous en saurez plus en cours. »

Un jeune homme, au visage sympathique, et aux muscles très développés se lève. Il est accueilli plus chaudement, sans doute grâce à son sourire, et quelques élèves applaudissent. Il fait un signe de main, et se rassit aussi.»

« Tarim : Et enfin, votre professeur de combat rapproché. Le professeur Grull. »

Son arrivée jette un froid. Grull est un Orc qui mesure près de trois mètres ! Une longue chevelure noire décore sa tête verdâtre. Ses énormes muscles ne donnent vraiment pas envie de sympathiser avec lui. Un sourire sadique déforme son visage, tandis que quelques Orcs et Trolls de l’assistance applaudissent avec bruit. Celui-là lève carrément un bras au ciel puis il se rassit à son tour. Le directeur prend encore la parole.

« Tarim : Bien. Maintenant, je me dois de vous avertir. L’entraînement n’est pas pour les tendres. Chaque année, beaucoup d’élèves arrêtent en cours de route. Si vous ne vous pensez pas assez forts, vous pouvez partir maintenant. Les bateaux sont toujours amarrés, et partiront dans quelques heures. »

Personne ne bougea d’un pouce, mais une tension s’était nettement installée.

« Tarim : Bien. Ce que vous devez savoir, c’est que l’objectif de l’école n’est pas de former le héro pur qui sauvera tout le monde. Son seul but est de former des personnes qui seront connues dans le monde entier. Seul le renom nous intéresse. Que ce soit par de bonnes actions, ou par de mauvaises, votre renom grandira l’estime que nous portons sur vous. Vous pouvez être respectés, craints, adorés, hais, du moment que vous êtes connus, peu nous importe. »

Les paroles du jeune directeur jettent un froid dans l’assemblée. Quelques murmures circulent encore.

« Tarim : A propos des cours, il n’est aucunement obligé d’y aller. Mais n’oubliez pas pourquoi vous êtes là. Bon. Je crois que nous pouvons commencer à manger. Sinon, tous ça va refroidir. Bon appétit. »

Aussitôt, un grand brouhaha se fait entendre. Tout le monde parle de ce qu’ils viennent d’entendre. Les discutions font que le repas s’éternise et ne se termine que tard dans la soirée. Le directeur prend de nouveau la parole.

« Tarim : Je pense qu’il est maintenant temps d’aller se coucher. Vos dortoirs se trouvent dans étages 4,5 et 6. A vous de les trouver. Bonne nuit. »

Dans un énorme brouhaha, tout le monde se lève et s’en va.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyMer 30 Nov 2005 - 19:45

Xan chapitre 1.

(Jusqu'à lundi minuit)

« Xan (Pensant.) : Enfin, m’y voilà ! L’école des guerriers ! »

Les bateaux n’étaient plus qu’à quelques centaines de mètre de la côte. Xan était très impatient d’arriver. La traversée avait été longue, et il n’aimait pas le bateau. De plus, il aimait être seul, et la foule autour de lui qui n’arrêtait pas de parler l’énervait. Une fois au sol, ils marchèrent sur un chemin traversant la forêt, longé de hautes murailles, sans doute pour les empêcher de s’enfoncer dans la forêt. Ils passèrent de grandes grilles, et arrivèrent devant la grande porte.

Les yeux gris de Xan étaient très observateurs. Il pu remarqué qu’une grande muraille entourait tout le parc de cet étrange château en forme d’étoile. Non, de pentagramme. Il remarqua qu’une rivière y coulait, venant des montagnes, derrière le château. Il eut juste le temps d’apercevoir un cerf avant d’être entraîné par la foule à l’intérieur.

« Xan (Pensant.) : Un cerf… C veut dire qu’il y a un moyen d’aller dans la forêt depuis le parc… »

A l’intérieur, il attendit que la queue soit moins dense, et finit par se retrouver devant la jolie secrétaire.

« Secrétaire (Souriant.) : Bonsoir. Votre nom ?
Xan (Froidement.) : Xan… pourquoi on doit donner notre nom ? Il a déjà été donné pour l’inscription, non ?
Secrétaire (regardant sa fiche.) : Vous vous imaginez si on devait se rappeler de tous nos inscrits ?
Xan : C’est vrai…
Secrétaire : Vous n’avez pas de nom de famille ?
Xan : Je ne l’ai pas donné.
Secrétaire : Vous êtes donc celui qui est sur ma liste. Vous pouvez y aller.
Xan : Merci… euh… mademoiselle…
Secrétaire (Souriant.) : Eléa.
Xan (Hésitant.) : Eléa… Ca fait un peu elfe…
Eléa : Je suis une demi-elfe.
Xan : Vraiment ? Bon. Et bien merci, Eléa. »

Elle lui fit un grand sourire et un clin d’œil, et Xan repartit à la suite des autres dans les étages, souriant pour la première fois depuis la mort de ses parents. La suite de la soirée passa trop lentement à son goût. La foule dans la salle lui rendit son humeur habituelle. Le discours du directeur l’irrita. Il ne comprenait pas qu’on puisse privilégier la renommée à la bonne conduite. Ce qui l’énerva particulièrement, ce fut d’apprendre qu’un de leurs professeurs était un Orc. La race qu’il détestait le plus. Après le discours, tous montèrent dans les étages pour trouver les dortoirs. Xan en trouva un au sixième étage. Il y avait cinq ou six chambres à cet étage. Xan en choisit une un peu isolée. Il fallait monter un escalier qui montait en spirale jusqu’à un étage. Xan se demanda pourquoi cette chambre était placée comme ceci. Pourquoi la relier à l’étage du bas au lieu de la laisser à l’étage du dessus ? Deux lits étaient préparés. Apparemment, il allait devoir partager sa chambre. Il enleva juste ses bottes et s’allongea sur le lit, dans le noir, les bras sous la tête.

Trois personnes voulurent entrer dans sa chambre Mais le regard glacé qu’il leur jeta les en dissuada, et ils firent demi-tour. Xan écouta le bruit se calmer tandis que les élèves se répartissaient dans les chambres. Une quatrième personne entra alors. Xan ouvrit un œil pour voir qui s’était permis d’entrer. Il s’averra que c’était un jeune elfe, apparemment magicien, qui ne devait pas avoir plus de 12 ans.

« ??? (Joyeusement.) : Salut !
Xan (Très froidement, fermant les yeux.) Dégage !
??? (Choqué.) : Pourquoi ?
Xan : Je ne veux personne dans ma chambre.
??? (Triste.) Ah. Toi aussi. Tu es le sixième à me dire ça. (Baissant la tête.) Mais il n’y a plus aucune chambre de libre. Plus de place. Si je ne dors pas là, je vais dormir dans le couloir… »

Xan réfléchit quelques minutes, se demandant s’il allait le laisser entrer, ou le mettre dehors. La seconde solution était très tentante. Mais le directeur de l’école n’aurait pas apprécié. Il se ferait virer sans avoir suivi un seul cours. Il se tourna sur le coté, en signe d’approbation. Le visage du jeune elfe s’éclaira.

« ??? : Super ! Merci ! Au fait, je m’appelle Zérion. Et toi, c’est quoi ton nom ? »

Xan mit quelques secondes avant de répondre, se demandant q’il voulait répondre. Mais il se dit que s’il répondait, Zérion lui ficherait peut-être la paix.

« Xan (Toujours aussi froidement.) : Xan…
Zérion (Parlant très vite.) : C’est sympa comme nom. J’espère qu’on va s’entendre. J’ai un peu le trac, je suis parmi les plus jeunes. J’espère que j’arriverai quand même à m’en sortir. Comme disait mon père, il faut…
Xan (Très énervé.) : Mais ferme-la ! »

Il y eut quelques secondes de silence. Zérion reprit.

« Zérion (Plus calme.) : Oui. Tu es fatigué… désolé. Moi aussi. Bonne nuit, à demain.
Xan : C’est ça… »

La nuit fut courte. Tous les élèves furent réveillés à huit heures tapantes. Ils descendirent jusqu’à la salle à manger où un petit-déjeuner leur avait été préparé. D’après ce qui se disait, le premier cours était celui du professeur humain. Un cours de physique. Il avait lieu dans la cours centrale.

Tous les élèves étaient réunis dans un boucan d’enfer qui ne faisait qu’exaspérer encore plus Xan qu’il ne l’était par son réveil matinal. Il ne pensait pas pouvoir s’énerver plus, jusqu’à ce que Zérion arrive.

« Zérion (Aussi joyeux que la veille.) : Salut ! Bien dormi ? Moi oui. Je suis tout excité. J’espère que j’y arriverai, j’ai peur de me ridiculiser, mais comme disait mon père, il faut…
Xan (Pensant.) : Il n’y en avait qu’un, et il a fallu qu’il tombe sur moi.
??? : Bienvenue à votre premier cours ! »

La voix venait du ciel. C’est ce qu’on cru, du moins. Elle venait en fait du professeur Torias. Il était juché sur le toit du château, accroupi, et regardait, amusé, l’ébahissement de ses élèves. Il sauta alors. Des cris résonnèrent dans la cours, mais le professeur atterrit sans encombre, une main sur le sol, levant un peu de poussière. Tous se turent, complètement abasourdis. Un élève s’avança.

« Elève : Mais… C’est impossible ! Vous avez utilisé de la magie ! Personne ne peut tomber de là-haut sans en mourir !
Torias : Si, c’est possible. Mais peu de personne en sont capables. Car il faut utiliser une magie bien particulière. C’est très compliqué. Pour faire simple, un flux continu d’énergie circule dans votre corps. Si vous l’utilisez à bon escient, vous pouvez vous déplacer très vite, sauter de très haut, ou sauter très haut… Beaucoup de possibilités s’offrent à vous. Et c’est un avantage certain, durant un combat. Pendant ce premier cours, je ne ferais que dire quels élèves seront capables de le suivre. Certains seront éliminés, car incapable de contrôler cette énergie.
Elève 2 : Ca veut dire qu’on doit la contrôler aujourd’hui ? Pendant un seul cours ?
Torias : Non. Pas complètement. Mais vous devrez prouver que vous êtes capable de la maîtriser.
Elève 3 : Et comment ?
Torias : Vous allez tous vous concentrer au maximum. Puis vous allez courir jusqu’à cet arbre, là-bas. Il y a une centaine de mètres. Je vous y attendrait et vous chronomètrerais. Vous devrez faire moins de 7 secondes.
Elève : Quoi ?!?! Mais même l’homme le plus rapide du monde en serait incapable !
Torias : Vous avez cinq minutes pour vous concentrer. Je vous attends là-bas. »

Le professeur disparut. Tout le monde le chercha des yeux. Il était allongé sous l’arbre qu’il fallait atteindre, profitant du soleil levant.

Xan ne perdit pas de temps et commença immédiatement à se concentrer. Il essayait de ressentir l’énergie du corps qu’avait cité le professeur. A la fin des cinq minutes, il n’y arrivait toujours pas. Il laissa passer plusieurs personnes devant lui. Comme personne ne voulait passer en premier, il fut décidé qu’ils passeraient dans l’ordre alphabétique. Heureusement, Xan était en fin de liste. Mais le moment où il devrait partir approchait rapidement, et il ne sentait toujours rien. Il ne se sentait pas plus rapide non plus. Il essaya de faire le vide. De ne penser plus à rien. Et enfin il sentit quelque chose. Une sorte de chaleur qui montait et descendait dans son corps au rythme de ses respirations.

« Torias : Xan ! A toi ! »

Il se mit en position, au moment où le professeur dit « Partez », il s’élança et courut plus vite qu’il ne l’eut jamais fait. Il s’arrêta à bout de souffle devant l’arbre. Il se sentait vidé. Il n’en pouvait plus. Encore plus que s’il avait couru normalement.

« Torias : Mmmh… 6 secondes 79… C’est bien. (Souriant.) Tu suivras le cours.
Xan : (Se tenant les côtes.) Ah… Ah… Mer… ci… »

Au final, sur les deux cents élèves, il n’y eut que très peu de pris. Cinquante, tout au plus. Zérion n’en faisait pas parti. Le temps avait bien avancé sans qu’ils ne s’en rendent compte. Ils partirent déjeuner. L’après-midi, il y avait cours de magie. Xan n’y alla pas. En tant que guerrier, il n’en avait pas besoin. Il passa son après-midi dans le parc, au bord de la rivière, à l’ombre d’un arbre. Il en avait fait le tour, espérant trouver l’entrée de la forêt. Mais il n’y avait aucune brèche dans les épaisses murailles du château. Impossible de passer.

Le soir, il partit manger ; Zérion s’installa à coté de lui, ce qui l’exaspéra, et lui raconta tout son après-midi, disant que la rpof de magie était très sévère, mais qu’elle était très compétente, rien à voir avec ce prof de physique qui ne savait pas reconnaître un talent quand il en avait un sous la main, etc…etc…

Après manger, ils allèrent se coucher, Zérion étalant encore et toujours son monologue, tandis que Xan essayait de na pas l’écouter. Il ne fallut pas longtemps à Xan pour s’endormir.

Aini se terminait sa première journée à l’école des guerriers.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyJeu 1 Déc 2005 - 0:16

Chapitre 1: Alex

(jusqu'à dimanche avant inscription)

Alex avait le teint pâle. Le bateau, ce n'était décidement pas pour lui. Il empêcha toute remontée de son petit-déjeuner, histoire de ne pas se ridiculiser avant même le début des cours. Pour se concentrer sur autre chose que les toasts au miel de ce matin, Alex étudia quelques autres élèves:
<<Des jeunes, des vieux, des petits, des grands...
Le choix est large. Niveau filles... hum... mauvais cru.
Enfin... les élèves sont nombreux et la plupart doivent être sur d'autres barques ou même viennent par d'autres moyens.>>

Perdu dans ses pensées, Alex ne remarqua pas que les barques approchaient de la rive, mais les murmures le sortirent de sa torpeur. Retenant un énième haut de coeur, Alex sauta sur la terre ferme avec la souplesse d'un chat, et, sans attendre les autres élèves, il entame la longue marche vers l'école. Bientôt rejoint par un demi-orc d'environ 20 ans d'aspect imposant (près de 2 mètres de haut et une hache légèrement rougie par de la rouille ou autre chose...) ainsi qu'un nain plus jeune (14-15 ans et ne dépassant pas la hauteur du torse du demi-orque) et d'une humaine sûrement magicienne au vu de son chapeau bleu ciel caractéristique des mages de la Forêt de l'Est. La conversation s'engagea:

<<Eh la grande perche, fais gaffe avec ta hache! T'a failli me couper la barbe!!>>
<<Grumph!!>>
<<Phrase pleine de sens!!>>
<<Oh le nain, tu le laisse tranquille ou il va t'écraser accidentellement!>>
<<La magicienne elle va marcher et se taire si elle veux pas se retrouver avec un chapeau bleu là ou je pense.>>
<<Vous devriez gardez vos forces pour la marche et pour l'arrivée.>>

Alex avait subitement attIré l'attention du petit groupe.

<<Qu'est-ce que tu veux dire? Tu sais quelque chose sur l'Ecole qu'on devrait connaître?>>
<<Surement vu que toute ma famille y passe depuis 15 générations...>>
<<Comme quoi par exemple?>>
<<Comme des critères de sélection par exemple.>>
<<Eh le nain, si c'est un critère de taille t'es dans la merde!!! Ahahah!!!>>
<<Eh la magicienne, s'il faut avoir du talent c'est toi qui est dans la merde! Ahahahahaha!!!!>>
<<Taisez-vous et avancez!! J'ai faim moi!>>
<<Tu es bien un orc toi!>>
<<Demi-orc!>>
<<C'est pareil!!>>
<<Et toi niveau taille, tu es sûrement un demi-nain! Ahahahaha!!!>>
<<Dites, j'ai du me tromper de barque et de chemin! Je voulais aller à l'Ecole des Guerriers et je me retrouve à la crèche pour blagueurs attardés! Bon allez silence, on est arrivés.>>

Alex avait presque raison. Il restait en effet près d'un kilomètre après le portail, symbolisé par deux griffons. Mais bien avant la porte d'entrée, tous les élèves furent frappés par la grandeur de l'Ecole. Les tours se succédaient, plus grandes les unes que les autres, donnant un air de donjon à l'Ecole.

<<On dirait une étoile!!>>
<<Non, c'est un pentagramme. Tu devrais connaître ça, tu es magicienne non?>>
<<Il faut être intelligent pour connaître des trucs>>
<<Tu es donc condamné à l'ignorance, sale nain!!>>
<<Avancez, vous gênez!!>>
<<Je sais pas ce qui me retient de te coller un coup de pied au derrière, sale orc!>>
<<Ta taille probablement! Faudrait que tu sautes vachement haut! Ahahahaha!>>
<<Le demi-orc a raison! Avancez!>>

Et c'est ainsi qu'accompagné d'un demi-orc, d'un nain et d'une magicienne qu'Alex entra dans l'Ecole qui devait réveler à sa famille qu'il méritait d'en faire parti!>>
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyJeu 1 Déc 2005 - 3:09

Chapitre 1 : Sahara


(Le perso à sauté la jounée du lundi et le mardi matin. Jusqu'à Mardi minuit)

Sahara venait de sortir du bateau. Elle était remplit d’émotions a voir autant de gens. Durant le voyage, elle s’était fait quelques amis mais rien de plus. Elle adorait naviguer. Autrefois, son père lui avait raconter plusieurs histoires sur les marins qui périssait par des démons des profondeurs. Elle aimait tellement ces histoires. Lors de son arriver, plusieurs personnes la reconnaissaient. Elle tentait de les ignorer mais il y avait toujours quelqu’un qui l’interrogeait. Après avoir marcher, une jeune dame est venue la voir. Elle ne prit même pas la peine de lui demander son nom comme les autres. Sahara semblait un peu vexé. Mais pas plus que ça. Elle regardait derrière elle la longue file qui se dressait. Après la présentation des professeurs, elle est partie se coucher. Sahara cherchait désespérément une chambre. Toutes les chambres étaient prises. Elle montait alors le prochain étage, qui était plus poussiéreux. Après cinq minutes de recherche, une fille d’environ 16 ans est venue lui proposer de s’installer. Elle accepta avec joie.

??? : Tu es vraiment la fille de Starska ?

Sahara : Oui, c’est moi. Je m’appelle Sahara et toi ?

??? : Je m’appelle Jubilé. Je suis guerrière.

Sahara : Intéressant... Moi je veux être...

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase. Jubilé lui coupa la parole en continuant de parler.

Jubilé : Je sais que tu veux être Magicienne. Tout le monde le sait.

Sahara : Je vois... Eh bien, peut importe, je te souhaite bonne nuit je suis épuiser!

Jubilé : Moi aussi ! Bonne nuit Sahara !

La nuit fut courte, on entendait dans les corridors plusieurs personne qui chialait parce qu’il se levait trop tôt. Sahara ne se plaignait pas. Elle s’était habituer de ne pas trop dormir. Elle était déjà prête pour son premier cours. Le professeur Grull étais dresser devant la porte. Il attendait que tout les élèves arrivent. Sahara étais arriver la première.
Le professeur surprit la questionna.

Grull : Tu es rapide ! Ce n’est pas le cas pour bien d’autres gens !

Sahara : Je sais... C’est mon père qui ma dit de me lever tôt pour avoir une meilleur impression chez les professeurs...

Grull : Et il a raison ! Comment t’appelles-tu?

Sahara(d’un air surprit) : Vous... vous... ne me reconnaissez pas ?

Grull : Non désoler. Tu t’appelles comment ?

Sahara : Je m’appelle Sahara. Je suis la fille du légendaire Starska.

Grull : Je vois... Il est mort, non?

Sahara : Effectivement.

Grull : Peu importe, je te conseille de faire attention car mon cour est très compliquer.

Sahara : J’en suis sur !

Après cette courte discussion, les autres élèves sont arriver. L’Orc a donc ouvert la porte, d’où l’ont pouvais admirer des armures sur les murs, des armes stupéfiantes dans des caisses de vitres. Il n’y avait que quelque bureau dans la classe(il y a des bureaux et en face une salle d’entraînement). Sahara n’eut pas le temps de s’asseoir. Tout le monde avait déjà prit un bureau et une chaise pour s’asseoir. Tout a coup, quand elle a baisser la tête, plusieurs garçons lui ont offert de prendre leurs bureaux.
Garçon 1 : Aller vient ici ! Je te donne ma place !

Garçon 2 : Non Sahara prend la mienne !

Grull : Assez maintenant ! Laisser cette pauvre fille tranquille ! Commençons le cours tous de suite!

Élèves : Oui monsieur.

Bon aujourd’hui, nous allons apprendre à développer notre endurance. Commençons tout de suite. Et il claqua des doigts. Toutes les chaises et les bureaux se sont effondrer sur le sol en apportant avec eux les élèves assis. Sahara émit un petit rire en voyant sa. Quelques élèves commençaient à pleurer(les plus jeunes) et d’autres n’avaient rien sentit.

Grull : Maintenant, je vais vous envoyer plusieurs petit morceaux de bois. Vous devrez tenter de ne pas tomber par terre.

Élèves : D’accord.

Sahara : Professeur, qu’entendez-vous par petit ?

Grull : Eh bien, seulement une bûche d’environs 1 mètres chacun.

Élèves : Quoi !

Et le professeur lançait les bûches. Tous les élèves souffraient le martyr. Même Sahara. Elle sortit alors son bâton de sa poche et elle le fit grandir. Elle frappait les bûches qui étaient sur le point de la frapper. Après un long cours, Sahara partit dans sa chambre pour se reposer. Jubilé qui est arrivée dix minutes plus venait de revenir de son cours avec Torias.
Pendant une bonne partie de la nuit, les deux filles ont commencer de parler des beaux garçons qu’ils ont vu dans l’école...
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyJeu 1 Déc 2005 - 23:37

Chapitre 1 : Zanku


(Jusqu'à lundi soir)

Zanku arriva enfin sur l’île et parti très vite pour arriver le premier à l’école et éviter la foule, mais il vit devant lui un petit groupe de personne.

« Zanku : je pari qu’il va y avoir plein de monde »

Et il avait raison, en ralentissant pour éviter le groupe de devant, il entendit des gens parler derrière lui. Zanku pressa alors le pas pour ne pas se faire rattraper.

Il arriva devant une jeune femme a qui il dit son nom après quoi il alla à l’ombre d’un arbre pour se reposer.

Après avoir écouté le discourt du directeur, il alla lentement dans les dortoirs.
Mais quand il arriva, toutes les chambres étaient occupées.

Après un moment de recherche, il trouva une chambre occuper par un elfe.

« Zanku : Pff! Une fille ce bien ma veine.
??? : tu veux venir ?
Zanku(d’un ton froid) : non-merci. »

Zanku continua donc à chercher une chambre mais en vain. Il du donc se résoudre aller avec cette fille. Mais en arrivant devant la porte, il décida de dormir dehors.

Alors qu’il était bien installer un orc avança vers lui et lui parla

« Grull : Tu ne peux pas dormir là ! »

Zanku ne bougea pas mais l’orc l’attrapa et le fit rentrer de force dans la chambre.

Zanku irrité par la manière dont il a été forcé est entré s’endormi.

Le lendemain matin, toujours en colère il alla se promener pour se calmer.

Il arriva près de la foule et s’arrêta un peu avant d’arriver. Après la petite présentation du cours, il décida d’essayer en se disant que se cours pourrait lui être utile dans sa recherche.

Les élèves passaient les un après les autres, grâce à son nom, il passa en dernier. Juste avant lui, une fille du nom de Youne passa, c’était la fille de son dortoir.

A son tour, il fonça le plus vite possible et arrivé près de l’arbre. Il entendit juste « Torias : C’est limite mais ça va »
Avant de s’écrouler par terre.

Directement a la fin du cours il retourna dans son dortoir et s’écroula sur son lit.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyJeu 1 Déc 2005 - 23:58

Chapitre 2: Alex


(Jusqu'à lundi midi)

Les élèves exténués arrivèrent devant les deux grandes portes de l'Ecole. Les murs imposants les écrasaient de leurs hauteurs et certains élèves regardèrent avec regret la forêt si paisible derrière eux.
Tout à coup, une ombre attira l'attention d'Alex: Un cerf se trouvai près des murailles encerclant le jardin. Le jeune demi-elfe s'écarta des portes pour regarder plus longuement l'animal majestueux. La sérenité commençait à faire son chemin lorsque le dernier élève qui entrait le ramena sur Terre. Lorsqu'Alex s'apprêta à entrer, il se retourna un dernier instant. Le cerf avait disparu mais il fut certain qu'un des griffons du portail avait disparu de son piédestal. Espérant une illusion dûe à la distance qui l'en séparait et sa propre fatigue, il franchit la porte et celle-ci se referma derrière lui.
Ce qu'il vit l'émerveilla. La lumière provenant des torches accrochées aux murs se reflétaient sur le sol de marbre blanc. La salle, immense de superficie comme de hauteur, se composait de deux escaliers eux aussi en marbre et de multitudes de portes de tous les côtés. La plus grande étant bien sûr celle qu'il venait de franchir. Sa famille lui avait bien caché la splendeur des lieux. Mais Alex n'était pas le seul à s'être arrêté pour admirez la beauté du lieu. Une trentaine d'élèves fixaient le plafond d'un air un peu stupide alors que les autres, Alex compris, découvraient avec stupeur, que les murs étaient eux aussi en marbre. Mais peu à peu le charme s'estompa et chacun se dirigea vers le centre du hall où une jeune elfe assise derrière un bureau vérifiait les noms des nouveaux arrivants. Alex passa dans les derniers:

<<Bonjour, votre nom s'il vous plait.>>
<<Nobody, Alex.>>
<<Nobody, Nobody... Ah voilà, c'est bon vous pouvez rejoindre les autres.>>
<<D'accord, merci. Au revoir.>>
<<Oui, au revoir. Bonjour, votre nom s'il vous plait.>>

Après une attente de cinq minutes, tous les élèves furent accompagnés jusqu'au deuxième étage par un orc. Alex vit quelques gamins effrayés par l'orc imposant mais il vit aussi certaines mains se crisper. Décidement la tolérance ne serait jamais une vertu universelle.
La salle dans laquelle ils entrèrent était la salle à manger. Des tables partout, à deux, cinq ou vingt places ainsi qu'une autre, occupée par quatres adultes dont une elfe super mignonne et un orc super musclé prenaient tout l'espace. Chaque table regorgeait déjà de plats plus apétissants les uns que les autres. Peu à peu tout le petit monde s'assit et les retardataires cherchaient tant bien que mal une place de libre. Alex se retrouva à nouveau à côté de la magicienne et du demi-orc. Un rapide hochement de tête et cette dernière se tourna pour regarder ceux qui étaient visiblement leurs professeurs. Un gamin blond arriva alors:

<<Chouette, une place libre! Ca ne dérange personne?>>
<<Si, moi vu que j'y suis déjà!>>
<<Oh, pardon je ne vous avais pas vu Monsieur.>>
<<File de là si tu veux pas te retrouver plus petit que moi.>>
<<Ca risque d'être difficile, Thark.>>
<<Et emporte cette magicienne ratée avec toi, petit sinon vas y avoir du sang sur les murs.>>
<<Silence, il y a un des profs qui s'est levé.>>

En effet, un homme, de 30 ans tout au plus, plutôt grand s'était levé:

<<Bonsoir, chers élèves ! Permettez moi de me présenter. Je suis le directeur de cette école. Monsieur Tarim. J’espère que vous passerez une bonne année. Avant de poursuivre, je vais vous présenter vos professeurs. Tout d’abord, voici mademoiselle Liune. Votre professeur de magie. »

La jolie elfe se leva et regarda les élèves d'un regard sévère. Un signe de tête et elle se rassit.

<<Je regrette de ne pas être magicien maintenant.>>

Le nain se tût tout de suite après car le professeur Tarim s'apprêtait à reprendre la parole:

<<Votre professeur de physique, Monsieur Torias. Vous vous demandez ce qu’il va vous apprendre ? Des choses que peu de personne peuvent faire. Vous en saurez plus en cours. >>

Des murmures s'élevèrent tandis qu'un homme musclé et souriant s'était levé. Ce sourire lui valut quelques applaudissements avant de se rasseoir lui aussi.

<<Et enfin, votre professeur de combat rapproché. Le professeur Grull. >>

L'orc gigantesque se leva, un sourire sadique sur le visage. Pas un tendre celui-là. Alex ne put d'empêcher de penser qu'il avait fait le bon choix. Il irait peut-être quand même à quelques cours de physique pour voir ce que "peu de personnes peuvent faire." Enfin, l'orc se rassit et Tarim reprit encore une fois la parole:

<<Bien. Maintenant, je me dois de vous avertir. L’entraînement n’est pas pour les tendres. Chaque année, beaucoup d’élèves arrêtent en cours de route. Si vous ne vous pensez pas assez forts, vous pouvez partir maintenant. Les bateaux sont toujours amarrés, et partiront dans quelques heures. >>

Plus un bruit. Les regards se croisaient pour jauger le courage des uns et des autres. Enfin, après un long silence comme pour donner à ces mots tout leur poids et leur signification, Tarim reprit avec une voix un peu plus forte:

<<Bien. Ce que vous devez savoir, c’est que l’objectif de l’école n’est pas de former le héros pur qui sauvera tout le monde. Son seul but est de former des personnes qui seront connues dans le monde entier. Seul le renom nous intéresse. Que ce soit par de bonnes actions, ou par de mauvaises, votre renom grandira l’estime que nous portons sur vous. Vous pouvez être respectés, craints, adorés, haïs, du moment que vous êtes connus, peu nous importe.>>

Cette déclaration relança une vague de murmures et de regards à la dérobée. Certains élèves souriaient, d'autres avaient l'air un peu paniqués, les autres, enfin, regardaient Tarim avec un consternement évident. Se voir proposer de devenir un criminel renommé dans une école prestigieuse par un homme à l'abord sympathique aux milieu de gamins et d'adultes de toutes races était un peu dur à avaler. Alex, pour sa part, trouvait ce concept complètement stupide. Mesurer le niveau d'une personne sur sa capacité à se faire connaître relevait d'un manque profond de discernement. Mais le professeur ne donna pas plus de temps aux élèves pour y réfléchir et intervînt une dernière fois:

<<A propos des cours, il n’est aucunement obligé d’y aller. Mais n’oubliez pas pourquoi vous êtes là. Bon. Je crois que nous pouvons commencer à manger. Sinon, tout ça va refroidir. Bon appétit.>>

La plupart des orcs et demi-orcs se lancèrent sans hésiter. Les nains aussi d'ailleurs. Les autres hésitèrent encore un peu mais l'aspect des plats mirent fin à leurs doutes et le festin commença. Quand tous furent rassasiés et désaltérés, Tarim se releva de son siège. Les conversations cessèrent aussitôt.

<<Je pense qu’il est maintenant temps d’aller se coucher. Vos dortoirs se trouvent dans étages 4,5 et 6. A vous de les trouver. Bonne nuit.>>

Sans hésiter, Alex se leva avec la magicienne et le nain. Le demi-orc qui avait disparu derrière un tas d'assiettes, les rejoignit et ils partirent tous vers les dortoirs. Ils trouvèrent en peu de temps une chambre à quatre et s'y installèrent sans hésiter. Elle était de bonne taille, en pierre, au centre du 5ème étage afin d'éviter le froid de l'extérieur. Les meubles étaient simples et rustiques, en bois. Une table de chevet, une armoire pour chaque ainsi qu'un tableau d'un vieil homme, les cheveux et la barbe argentés qui regardait au loin.
Le nain se précipita vers le lit le plus éloigné du tableau. Le demi-orc se mit dans le lit voisin. Les deux restants prirent les lits de l'autre côté de la pièce. Décidant qu'il était bien trop tard pour déballer ses affaires, chacun se contenta de s'affaler sur son lit et de s'en aller vers le royaume de Morphée.
Le lendemain, ils se réveillèrent tôt. 8 heures pour être précis. Vites habillés, ils descendirent au deuxième étage pour prendre leur petit-déjeuner. Ils virent, placardée sur la porte, l'emploi du temps de la journée: Physique le main et Magie l'après-midi. La conversation s'engagea alors grâce à la magicienne:

<<Alors, prêt pour votre cours de physique? Qui c'est qui y va?>>
<<Eh ben les guerriers je pense donc l'orc et moi.>>
<<Demi-orc!>>
<<Moi aussi j'y vais.>>
<<Toi, Alex! Mais, pourquoi? Tu compte devenir druide n'est-ce pas?>>
<<J'essaye quand même d'être polyvalent. La maitrise du corps est essentielle pour un aventurier, magicien ou guerrier. En plus, je me demande ce que peut-être cette mystérieuse physique que peu de gens connaissent.>>
<<Tu as peut-être raison mais moi ça ne m'interesse pas.>>
<<Bon, dépêchez-vous ou on va être les derniers!>>
<<Oui, oui c'est bon on arrive Alex!>>

Les trois élèves se dirigèrent vers la cour centrale où aurait lieu leur premier cours. En arrivant, ils virent que la physique n'intéressait vraiment pas que les guerriers. En effet, des dizaines de magiciens, mages ou chamans, s'étaient réunis.

<<Bienvenue à votre premier cours !>>

La voix provenait du toit du château. Le professeur Torias, accroupi, regardait, amusé, les élèves le chercher. Puis, il sauta et atterrit sans problème sous les cris de terreur des plus jeunes. Complètement stupéfiés, un élève s'avança quad même:

<<Mais… C’est impossible ! Vous avez utilisé de la magie ! Personne ne peut tomber de là-haut sans en mourir !>>
<<Si, c’est possible. Mais peu de personne en sont capables. Car il faut utiliser une magie bien particulière. C’est très compliqué. Pour faire simple, un flux continu d’énergie circule dans votre corps. Si vous l’utilisez à bon escient, vous pouvez vous déplacer très vite, sauter de très haut, ou sauter très haut… Beaucoup de possibilités s’offrent à vous. Et c’est un avantage certain, durant un combat. Pendant ce premier cours, je ne ferais que dire quels élèves seront capables de le suivre. Certains seront éliminés, car incapable de contrôler cette énergie.>>

Un autre élève intervînt:

<<Ca veut dire qu’on doit la contrôler aujourd’hui ? Pendant un seul cours ?
Torias : Non. Pas complètement. Mais vous devrez prouver que vous êtes capable de la maîtriser.>>

Un autre encore:

<<Et comment ?>>
<<Vous allez tous vous concentrer au maximum. Puis vous allez courir jusqu’à cet arbre, là-bas. Il y a une centaine de mètres. Je vous y attendrait et vous chronomètrerais. Vous devrez faire moins de 7 secondes.>>
<<Quoi ?!?! Mais même l’homme le plus rapide du monde en serait incapable !>>
<<Vous avez cinq minutes pour vous concentrer. Je vous attends là-bas.>>

Et en un instant, Torias se déplaça du milieu de la cour jusque sous l'arbre-cible.
Sans perdre de temps, chaque élève essaya de se concentrer. Alex, comme les autres. Au bout des cinq minutes, les premiers volontaires passèrent, puis les autres furent désignés par ordre alphabétique. Alex avait donc relativement le temps. Il se mit à l'écart du groupe et commença à vider son esprit. Et pour la première fois de sa vie, il eut entièrement conscience de chaque partie de son corps. Chaque afflux sanguin le régénérait comme un nouveau souffle. Il se sentit capable de soulever des montagnes. Fin prêt, il se plaça sur la ligne de départ, attendant le signal du professeur:

<<Attention, prêt, partez!>>

Aussitôt, Alex s'élança et il eut l'impression que chaque partie de son corps le poussait, toujours plus vite, toujours plus loin, dans une spirale sans fin, jusqu'à ce que:

<<6 secondes 47. Féicitations, tu es un des plus rapides. Et même pas un guerrier! Tu pourras suivre mes cours.>>
<Merci, Monsieur!>>

Au final, environ cinquante personnes étaient prises. Sonna alors les douze coups de midi. Tout le monde repartit donc déjeuner.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyVen 2 Déc 2005 - 1:53

Chapitre 1 : Mary

(Jusqu'à lundi midi)

Mary était contente d’avoir quitté le bateau, les effluvent qui émanaient du lac étaient nauséabondes. Elle s’avançait maintenant, entre deux murailles serpentant le long de la colline. Derrière celle-ci, on devinait la forêt et devant eux, au loin, quelques tours marquaient, semblait-il, le but du long voyage qu’elle avait entrepris très tôt ce matin. Derrière elle, la conversation avait repris : Un Demi-Orc se disputait avec un nain et une fille. Les insultes allaient bon train. A côté d’eux un Monsieur « je sais tout » leur faisait la morale, vantant les mérites de l’école où elle s’était inscrite. Ils approchaient maintenant d’un portail gardé par deux griffons dont l’un semblait avoir bougé. Elle se dit qu’elle avait rêvé. Passé celui-ci, elle aperçut une bâtisse en forme d’étoile ou, à y regarder de plus près, de pentagramme. La nuit était tombée et les rangs des élèves s’étaient resserrés. Au fur et à mesure qu’elle avançait, elle se rendait compte que sa première impression était très superficielle : Ce n’était point un vulgaire bâtiment qui se dressait devant elle, mais un énorme château entouré par un parc dont on ne distinguait pas les limites. Les bavardages avaient cessé. Elle venait de franchir une porte et de pénétrer dans un immense hall de marbre blanc. Au fond, deux escaliers semblaient se perdre dans les hauteurs. Aux pieds de ceux-ci, le bureau d’accueil était occupé par une jeune femme brune qui contrôlait les inscriptions. Elle attendit patiemment son tour.

--« Bonjour, votre nom s’il vous plaît ? » Lui dit soudain la femme qui avait les yeux verts, comme elle.
--« Mary… »
--« Je vous demande votre nom ! Vous avez bien un nom ? »
--« Excusez-moi… Parker, Mary Parker! Je suis une Demi-Elfe et… »
--« J’ai vu, c’est écrit ici ! Vous êtes bien inscrite mademoiselle, mais je vous trouve bien jeune pour suivre les cours dans cette école. Enfin soit, vous avez payé, bon séjour parmi nous… Bonjour, votre nom s’il vous plaît ? »
--« Nobody Alex » Entendit-elle en se dirigeant vers l’escalier.

Monsieur « je sais tout » s’appelait Alex. C’était bon à savoir d’autant qu’il ne lui déplaisait pas du tout. Il avait bien une coiffure bizarre mais elle en avait vu de pire.

Après les avoir fait patienter quelques minutes, un Orc les accompagna par l’escalier en grommelant sans cesse : --« C’est au deuxième étage, on vous attend dans la salle à manger. » Ce n’était pas de refus, elle commençait sérieusement à avoir la dalle. La salle était immense, des tables, placées dans le désordre le plus complet, avaient été dressées par on ne sait qui et un plantureux repas les y attendait. Au fond, sur une estrade, à une grande table de chêne finement ciselée de motifs divers, étaient assises quatre personnes qui semblait représenter le comité local. Elle s’assit à une table de deux couverts où une jeune fille un peu plus âgée qu’elle avait déjà prit place. Elles voulurent engager la conversation, mais sur l’estrade, un homme s’était levé et avait réclamé le silence. Il était grand, la trentaine et souriait joyeusement. Il se présenta comme le chef de l’établissement et précisa se nommer Tarim. Après une petite allocution de bienvenue, il leur présenta ses trois compagnons : Une superbe Elfe venait de se lever et Tarim précisa qu ‘elle s’appelait Liume, était encore jeune fille et serait leur professeur de magie. Vint ensuite Torias, leur professeur de physique. Il était jeune, beau et drôlement bien musclé. Il paraissait très sympathique et tous les élèves l’applaudirent. Le dernier, elle sentait qu’elle allait le détester… C’était un immense Orc de dix pieds. Sa face verdâtre était encadrée d’une longue chevelure noire mal entretenue. C’était le professeur de combat et il se rassit presque aussitôt, levant le poing comme pour narguer les quelques Orcs et nigauds qui l’avait applaudi. Le maître des lieux reprit la parole, mettant en garde les élèves des difficultés qu’ils rencontreraient lors de leur année de formation. Mary s’en foutait, elle était venue pour réussir, pas pour s’enfuir à la première crainte fut-elle justifiée. Tarim termina son discours, les invitant à manger. Il était temps, le repas avait presque fini de refroidir. Celui-ci était succulent et elle inspecta plus attentivement la fille assise devant elle. Celle-ci était grande, élancée même avec un visage pâle surmonté de grands yeux verts. Ses cheveux blonds, descendait le long de fines oreilles pointues pour se terminer à hauteur des épaules qu’elle portait carrée. Sous sa tunique, on devinait des formes gracieuses mais frêles qui contrastaient avec son regard volontaire. Elle tenta d’engager le dialogue :

--« Je m’appelle Mary, et toi ? »
--« Je me prénomme Elenwë, je suis une Elfe grise et suis venue ici pour me perfectionner dans la magie. Mais parlons de toi… Je ressens une Elfe en toi et tu parais cependant si humaine. »
--« En vérité, je suis Demi-Elfe de par ma mère qui est morte maintenant. J’ai 13 ans et suis aussi venue pour me perfectionner. Tu ne me parais pas tellement plus âgée que moi. »
--« Détrompe-toi, il n’y a pas si longtemps que j’ai atteint la maturité et que je porte mon prénom d’adulte… Je viens seulement d’avoir 102 ans. »

Mary resta interloquée… 102 ans ! Comment était-ce possible ? Elenwë poursuivit :

--« Tu me parais surprise et je te comprends. Sachent que les Elfes peuvent vivre 500 ans. A l’échelle humaine 100 ans ne me feraient que 16 ans. Toi par contre, tes origines font que tu vieilliras aussi rapidement que les humains. »

Mary acquiesça : elle avait devant elle une jeune fille qui aurait pu voir naître son arrière-grand-mère. Ca lui fichait subitement le cafard et elle se remit à manger. Après avoir fini leur repas, les élèves discutèrent longtemps encore et la soirée était déjà fort avancée quand Tarim les convia à se rendre dans les dortoirs pour se reposer.

--« Grouille-toi » dit Elenwë, « les chambres à deux lits ne sont pas nombreuses. »

Elles prirent leurs bagages et se rendirent au cinquième étage où sa nouvelle amie connaissait une bonne chambre avec vue sur le parc. Après avoir rangé quelque peu leurs affaires, Mary se mit au lit. Elenwë ne semblait pas décidé à en faire autant.

--« Tu ne te couches pas ? »
--« Nous les Elfes ne dormons jamais… Quelques heures de transes vont me permettre de récupérer ma fatigue. Mais ne t’inquiète pas, dors… je te réveillerais demain matin. »

Mary fut réveillée par un chant mélodieux. C’était Elenwë qui vocalisait . La regardant avec un large sourire, elle lui dit :

--« Bien dormi, Mary ? » ajoutant : « Il est 7h30. Si tu veux prendre une douche profites-en. Dans moins d’une demi-heure le réveil va sonner et ça risque d’être la débandade. »

Mary se leva, prit une serviette et du savon et partit se rafraîchir. A huit heures tapant, une sonnerie se fit entendre. Elles étaient à présent habillées et descendirent pour prendre le petit déjeuner. Lorsqu’elles débouchèrent devant la porte de la salle à manger, elles purent lire un avis qu’on y avait épinglé :

Emploi du temps pour la journée :
Le matin (9h00) : Cours de physique avec le professeur Torias
Après-midi (13H30) : Cours de magie avec le professeur Liume
Les cours se donneront dans la cour centrale.


Elles poussèrent la porte et entrèrent. La salle était quasiment vide. Une règle d’or existait réellement dans cette école : Premier arrivé, premier servi ! Elles s’installèrent à la même table que la veille et commencèrent à manger. La salle se remplissait peu à peu et des bribes de conversation leur parvenaient. Beaucoup se plaignaient d’avoir peu dormi ou d’un réveil si matinal. Elles finirent de déjeuner et se rendirent à la cour centrale où avait lieu leur premier cours ; celui du professeur de physique. Lorsque tous les élèves furent rassemblés, une voix semblant venir du ciel se fit entendre :

--« Bienvenue à votre premier cours ! »

Torias était assis ou plutôt accroupi sur le toit du château et semblait amusé de l’effet produit sur ses élèves. Soudain, un cri d’effroi se fit entendre, le professeur venait de sauter pour atterrir au milieu de la cour.

--« Mais… C’est impossible ! Vous avez utilisé de la magie ! Personne ne peut tomber de là-haut sans en mourir ! » s’écria un des élèves.

Le dialogue se poursuivi entre le professeur et les élèves. Mary et Elenwë étaient trop loin et ne comprenaient pas grand chose. Elles décidèrent de se rapprocher.

--« …mètrerais. Vous devrez faire moins de 7 secondes. »
--« Quoi ? Mais même l’homme le plus rapide du monde en serait incapable ! »
--« Vous avez cinq minutes pour vous concentrer. Je vous attends là-bas. » dit Torias qui partit s’allonger sous l’arbre qu’il avait désigné.

--« Pour moi, c’est un jeu d’enfant… Je cours bien plus vite que ça » fit Elenwë à l’attention de Mary « Tu crois pouvoir t’en sortir ? » lui demanda-t-elle.
--« Je crois que je vais suivre son conseil et me concentrer. » répondit Mary.

Elenwë avait réussit le parcours en 6,45 s et revint souriante vers son amie.

--« Tu vois c’est facile. Dis-toi que tu es une flèche et tes pieds auront des ailes »
--« Mary, c’est à vous » lança soudain Torias.

Elle s’élança. Son cœur battait la chamade et elle ne sentait plus ses jambes. Elle se surpris à courir excessivement vite. Elle n’avait jamais été si rapide. Elle le ressentait au plus profond d’elle même, comme elle ressentait l’espoir de réussir cette épreuve haut la main. Lorsqu’elle atteignit l’arbre, le professeur s’écria :

--« Six secondes quinze ! Magnifique Mary, je n’ai jamais vu ça. Tu es la bienvenue dans ma classe »

Mary ne tenait plus sur ses jambes et partit s’asseoir dans l’herbe tout contre un arbre. Son souffle était court et saccadé. Elenwë vint bientôt la rejoindre.

--« Très belle performance Mary. Je dois dire que tu m’épates. »

Sur ces entre-faits, midi sonna à la pendule du collège. Le cours était terminé et ils prirent tous le chemin du réfectoire.


Dernière édition par le Mer 14 Déc 2005 - 0:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyVen 2 Déc 2005 - 2:09

Chapitre 2 Xan


(Jusqu'à mardi minuit)

Le lendemain, tout le monde fut réveillé encore une fois à huit heures. Xan n’apprécia pas plus que a veille et décida de rester couché. Mais les piaillements enthousiastes de Zérion l’en empêchèrent. Il se leva donc à contrecœur. Il s’habilla rapidement, et vit sur un tableau l’emploi du temps de la journée. Magie le matin, combat l’après-midi. Décidément, les mages n’étaient pas ménagés. Peut-être n’auraient-ils rien à faire, le lendemain.

La foule descendit en masse les escaliers de marbre. Tout serré qu’il était au milieu des autres élèves, Xan pensa qu’il aurait du attendre la fin de la ruée. Dans la salle, il avala rapidement son petit-déjeuner, pour éviter les nouvelles angoisses de son camarade de chambre sur son prochain cours de magie, et sortit rapidement dans le parc du château. Zérion, qui avait cours à l’intérieur, ne le suivit pas. Xan entreprit alors de faire un nouveau tour des murailles. Aucun passage ne permettait d’entrer dans la forêt. Et, sans qu’il ne sache pourquoi, Xan était très attiré par cette forêt. L’envie d’y entrer le submergeait. Peut-être parce que personne n’avait donné d’indication sur les raisons de leur isolement. Ou peut-être parce que la forêt promettait calme et repos, contrairement à l’école. Le jeune homme n’en savait rien. Toujours est il qu’il fit plusieurs fois le tour du château, en examinant du plus près possible ces fameuses murailles.

Quelques heures passèrent durant lesquelles Xan passa le plus clair de son temps à marcher le long des murs du château. Quand il en avait marre, il s’allongeait sous le même arbre que la veille, et il se baigna même dans le lac, à un moment particulièrement chaud de la matinée.

Il était presque midi. Xan était allongé dans l’herbe, un brin de paille dans la bouche, les bras derrière la tête, se demandant comment ce satané cerf était entré. Un bruit à peine perceptible parvint jusqu’à son oreille. Il tourna la tête à gauche, et le vit. Le cerf était là, en train de brouter tranquillement. Sous l’effet de la surprise, Xan sursauta. Le léger bruissement que cela provoqua fut entendu par le cerf. Celui-ci déguerpit aussi sec, sans demander son reste. Xan essaya bien de la rattraper, mais entre un homme et un cerf, le gagnant de la course est évident. Le jeune guerrier se fit largement distancer. Il arriva à bout de souffle devant les portes du château. Le cerf avait disparu. Au loin Xan voyait les griffons, à l’entrée. Il plissa les yeux en constatant qu’il n’y en avait qu’un. Son estomac gronda fortement, et il se dit que ce devait être un effet de la faim. Midi sonna, et il entra prendre son déjeuner.

Il mangea une nouvelle fois avec Zérion, qui semblait s’être octroyé le titre de compagnon officiel de Xan, ce qui n’était pas pour plaire à celui-ci. Malgré toutes les insinuations, plus ou moins directes, pour faire comprendre à Zérion qu’il devait le laisser tranquille, le jeune druide ne se séparait de lui que pour les cours. Xan espérait qu’il en serait débarrassé pendant le cours de combat. Mais il n’en fut rien. Il se trouva que Zérion voulait se renforcer autant physiquement qu’en magie.

Le cours se déroulait dans une cours spécialement aménagée. Elle était sableuse, un peu à la manière d’arènes, et plusieurs armes étaient posées sur des tables de pierre autour de l’arène. Il y avait là toutes les armes imaginables. Des épées, des lances, des haches… Il y en avait aussi des répliques en bois sur d’autres tables. L’arène proprement dite avait la forme d’un ovale, entouré de gradin. Au centre se tenait le professeur Grull, dans une armure qui faisait penser aux anciens gladiateurs. Son sourire sadique ne l’avait quitté. Ses cheveux gras flottaient dans le vent qui balayait la cours. D’un souffle du nez, il éjecta la morve qui y était, et prit la parole de sa voix gutturale.

(J’ai décidé de passer en mode romancier et de quitter le mode théâtrale. ^^)

-Bon, tout le monde est là ?

Un murmure d’approbation parcourut l’assemblée des élèves. Aucun n’osait vraiment parler. La présence de ce professeur mettait tout le monde mal à l’aise, à part les Orcs du groupe, qui affichaient un air de supériorité flagrant.

-Bien. Le premier cours va donc commencer. On va commencer par vous apprendre à manier une arme. Vous pouvez choisir ce que vous voulez. Vous vous battrez en duel avec n’importe qui. N’oubliez pas une chose. Dans un combat, votre but est de tuer. Visez les points mortels. Pas de pitié. Ne laissez aucune chance à l’adversaire. Vous devez vaincre !

Une jeune guerrière prit la parole.

-Mais, professeur. C’est un cours. Nous ne sommes pas là pour nous tuer.

La réaction du professeur fut immédiate. D’un revers de main rapide comme l’éclair, il frappa au visage la jeune guerrière qui se retrouva au sol. Des Orcs et même certains humains ou elfes éclatèrent d’un grand rire.

-Que cela vous serve de leçon ! Ceci est mon cours. Je le mène comme j’en ai envie ! Des objections ?

Personne ne broncha. Xan serra les poings. Il tremblait de fureur. Il n’aimait pas les Orcs en règle générale pour ce qu’ils avaient fait dans son village et à sa famille. Mais cet Orc là, il le détestait. Pourtant, il venait juste de le rencontrer. Mais ses actes ne pouvaient que pousser Xan à le haïr. Ce dernier regarda autour de lui. Il n’était pas le seul énervé par ce que le professeur venait de faire. Mais personne ne bougea. La guerrière, qui saignait de la joue, se releva, pleurant, essaya du mieux qu’elle pu sa le sang, et retourna dans la foule. Le professeur Grull eut un sourire mesquin, en voyant que personne ne bougeait. Il offrit à nouveau aux élèves les odeurs de son haleine.

-Bon ! Prenez vos armes, et montrez moi ce que vous savez faire !

Tous les élèves se dirigèrent naturellement vers les armes d’acier. Mais l’Orc géant les arrêta.

-Stop ! Vous prenez les armes en bois. Croyez bien que, si ça ne tenait qu’à moi, vous vous entretueriez avec des armes métalliques. Mais le directeur pense que vous serez plus à même d’apprendre si vous restez en vie. Alors pour le moment, armes en bois.

Les élèves changèrent de cap et se dirigèrent vers les tables où étaient posées les armes en bois. Xan prit une épée de bois. C’était l’arme avec laquelle il se sentait le plus à l’aise. Il hésita quelques instants, puis décida d’en prendre un seconde, plutôt qu’un bouclier. Zérion opta pour une hache à deux mains plus grande que lui. Lorsque tous furent équipés, le professeur lança :

-Très bien ! Choisissez vous un partenaire et battez vous ! J’insiste à nouveau sur ce point. Essayez de blesser l’adversaire. Plus vus le blesserez, moins lui pourra le faire sur vous.

Xan se mit avec Zérion. Personne n’avait voulu de lui comme partenaire. Et comme Xan avait attendu pour n’être avec personne, il se retrouva une nouvelle fois avec lui. Les combats débutèrent. Certains appliquèrent en tous points les conseils du professeur et essayèrent d’entrée de faire le plus de mal possible à leurs adversaires. D’autres, hésitants, ne faisaient que semblant de se battre. Le combat entre Xan et Zérion tournait au comique. Zérion arrivait à peine à soulever sa hache. Mais il lui était impossible de la manier correctement. Il se blessait presque tout seul, tandis que Xan attendait, en s’ennuyant ferme.

Le professeur passait entre els combattant,, gratifiant quelques Orcs ou Demi-orcs pour leur sauvagerie, engueulant d’autres élèves parce qu’ils ne frappaient pas assez fort à son goût, et frappent même quelques élèves qu’il trouvait trop faibles et à qui il voulait montrer ce qu’était vraiment avoir mal. Une heure après le début du cours, il arriva près de Xan et Zérion. Il parut très intéressé.

-Tiens, tiens ! s’exclama-t-il. Mais c’est un mage, ça ! Qu’est-ce que tu fais là, petit ?
-Euh… balbutia Zérion. Et ben… je voulais…
-Je vois… Ferme là, on perdra moins de temps. Les mages n’ont rien à faire dans ce cours, c’est compris ? dit méchamment le professeur en s’approchant très près du jeune elfe. Etant donné que vous êtes dans mon cours, je peux faire ce que je veux de vous.
-Mais, je…
-Et je vais vous tuer, continua l’Orc très calmement.
-Quoi ? répondirent d’une même voix Xan et Zérion.
-Vous m’avez très bien entendu. J’ai horreur des mages. Tu vas donc crever comme un chien que tu es.

Il décrocha la hache qu’il portait à la ceinture, et la leva bien haut, une once de folie dans le regard. Mort de peur, Zérion ne bougea pas d’un poil. La lourde hache s’abattit brusquement… dans le vide. Xan avait plongé en avant, et de justesse, avait écarté Zérion de la mortelle trajectoire de l’arme de l’Orc.

-Casse toi ! s’écria Xan. Casse toi de là ! Cours !

Le jeune druide ne se le fit pas dire deux fois. Il déguerpit aussi vite que lui permettait ses courtes jambes. Xan se releva, et épousseta la poussière de ses vêtements. Il regarda sur un air de défi son professeur, le vent décoiffant ses cheveux d’argent. Grull était entré dans une colère noire. Ses yeux flamboyants fixaient Xan méchamment. Celui-ci soutint son regard sans broncher.

-Bien, dit Grull. Tu m’as empêché de le tuer. Tu vas donc mourir.

Sans prévenir, l’Orc leva bien haut sa hache, et l’abaissa lourdement comme pour fendre Xan de haut en bas. Celui-ci, sans vraiment y penser, joignit les deux épées qu’il avait en main. Il les tenait l’une contre l’autre, les mains dans la position d’un poing marteau. Il els leva alors vers le haut, et bloqua l’attaque de l’Orc en dirigeant ses épées sur le bois de la hache. Le coup fut paré, ce qui surpris le professeur. Mais la force de ce dernier, par rapport à celle de Xan, était énorme. Alors qu’il ne semblait pas forcer, le jeune guerrier tremblait de tous ses membres. Ses bras s’agitaient violemment, comme s’il était électrocuté. La sueur coulait sur son front. Xan sentit son bras gauche craquer. Il vit alors le professeur abattre sur lui son énorme poing gauche. Il reçu le coup directement dans le menton. Il s’envola et glissa sur plusieurs mètres dans la poussière. Il alla jusqu’au bord des gradins, où il resta adossé, inconscient.

Lorsqu’il se réveilla, il était allongé sur un lit, dans des draps blancs, et avait une douleur horrible à la mâchoire. Son bras gauche lui faisait mal aussi. Ainsi que son torse. En se redressant, il s’aperçut que ces derniers étaient entièrement bandés. Il regarda autour de lui et vit plusieurs autres lits semblables au sien. Certains étaient vide, d’autres occupés par des personnes qui ne semblaient pas en forme. Il vit notamment que, non loin de lui, était assise la jeune guerrière qui s’était faite frappée par le professeur Grull. A coté d’elle, le belle Eléa, en train de lui appliquer un baume sur la joue. Lorsqu’elle eut fini, le guerrière s’en alla, apparemment soulagée, et Eléa se rendit compte que Xan était réveillé. Elle dirigea vers lui, un rand sourire aux lèvres.

-Bonjour, dit-elle. Enfin réveillé ?
-Bonjour, articula difficilement Xan. J’ai dormi longtemps ?
-Oh, quelques heures…
-Qu’est-ce que je fais là ?
-C’est le professeur Torias qui vous a ramené.
-Vraiment, répondit Xan, surpris, pourquoi ?
-Eh bien, en fait… navrée de vous l’apprendre, mais le professeur Grull était vraiment très en colère contre vous. Il vous aurait tué, si le professeur Torias n’avait pas entendu votre cri et n’était pas venu. Il a réussi à calmer l’Orc, et vous a ramené.
-Je devrais aller le remercier, je suppose… Urgh !
-Vous avez mal ?
-Non… C’est rien… Juste un peu à la côte…
-Le choc de l’atterrissage vous en a cassé trois.
-A ce point là ?
-Il frappe fort, hein ?
-Au fait, je suis où ?
-A l’infirmerie. Je suis l’infirmière de l’école.
-Je croyais que vous étiez la secrétaire…
-Non, répondit-elle en souriant. Je fais juste ça à la rentrée. Sinon, je suis infirmière.
-Pourquoi on me soigne pas ça avec un coup de baguette magique ?
-Parce que la magie ne soude pas le os. Il va falloir être patient.
-Je serai patient dans ma chambre.
-Interdiction de sortir d’ici.
-Je sortirai quand même, désolé.

Il se leva et enfila ses vêtements par-dessus ses bandages, sous le regard amusé d’Eléa. Il sentit son regard, et pour une raison inconnue, se sentit un peu gêné.

-Je suis désolé, mais je ne supporterai pas de voir tout le monde aller et venir.
-Je comprends. Je viendrais une fois tous les deux jours changer vos bandages.
-Ce n’est pas la peine… je…
-Si si ! J’insiste. Je dois faire mon travail.
-Je vous assure…
-Bon, maintenant, on se tait, et on va se coucher, il est tard.

Elle continuait de le regarder avec son regard amusé qui continuait de troubler Xan. Il ne pu s’empêcher de remarquer qu’elle était particulièrement jolie. Sans doute à cause de ses parentés elfes. Il lui dit au revoir et remonta dans les étages. Il était tard. Sans doute plus de minuit. Lorsqu’il entra dans sa chambre, Zérion dormait. Mais il était couché tout habillé, en chien de fusil. Les marques sur ses joues montaient clairement qu’il avait pleuré. Xan hésita un instant, puis souleva sa couette et le couvrit. Il enleva ses bottes et se laissa tomber tout habillé dans son lit. Il s’endormit immédiatement.
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Glandouille Man
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyVen 2 Déc 2005 - 16:02

Elessar: Chapitre 1

(Jusqu'à lundi minuit)

Elessar se leva de son lit, son compagnon avait l‘air de d‘être emporté dans un sommeil sans rêve. Il regardai le superbe paysages de l’extérieur. Il faisait nuit mais la pleine lune éclairait le parc de sa douce lueur. Il ouvra alors la fenêtre et sortit sur le toit, il aimait profiter de la nuit, de sa fraîcheur et des étoiles qui illuminait à la fois le ciel et aussi son esprit, les étoiles le faisait réfléchir a tout les coups. Il se souvient des deux derniers jours. Les souvenirs de son arrivés passèrent alors tel un film dans sa tête.

Il était tout au fond de sa barque, chacun dans la sienne évidemment, ils était une douzaine dans cette dernière. Elessar laissait sa main traînait dans l ‘eau, il n’entendait pas les voix autour de lui, il avait appris à ignorer les bruits inutile. Ils arrivèrent, enfin. Elessar pensait trouver un peu de tranquillité à leurs arrivé, il avait tort; il y avait une queue, une longue queue. Il s’y engagea assez vite pour ne pas trop y rester, cela dura une heure. Devant lui, un elfe essayait d’engager la discussion.

Elfe: Bonjour, je m’appelle Zérion, content de faire ta connaissance et bla bla bla…

Quand le tour de l’elfe arriva, Elessar leva les yeux au ciel, il remercie les dieux même si il n’y croyait pas vraiment, en tout cas pas à leurs influence sur sa vie. Il arriva devant une elfe, il le savait et l’avait vu dans ses yeux. Elle avait obligatoirement du sang elfe dans ces yeux, il éprouvait une certaine rancune contre leur arrogance, les elfes se croyait meilleurs que les autres; ce n‘était pas son avis. Il arriva au banquet, il était assis avec un autre homme, un peu plus vieux que lui, il ne parlait pas beaucoup non plus. Le directeur se leva. Il prononça le début de son discours.

???: Bonsoir, chers élèves ! Permettez moi de me présenter. Je suis le directeur de cette école. Monsieur Tarim. J’espère que vous passerez une bonne année. Avant de poursuivre, je vais vous présenter vos professeurs. Tout d’abord, voici mademoiselle Liune. Votre professeur de magie.
Une elfe comme professeure de magie, il s’en doutait.

Tarim : Votre professeur de physique, Monsieur Torias. Vous vous demandez ce qu’il va vous apprendre ? Des choses que peu de personne peuvent faire. Vous en saurez plus en cours.
Ça c’était vraiment intéressant, qu’est qu’il pourrait apprendre. Des choses inédites a priori.

Tarim : Et enfin, votre professeur de combat rapproché. Le professeur Grull!
C’était un orc, un orc! Cette immonde races, un de ces sauvages lui ferait cours, c’était impossible! C’était une insulte a tout les peuples de cette terres! Il décida de se lever mais un objet froid l’arrêta au niveau du nombril, c’était son voisin qui l’avait stoppé avec le plat de son sabre.

Elessar: Pourquoi me retiens tu! Es tu un des alliés des ces ignobles porcs! Je vais l’étriper, lui et toutes sa race.
Homme: Ne lui fais aucun mal et respecte le. Je suis d’accord avec toi, mais c’est un professeur qui peux te renvoyer si il le veut. Tu vas devoir t’habituer sinon, adieu!
Elessar: Tu as entièrement raison, je me suis laissé emporté. Tu es sage, quel est ton nom?
Homme: Appelle moi Rovna, et toi?
Elessar: je me nomme Elessar, écoute, Tarim continue son discours.
Tarim : Bien. Maintenant, je me dois de vous avertir. L’entraînement n’est pas pour les tendres. Chaque année, beaucoup d’élèves arrêtent en cours de route. Si vous ne vous pensez pas assez forts, vous pouvez partir maintenant. Les bateaux sont toujours amarrés, et partiront dans quelques heures
Elessar: je ne suis pas venu pour m’enfuir au premier problèmes.

Le directeur ordonna que l’on aille remplir les dortoirs, Elessar proposa à Rovna de partager leurs chambres pour essayer ensemble de n’accepter personnes. Ils préparèrent leurs affaires, et allèrent se coucher, ils venait de se plonger dans leurs chaudes couettes que la porte s’ouvrit brusquement.

???: Je m’appelle Zérion, je peux venir dans votre chambre
Elessar: NON!!!


Le jeune elfe partit alors en courant. Elessar pu alors enfin dormir. Il rêvait de gloire, de fabuleux combats pendant lesquels il rapprochait inexorablement ses ennemis de la défaite. Puis huit heures sonnait tous les élèves durent se lever. Elessar se rendit donc en bas pour prendre son déjeuner, il était somnolent en mangeant sa nourriture. Il n’y faisait même pas attention. Mais dés qu’il eut fini, il retrouva sa fougue. Le premier cours était celui de Mr Torias. Il y arriva un peu avant le reste de la foule. Le professeur se mit à parler et tous les élèves levèrent les yeux au ciel, « mais où était il » murmurait les élèves. Il était sur le toit du château depuis lequel il sauta, sans encombre.

Elessar (chuchotant pour lui même): Impressionnant et intéressant, ses cours vont avoir pas mal de surprises à priori.

Élève : Mais… C’est impossible ! Vous avez utilisé de la magie ! Personne ne peut tomber de là-haut sans en mourir !
Torias : Si, c’est possible. Mais peu de personne en sont capables. Car il faut utiliser une magie bien particulière. C’est très compliqué. Pour faire simple, un flux continu d’énergie circule dans votre corps. Si vous l’utilisez à bon escient, vous pouvez vous déplacer très vite, sauter de très haut, ou sauter très haut… Beaucoup de possibilités s’offrent à vous. Et c’est un avantage certain, durant un combat. Pendant ce premier cours, je ne ferais que dire quels élèves seront capables de le suivre. Certains seront éliminés, car incapable de contrôler cette énergie.
Vous allez tous vous concentrer au maximum. Puis vous allez courir jusqu’à cet arbre, là-bas. Il y a une centaine de mètres. Je vous y attendrait et vous chronomètrerais. Vous devrez faire moins de 7 secondes.

Le professeur leur demandait de courir cent mètres en moins de 7 secondes, c’était impossible. Pourtant leur enseignant y arriva avant que l’on put le voir. Le jeune homme allait-il réussir? Afin de ressentir cet énergie du corps dont leur avait parler leur maître, il s’assit pour méditer.

Torias: Elessar!!!
Elessar: j’arrive monsieur

Il déposa son épée et se mit a courir le plus vite possible, il entendait le professeur comptait. 1... 2... 3... 4... Il ne pourrait pas finir en moins de 3 secondes! 5... 6... 6 et demie, il sauta pour toucher l’arbre. Il avait réussi!

Torias: Désolé mais tu as fait 7secondes20

Elessar partit, il avait été éliminé dès le premier cours, comment accepté cet exclusion du cours le plus intéressant! En attendant il regarda les autres réussir, enfin, il n’y avait que le quart qui réussi, il n’en faisait malheuresement pas parti. Il attendit la fin du cour pour aller voir Monsieur Torias.

Elessar: Monsieur, puis-je repasser s’il vous plait, je vous en supplie.
Torias: Désolé je regrette, je ne peux pas favoriser certains élèves, je regrette mais c’est comme ça.
Elessar: Je vous en supplie, ce sera la dernière fois, je vous promets de faire un bon résultat.
Torias: non, ,navré.
Elessar: Et si je vous aide à ranger ou bien a mettre en place le matériel?
Torias: Non! Sauf si tu le fais jusqu’à la fin de l’année.
Elessar: je suis prêt à le faire pendant des années si ça me permet de pouvoir rester ici!
Torias: Bien nous allons voir!

Elessar se mit alors torse nu pour courir plus vite. Ce geste découvrit la forme de ces muscles sur son corps bronzé. Il ferma les yeux une minute puis les ouvrit. Alors il courut le plus vite possible, encore et encore. Le plus vite possible, seul cela compter, il n’entendait plus rien, ni le chant des merles, ni le brame des cerf de la forêt, ni le chant de la rivière qui courait dans son lit, ni même le décompte du professeur. Sa course durait des heures à ses yeux. Il toucha enfin ce fameux arbre. Il regarda son professeur, l’homme lui retourna un regard ennuyé.

Torias: Je suis peiné mais… tu as fait 6 secondes 03! C’est très bien! Je suis fier de toi.
Elessar (surpris): je suis vraiment content, mais maintenant je dois vous aider. Ça valait bien le coup.
Torias: En parlant de ça, tu n’es pas obligé de m’aider le reste de l’année, c’était simplement un test pour voir si tu le voulais vraiment. Tu as réussis grâce à ta volonté.
Elessar: merci mais je dois y aller.
Torias (riant): Attends, je n’ai pas dit que tu ne devais pas m’aider maintenant, viens m’aider installer le matériel des troisième année.

Elessar acquiesça et installa le matériel. Une fois cette tache fini, il parti manger. L’après midi, jusqu’à quatre heures, il partit méditer pour s’entraîner au exercices de monsieur Torias. Le soir se passait sans évènements surprenant.
Il faisait vraiment froid sur ce toit, il rentra alors dans sa chambre et s’endormit dans sa chaude et douillette couette.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyVen 2 Déc 2005 - 21:42

chapitre 2 : Zanku


(Jusqu'à mardi midi)

Zanku se réveilla tôt, à environ sept heures du matin. Il faisait beau et il décida de vite sortir du dortoirs pour ne pas devoir parlé avec la fille qui occupait ça chambre. Il descendit les escaliers et fit prit son déjeuner avant de sortir prendre l’air.

Son premier cours était celui de combat, Zanku avait décider de suivre se cours pour ne pas être prit au dépourvu si quelqu’un l’attaque au corps à corps. Arrivé au cours, il vit une jeune guerrière frappé par le professeur. Zanku faillit se lever et attaquer l’orc mais un élève le retint, c’était un orc, Zanku prépara alors une boule de feu qui était le seul sort qu’il connaissait, mais l’orc le calma d’un coup de poing dans l’estomac.

Quand le professeur leur dit qu’il fallait se battre Zanku prit deux sabre et fonça sur l’orc qui l’avait retenu.

Le combat faisait rage et l’orc prenait le dessus mais Zanku se lâchait pas prise, il paraît la plus part des coups de son adversaire. Mais le professeur arriva et d’un coup du revers de la main envoya valser Zanku.

« Grull : Je ne veut pas de mage ici ! »

Zanku fonça sur Grull mais celui si l’éjecta contre un mur. Il voulut attaquer son professeur mais un guerrier l’en empêcha et l’emmena dehors en lui racontant se qu’il a fait à un druide. Zanku du se résinier et abandonner le cours.


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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptySam 3 Déc 2005 - 4:24

Chapitre 2 : Mary


(Jusqu'à lundi avant souper)

Mary et sa copine avaient repris la même table. Pourquoi changer en effet ? Elle était très bien située, ni trop éloignée de la porte, ni trop près non plus.

--« Tu as vu ce petit lèche-botte ? » dit Elenwë pour entamer la conversation. « Proposer de ramasser le matériel jusqu’à la fin de l’année. Faut vraiment qu’il soit maso. »
--« Et tout ça pour pouvoir refaire un essai. N’empêche, il a réussi à courir dans les temps… C’est quoi déjà cet après-midi ? »
--« Cours de magie avec Mademoiselle Liune. D’ailleurs, cela va bientôt être l’heure. »

Elle finirent leur dessert qui, il fallait le reconnaître, était succulent. Dans la salle, les conversations allaient bon train. Plusieurs parlaient du cours de ce matin et remarquaient qu’ils étaient peu nombreux à avoir réussi le test. Il était temps de se rendre au cours de l’après-midi. Mary se leva la première lançant :

--« On y va ? Il ne s’agit pas d’arriver en retard. »
--« Tu as raison. » reprit Elenwë en se levant « Allons-y. »

Lorsqu’elles arrivèrent à l’extérieur, Mademoiselle Liune les attendait assise sur un tronc d’arbre qui avait été déposé au milieu de la cour. Mary en profita pour examiner plus attentivement leur professeur. Grande et élancée, elle portait une toge vert olive remontant en triangle pour se terminer en collier autour du cou. Son visage, rond et pâle, dont les yeux verts et volontaires retenaient immédiatement l’attention, était surmonté d’un diadème retenant des cheveux noirs qui retombaient gracieusement par derrière les épaules qu’elle portait carrées. Ses jambes nues étaient chaussées de sandales brunes lacées sur les mollets. Quelques élèves s’étaient à présent approchés et tous faisaient cercle autour d’elle. Elle prit la parole d’une voix douce et mélodieuse qui surpris toute l’assemblée :

--« Je vous souhaite la bienvenue à notre premier cours de magie… Certains d’entre vous connaissent déjà pas mal de tours et de sortilèges, d’autres sont nouveaux dans cette discipline. Aujourd’hui, nous allons nous attacher à tester vos aptitudes à la magie. Nous n’utiliserons ni baguettes, ni artifices d’aucunes sortes. Seule votre volonté mentale pourra vous permettre d’exécuter les exercices que je vais vous demander de réaliser. Je vais vous faire une démonstration de la puissance de mon esprit. »

Elle se leva, fit quelques pas et se retourna. Un puissant jet de flamme sorti de sa main pour s’élancer vers le tronc où elle s’était assise. Celui-ci s’embrassa immédiatement. L’instant d’après elle ouvrit la bouche et souffla. Un vent glacial fit frissonner l’assistance et le feu s’éteignit, laissant le tronc couvert de glace. Les élèves étaient médusés.

--« A votre tour maintenant. Je ne vous demande de mettre le feu à ce tronc mais simplement d’essayer de produire un effet par votre seule volonté psychique. Commençons par voyons… Zérion… Montre-nous ce que tu peux faire ! »
--« Mais… Je n’y arriverais jamais Mademoiselle… »
--« Concentre-toi ! Tu n’es pas venu au cours de magie pour te prélasser ! »

Zérion s’exécuta. Il tendit le bras en avant et se mit à trembler. Il en avait le teint livide et soudain, il s’écroula par terre… évanouit. Toute l’assemblée se mit à rire de son infortune.

--« Il suffit ! » cria Liune « Ne riez pas, nous verrons ce que vous serez capable de faire. »

C’était au tour d’Elenwë. Elle se concentra et quelques instants plus tard, le tronc se fendit en deux parties avec un claquement sec. Le visage de celle-ci était resté de marbre et rien ne laissait paraître que l’attaque était venue d’elle. Les étudiants applaudirent spontanément ce tour de force. D’autres élèves tentèrent leur chance. Certains y arrivaient, d’autres ne purent rien produire. Puis ce fut au tour de Mary. Elle tendit le bras droit en direction d’un des bouts du tronc, ferma les yeux et se concentra. Des gouttes de sueurs perlaient le long de ses tempes. Lentement, le tronc s’éleva pour flotter à présent à un mètre du sol. Elle déplaça lentement son bras et celui-ci suivi, docile, comme téléguidé. Puis, ouvrant les yeux, elle poussa un cri et il explosa, laissant dans l’air un nuage de particules qui se déposèrent lentement sur le sol. Liune n’en croyait pas ses yeux… Comment une gamine de treize ans, seulement demi-elfe, pouvait avoir tant de puissance mentale ?

--« Bien Mademoiselle, belle démonstration. Vous pouvez l’applaudir parce que cette magie n’est pas du tout facile à réaliser. »

Une ovation se fit entendre et Mary rejoignit Elenwë qui la félicita :

--« Belle prestation Mary… Vraiment du grand art ! »
--« Merci, mais ne me demandes pas comment j’y suis arrivée… Je n’en sais fichtrement rien ! »

Les tests touchaient à leurs fins, tout le monde s’était à présent essayé à la magie avec plus ou moins de réussite. Alex Nobody notamment qui avait lui aussi sidéré tout le monde par sa prestation. « Décidément » se dit Mary, « j’ai peut-être été un peu vite pour le cataloguer… Ce n’est pas un vantard en tout cas. C’est un type bien ! » Il n’était pas tard. Elenwë et Mary décidèrent de faire un tour du parc avant de rentrer souper. Le périmètre de celui-ci était bordé d’une muraille de pierre infranchissable. Continuant leur promenade, elles découvrirent un lac d’une eau bleue et limpide. Elles s’assirent au bord de celui-ci ; l’eau paraissait chaude. Des vapeurs de brume s’en échappaient et elles décidèrent de se baigner. Il n’y avait personne, en moins de temps qu’il ne faille pour le dire, elles se dévêtirent et plongèrent dans l’eau lipide. L’impression qu’on pouvait les apercevoir excitait les deux jeunes filles, mais le léger brouillard que les eaux diffusaient devait les cacher des regards indiscrets.

Elles barbotèrent ainsi pendant une demi-heure se décidant cependant à sortir pour ne pas prendre froid. S’approchant du bord, elles virent le même cerf que la veille. Il se désaltérait et ne semblait pas les avoir aperçues lorsqu’un craquement de branche se fit entendre. Le cerf sursauta, fit volte-face et s’enfuit aussi vite qu’une flèche.

--« Vous l’avez vu ? » s’écria une voix masculine poursuivant : « Oh ! excusez-moi Mesdemoiselles, je ne pensais pas vous trouver en si simple appareil. »

Mary et Elenwë levèrent les yeux et virent Alex qui les regardait en souriant.

--« Nous ne pensions pas avoir de spectateurs » dit Mary en tentant de se cacher des bras.
--« Bon, tu as deux solutions mon grand… Ou bien tu te baignes ; ou bien tu te tires… Mais tu ne restes pas là, les bras croisés, à nous mater ! » Fit Elenwë en souriant.


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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptySam 3 Déc 2005 - 21:17

Xan, chapitre 3.


(Jusqu'à mercredi fin d'après-midi)

Le lendemain, Xan se réveilla très tôt. Comment un petit elfe de douze ans pouvait ronfler aussi fort ? Il ne devait pas être plus de six heures. Le jeune guerrier en profita pour ranger ses affaires. C’était son troisième jour dans l’école, et il ne l’avait toujours pas fait. Une fois ceci arrangé, il descendit dans la salle à manger. Rien n’était encore servi. Plusieurs Orcs, Humains ou Elfes s’affairaient et installaient les couverts, posaient les plats pour le futur réveil des élèves.

N’ayant rien à manger, Xan sortit dans le parc. Il se dit que le matin, pendant qu’il n’y avait personne, le cerf apparaîtrait de nouveau. Et qu’il serait plus simple de le surprendre. Il marcha donc le plus silencieusement possible jusqu’au lac. Et il le vit de nouveau. Le cerf était là, en train de brouter, les sabots dans l’eau. Xan avança tout doucement. Il s’approcha de plus en plus près. Arrivé à quelques mètres, il sauta sur le cerf. Mais celui-ci, plus vif, esquiva et s’en fut en galopant. (Si cela se dit pour un cerf. ^^’) Xan, se releva et sortit de l’eau. Comme la veille, il courut derrière le cerf. Malgré l’eau qui alourdissait ses vêtements, et ses blessures qui le faisaient souffrir, il se força à courir plus vite encore. Aussi vite qu’il avait couru lors du cours de physique. Cette fois, il arrivait à voir où allait le cerf. Il se dirigeait droit sur le portail.

-Pourquoi, se demanda Xan. Il ne pourra ni l’ouvrir, ni sauter par-dessus…

Tout à ses pensées, Xan ne remarqua pas la caillasse sur le chemin. Il se prit les pieds dedans, comme c’était à prévoir, et s’écroula au sol. Lorsqu’il se releva, le cerf avait de nouveau disparu. Et le griffon aussi. Cette fois, il en était sûr. Le griffon n’était bel et bien plus là. La colonne était vide. Il s’avança et examina le socle de plus près. Il y avait des symboles, gravés dessus. Des sortes de runes. Il examina l’autre griffon, il n’y avait rien.

-Comment un griffon de pierre peut-il bouger ? C’est impossible… A moins que ces runes… Il y aurait de la magie là-dessous… Pff ! J’y connais rien, en magie… Je devrais peut-être aller voir le professeur Liune… Quoique… Je crois que je vais attendre que le griffon revienne.

Xan s’adossa donc contre le piédestal et se laissa glisser sur le sol. Le temps passa, et le griffon ne revenait pas. Xan était fatigué. Sa nuit avait été courte. Il aurait bien aimé aller se coucher… Il ne devait pas être loin de huit heures, maintenant. Malgré sa volonté, les yeux de Xan se fermaient peu à peu. Il était sur le point de s’endormir, quand il sentit un brusque coup de vent. Il se releva, et constata que le griffon était de retour. Aussi immobile qu’avant, comme s’il n’avait pas bougé. Maudissant la fatigue, Xan entreprit de le faire s’envoler de nouveau, pour être sûr qu’il n’avait pas tout simplement rêvé. Il lui donna des coups de pieds, de poings…qui ne servirent qu’à lui faire mal. Il ramassa une branche qui traînait par là et frappa de toutes ses forces. La branche cassa et le bout lui retomba sur la tête. Huit heures sonnèrent. Le ventre de Xan gargouillait sérieusement. De désespoir, il se mit à hurler contre la statue.

-Mais tu vas bouger, oui ? Allez ! Je sais que tu es parti tout à l’heure ! Alors bouge toi !

Le griffon resta impassible. Aussi immobile qu’une statue, ce qu’il était, vraisemblablement. Xan avait simplement du rêver. Il retourna donc au château et entra dans la salle à manger. Elle était à présent pleine et bruyante. Xan comptait s’installer tout seul à une table. Mais non loin de là, il vit Zérion, tout seul. La tête dans ses bras croisés, il pleurait. Dans un soupir, Xan s’assit en face de lui. Zérion ne le remarqua même pas.

-Eh, l’interpella Xan. Qu’est-ce qu’il y a ?
-Il est mort, dit Zérion, sans relever la tête. A cause de moi. Il s’est fait tué par Grull.
-Qui ça, demanda Xan soudain intéressé par les propos du jeune druide.
-Xan… Xan est mort…

Sous la surprise, Xan éclata de rire. D’un grand rire clair et franc, comme il n’en avait plus fait depuis des années. Zérion releva la tête et s’indigna.

-Qu’est-ce qui te fais rire ?

Lorsqu’il s’aperçut qu’il parlait à Xan, il fut d’abord surpris. Ses yeux devinrent aussi ronds que deux ballons. Puis il se remit à pleurer.

-Pourquoi tu m’as pas dit que t’étais vivant ? J’ai cru que t’étais mort à cause de moi…
-C’est bon, calme toi. Je ne suis pas mort. Et même si ça avait été le cas, ce ne serait pas à cause de toi.

Pour la première fois depuis qu’il l’avait rencontré, Xan éprouvait de la sympathie pour Zérion. Il n’en avait plus éprouvé pour personne depuis très longtemps. A part peut-être pour Eléa. Il alla même jusqu’à lui sourire.

-Bon, t’as fini de manger, alors va te reposer, ou te balader, ce que tu veux. T’as pas cours, aujourd’hui, toi. Moi, je dois aller en Physique et en Combat cet après-midi.
-D’accord… Tu sais, tu me rappelles mon père.
-Pourquoi ?
-Lui aussi, en surface, était froid. Même avec moi et ma mère. Il n’appréciait pas beaucoup de monde. Mais à l’intérieur, il avait le cœur le plus grand du monde, et était prêt à aider toute la planète s’il le fallait, en gardant toujours son mauvais caractère. Tu es un peu comme ça.
-Ouais, répondit Xan, ne savant comment réagir, et ben… Ca reste encore à prouver, ça…
-Moi j’en suis sûr.
-Bon, laisse moi manger, maintenant. Ou je vais être en retard.

Après avoir fini, Xan se dirigea vars la cours où avait eut lieu le dernier cours de physique. Il y retrouva la plupart de ceux qui avaient réussi la dernière épreuve. Les murmures allaient bon train. Son arrivée en provoqua encore d’autres, car beaucoup reconnurent celui qui avait failli se faire tuer par le professeur Grull, et tout ça à cause d’un imbécile de petit druide. Xan fit comme s’il n’entendait rien, et s’allongea contre un arbre, les yeux fermés. Il ne les rouvrit que lorsqu’il entendit les autres élèves s’exciter.

Il se releva, et regarda dans la même direction que tout le monde. Au début, il ne vit que la muraille avec un tronc d’arbre à ses pieds. Il commençait d’ailleurs à se demander ce que faisait ce tronc ici, lorsqu’il en vit un autre surgir de derrière la muraille et retomber au sol. Puis un troisième. Et enfin le professeur Torias, qui atterrit sans encombre sur les troncs.

-Il faut que j’arrive à faire ça, pensa Xan. Il faut que j’y arrive. Je pourrai aller dans cette forêt.
-Bonjour, dit joyeusement le professeur à ses élèves. Aujourd’hui, deuxième épreuve.
-Comment ça, deuxième épreuve, lança un mage.
-Oui, deuxième épreuve de sélection.
-Encore une sélection, intervint un autre élève, incrédule.
-Oui, répliqua le professeur. D’autres vont être éliminés.
-Ca me rappelle un jeu, mais je sais plus quoi, dit un autre élève. Il y avait plein de gens dans une maison, et petit à petit, ils se faisaient éliminer. Le dernier gagnait plein d’argent. Et tout le monde sur la planète pouvait les voir grâce à une boîte magique.
-Tu délire, lui dit son ami. Ca peut pas exister. Et puis personne ne s’y intéresserai, en plus.
-T’as raison, j’ai du rêver. (Cet élève s’appelait Nostradamus. Mdr. ^^)
-Pour cette épreuve, vous allez devoir sauter, dit le professeur.
-C'est-à-dire, l’interrompit un élève.
-C’est simple.

Le professeur Grull apparu alors. Il venait du même endroit que Torias. Son sourire de sadique toujours bien fiché sur son visage. Il ramassa le premier tronc comme si de rien n’était, et le planta dans le sol. Il fit de même avec le deuxième tronc. Enfin, il posa en équilibre le troisième dans les branches des deux autres. Les branches ne semblaient pas apprécier, d’ailleurs.

-Merci de votre aide, dit Torias.

Le professeur Grull ne dit pas un mot. Il continua de fixer sadiquement les élèves et s’en alla.

-Voilà. Vous devrez sauter au dessus de ça.
-Mais, se consterna le mage qui avait parlé en premier, ça fait au moins douze mètres !
-Vous trouvez ça trop bas ?
-Non non ! Répliquèrent vivement plusieurs élèves à la fois.
-Bien. Alors comme la dernière fois. Vous vous concentrez, puis par ordre alphabétique.

Et l’examen commença. Xan avait encore droit à un peu plus de temps, grâce à son nom. Et cette fois, il ressentit plus facilement l’énergie qui circulait dans son corps, tel un second système sanguin. Les élèves passaient devant lui. Il n’y prêtait pas attention, trop occupé à se concentrer. Il ne devait pas rater cet examen. Douze mètres, c’était encore en dessous de la taille des murailles. Et il devait réussir à passer ces murailles. Lorsque ce fut son tour, il était prêt. Il se mit à quelques mètres de l’étrange échafaudage, et prit son élan. Il sauta alors aussi haut que possible. Il monta plus haut qu’il ne l’avait jamais fait. Il arriva jusqu’au tronc, seulement, sa vitesse avait presque disparu. Il dépassa le tronc au moment où il allait s’arrêter et retomber. D’instinct, il bascula en arrière, et passa dos face au tronc. Et il réussit. De quelques millimètres seulement, mais il l’avait fait. Il essaya de se redresser, mais ses blessures le faisaient souffrir. Il n’y parvint pas, et tomba brutalement sur le bras gauche, celui qui avait déjà été blessé par le professeur Grull. Un horrible craquement se fit entendre.

Xan entendit des cris. Apparemment, sa chute avait provoqué une belle frayeur. Le professeur Torias était penché au dessus de lui.

-Vous allez bien ? lui murmura-t-il.
-Oui, dit difficilement Xan. Ca va. C’est pas grave… C’est à cause de l’effort, sans doute… Je ne savais plus où était le sol, et…

Tout était faux, bien sûr. Il n’avait eut aucune difficulté à discerner le sol du ciel. Mais Xan voulait trouver une autre excuse que celle de la douleur des blessures infligées par cet imbécile de prof Orc.

-Vous mentez, dit simplement le professeur Torias. Ca vous fait mal ?
-Ben, je viens de tomber de douze mètres, alors…
-Je ne parle pas de ça. Je parle des blessures d’hier.
-Non, ça c‘est rien…
-Stop. Je veux deux élèves. Vous, là. Vous avez échoué. Pas la peine de rester. Vous allez l’emmener à l’infirmerie. Xan, écoutez moi bien. Vous n’irez pas au cours de combat cet après-midi. Vous resterez à l’infirmerie.
-Quoi ? Mais je veux…
-Non. Vous n’irez pas. Même si je sais que vous préfèreriez y aller. Mais si vous y allez, le professeur Grull en profiterai pour vous tuer. Il est vraiment très en colère contre vous, Xan. Je lui ai un peu parlé tout à l’heure. Demain, vous n’avez pas de cours. Il n’y a qu’un cours de magie. Alors ne bougez pas de l’infirmerie d’ici là.
-Pourquoi ?
-Je viens de l’expliquer…
-Non… Pourquoi le garde-t-on encore comme prof, s’il assassine les élèves ?
-Parce qu’il n’y a pas meilleur que lui, dans sa discipline.

Xan fut emmené à l’infirmerie, non sans avoir été félicité par le prof Torias pour avoir réussi l’épreuve. Il l’écouta à contrecœur et passa le reste de l’après-midi à l’infirmerie. Mais la compagnie d’Eléa lui fit vite oublier pourquoi il était là.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptySam 3 Déc 2005 - 21:33

Chapitre 3: Alex


(Jusqu'à lundi minuit)

Alex, Thark (le nain) et Krum (l'orc ) rentrèrent au château en parlant du cours de physique:

<<Sérieusement, Alex, tu m'as bluffé. C'était vachement dur.>>
<<Toi aussi, tu étais pas mal. Sans ce brin d'herbe...>>
<<Rigole, rigole. N'empêche que le prof m'a accepté.>>
<<Il a eu pitié de toi je pense. Hahahaha!!>>
<<Eh toi Krum, tu as réussi ou pas?>>
<<Non. J'ai fait 8 secondes et quelques...>>
<<Mince, c'est pas de pot. Eh, ça fait quoi de se faire battre par un magicien?>>
<<Euh, toi aussi je t'ai battu. En plus Krum n'as pas percuté un brin d'herbe lui! Hahahaha!!!>>
<<Arrête je t'ai dit. Je l'avais pas vu. J'étais concentré sur le prof. N'empêche vous avez vu ce saut qu'il a fait?>>
<<Nan, nan on regardait les papillons... Bien sûr qu'on l'a vu. Il est très fort. Je pense qu'il a pas mal de choses à nous apprendre. Je ne regrette pas d'être venu. Bah, t'inquiètes pas Krum, on te racontera. Et peut-être qu'on essaiera de t'apprendre comment il faut faire.>>
<<Merci Alex. J'aimerais beaucoup en effet. Ca peut servir de se déplacer à 200 km/h. Et toi Thark, si tu arrives à maîtriser le truc, tu pourras peut-être sauter au-dessus de l'herbe la prochaine fois. Hahahaha!!!>>
<<Vraiment je me demande ce qui me retient de te frapper, à part ma taille.>>
<<La peur peut-être? Hahahaha!!!>>
<<Bon allez on va manger, je meurs de faim.>>
<<Excellente idée Krum, pour une fois.>>
<<Qu'est-ce que tu as dit Thark?>>
<<Rien, rien>>
<<Tant mieux. Tiens voilà la magicienne. Hého!>>
<<Vous voilà! Alors c'était bien le cours?>>
<<Pas terrible pour moi. Je me suis fait recalé.>>
<<C'est vrai? Qu'est-ce qu'il fallait faire?>>
<<Il fallait courir entre là (désigne le départ) et l'arbre là-bas en moins de 7 secondes.>>
<<Quoi? Mais c'est pas possible! C'est beaucoup trop loin.>>
<<Ben non justement. Figure-toi qu'il fallait utiliser une magie à l'intérieur de nous.>>
<<Ah oui? De la magie? Zut, j'aurais peut-être dû venir alors.>>
<<Oh oui! Tu aurais vu ça: Torias en utilisant cette magie, a sauté du toit et a atterri intact. Il est super fort.>>
<<Ouah!! En plus il est mignon. J'aurais vraiment du y aller. Tant pis, tiens au fait Alex, je pense que tu vas au cours de magie cet après-midi, n'est-ce pas?>>
<<Bien sûr! Pourquoi cette question?>>
<<Parce que le cours à lieu à l'extérieur. Je te montrerais après avoir manger.>>

Arrivés dans la salle à manger du 2ème étage, ils s'installèrent cette fois près de la table des professeurs. Les plats étaient déjà sur les tables et beaucoup d'élèves avaient déjà commencé à manger. Pendant leur repas, ils discutèrent du château, du parc et des professeurs:

<<Alors comme ça Alex, tu as couru en 6 secondes 49. Hum... Ce genre de pouvoirs me rapelle mon grand-père. Il avait l'art de se trouver toujours au bon endroit au bon moment alors que tu aurais juré qu'il se trouvait à l'autre bout de la maison un instant auparavant.>>
<<Il est possible qu'il connaissait aussi ce genre de magie. Après tout, Tarim a dit que cette magie était connue par peu de gens, pas par une seule.>>
<<Tu as peut-être raison... Et toi alors, Thark, tu as réussi.>>
<<Il ne te le diras pas mais en fait il a...>>
<<Tu lui dis ce qu'il s'est passé et tu es un demi-orc mort Krum.>>
<<... trébuché sur un brin d'herbe alors qu'il était juste devant le prof. Mais Torias a dit que sans ce petit accident Thark aurait réussi donc il l'a accepté.>>
<<Hahahahahahaha!! Un brin d'herbe. Hahahaha...>>
<<Tu es mort Krum!>>
<<Bon le cours de magie va commencer, on y va nous.>>

Kady (la magicienne) et Alex se levèrent tandis que Thark essayait désespèrement d'atteindre Krum de ses petits poings. Alex passa alors devant la table des professeurs au moment où Torias parlait à Liune:

<<Elle n'est pas comme les autres. Elle est haute comme trois pommes et pourtant elle a fait un des meilleurs temps à mon petit test.>>
<<Comment m'as-tu dit qu'elle s'appellait?>>
<<Parker, Mary Parker.>>
<<Je ne l'oublierais pas. Bon ne traînons pas. Il ne faudrait pas que je sois en retard à mon premier cours.>>
<<Oui. Au revoir.>>

Alex se hâta pour arriver avant Liune. Kady l'attendait déjà. Beaucoup d'autres élèves aussi d'ailleurs. Mais, sans comprendre comment, le professeur de magie était déjà là, assise sur un tronc, au milieu de la cour. La plupart des élèves l'étudièrent attentivement, cherchant au travers de son apparence ce qui faisait d'elle une magicienne suffisament puissante pour être professeur. Elle était grande et élancée, avec un visage pâle entouré d'une cascade de cheveux noirs. Elle avait aussi de magnifiques yeux verts, volontaires et pétillants qui attiraient l'attention et dégageaient une certaine sympathie. Ses jambes étaient nues et elle portait une paire de sandales brunes. Lorsqu'elle prit la parole, ce fut avec une voix mélodieuse et douce:

<<Je vous souhaite la bienvenue à notre premier cours de magie… Certains d’entre vous connaissent déjà pas mal de tours et de sortilèges, d’autres sont nouveaux dans cette discipline. Aujourd’hui, nous allons nous attacher à tester vos aptitudes à la magie. Nous n’utiliserons ni baguettes, ni artifices d’aucunes sortes. Seule votre volonté mentale pourra vous permettre d’exécuter les exercices que je vais vous demander de réaliser. Je vais vous faire une démonstration de la puissance de mon esprit.>>

Sous les regards ahuris des élèves, elle se leva et coup sur coup, elle brûla puis gela le tronc sur lequel elle était assise. Satisfaite de sa prestation, elle reprit la parole:

<< A votre tour maintenant. Je ne vous demande de mettre le feu à ce tronc mais simplement d’essayer de produire un effet par votre seule volonté psychique.>>

Elle observa donc tour à tour chaque élève réussir ou échouer. Une jolie elfe réussit à couper le tronc en deux. Alors que les élèves passaient, Alex entendit:

<<Parker, Mary. C'est ton tour.>>

Se rappelant la discussion surprise peu de temps auparavant, il l'observa attentivement. Une demi-elfe, entre 10 et 15 ans probablement. Minuscule, pas de quoi s'extasier. Mais les quelques instants qui suivirent le détrompèrent. En effet, Mary faisait flotter le tronc, de grosses gouttes de sueur perlant sur son visage. Elle le faisait bouger à gauche et à droite quand, la pression faisant son effet, elle cria tandis que le tronc explosa. Alex était sidéré, tout comme les autres élèves et le professeur. Un si petit bout de femme et pourtant... Décidement, cette école n'était pas comme les autres. Le professeur réagit alors, un peu stupéfaite:

<<Bien Mademoiselle, belle démonstration. Vous pouvez l’applaudir parce que cette magie n’est pas du tout facile à réaliser.>>

La foule d'élèves applaudit, Alex aussi. Puis la longue évaluation continua. Pendant près d'une heure, Alex vit défiler les autres. Mais cette attente lui fut très utile. En effet, il avait déjà trouvé ce qu'il voulait faire et tout son corps, comme lors de la course du matin même, était tendu vers cet objectif. Enfin:

<<Nobody, Alex. Montre-nous ce que tu sais faire.>>

Plus déterminé que jamais, Alex s'avança. Il sentait les regards curieux et les sourires goguenards, mais ne s'en occupa pas. Il se contenta de fixer la poussière du tronc que Mary avait réduit en cendre du regard. Moins de deux minutes plus tard, le tronc s'était recomposé tel qu'il était lorsque Liune se trouvait dessus, c'est à dire intact. Plus de traces de cendres, de gel ou de fissures, on aurait dit qu'aucun sort n'avait encore été jeté. Tout comme avec Mary, tout le monde fut époustouflé par cet exploit. Le professeur lui adressa un magnifique sourire en lui disant:

<<Bravo, tu es doué. En plus j'aime beaucoup ce tronc. Merci de l'avoir réparé.>>

Un peu chancelant suite à cet effort, Alex retourna parmi la foule. Kady, encore ébahie par ce tour, passa alors et réussit à faire pousser une fleur sur une des branches coupées du tronc. Enfin, encore une heure plus tard, le cours s'arrêta. Chacun repartit donc. Alex aperçu Mary avec l'elfe qui avait coupé le tronc en deux au début. Lui repartit avec Kady en parlant de son exploit. Mais, une nouvelle fois, alors qu'il allait rentrer, Alex aperçut le cerf. Cette fois, pas question de le laisser s'échapper. Prétextant un oubli sur la cour, il fit marche arrière et fusa en direction du cerf. Il ne savait pourquoi mais ce cerf l'attirait. Tout comme cette forêt derrière l'enceinte de l'école. Approchant de l'animal, ce dernier commença à se diriger vers le lac, doucement, calmement, comme pour inciter Alex à le suivre. Près d'une demi-heure plus tard, il arriva près du lac. Le cerf buvait tranquillement. Silencieusement, Alex s'approcha mais marcha sur une branche tombée, provoquant un craquement qui fit détaler l'animal. Maudissant sa malchance, Alex vit deux formes troubles près du lac. Les questionnant, il se rapprocha:

<<Vous l'avez vu?>>

Il découvrit alors avec stupeur que les deux silhouettes appartenaient à Mary et à l'elfe qui l'accompagnait. S'excusant, il entama la discussion:

<<Oh! Excusez-moi Mesdemoiselles, je ne pensais pas vous trouver en si simple appareil.>>

Mary répondit en rougissant. Elle tentait de se cacher avec ses bras mais bizarrement, les bras des humains sont plus petits que le reste de leur corps.

<<Nous ne pensions pas avoir de spectateurs.>>
<<Bon, tu as deux solutions mon grand… Ou bien tu te baignes ; ou bien tu te tires… Mais tu ne restes pas là, les bras croisés, à nous mater!>>
<<Désolé de vous faire faux bond mais j'ai décidé d'attraper ce maudit cerf et je l'aurais. Hé, je te reconnais toi, tu es Mary n'est-ce pas? Tu m'as impressionné avec ton contrôle de l'arbre. Et toi, si j'ai bonne mémoire, ton prénom est Ewenlë pas vrai?>>
<<Elenwë, pas Ewenlë. Mais oui c'est moi. Toi aussi tu nous as impressionné. Recréer un objet n'est pas une chose facile.>>
<<Plus facile que de le déplacer et le faire exploser quand même. Bon allez je vous laisse sinon je n'urais aucune chance de le retrouver. Au revoir.>>
<<Au revoir.>>
<<Salut.>>

Sur ces dernières paroles, Alex repartit sur les traces du cerf. Mais peine perdue, celui-ci semblait s'être volatilisé. C'est donc penaud que le jeune druide retourna au château. Il ne fit pas attention aux plats, pas plus qu'aux regards croisés du nain et de Kady et de Mary...
Le cerf obséda ses pensées jusque dans ses rêves. Car cette nuit là encore, l'animal majestueux s'échappa.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyDim 4 Déc 2005 - 0:17

Chapitre 3 : Zanku


(Jusqu'à mardi minuit)

L'après midi, Zanku avait cours de magie. Il était impatient de voir à quoi resemblait ce cours. Le cours avait lieu a l'extérieur et Zanku se rendit directement a l'endroit désigner pour le cours. Liune était là assise sur un tronc d'arbre.


Elle était grande et élancée, avec un visage pâle entouré d'une cascade de cheveux noirs. Elle avait aussi de magnifiques yeux verts, volontaires et pétillants qui attiraient l'attention et dégageaient une certaine sympathie. Ses jambes étaient nues et elle portait une paire de sandales brunes.

"Liune : bienvenu a mon cours, certains d'entre vous connaissent quelques tours de magie mais peut importe, aujourd’hui, nous allons nous attacher à tester vos aptitudes à la magie. Nous n’utiliserons ni baguettes, ni artifices d’aucunes sortes. Seule votre volonté mentale pourra vous permettre d’exécuter les exercices que je vais vous demander de réaliser. Je vais vous faire une démonstration de la puissance de mon esprit.>>

D'un mouvement de la main, elle embrasa le tronc avant de le gelé. Et elle reprit:

" Liune : A votre tour maintenant. Je ne vous demande de mettre le feu à ce tronc mais simplement d’essayer de produire un effet par votre seule volonté psychique."


Les élèves passèrent chaqu'un a leur tour. Parmi eux certains faisait des prodiges.

Il y avait, cette elfe qui avait couper le tronc en deux , une certaine Mary Parker qui avait fait exploser le tronc après l'avoir fait l'éviter devant les yeux ébahit des autres élèves, un nomé Alex Nobody qui avait réparer le tronc lui rendant son aspect de départ et enfin l'elfe avec qui il partageait sa chambre.

"Liune : Youne, ces votre tour !"

Youne leva les bras et les plaça devant elle puis pronconça une formule magique que Zanku n'entendit pas. Deux jets sortirent de ces mains. A l'intérieur des jets ils y avait plein de petit cristaux de glace qui en touchant le tronc avait pour effets de le gelé. Le tronc fut vite entièrement gelé puis le sol gela en formant un cercle bleu autour du tronc, et le cercle grandi en prenant au piège les pied de quelques élèves qui était trop près.

"Liune : Ces bien, mais la prochaine fois essayer de vous arretez avant de gelé les élèves.
Youne : Merci et désole.
Liune : Zanku !"

Zanku avança et leva un bras, devant ça main une boule de la taille d'une boule de tennis et grossis jusqu'a avoir la taille d'un ballon de foot. Puis il la lança sur le tronc gelé. Quand la boule toucha le tronc celle-ci explosa en embrasant le tronc. Le tronc brula et fit fondre la glace.

Après ce cours, Zanku parti se promener et vit un lac, un beau lac d'un bleu pure et qui avait l'air chaud, il s'y serait bien beigner mais il ne voulait pas être vu.

Il retourna alors dans son dortoirs, se coucha et s'endormi.


Dernière édition par le Dim 11 Déc 2005 - 17:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyDim 4 Déc 2005 - 0:42

Chapitre 1 : Haku

(Jusqu'à dimanche minuit)

Je voyais le chateau devant moi mais il restait encore une centaine de mètres avant de pouvoir y rentrer. J'étais complétement essoufler et je tomba à terre. Tout autour de moi je pouvais voir encore ces ombres qui m'encerclaient. A ce moment-la je pensais que j'allais mourir avant d'avoir pu rentrer dans l'ecole: mon corps était griévement blessé... Mais comment j'ai pu avoir ca? En fait tout cela a commencé quand je sortis du bateau. Il n'y avait plus personne autour de moi, juste les bateaux d'où devaient sortir les autres enfants. Je ne savais pas quel chemin il fallait prendre: j'avais deux possibilités un trés grand bois à gauche ou un sentier trés sombre à droite. Je pris la première possibilité mais je me demandais toujours pourquoi je suis tout seul. Je l'eus su quelques secondes plus tard: je mettais endormi pendant le voyage. Cependant depuis bien longtemps, je n'avais pas ressenti une telle sensation: une sensation de mort. Je m'engouffrais dans le bois comme un être perdu. Je n'étais pas à l'aise car on entendit plein de bruits de betes dont je reconnus certains avec horreur: par exemple le Kratorio, c'est une sorte d'oiseaux qui se fait trés peu entendre, cependant dés qu'il est entendu, il vaut mieux ne pas être dans les environs car celui-ci attaque en crachant de l'acide pour dévorer plus facilement sa proie aprés ; un autre exemple de bete que j'ai entendu, le Lionkryo c'est une sorte de lion normale mais évolué: plein de tiges sorte de celui-ci, elles servent à découper sa proie comme un saucisson, aprés le Lionkryo finit sa proie en lui arrachant les morceaux de chairs restants. Plus je m'enfoncais dans la jungle, plus j'éprouvais la terrible sensation que je pouvais me faire tuer à tout instant. Quelques minutes plus tard je vis une ombre qui se déplaca. Cependant cette chose ne s'approcha pas: mais je montrais. D'un seul coup je me pris quelque chose dans le bras: je tourna ma tete et je vis une sorte de pic planté. Aussitot je me mis en position de défense, mais je ressentis une sensation bizarre: c'était le pic, autour de celui-ci mon corps devenait bleu et je voyais que ca grandissait petit à petit. Malheureusement pour moi je n'avais aucune arme pour me protéger. Mais cependant cette bete recommenca à m'envoyer un autre "pic": de justesse je pus l'éviter. Pour une fois je pouvais remercier mon entrainement: car j'avais , pendant plusieurs semaines , essayé d'apprendre, lorsque un ennemi m'attaque une fois et qu'il utilise la même attaque la deuxième fois, de deviner l'endroit où il allait viser: il m'a fallu plus de cinq semaines précisement. Et pour la premiere fois, j'entendis quelque chose grogner à quelques mètres de moi. Et pour la troisième fois, mon ennemi m'attaqua en envoyant ce coup-ci plein de "pics" : je me mis à courir de tout les cotés pour les éviter. Aprés plusieurs secondes de risques, la bete s'arreta et l'on pouvait voir les résultats de son attaque: j'avais recu 7 "pics" un peu partout dans le corps mais il y en avait un qui était plus dangereux que les autres, celui-ci fut planté au niveau de mon coeur. Pendant plusieurs secondes la bete ne faisa rien et j'eus le temps de m'apercevoir que les marques s'agrandissaient trés rapidement. Puis un nouveau bruit se fit entendre: celui-ci fut trés bruyant, j'entendis le cri de la bete qui m'avait attaqué et un autre plus grave. J'étais complétement paralisé car maintenant on entendait un combat entre les deux adversaires, mais je me resaisis et commenca à courir tout droit trés vite. Je parcouru ainsi plusieurs mètres et je me décidai de me reposer. Et prés de moi je vis un branche d'arbre que je pris tout de suite, cependant je me suis dis que cela ne servira à rien contre les animaux de cette forêt. Pourtant je me rappelai que lorsque j'étais dans les montagnes, j'avais appris à me faire une arme avec juste un bout de bois: il fallait juste que je trouve une pierre, ce qui me pris quelques secondes. Je commencai alors à rendre le bout de bois comme une épée de bois: cela m'entreprit plusieurs minutes. Quand j'avais fini, je me mis en route tout droit: mais pour la premiere fois je voyais le chateau mais trés loin. J'engloutissai plusieurs centaines de mètres quand je vis des ombres s'approchaient, je les reconnus tout de suite: c'étaient des Lionkryos. Je sentis alors une sensation bizarre, ce n'était pas les blessures mais une sensation de combat. J'écoutis alors mon instinct et je me mis à la charge sur les Lionkryos: j'en poignarda trois et les autres s'écartèrent de peur. Toutefois les blessures se mirent à me bruler de partout: mon corps était quasiment bleuâtre. Je tombis à terre et un Lionkryo profita de l'occasion pour utiliser ses tiges et il me coupa la jambe droite. Il restait encore plusieurs Lionkryos et je decidai de courir pour rejoindre le chateau.Je voyais celui-ci devant moi mais il restait encore une centaine de mètres avant de pouvoir y rentrer. J'étais complétement essoufler et je tomba à terre. Tout autour de moi je pouvais voir encore ces ombres qui m'encerclaient. A ce moment-la je pensais que j'allais mourir avant d'avoir pu rentrer dans l'ecole: mon corps était griévement blessé. Ils se rapprochèrent et je vis par surprise un grand rayon jaune: cela détruisa touts les Lionkryos. J'essaya alors de me relever pour voir d'où cela venait. Mais une voix me dit m'interrompa.

-???: Ne bouge pas ils en restent encore.
-Haku: Trés bien, d'un ton surpris.

Le sauveur utilisa plusieurs fois ce même rayon pour en finir définitivement avec les ennemis. Je fus alors heureux que quelqu'un m'avait sauvé et je m'évanouissa. Quand je me réveilla, j'étais sur un lit dans une chambre plutot jolie. Quelques secondes plus tard, une elfe apparut.

-???: J'ai donc sauvé l'élève manquant.
-Haku: Qui êtes-vous?
-???: Je m'appelle Liune, je suis ta professeur de magie.
-Haku: C'est vrai? D'un regard froid.
-Liune: Oui mais ne t'inquiète pas, je ne vais pas te punir : mais je vais plutot te féliciter!
-Haku: Ah bon merci alors, d'un ton gené.
-Liune: Tu sais que tu es trés fort pour ton age?
-Haku: Non justement je me trouve plutot nul!
-Liune:Eh bien sans que tu prenes la grosse tête, tu peux être fier de toi. Tout en souriant.
-Haku: Pourquoi?
-Liune: Car normalement le bois où tu étais, c'était un entrainement pour les 3eme années de magie, vois-tu?
-Haku: Je suis surpris de moi-même alors, en souriant pour la premiere fois.
-Liune: Bon le seul problème c'est que la nouvelle va vite être connu.
-Haku: Je ne veux pas: s'il vous plait faites en sorte de ne pas en parler!
-Liune: Tu me plais tu sais, bon c'est promis je n'en parlerai pas!
-Haku: Et où vais-je dormir?
-Liune: Ici car tu ne seras rétabli que demain matin!
-Haku: Trés bien.
-Liune: Bon il faut que je parte, je te dis a plus tard! En souriant une nouvelle fois.

Puis elle partit de la chambre.

-Liune (pensante): Ce petit promet! Il a réussi à survivre alors que la plupart des premiers années auraient été tués. Pourtant c'est un demi-elfe, mais il a l'air trés prometteur ca c'est sur!

Voila comment Haku a terminé sa journée trés mouvementé.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyDim 4 Déc 2005 - 4:27

Chapitre 3 : Mary


(Jusqu'à mardi midi)

--« Désolé de vous faire faux bond mais j'ai décidé d'attraper ce maudit cerf et je l'aurais. Hé ! je te reconnais toi, tu es Mary n'est-ce pas ? Tu m'as impressionné avec ton contrôle de l'arbre. Et toi, si j'ai bonne mémoire, ton prénom est Ewenlë pas vrai ? » Dit Alex rapidement.
--« Elenwë, pas Ewenlë. » répondit-elle ajoutant : « Mais oui c'est moi. Toi aussi tu nous as impressionnées. Recréer un objet n'est pas une chose facile. »
--« Plus facile que de le déplacer et le faire exploser quand même. Bon allez, je vous laisse sinon je n'aurais aucune chance de le retrouver. Au revoir. » lança Alex aux deux filles.
--« Au revoir. » « Salut. » répondirent-elles presque en même temps

Alex disparu dans le brouillard, tout à sa poursuite du cerf qui avait déjà une sérieuse avance. La conversation entre les deux amies reprit :

--« C’est bizarre ce cerf dans le parc alors que visiblement il n’y a pas d’issue mise à part la porte de l’enceinte » dit Mary.
--« Oui, tu as probablement raison. C’est très étrange ! Rentrons si tu veux bien, la nuit ne va pas tarder à tomber. »

Le souper terminé, elles remontèrent dans leur chambre. Il fallait songer à ranger les affaires. La chambre était simple, elle devait faire environ 8m². Pour tout mobilier, deux lits à ressorts recouverts de matelas, deux minuscules garde robe, un bureau et une chaise. Le tout en chêne rustique. Sur le bureau un candélabre éclairait la chambre de ses trois bougies chancelantes donnant à celle-ci un aspect lugubre. Elles défirent leurs paquets, rangeant soigneusement leurs affaires dans les armoires. Quand elles eurent fini, il était temps de se mettre au lit. Demain après-midi, il y avait cours de combat. Elles préféraient nettement le maniement de l’arc et décidèrent qu’elles n’iraient pas. De toute manière, Grull était inquiétant, sournois et ne semblait pas apprécier les mages. Et Mary haïssait les Orcs.

Après une bonne nuit de sommeil, Mary se réveilla pour constater que décidément il y avait un lit de trop dans cette chambre. Sa compagne, qui n’avait toujours pas dormi, était installée au bureau, écrivant un poème. Elles descendirent déjeuner.

Ce matin il y avait cours de magie, elle s’y rendirent d’un bon pas. La salle de cours se situait au premier étage dans la partie centrale du château. Passée deux grandes portes de chêne, elle découvrirent une pièce assez grande remplies de fioles et d’ustensiles aussi hétéroclites qu’insolites. Un véritable bric-à-brac. Trois grandes fenêtres de style gothique et finement décorées de vitraux aux couleurs chatoyantes diffusaient sur les bancs les premiers rayons de soleil de la matinée. Mademoiselle Liune n’était pas encore arrivée et les élèves s’installèrent dans un chahut indescriptible. Soudain le silence se fit ; le professeur venait de se matérialiser derrière son bureau et les regardait comme si de rien n’était :

--« Lorsque le chat n’est pas là, les souris dansent » leur dit-elle en guise de bienvenue.

Il y eut quelques vagues mots d’excuses formulées par les élèves des premiers rangs. Mais Liune leva le bras pour obtenir le silence.

--« Qui peut m’expliquer comment j’ai fais pour apparaître soudain derrière mon bureau alors que l’instant d’avant, je ne m’y trouvais pas ? » demanda-t-elle en préambule.
--« Vous vous êtes télé-porté ! » lança un élève sans réfléchir.
--« C’est impossible. » dit l’elfe qui était à côté d’Alex, ajoutant : « Le déplacement de la matière dans le temps n’est pas réalisable ! »
--« Vous avez parfaitement raison Kady, ce n’est pas comme ça que j’ai procédé. En fait, je suis dans cette salle depuis bien avant votre arrivée ; mais vous ne pouviez pas me voir car à tout moment je contrôlais votre esprit, vous empêchant de me voir. Et ceci va d’ailleurs être mon premier cours : Vous apprendre à tenter de contrôler l’esprit de votre adversaire. Qui veut commencer ? Voyons, pas de volontaires… Je vais vous prendre par ordre alphabétique. Voyons voir… Monsieur Alex vous me semblé très doué ! Faites-moi voir ou ressentir quelques chose. »

Alex voulu se lever mais Liune le fit rasseoir :

--« Vous pouvez très bien contrôler mon esprit de votre siège. La distance n’a aucune importance. »

Il se concentra, pour tenter de mettre son esprit en symbiose avec celui du professeur. D’abord il ne se passa rien, puis tout à coup, Liune eu un sursaut et baissa rapidement la tête en se jetant par terre.. Quand elle se releva, son visage était livide et elle prit quelques instant avant de parler :

--« Belle démonstration Alex… Vraiment très surprenant et effrayant aussi, je dois dire… »
--« Excusez-moi mademoiselle, je n’aurais peut-être pas du… » répondit Alex.
--« Non non, c’était très bien… Très réaliste aussi. »

Quelques élèves plus ou moins doués s’essayèrent à ce nouvel exercice puis vint le tour d’Elenwë. Elle ferma les yeux et se concentra. La température avait subitement baissé dans la classe, il devait faire –30°C et tout le monde grelottaient de froid. Mary regardait son amie qui souriait. Elle ouvrit enfin les yeux et regardant Liune, dit :

--« Est-ce suffisant Mademoiselle ou dois-je poursuivre ? »
--« Caaa… su… suffi… ffira… » dit celle-ci en claquant des dents.

La température redevint normale et les élèves arrêtèrent de grelotter, regardant le professeur qui repris la parole :

--« Vous voyez, ce sont de petites choses comme celles là qui peuvent terrasser un adversaire. Pas bien sorcier tout ça. A qui le tour ? »

Kady tenta sa chance à son tour. Mary se mit soudain à suffoquer… Elle avait beau respirer, il n’y avait plus d’air dans la classe. Dans son fort intérieur, elle savait que Kady contrôlait son esprit mais rien n’y faisait. Elle allait mourir étouffée. Tous les élèves d’ailleurs suffoquaient et respiraient bruyamment. Elle se faisait l’effet d’un poisson égaré au bord d’un étang. Puis, l’air revint d’un coup et sa respiration redevint normale.

--« Nous allons arrêter le cours » dit alors Liune « Vous n’avez pas encore assez d’expérience et je ne voudrais pas qu’il arrive un accident. »
--« J'aurais bien voulu essayer moi aussi ! » s’écria Mary.
--« Bon d’accord Mary, mais fait quand même attention ! Tes pouvoirs sont très grands ! »

Quelque instant après, une terrible explosion secoua la classe. Toute la partie côté fenêtre, là où se trouvait Alex et Kady s’était volatilisée. Elenwë contemplait le carnage d’un air incrédule et se tournant vers Mary lança horrifiée :

--« Tu es folle, c’est un cours ici pas une salle de combat ! »

Alex de son côté avait lui aussi perçut l’explosion, vu disparaître Mary, Elenwë et tout le groupe d’élèves qui se trouvait du côté du mur. Il s’écria :

--« Mais elle est devenue complètement folle cette fille… Elle s’est fait exploser avec la moitié de la classe ! »

Liune comptait les coups, elle vit le regard horrifié des élèves. Elles entendit leurs cris aussi, mais ne comprenait pas la raison de leur effroi. Mary abandonna le contrôle psychique qu’elle exerçait et les élèves se retrouvèrent. Ils étaient tous sain et sauf et rirent de leur peur réciproque. Le cours était à présent terminé et les élèves quittèrent la salle pour rejoindre le réfectoire. Alex rattrapa Mary pour la féliciter :

--« Vraiment génial ton truc. J’ai bien cru que vous y étiez restés »
--« Bah ! pas tellement compliqué, il fallait juste que je ne mélange pas les élèves… Mais dis-moi, que lui as-tu fait voir à Liune pour qu’elle se jette par terre si rapidement ? »
--« Je lui ai juste fait croire que Grull était venu lui trancher la tête avec sa grande hache… » fit Alex en rigolant.
--« Banal mais efficace » dit Elenwë et ils montèrent l’escalier de marbre pour se rendre au réfectoire.


Dernière édition par le Dim 4 Déc 2005 - 23:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyDim 4 Déc 2005 - 15:58

Chapitre 4: Alex

(Jusqu'à mardi midi)

Alex se leva tôt le lendemain matin. De nombreuses cernes lui sillonnaient les yeux. Il avait peu dormi, d'une part parce que Thark et Krum faisaient un concours du plus gros ronflement depuis environ 1 heure du matin et que la lutte était très serrée, et d'autre art à cause du cerf. Dans la cour, près du lac ou dans ses rêves, l'animal était omniprésent. Et plus Alex y repensait, plus le cerf apparaissait et plus il s'échappait. Le jeune druide inspira et expira de nombreuses fois, tout doucement, en se massant les tempes. Il s'efforça de faire abstraction de ce cerf récurrent et se concentra sur son premier jour. Il pensait avoir fait bonne impression aux profs de physique et de magie. Les cours de combat par contre, il s'en fichait royalement. Continuant sur sa lancée, il se remémora la totalité du cours de magie. Il en était à se remémorer l'exploit de Mary quand Kady vînt s'asseoir à ses côtés.

<<Alors le pro de la magie, bien dormi? Houlà, vu tes cernes je pencherais plutôt pour le négatif. Tu m'étonnes! Avec ces deux là, on se demande comment l'école tient toujours sur ses fondations.>>
<<Comme tu dis. Mais il n'y a pas qu'eux. Il y a ce cerf aussi.>>
<<Un cerf? Quel cerf? Pas vu de cerf moi. Tu as dû rêver.>>
<<Non, je l'ai vu plusieurs fois. D'ailleurs hier soir je l'aurais attrapé si je n'avais pas rencontrer ces filles dans le lac.>>
<<Ah, je vois! C'est pour ça qu'il ta fallu plus d'une heure pour aller chercher ton porte-bonheur.>>
<<Oui, heu... enfin non! Je voulais capturer le cerf.>>
<<Ben voyons... Allez c'est laquelle des deux? La petite ou l'elfe?>>
<<Comment tu sais que ce sont ces deux filles que j'ai rencontré?>>
<<Holà, calme toi. J'ai juste entendu la petite... hum, comment s'appelle t-elle déjà?... Ah oui Mary c'est ça, donc j'ai entendu Mary en parler à l'elfe.>>
<<Ah d'accord. Je croyais que tu m'espionnais.>>
<<Bien sûr! Ta vie est tellement passionante!>>
<<Ouais bon ça va ok! Bon allons manger avant que la chambre s'écroule sur nous.>>
<<Hé! Tu ne m'as pas répondu! Qui alors? Parce que si c'est l'elfe, vu sa race et son aspect, je dirais qu'elle a prs de 90 ans.>>
<<Quoi!?! 90 ans! Elle est plus âgée que mes parents. Et mais attends! Si elle a 90 ans, le professer Lioune doit en avoir plus de 200 ans!!>>
<<Pas loin ouais!>>
<<Elle doit avoir pas mal de crème antiride!>>
<<C'est une elfe quoi! En plus tu ne vas pas t'imaginer que le prof de magie de l'école la plus connue est une novice qui n'a jamais voyager! Il faut être super calé pour enseigner ici. Et tout ce savoir, tu ne l'obtiens qu'au bout de dizaines d'années d'expérience! D'ailleurs je crois avoir lu un truc sur l'ancien prof de magie. C'était un humain, ce qui est très rare. Il a commencé à enseigner à 75 ans je crois et tout le monde s'accordait à dire qu'il était encore trop jeune.>>
<<Ouah, ça laisse à réfléchir.>>
<<Comme tu dis! Euh c'est pas toi qui voulais aller manger? En plus pas la peine de les attendre, il y a cours de magie ce matin.>>
<<Quoi? Tu aurais pu le dire avant. Allons-y alors!>>

Ils abandonnèrent donc le nain et le demi-orc au moment où ce dernier prenait l'avantage. Lorsque les deux magiciens arrivèrent dans la salle à manger, peu d'élèves étaient installés. Sans hésiter, ils s'installèrent à la même table que la veille à midi, à côté de la table des professeurs. Quand ils s'installèrent Alex entendit à nouveau Torias et Liune parler du cas Mary.

<<Tu avais raison! Elle est vraiment bluffante. Je ne sais pas si je vais la faire passer au contrôle mental ce matin. Il ne faudrait qu'elle attrape la grosse tête ou qu'elle effraye les autres élèves.>>
<<Tu as peut-être raison...>>

Alex s'assit en méditant ces paroles. Ainsi, Mary avait vraiment quelque chose de spécial. Mais effrayer c'était un bien grand mot. Il repensa alors au tronc d'arbre et se mit à sa place. Un frisson lui parcourut l'échine. Il changea de pensée et essaya de déterminer ce qu'était le contrôle mental. Mais la divination n'ayant jamais été son fort, il préféra abandonner et engloutit avec délice ses tranches de pain au miel. Qiand ils eurent finit, les élèves commençait à arriver. Le cours commençait à 9h00 et il était 8h20. Kady et Alex avaient donc le temps. Ils trouvèrent la salle sans trop de problèmes et observèrent attentivement sa composition. De nombreuses fioles et objets divers étaient disposés ça et là donnant à la pièce l'aspect d'un capharnaüm. Après une étude approfondie des lieux Alex décida de s'asseoir et Kady fit de même. Les élèves débarquaient par petits groupes et bientôt les bavardages retentirent. L'absence du professeur permettait à chacun de bavarder sur les repas, le prochain cours ou la décoration des lieux. Mais en un instant, tous le monde se tut. Le professeur Liune était apparue, juste derrière son bureau.

<<Lorsque le chat n’est pas là, les souris dansent.>>

Ces mots furent les seuls mots de bienvenue. Elle arrêta d'un geste toutes les ébauches d'excuses des élèves et commença son cours:

<<Qui peut m’expliquer comment j’ai fais pour apparaître soudain derrière mon bureau alors que l’instant d’avant, je ne m’y trouvais pas?>>
<<Vous vous êtes téléportés!>>
<<C'est impossible! Le déplacement de la matière dans le temps n’est pas réalisable!>>
<<Vous avez parfaitement raison Kady, ce n’est pas comme ça que j’ai procédé. En fait, je suis dans cette salle depuis bien avant votre arrivée ; mais vous ne pouviez pas me voir car à tout moment je contrôlais votre esprit, vous empêchant de me voir. Et ceci va d’ailleurs être mon premier cours : Vous apprendre à tenter de contrôler l’esprit de votre adversaire. Qui veut commencer ? Voyons, pas de volontaires… Je vais vous prendre par ordre alphabétique. Voyons voir…>>
<<Comment tu sais ça toi?>>
<<Eh bien, euh..., tu vois, euh... disons que j'ai lu ça dans un bouquin que j'ai emprunté à mon père.>>
<<Ouais, on va dire ça...>>
<<...Monsieur Alex vous me semblez très doué et un peu bavard! Faites-moi voir ou ressentir quelques chose. Non, non. Ne vous levez pas. Vous pouvez très bien contrôler mon esprit de votre siège. La distance n’a aucune importance.>>
<<Euh... très bien.>>

Les yeux fermés, Alex essaya d'entrer dans l'esprit de son professeur. Après quelques essais infructueux, il réussit. Il se trouvait alors dans une salle entièrement blanche. Cherchant que provoquer, il se rappela le regard haineux qu'avait eu Grull envers lui et, en fait envers tous les magiciens. Avec un sourire, il dicta son illusion...
Lorsque il ouvrit les yeux, il vit son professeur à genoux, le teint livide. Elle se releva sous les regards interrogateurs des élèves. Reprenant son souffle, elle regarda Alex. Eux seuls savaient ce qu'elle avait vu. Et visiblement, elle n'avait pas apprécié.

<<Belle démonstration Alex… Vraiment très surprenant et effrayant aussi, je dois dire…>>
<<Excusez-moi mademoiselle, je n’aurais peut-être pas du.>>
<<Non non, c’était très bien… Très réaliste aussi. Peut-être un peu trop.>>

Avec un sourire figé, elle regarda Alex regagner sa place. Décidement, il y avait du potentiel dans cette classe. Même un seconde année aurait eu du mal à atteindre ce réalisme. Et lui, il a juste quelques gouttes de sueur. Reprenant conscience que les autres attendaient, elles les fit passer tour à tour. Rares étaient ceux qui arrivaient à quelque chose de vraiment réussi. Mis à part Elenwë, qui baissa admirablement la température jusqu'à atteindre -30°C environ. Le froid mordant ayant atteint non pas Liune mais aussi tous les élèves, chacun grelottait et expirait de la vapeur comme si tout le monde avait été transporté au milieu du Désert de Glace. Lorsqu'elle s'arrêta, la température revint à la normale. Chacun claqua encore des dents pendant près de 5 minutes, professeur compris. Puis les changements continuèrent. Kady réussit à vider d'air la classe. Chacun essayait tant bien que mal de ne pas mourir asphyxié. C'est alors qu'Alex découvrit une chose. En fixant Kady, il eut l'impression que sa gorge se gonflait légèrement et qu'un peu d'air passait en lui. Il ne savait pas si c'était Kady qui lui avait laissé un peu d'air ou si c'était lui qui, en la fixant, faisait perdre de l'intensité à l'illusion. Finalement, Kady s'arrêta et chacun, pantelant et haletant s'assit pour reprendre leur souffle. C'est alors que le professeur reprit la parole.

<<Nous allons arrêter le cours. Vous n’avez pas encore assez d’expérience et je ne voudrais pas qu’il arrive un accident.>>
<<J'aurais bien voulu essayer moi aussi!>>
<<Bon d’accord Mary, mais fait quand même attention ! Tes pouvoirs sont très grands!>>

Liune avait été très hésitante et Alex repensa à la bribe de conversation qu'il avait entendu ce matin. Repensant à son illusion ou à celle de Kady, il se dit que finalement Liune avait raison. Mais Mary était déjà concentrée et une explosion retentit dans la salle. Alex et Kady venaient de voir exploser la moitié de la classe, face à lui, Mary comprise.

<<Mais elle est devenue complètement folle cette fille… Elle s’est fait exploser avec la moitié de la classe!>>
<<Quelle puissance! Je me sens bien ridicule avec mon aspiration de l'air.>>
<<Tu es folle! On s'en fout pour l'instant. Essayons de trouver les survivants.>>

Alex s'avança et entendit des cris provenant de l'autre côté de l'épais mur de poussière. Mais ce n'était pas possible! Ils avaient tous explosé. Aussitôt, l'illusion se dissipa et Alex vit avec stupeur la classe, intacte, et les élèves crier, l'air horrifié. Mary était calme, les yeux fermés. Le professeur Liune était stupéfaite, mais regardait elle aussi Mary, sans se préoccuper des cris des élèves. Soudain, la demi-elfe ouvrit les yeux et tous les élèves se regardèrent, encore un peu stupéfaits, puis commencèrent à sourire de leur propre peur. Alex, lui venait de comprendre quelque chose de bien plus important que cette démonstration. Il y avait un moyen de lutter contre ces illusions. Il se promit de demander à Liune dès qu'il le pourrait. Mais pas maintenant. D'abord il devait parler à Mary. D'où tenait-elle une telle puissance? Il la rattrapa donc et engagea la conversation:

<<Vraiment génial ton truc. J’ai bien cru que vous y étiez restés>>
<<Bah ! pas tellement compliqué, il fallait juste que je ne mélange pas les élèves… Mais dis-moi, que lui as-tu fait voir à Liune pour qu’elle se jette par terre si rapidement?>>
<<Je lui ai juste fait croire que Grull était venu lui trancher la tête avec sa grande hache…>>
<<Banal mais efficace.>>

Elenwë venait de les rejoindre, tout comme Kady quelques instants plus tard. Tous les quatres se dirigèrent vers le réfectoire.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyLun 5 Déc 2005 - 1:54

Xan, chapitre 4.


(Jusqu'à jeudi au souper)

Xan quitta presque avec regret l’infirmerie, le jeudi matin. Quand il était avec Eléa, il se sentait bien. Devant la plupart des personnes qu’il rencontrait, il se sentait obligé de se montrer froid et distant. Pas avec elle. Ils plaisantaient et riaient ensemble. C’est ainsi qu’ils passèrent l’après-midi. A rire, et discuter. Pour la première fois, Xan s’était trouver quelqu’un qu’il considérait comme une amie. Il apprit pas mal de choses, sur elle. Notamment qu’elle avait tout juste 17 ans. Née d’un père Humain et d’une mère Elfe, elle avait décidé de venir étudier à l’école. Mais elle n’avait pas réussi son année. Et il n’y a pas de seconde chance, dans cette école. En revanche, remarquant ses dons pour soigner, on lui proposa le poste d’infirmière. Elle pouvait, grâce à ses sorts, soigner les blessures extérieures et redonner la force physique. Mais les dégâts intérieurs, aucun sort ne permettait de les guérir. Il fallait attendre.

Et c’est un détail qui fut assez étonnant. Les blessures de Xan disparurent dans la nuit. Ses os étaient complètement ressoudés. Alors qu’il aurait fallu plusieurs jours, normalement. Xan lui-même était surpris. Il avait toujours récupéré très vite. Mais à ce point… Seulement deux jours. Eléa était toute aussi surprise. Ce fut ce qui accéléra sa sortie. Il retourna donc aux dortoirs tôt le matin, pour se préparer pour son prochain cours. Il retrouva Zérion dans la chambre, qui commençait à se réveiller, bien qu’il n’était pas encore huit heures.

-Ah ! Xan ! fit-il en l’apercevant. J’ai appris ce qui s’est passé. Ca va ?
-Eh bien, dit Xan, tout en pliant et dépliant les doigts de sa main gauche, je crois que oui.
-Ca va te faire mal encore un peu, mais c’est normal.
-Non. Je n’ai plus rien.
-Comment ça, plus rien ?
-Mes os sont complètement ressoudés.
-Tu te moques de moi ? C’est impossible.
-C’est pourtant vrai…
-Etrange…
-Oui.
-Bon, je vais me dépêcher, j’ai cours de magie, ce matin. J’espère que ça se passera mieux que les autres. La première fois, je me suis évanoui, et la seconde, j’ai rien réussi à faire…
-Tu finiras bien par y arriver.
-Oui, on va voir ça.

Zérion sortit. Xan s’allongea sur son lit. Il n’avait pas cours ce matin. Il allait en profiter pour se reposer. Et peut-être voir ce fameux cerf. Il se releva, avec l’intention de gagner l’arbre sous lequel il avait prit l’habitude d’aller. Il entendit alors des cris.

-Lâche moi !
-Ouhahaha ! Trop drôle ! Un petit elfe qui se débat.

Xan sortit en trombe, la peur au ventre. Il connaissait la voix de l’elfe. Il l’avait trop entendu. Lorsqu’il arriva sur les lieux du conflit, ses soupçons furent confirmés. Un demi-orc particulièrement grand, du genre asperge pour sa race, tenait à bout de bras Zérion, et rigolait devant ses débattements inutiles.

-Xan ! hurla le petit elfe, en le voyant arriver.
-Lâche le ! ordonna Xan. Il n’a rien à te donner !
-Mais je ne veux rien, répliqua le demi-orc, le sourire aux lèvres. Juste m’amuser.
-Lâche le, je t’ai dit !
-Ah ouais ? Et pourquoi ? Tu vas faire quoi, petit humain ?
-Je vais te faire souffrir cent fois plus que tu ne l’a fais souffrir, répondit Xan, serrant le poing.

Le demi-orc éclata d’un grand rire roque.

-J’aimerai bien voir ça, dit-il.

Il jeta plus qu’il ne lâcha Zérion contre un mur. Il se mit alors en position de combat. Xan se laissa gagner par la colère. Plus que de la colère, c’était de la rage. Son adversaire lui fonça dessus, et tenta de lui donner un coup de poing. Sans même y penser, Xan utilisa ce qu’il avait appris en physique. Tout ralentit. Le son disparu. Xan pu voir venir le poing, et le parer facilement, tandis que la surprise se dessinait sur le visage du demi-orc. Le jeune guerrier donna un coup de poing dans l’estomac de son adversaire, qui fut littéralement plié en deux, crachant du sang. Alors, toujours sans y penser, Xan poussa simplement du plat de la main le demi-orc. Celui-ci s’envola et s’écrasa contre le mur. La vitesse et le son revinrent d’un seul coup. Xan pu entendre les cris de surprise, de joie ou de consternation, selon le camp qu’avaient choisis les élèves. Xan respirait bruyamment. Il était en sueur. Il se sentait faible, et chaud, comme s’il était malade. Et il se demandait comment il avait pu faire ça.

Les amis du demi-orc le soulevèrent, ce qui n’était pas facile, même pour eux, et s’en allèrent très vite, murmurant tout aussi rapidement. Certains élèves applaudirent. D’autres restaient muets d’étonnements. C’était le cas de Zérion, qui n’en revenait pas. Tout le monde afflua vers Xan pour le féliciter. Celui-ci ne le voulait en aucun cas et se réfugia dans sa chambre. Il ferma la porte sur les cris qui devenaient de plus en plus forts. Même à l’intérieur, il les entendait encore, qui lui demandaient de sortir pour leur dire comment il avait fait. Zérion entra, et eut du mal à refermer la porte sur les autres. Il continuait de regarder Xan avec des yeux ronds, tandis que celui-ci commençait à récupérer un peu.

-Co… Comment t’as fais ? balbutia le jeune elfe.
-J’en sais rien. J’allais me prendre son coup, quand je me suis senti une grande force, et j’ai tout vu au ralenti. J’ai pu le parer et le repousser. Mais je ne pensais pas qu’il volerait aussi loin.
-Incroyable… On aurait dit que tu brillais, pendant un bref moment.
-Ah bon ?
-Oui.

Xan réfléchit quelques minutes à ce qu’il venait d’entendre. Il aurait brillé ? Comment était-ce possible ?

-Bon, reprit Xan. Va à ton cours. Et essaye d’éviter les grands balèzes comme lui. OK ?
-Oui… Merci, dit-il après un bref moment d’hésitation.
-De rien.

Zérion s’en fut. Xan ne sortit que plus tard, quand le bruit dehors avait cessé. Il devait être près de dix heures. Sur son chemin, il rencontra plusieurs élèves. Mais cette fois, ils n’allaient pas le voir directement. Ils chuchotaient sur son passage. Alors c’était lui, l’élève qui avait failli être tué par Grull, qui était tombé après avoir réussi un saut de plus de douze mètres, et qui venait de terrasser un demi-orc d’un seul coup. Xan remarqua qu’on ne parlait pas que de lui. Deux mages, ou plutôt, un jeune mage, et une toute jeune magicienne, faisaient des miracles pendant les cours, à ce qu’on disait.

Il ne fallut pas longtemps à Xan pour se retrouver allongé sous son arbre. Il mis ses mains derrière sa tête, une jambe pliée, l’autre tendue, ferma les yeux, et essaya de trouver un sommeil réparateur. Il le trouva, mais ne dormi pas aussi longtemps qu’il ne le voulut. Il fut réveillé par un grand coup sur le coté de la tête.

-Mais ça va…

La surprise l’interrompit. Celui qui venait de lui donner un coup n’était autre que le cerf. Il lui avait donné un coup de sabot pour le réveiller, et le regardait, la tête vers l’arrière, d’un regard qui paraissait presque… humain. Un regard perçant, qui semble lire dans votre âme. Xan fut presque paralysé par ce regard. Le cerf lui fit un signe de tête, comme s’il l’invitait à le suivre, et partit au triple galop. Xan se remit sur pied aussitôt, et le poursuivi. Cette fois, il pensa plus tôt à ses cours de physique. Il se mit donc à courir de plus en plus vite. Plus vite que le cerf. Il arriva presque à se hauteur et sauta aussi loin qu’il le pouvait. Il réussit à attraper le cerf et atterrit sur lui. S’en suivit une longue glissade. Ils s’arrêtèrent l’un sur l’autre. Xan se rétablit rapidement, et tint sa prise sur l’animal. Il remarqua alors quelque chose. La patte avant droite du cerf était coupée. Du sang coulait. Xan n’eut pas le temps de réagir. Il y eut un grand coup de vent, et Xan reçut un coup magistral sur la joue. Il vola et atterrit quelques mètre plus loin.

Il se releva, tenant sa joue sanguinolente. Une grande plaie la barrait. Il se rendit soudain compte de qui, ou plutôt de ce qui l’avait frappé. C’était le griffon. Il se tenait là, devant lui, le regard farouche. Les cerf se relava en boitant, et sauta sur son dos. Le griffon parla alors. D’une voix inhumaine. Grave et gutturale.

-Ne le touche plus jamais, dit-il simplement.

Alors, battant de ses amples ailes, il s’envola et partit vers la forêt. Xan resta là quelques minutes, regardant l’endroit où étaient partis le griffon et le cerf. Il entendit alors une voix, derrière lui.

-Xan ? C’est toi ?

Il se retourna, et vit le directeur en personne. Tarim était là, devant lui, souriant.

-C’est bien toi ?
-Euh… Oui, c’est moi.
-Qu’est-ce qui est arrivé à ta joue ?
-Euh… Rien… Je me suis bêtement coupé avec une branche…
-Il faudra aller voir Eléa…
-Je le ferai avant mon cours de physique.
-Très bien. Je suis venu te voir parce que j’ai appris ce qui s’était passé tout à l’heure. J’aimerai que tu viennes me voir dans mon bureau, ce soir.
-Ecoutez, je ne faisais que défendre mon ami qui…
-Je sais, le coupa le directeur, je sais comment cela s’est passé. Viens quand même me voir.
-Très bien…
-Bon, et bien à ce soir.
-A ce soir.

Le directeur retourna vers le château, en sifflotant. Xan s’assit près de son arbre. Il venait d’avoir la preuve que ce griffon était bel et bien vivant. Ou du moins, capable de bouger et parler. La cicatrice qui allait rester le lui rappellerai. D’ailleurs, sa plaie commençait déjà à cicatriser. Le sang ne coulait plus, et sa peau se refermait petit à petit. C’était presque visible à l’œil nu. Xan décida que finalement, il n’irait pas voir Eléa. Si ça se refermait tout seul, pas besoin de soin. Il se lava la figure avec l’eau du lac et retourna au château. Il était près de midi. Il se rendit dans la salle à manger. Il n’y avait pas encore grand monde. Zérion n’était pas encore là. Xan avala rapidement son déjeuner et se rendit dans la cours du cours de physique. Il était le premier.

Une fois encore, il s’allongea sous un arbre. Il aimait faire ça. Ca le calmait. Au bout de quelques minutes, plusieurs personnes arrivèrent. Les chuchotements reprirent. Ils parlaient aussi des deux mages. Xan entendit deux noms : Mary, et Alex. Il ouvrit un œil, et, d’après les doigts qui se pointaient discrètement, il réussit à les apercevoir. Ils parlaient avec deux elfes et un nain. Ils avaient l’air de bien s’amuser. Xan referma son œil, et continua de somnoler, jusqu’à ce qu’il entende la voix du professeur Torias. Il se releva alors, et s’étira, puis écouta ce qu’il avait à dire.

-Bonjour ! J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, nouvelle épreuve de sélection.

Sa phrase fut suivie d’une expression de lassitude de la part des élèves. Xan, qui n’avait pas vu la fin de la dernière épreuve, constata qu’ils n’étaient plus qu’une trentaine.

-Et oui. Aujourd’hui, il y en a même deux. Mais je vous rassure, il n’y en aura pas d’autres. Première épreuve. L’équilibre.

Il pointa du pouce une étrange structure derrière lui. Entre deux branches d’arbres éloignés de plusieurs mètres l’un de l’autre, était tendue une ficelle fine comme la tranche d’une feuille.

-Vous devrez marcher sur la ficelle, dit le professeur.
-Mais… Vous avez vu comme elle est fine ? On n’y arrivera jamais.
-Mais si, mais si.
-Mais ça ne tiendra jamais, dit un autre élève. On est trop lourd pour cette petite ficelle.
-Ce n’est pas une ficelle ordinaire. Elle tiendra, je vous l’affirme. Bon, je vous laisse un peu de temps pour vous concentrer.

Tout le monde l’écouta et se concentra comme il pu. A nouveau, l’alphabet donna du temps à Xan. Il passa dans les derniers. Il n’y avait maintenant plus grand monde derrière lui. Quand ce fut son tour, il sauta pour arriver sur la branche, au lieu de monter par l’échelle de corde qui y était destinée. Il faut dire qu’il n’y avait pas plus de sept mètres, jusqu’à la branche. Quand on a sauté douze mètres, c’est assez simple. Il s’engagea alors sur la corde. Au début, cela tangua dangereusement. Puis, petit à petit, il se sentit plus à l’aise. A la fin, il marchait presque normalement. L’équilibre était quelque chose qu’il maîtrisait bien mieux que le saut ou la course.

-Bravo, le félicita le professeur. Vous êtes admis.

A la fin de l’épreuve, ils n’étaient plus qu’une vingtaine.

-Bien. Seconde et dernière épreuve. Le parcours d’obstacle. Vous allez devoir utiliser tout ce qui a été appris pendant les cours en une fois. Pas de temps de concentration. Mettez vous en ligne ici. Voilà. Vous allez courir jusqu’à cet arbre là bas. Là, vous sautez la même hauteur que la dernière fois au dessus de ces troncs. Vous courez la même distance qu’au début. Et enfin, vous sautez dans l’autre arbre où vous traversez le fil. Tous les coups sont permis, tant que vous ne blessez pas les autres. Vous avez le droit de pousser, frapper, faire des croche-pieds, etc… C’est une course. Seuls les dix premiers seront admis. Attention… Partez !

Ce fut la confusion totale. Xa n partit en trombe à la suite des autres. Il sauta au dessus de deux croche-pieds, reçu un coup de poing dans la joue, ce qui rouvrit sa plaie fraîchement cicatrisée. Il gratifia d’un coup de coude l’auteur du coup. Il arriva au saut. Il n’était pas dans les dix premiers. Il réussit du premier coup son saut, contrairement à d’autres qui, stressés, ne parvenaient pas à sauter assez haut. Il se retrouva dixième pile. Il courut alors aussi vite que possible. Arrivé au fil, il était septième. Il sauta dans l’arbre, et courut presque sur le fil, poussant et faisant tomber ceux qui étaient devant lui. A la fin du fil, il sauta à terre, essoufflé. Il avait réussi. Il était troisième, derrière les fameux Mary et Alex, qui soufflaient aussi fort que lui. Les autres arrivèrent.

-Bien, dit le professeur Torias une fois que ce fut terminé. Nous avons nos dix sélectionnés. Désolé pour les autres. Vous êtes quand même assez forts, pour avoir été jusqu’ici. Mais vous ne l’êtes pas pour la suite. Au revoir.

Certains pleuraient de désespoir, déçus d’avoir été si loin, et d’être éliminés maintenant.

-Le cours est terminé, ajouta le professeur. Au revoir.

Tous s’en allèrent. Xan alla directement chez le directeur. Son bureau était une pièce particulièrement bien décorée. Des tableaux ornaient les murs, et le bureau en lui-même était une pièce semblant dater de plusieurs siècles, tout en étant pourtant neuf et d’une beauté inégalable.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyLun 5 Déc 2005 - 1:55

-Ah ! Xan ! Entre donc ! Ca s’est bien passé, ton cours ? Tu as été pris ?
-Oui, dit Xan. Merci.
-Bon. Il faut que je te parle de tout à l’heure.
-D’accord.
-Tous les professeurs ont été très surpris… Tu as réussi à augmenter considérablement ta force…
-Oui grâce à… Au fait, comment s’appelle cette magie du corps ? Le professeur Torias ne nous l’a pas dit…
-C’est simple. Ce n’est pas de la magie à proprement parler. Tout le monde l’a en lui. C’est tout simplement ton esprit. Grâce à lui, tu peux contrôler une partie de ton cerveau qui t’es inaccessible normalement. C’est la partie qui limite tes capacités. Tout le monde voit ses capacités limitées inconsciemment par le cerveau. Mais on peut faire en sorte de franchir ces barrières, en agissant directement sur le cerveau, avec l’esprit. On peut utiliser plus des ses muscles que ce que limite le cerveau.
-Dans ce cas, qu’est-ce que c’est que ce flux, que je sens passer en moi, quand je me concentre ?
-C’est ton esprit. Il ne se situe pas que dans ta tête, mais en toi tout entier.
-D’accord.
-Bon, pour en revenir à ton petit exploit… Comment as-tu fais ça ?
-Je n’en sais rien du tout.
-Etrange… Très étrange…
-Pourquoi ?
-Parce que, vois-tu, en principe, il est impossible d’augmenter sa force physique avec l’esprit.
-Pourquoi ? On peut le faire, pour sauter, ou tenir en équilibre.
-Non. Pour ça, on n’agit pas sur les muscles directement. Seulement sur le cerveau. On se permet d’utiliser au maximum nos muscles qui sont limités par le cerveau. On n’augmente pas leurs capacités… Augmenter les capacités des muscles, si c’était possible, les déchireraient. En effet, ils ne supporteraient pas l’effort.
-Comment j’ai fait, alors ?
-Je n’en sais rien du tout… Tu n’as pas eut mal aux muscles, après avoir fait voler, ce demi-orc ?
-Non, pas vraiment… Je me sentais fatigué, mais c’est comme ça à chaque fois que j’utilise l’esprit.
-Oui, ça, c’est normal…

Ils restèrent quelques minutes dans le silence. Le directeur reprit la parole.

-Bon. J’ai autre chose à te dire.
-Ah bon ?
-Oui. On t’a choisi pour mener à bien une mission.
-Une mission ?
-Oui. Vois-tu, des personnes des continents nous demandent parfois de leur envoyer des élèves pour les aider à régler des problèmes qu’ils ne peuvent régler eux-mêmes. Et on nous a récemment écrit à propos d’une bande de malfrats devenus particulièrement entreprenants dans le royaume de Kurasu. Ils seraient menés par un mage assez puissant. Habituellement, on ne donne pas de missions aux jeunes élèves… Mais vu tes… dispositions, je pense que ça devrait aller…
-Attendez… Je ne peux pas faire ça… Je ne sais même pas comment j’ai pu envoyer au tapis ce demi-orc… Je vais me faire massacré…
-Tu as raison… tu as le droit de te faire accompagné par quelqu’un. Tu sais qui prendre ?

Xan ne réfléchit pas.

-Oui.
-Bien. Va préparer tes affaires. Vous partez ce soir. Il vous faudra faire deux jours de bateau, et un jour de chevauché. C’est un peu long, mais ça devrait aller. Mangez et attendez devant la grande porte. Le professeur Liune vous y attendra. Elle vous amènera au bateau qui vous déposera sur le continent. De là, un guide vous amènera à Kurasu.
-D’accord. Merci professeur.
-De rien. Bon voyage, Xan.
-Au revoir.

Xan se précipita dans la sale à manger. Zérion y était, en train de déjeuner. Lorsqu’il le vit, il se leva, surexcité.

-Xan ! J’ai réussi ! J’ai épaté tout le monde au cours de magie ! J’ai…
-Tu me raconteras ça plus tard. J’ai une nouvelle plus importante à t’annoncer, le coupa Xan, avec un sourire.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyLun 5 Déc 2005 - 5:37

Chapitre 4


(Jusqu'à mercredi minuit)

--« Vous faites quoi après mangé ? » dit Elenwë
--« Moi en tout cas il est pas question que j’aille au cours de Grull ! Je tiens à ma peau. Ce gars est un malade. J’ai entendu quelques anciens dire qu’il valait mieux pas se le prendre en grippe. En plus je haïs les Orcs ! » répondit Mary « Et vous ? » lança-t-elle à l’intention d’Alex et de Kady.
--« Ben moi, j’ai rien à faire dans ce cours. Je suis venue pour apprendre la magie. Tu vas y aller toi Alex ? »
--« Pas trop envie d’allez à ce cours non plus, suis pas un guerrier moi ! » répondit Alex.
--« Alors on fait quoi c’est après-midi ? » reprit Mary.
--« J’ai bien une idée… Vous avez des patins à glace ? » lança Elenwë.
--« Moi oui. » répondit Alex « mais t’as vu la saison ? Tu veux trouver une patinoire où ? »
--« Tu te fiche de moi ? » dit Elenwë « Le lac du parc ne demande qu’à refroidir… »
--« A refroidir ? … Vu. Pigé. Tu crois pouvoir y arriver ? » demanda Alex.
--« Qui ne tente rien n’a rien. » répondit Elenwë.
--« Je crois avoir mes patins aussi. » dit Mary « Et toi euh… Kahy ? »
--« Kady ! Je m’appelle Kady. J’en ai pas mais de toute manière je sais pas patiner. »

Ils arrivèrent à la salle à manger. La plupart des élèves du cours les avaient dépassés dans les escaliers et étaient déjà installés pour manger.

--« Faudra qu’on voie pour se trouver une table pour six » dit Alex.

Mary cru percevoir le regard courroucé que lui lança Kady. Elle devait sûrement être amoureuse. Elle décida quand même d’en rajouter :

--« Ouais ! faudra qu’on voie à ça. A propos… Si par hasard, il vous manque un lit, dans notre chambre y’en a un de trop. »
--« Comment ça ? » répondit Alex.
Mary montra Elenwë du menton : --« C’est une Elfe… Elle dort jamais… »

Ils s’installèrent et engloutirent le repas sans plus attendre.

--« Aurais-tu l’intention de me jeter hors de la chambre ? » dit Elenwë en s’essuyant la bouche.
--« Pas vraiment, mais j’aime bien ce garçon. Je dirais plutôt qu’il me plaît assez. Beaucoup trop même. »
--« Ah ! Je comprends, tu amorces et tu attends que le poisson morde. » fit Elenwë en riant.
--« Exactement ! Ce qui m’embête un peu, c’est que Kady n’a pas l’air indifférente non plus. Tu as vu le regard qu’elle lui a lancé quand j’ai parlé du lit. » dit Mary à voix basse.
--« Oui, j’ai remarqué… Elle aussi a l’air amoureuse de lui. »
--« Je suis pas amoureuse ! Ce garçon m’intéresse ; c’est tout ! » Dit Mary

Le repas était terminé, certains, pressés par les cours, avaient déjà quitté le réfectoire. Alex et Kady était maintenant seul à table. Elles les rejoignirent et il se mirent à discuter du cours de ce matin. Alex était étonné du tour de magie de Mary :

--« Je n’ai pas très bien compris ce matin. Tu as fait quoi exactement ? » dit Alex à Mary
--« Ben comme c’était prévu au cours. J’ai contrôlé l’esprit de toute la classe, sauf que je n’arrivais pas à pénétrer celui de Liune. A croire qu’elle s’y opposait volontairement, comme si elle voulait éviter un accident. »
--« Oui et alors » fit Alex attendant impatiemment la suite.
Mary poursuivit : --« J’ai fait croire à la partie de la classe qui se trouvait du côté de la fenêtre que j’avais accidentellement tué ceux qui se trouvaient de mon côté. »
--« Oui ça j’avais bien vu » coupa Alex.
--« Et à la partie qui se trouvait de mon côté, j’ai fait croire que c’était votre côté qui avait explosé. Même Liune n’avait pas compris tout de suite. »
--« Comment sait-tu ça ? » fit Kady. « Vous ne vous êtes pas parlées après le cours. »
--« Après le cours, j’ai senti qu’on sondait mon esprit… C’était Liune et je lui ai expliqué ce que j’avais fait. »
--« Expliqué ? » fit Elenwë. « Mais tu ne lui as rien dit ! »
--« Détrompe-toi, nous avons eu une longue conversation… Par télépathie. »

Ces derniers mots avaient jeté un froid sur les trois compagnons de Mary. Ils se levèrent d’un commun accord. S’ils voulaient profiter de l’après-midi, il était temps d’allez chercher les patins. Ils montèrent quatre à quatre les escaliers pour se retrouver au cinquième étage.
--« Retrouvons-nous ici avec nos patins dans cinq minutes… Ou plutôt dix ; je sais pas où je les ai fourrés. » Fit Mary
--« D’accord. » acquiesça Alex.

Mary farfouillait désespérément dans ses affaires. Où avait-elle bien pu mettre ses patins ? Enfin ils apparurent cachés sous son survêtement de laine.

--« Tu n’as vraiment aucun ordre ! » fit Elenwë « Tu as rangé ton armoire hier soir et tu sais déjà plus où sont tes affaires. »
--« C’est vrai, maman me disait toujours que je n’avais pas d’ordre. » fit Mary, essuyant une larme qui coulait le long de sa joue.
--« Me disait… Excuse-moi Mary, je ne savais pas. »
--« Ca fait rien, de toute manière, un jour ou l’autre tu l’aurais appris. C’est une de ces saletés d’Orcs qui a tué maman, ainsi que mon père et mon frère d’ailleurs. Je les haïs ! Tu peux pas savoir…»
--« Viens » dit Elenwë « Essuies-moi ces larmes, et viens… Ils doivent nous attendre. »

Mary se moucha et pris ses patins. Ils se retrouvèrent à l’escalier et dévalèrent les marches encore plus vite qu’ils ne les avaient montées. Au passage du deuxième, un Orc sortit de la cuisine et les réprimanda :

--« Ô là ! Doucement les jeunes ! Il est interdit de courir dans les escaliers ! Savez pas lire ? »
fit-il en montrant un écriteau vieillot qui rappelait cet avertissement.
--« Excusez-nous M’sieur, on l’avait pas lu » répondit Mary.

Et ils reprirent leur descente, doucement d’abord, pour se remettre à courir aussitôt la volée franchie.

--« Ah ! ces jeunes… On a beau leur dire, ils n’en font qu’à leur tête » fit l’Orc désabusé.

Le temps était radieux et ils se pressèrent vers le lac. Par chance, il n’y avait personne. Il valait mieux qu’Elenwë ne se fasse pas pincer à faire de la magie sans autorisation. Elle se mit aussitôt au travail. Un tourbillon glacial s’était formé au-dessus du lac et petit à petit, la glace prenait forme. En surface d’abord puis plus profondément. Lorsque l’épaisseur lui parut suffisante, Elenwë arrêta.

--« Voilà » dit-elle « Je crois que c’est assez solide. Chausson nos patins, j’ai hâte de patiner un peu. »

Ils s’assirent, se chaussèrent, puis s’élancèrent sur la glace. Kady s’était installée au pied d’un arbre et admirait leurs évolutions. Elenwë était vraiment divine, une vraie patineuse artistique. Rapide en plus, elle exécutait des triples saltos suivi de doubles Lutz sans aucune fatigue. Alex se débrouillait pas mal non plus : Des Axel, des doubles axel, et même des saltos arrières. Mary débutait et se contentait de deux ou trois pirouettes. Enfin, tout le monde était content et ravi de cette après-midi radieuse. Ils ne virent pas le temps passé et furent surpris qu’il soit déjà cinq heures. D’autres élèves risquaient d’arriver et Mary s’occupa de faire fondre la glace. C’était une opération délicate, il ne s’agissait pas de faire cuire les poissons mais elle s’en acquitta sans le moindre problème et tous quatre étaient souriants lorsqu’ils regagnèrent leurs chambres pour ranger les patins. Il était l’heure du souper et ils redescendirent.

Lorsqu’ils débouchèrent dans la salle à manger, les conversations allaient bon train. Tous ceux qui avaient été au cours de combat racontaient leur version des faits. Le professeur Grull s’en était pris violemment à un jeune druide qui selon lui n’avait rien à faire dans son cours et avait tenté de le tuer. Un guerrier, du nom de Xan, s’était interposé et avait lui aussi failli y passer. C’était l’arrivée inopinée de Torias qui lui avait sauvé la vie. Il était maintenant à l’infirmerie, mal-en-point mais vivant. Ils avaient trouvé une table à six chaises et s’y étaient installés.

--« Les occupants précédents non qu’à aller se faire voir » dit sentencieusement Alex.
--« C’est incroyable cette histoire » fit Mary « Comment peut-on garder dans cette école un tueur comme Grull »
--« En tout cas, on a bien fait de pas aller à son cours. Il est dément ce prof. » fit Elenwë
--« Ouais ! faut dire qu’il est bizarre ce prof » lança le nain « Ca aurais été moi il aurait vu à qui il avait affaire »
--« Ô là ! il a même pas du voir que tu étais au cours » répondit l’orc en se moquant.
--« Ah ! Au fait, que je vous présente : Mary, Elenwë et ici, nous avons Thark, sauteur de brindilles et Krun qui n’arrête pas de le taquiner. » dit Alex.
--« Tu va pas t’y mettre aussi ! » râla le nain « Attends qu’on me donne une hache et tu verra qui sera la brindille ! »

Sur ces entre-faits, un groupe s’adressa à eux :

--« Hé ! c’était notre table. »
--« Et bien ça ne l’est plus… Chercher en donc une autre, vous voyez pas qu’on discute ? » fit Thark.

Ils regardèrent le nain, mais surtout Alex et Mary qu’ils avaient reconnus. Décidément, la réputation allait bon train dans cet établissement.

--« C’est bon pour une fois » dit le plus grand « Mais ne recommencez pas »
--« C’est ça, va voir un peu plus loin, doit y avoir deux tables de libres » fit le nain.

Nos six amis reprirent leur conversation.

--« Et vous avez fait quoi cet après-midi pendant qu’on se coltinait Krull ? » demanda Krun
--« On a été patiner sur le lac. C’était très relaxant. Une très bonne après-midi. » répondit Mary.
--« Patiner ? » s’exclama le nain « En cette saison ? »
--« Oui » répondit Alex « mais chut ! C’est un secret ! »

Le repas était fini depuis longtemps qu’ils bavardaient encore à table. Un orc vint les prier de regagner leurs chambres. Ce qu’ils firent à contre cœur. Mary rêva cette nuit là : De ses parents, d’un lac gelé en plein automne, de Krull, mais surtout d’Alex.

Le mercredi, Mary se leva avec le sourire. Pas parce que c’était mercredi, mais parce quelle avait magnifique bien dormi. Elle se sentait en pleine forme et capable de franchir des murailles. Elenwë était là, assise à la table. Mary était habituée de dormir seule dans la chambre, d’ailleurs son amie ne faisait jamais de bruit pendant la nuit. Après s’être débarbouillée, Mary mis son petit ensemble qu’elle aimait tant. Un juste au corps vert clair prolongé par un pantalon de même couleur. Sur celui-ci, une veste ou plutôt une toge qui se terminait en forme de jupette. Lorsqu’elle furent prêtes, elles descendirent déjeuner. Leurs quatre nouveaux amis les attendaient. Ce matin il y avait cours de physique avec Torias. Ils se dépêchèrent de manger pour ne pas être en retard. Puis se levèrent.

--« Tu ne viens pas Krun ? » fit Elenwë.
--« Non je me suis fais disqualifier hier au premier test. »
--« Quand je pense que moi j’ai réussi… » lança le nain en rigolant.
--« Si cette brindille ne t’avait pas poussé vers l’avant, t’y serais pas arrivé »
--« Oh ! Ca suffit Krun, ne me parle plus de cette brindille ! D’accord ? » s’exclama le nain.

Ils sortirent du réfectoire et Mary voyant que Thark ne pouvait l’entendre demanda :

--« Alex, c’est quoi cette histoire de brindille ? »
--« Une vieille histoire, enfin presque vieille… Je te raconterais ça un jour. »

Ils arrivèrent presque les premiers dans la cour intérieure. Le professeur n’étai pas encore là.
Une rumeur se fit soudain entendre. Xan venait d’arriver et se dirigea presque aussitôt vers un arbre où il s’allongea en fermant les yeux. Il semblait remis de ses blessures. Soudain, du côté de la muraille, un bruit sourd se fit entendre. Mary se retourna et vit un tronc le long de celle-ci. Ce tronc n’y était pas lorsqu’elle était arrivée dans la cour. Elle en était certaine. Un autre tronc franchissait à présent le mur, suivi bientôt d’un troisième et juste derrière, le professeur Torias qui se reçu sans difficulté sur les troncs.

--« Bonjour » dit Torias, satisfait de l’effet obtenu « Aujourd’hui, deuxième épreuve. »
--« Comment ça, deuxième épreuve ? » lança un élève.
--« Oui, deuxième épreuve de sélection ! »
--« Encore une sélection ? » fit un autre élève, surpris.
--« Oui, d’autres vont être éliminés. » répliqua Torias.
--« Ca me rappelle un jeu, mais je sais plus quoi. » dit un autre élève., poursuivant presque pour lui seul « Il y avait plein de gens dans une maison, et petit à petit, ils se faisaient éliminer. Le dernier gagnait plein d’argent. Et tout le monde sur la planète pouvait les voir grâce à une boîte magique. »
--« Tu délire, ça peut pas exister. Et puis personne ne s’y intéresserait, en plus. » répondit son compagnon.
--« T’as raison, j’ai du rêver. »
--« Pour cette épreuve, vous allez devoir sauter ! » expliqua le professeur.
--« C'est-à-dire ? » l’interrompit un druide.
--« C’est simple… »

Quelqu’un sauta alors aussi par-dessus la muraille atterrissant lui aussi sans effort. C’était Grull ! Toujours avec le même sourire sadique, il entrepris de monter un accessoire de saut improvisé à l’aide des arbres. Sans aucun effort apparent, il planta d’abord deux de ceux-ci dans le sol et posa le troisième en équilibre sur les branches des deux autres. Celui-ci tenait par miracle et les branches fléchissaient sous le poids.

--« Merci de votre aide. » lança Torias .

Grull ne dit mot, il s’en alla tout en fixant sournoisement les élèves de ses yeux sadiques. Mary se dit qu’un jour elle lui renverrais son sourire dans la gorge.

--« Voilà. Vous devrez sauter au-dessus de ça. » expliqua Torias en préambule.
--« Mais, ça fait au moins douze mètres ! » s’exclama un élève interloqué.
--« Vous trouvez ça trop bas ? » répondit narquoisement le professeur
--« Non, non ! » s’exclamèrent plusieurs élèves en même temps.
--« Bien. Alors comme la dernière fois. Vous vous concentrez, puis par ordre alphabétique. »

Alex était le premier, il se concentra et réussi un saut magnifique. Lorsqu’il revint près de Mary, celle-ci le félicita. Quelques élèves s’essayèrent ensuite et peu réussissait à franchir l’obstacle. Puis, ce fut le tour d’Elenwë. Elle réussit sans problème se permettant même un salto arrière en franchissant le tronc. Alex la félicita à son tour. Thark quand à lui venait juste derrière Kady qui elle, avait réussi le saut de justesse. Il prit son élan, rata sa battue et passa sous le tronc pour atterrir lourdement auprès du professeur. C’était maintenant au tour de Mary et Alex lui souhaita : « Bonne chance » Elle réussit un saut magnifique, passant largement au-dessus de l’obstacle. Un moment, elle aperçut la forêt par-dessus la muraille et vit le cerf en train de brouter au coin d’une clairière. La surprise la déstabilisa complètement et elle se reçut très mal. Au moment où son pied droit toucha le sol, une douleur fulgurante lui remonta jusqu’au mollet. Elle rejoignit son amie en boitant.

--« Tu t’es fait mal ? » demanda Elenwë.
--« Oui, très… J’ai du me faire une entorse. »

(suite page suivante)


Dernière édition par le Mar 6 Déc 2005 - 21:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyLun 5 Déc 2005 - 5:37

(Chapitre 4 suite)

Xan passa lui aussi haut la main l’épreuve mais se reçu sur le bras gauche. Quelques élèves crièrent. Torias s’était immédiatement penché auprès de lui. Ils semblaient discuter tous les deux mais d’où elle était, Mary ne percevait rien de la conversation qu’ils tenaient. Xan et le professeur parlaient plus fort maintenant. Ils semblaient se disputer :

--« Non, ça c‘est rien… » disait Xan
--« Stop ! Je veux deux élèves. Vous, là ! Vous avez échoué. Pas la peine de rester. Vous allez l’emmener à l’infirmerie. » dit Torias à deux élèves.
Ajoutant : « Xan, écoutez-moi bien. Vous n’irez pas au cours de combat cet après-midi. Vous resterez à l’infirmerie. »
--« Quoi ? Mais je veux… » Torias l’interrompit :
--« Non. Vous n’irez pas. Même si je sais que vous préfèreriez y aller. Mais si vous y allez, le professeur Grull en profitera pour vous tuer. Il est vraiment très en colère contre vous, Xan. Je lui ai un peu parlé tout à l’heure. Demain, vous n’avez pas de cours. Il n’y a qu’un cours de magie. Alors ne bougez pas de l’infirmerie d’ici là ! »
--« Pourquoi ? » demandait Xan.
--« Je viens de l’expliquer… »
--« Non… Pourquoi le garde-t-on encore comme prof, s’il assassine les élèves ? »
--« Parce qu’il n’y a pas meilleur que lui, dans sa discipline. » répondit le professeur.

C’était donc ça ! se dit Mary. On garde ce sadique parce que c’est un excellent professeur… Mais dans quelle école suis-je donc tombée… Toute à ses réflexions, Mary ne vit pas qu’on avait emmené Xan. Le cours était terminé et ils reprirent la direction du réfectoire. Mary boitait et Alex dut la soutenir.

--« Tu devrais aussi aller à l’infirmerie » lui dit-il.
--« Non, ça ira… Ca va passer. On a pas cours cet après-midi. Tant pis, je garderai la chambre. Demain je n’aurais plus mal. »

Elle souffrait horriblement mais ne voulais pas le laisser paraître. Après le repas, Alex l’aida à regagner sa chambre. Elle se coucha sur le lit et le remercia :

--« Merci, tu es gentil. »
--« Veux-tu que je demande à Elenwë de venir te tenir compagnie ? »
--« Non, ça ira… Va t’amuser ! J’ai fais la conne, il faut que j’assume. »

Ils prirent congé et Alex rejoignit les autres. L’après-midi fut un cauchemar. Son mollet la faisait de plus en plus souffrir. Elle refusa même de se lever pour aller souper. Lorsque Elenwë monta dans la chambre, elle dormait enfin ; tout habillée.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyLun 5 Déc 2005 - 20:29

Elessar: Chapitre 2


(jusqu'à mardi soir)

Une nouvelle fois on réveillait les élèves à huit heures. Peu importe, Elessar n’arrivait plus à dormir, il pensait à l’élu de son cœur. À ses yeux bleus comme le ciel qui les faisait tant rêver.
Son sourire qui aurait fait fondre une pierre. Ces cheveux blonds. Il pensait à sa chute de reins qui aurait réveiller un mort en souriant, sourire qui s’effaça en pensant à ses oreilles d’elfes. C’est a cause de cela qu’il ne pourrait pas l’épouser, a cause de son père qui ne veut pas que sa fille y perde son immortalités. Perturbés par ce manque, Elessar écrit à l’élu de son cœur.

Ma douce Lassaïs,

Tu me manque plus que ma liberté, tu sais pourtant a quel point j’y tient. J’espère que cela se passe bien de ton cotés. Sache que jamais je ne t’oublierai, même brûlant vif mes pensées se tourneront vers toi.
La vie sans toi est bien fade, les fleurs souriante semble triste.
Et quand je vois une rose, je ne pense plus a son parfum et à ses belles couleurs; je vois ses épines.
Cette fameuse école des guerriers est magnifique, elle est en forme d’étoile. Le professeur de physiques m’as apprit des choses vraiment extraordinaire. Maintenant je sais courir le 100 mètres en moins de 7sc.
Malheureusement, parmi les professeurs il y a un orc, comment une école si réputer peut engager un être de cette race si bête et si cruel, ils sont mauvais qu’ils tuent leurs semblables pas pur plaisir.
Je n’ai pas beaucoup le temps de t’écrire, il sera bientôt huit heures et je vais devoir partir pour la grande salle, si je peut t’écrire dans le semaines je le ferais.

Je t’adore d’un amour consumant mon cœur, je t’aime.

Les concierges vinrent alors sonner la cloche supposé réveiller les élèves, Elessar se leva alors pour déjeuner, il était parmi les premiers puisque la plupart des élèves mettait plusieurs minutes pour ce lever. Il déjeuna, c’était vraiment délicieux. Il était tranquille pour le matin puisqu’il n’y avait que magie comme cours. Il sortit prendre l’air. Les senteurs des fleurs venant enchanter ses narines et la brise qui soufflait légèrement était particulièrement agréable. Après quelques instants allongés dans cette herbe délicate, il décida d’envoyer se lettre. Il retourna dans le château, il monta alors le deuxième plus haut donjon. Il arriva alors dix minutes plus tard dans la volière, il y avait vraiment des oiseaux de toutes les sortes, des hiboux, des pigeons, il y avait même un oiseaux qu’Elessar n’avait jamais vu, il était aussi gros qu’un aigle mai plus noir que les cendres. Ces yeux aussi, on les percevait à peine. Mais le plus étrange c’était les deux bandes rouges qu’il avait sur le cotés, elle était rouge vif. Il le trouva enfin, son aigle. C’était un aigle royal, fier et digne, libre, beau, un total respect inondait ceux qui l’approchait. Son regard était aussi perçant qu’une flèche d’elfe. Il lui confia la lettre, l’aigle s’envola donc pour jouer les messagers. Cela lui prit encore dix minutes pour descendre.

Il y avait la porte qui menait à l’autre tour. Était elle beaucoup plus haute? son cours ne démarrait que dans trois heures. Il avait certainement le temps. La porte était fermé a clé, très étrange. On ne verrouillait pas une porte inutilement. Il devait avoir quelque chose d’intéressant derrière. Il fallait triompher de ce verrou. Il regarda à travers la serrure, personne, il pourrait l’ouvrir en paix. Il prit son couteau de chasse dissimuler dans sa botte et l’enfonça dans le verrou. Quelques petit bricolages, un cliquetis, c’était ouvert! Il se glissa alors dans les escaliers, dans les nombreux escaliers. Ses marches était légion. Une demi heure fut nécessaire pour voir le bout de la fabuleuse montée. Une petite fenêtre, une meurtrière pour être exact, montrait la hauteur de la tour. Les grands arbres n’était pas bien immenses comparés aux gigantesques murailles. Pourtant, ces dernières était modestes confronté à ce titanesque donjon.

Il continua légèrement son ascension, assez pour voir deux orcs monter la garde. Derrière eux, un cercle bleu s’élevait, il était assez larges et touchait le plafond. Le jeune homme s’avança une peu, il était plaqués juste à cotés de la porte, il entendit les deux orcs se querellait, il jeta un coup d’œil, il ne regardait pas la porte. Il s’engouffra dans la pièce et s’accroupit pièce juste derrière un placard où trônait les armes des deux monstres gardiens. À l’intérieur du cercle, un homme au visage imprégnait de démence se tenait la tête en hurlant et en proférant des menaces aux deux gardiens. Il avait des cheveux et une barbe noirs négligés. Il jeta un cercle de feu vers les deux gardes qui fut stopper par le cercle bleu. Il forma une petite boule, il l’envoya rouler vers ses barreaux magiques, il la regarda affichant un sourire relevant ses dents jaunes et noirs. Elle explosa dans une éruption assourdissante et aveuglante. Personne n’était blessé, sa prison magique avait arrêté la boule mais n’avait pas blessé son lanceur. Elessar laissa échapper un hoquet de surprise. Les deux orcs et leur pensionnaire tournèrent les yeux vers sa cachette. Une des deux sentinelles approcha de lui, il le surprit se cachant la bouche de peur. Elessar sortit son couteau et trancha la le mollet de l’orc, le sang giclait se qui permis au jeune homme de s’enfuir. L‘orc criait de douleur se tenant le mollet. Il descendit les escaliers plus vite que possible. Il commençait à avoir le tournis à cause des ces escaliers en colimaçon. L’autre orc lui courait après en grognant. Heureusement au bout d’un instant, il s’arrêta et remonta en courant comme affolé. Cela n’empêcha pas Elessar de continuer à courir tel une proie poursuivi pas un dangereux prédateur. Il regardait constamment si l’un d’eux était à ses talons, au bout d’un moment il glissa. Il dégringola pendant plusieurs minutes, essaya de se relever mais il se tordit la cheville et tomba encore plus violemment.

Il arriva enfin un bas, couvert de bleus. Il essaya de se redresser mais sa cheville lui faisait vraiment mal. Il essayait sans cesse de se rétablir mais n’y arrivait pas. Comment faire pour se relever? Il y réfléchissait mais aucune solution, pas tout seul en tout cas. Il essaya de ramper, il rampa difficilement. Il avança de quelques mètres quand des pas se firent entendre. Une superbe brune se précipita sur lui pour voir s’il n’avait rien. Il lui expliqua qu’il était tomber dans les escaliers de la volière. Elle avait des magnifiques yeux vert, et même inquiète elle avait gardé en sourire en coin, comme amusé de tout ce qui se passait, même si cela avait l’air de la préoccupait.

- Je t’emmène à l’infirmerie! Dit-elle soucieuse

Elle le porta de la même manière que l’on porte quelqu’un qui ne peux pas marcher tout seul. Il réussirent à aller à l’infirmerie.

- Comment t’es tu fais ça? Demanda l’infirmière alors que la jeune fille examinait la scène.
- Je suis tomber dans les escaliers de la volière. Dit-il d’un ton froid
- Tu es balourd quand même, si tu es tout le temps comme ça il vaut mieux que tu ne te batte jamais sermonna-t-elle! Tu as de la chance, c’est douloureux mais ce n’est pas très grave, je peux vite te réparer ça!

Elle prit son pied entre ses mains, et le tourna dans les deux sens en un clin d’œil. Sa cheville craqua et fut immédiatement guéri. Ils purent donc sortir de là.

- Bon, maintenant le cours de ce sale orc! murmura Elessar tandis qu’ils sortaient de l’infirmerie
- Toi non plus tu n’aime pas les orcs?
- Et en plus je suis obligés d’y aller ,c’est un cour important pour un guerrier!
- Moi aussi je dois y aller. Je suis guerrière et mage! Je suis une demi-elfe répondit-elle fièrement
- Ah bon? Je me suis souvent demander quel était la différence entre une demie elfe et une elfe.
- Nous avons les qualités des elfe et les qualités des humains, par contre nous ne sommes pas immortels. A propos, comment t’appelle tu?
- Elessar et toi?
- sarah.

Ils arrivèrent au cours de Grull, les élèves se battaient avec des armes en bois, ils était arrivés en retard ce qui n’échappa pas au professeur sadique.

- Comment cela se fait-ce! Des élèves qui arrivent en retard! Brailla-t-il un plus vous êtes une magicienne je suppose jeune demi-elfe. Et vous vous permettez d’arriver en retard! Je vais vous donnez une bonne correction! Continua-t-il en se préparant à la frapper.
- C’est…C’est ma faute si elle est en retard s’interposa Elessar intimidé!
- Alors c’est toi qui aura une correction!

Grull frappa Elessar de haut en bas dans le menton, le jeune homme s’envola à plus de deux mètres du sol et se cogna contre le mur. Il retomba la face contre le sable. Il se releva, à quelques mètres du professeur le fixant d’un regard plus qu’haineux. Si l’orc disposaient d’autre sentiments que la cranté et le sadisme, il aurait déjà été pris de remords. Grull commença à lever son arme lorsqu’il fut attiré par un autre élève, un petit elfe qui n’arrivait même pas à lever son arme.
Le reste du cours se déroula sans accro, il paraît facilement les assauts de Sarah.

Après cette dure journée, il put aller se reposer dans sa chambre, il méditait, assis sur son lit. Il parla un peu avec Rovna

- Heureusement que cet elfe ne savait pas se servir d’une arme! S’exclama Elessar
- heureusement que j’avais suivi la scène plutôt! C’est moi qui est attiré cette caricature d’être pensant vers l’elfe.
- tu es très poétique quand tu insulte rigola Elessar!
- Tu as sûrement raison, on toque.
- Je peux venir ici? Depuis cet après les orcs de ma chambre se foutent de moi, et de toi aussi Elessar plaisanta Sarah.

Les garçons acquiescèrent. La soirée se passa bien. Un bruit sourd se fit entendre. Un aigle avec une lettre venait de toquer à la fenêtre


Dernière édition par le Sam 10 Déc 2005 - 11:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyMar 6 Déc 2005 - 2:01

Chapitre 2 : Sahara


(Jusqu'à mercredi minuit)

Sahara venait de suivre ses cours habituels. Elle n’allait plus au cour de combat avec Grull car après ce quelle a vu. Un pauvre garçon avait tenter de le vaincre. Depuis, elle ne remit plus les pieds dans cette classe. Jubilé elle, s’amusait beaucoup a ce cour. Sahara préférait aller au cours de magie. Mademoiselle Liune semblait bien aimé Sahara, bien quelle n’était pas la meilleur. Les rumeurs parlait d’un cerf qui serait apparue près d’un lac. Ceci n’intriguait pas Sahara. Un cerf est un cerf, non ? Alors quelle marchait dans les corridors, elle fit un grand sursaut.
Elle venait de se rendre compte qu’il y avait un petit bout de papier dans sa poche. Elle l’ouvrit et une écriture rouge sang y apparaissait. Voici ce qui est inscrit :

Bien que tu sois en haut et moi en bat,
Je trouverai le moyen de t’emmener.
Tu viendras, et tu sauras tout sur moi.
Le mystère qui nous sépare n’est rien.
Trouve-moi ce soir a minuit. Vas au milieu
De l’école. Tu me trouveras.

Ton «admirateur secret »...

Sahara se demandait qui étaient ce mystérieux garçon. Ce papier n’est sûrement pas venu tout seul après tout.
Elle était surexciter de rencontrer son admirateur mais en même temps un peu effrayé. Sa pourrai être n’importe qui après tout. Et si c’était Barnique Maichigcol l’élève le plus laid de l’école ?
A chaque fois que Sahara le voit, elle a le goût de vomir. C’est grosse lunette font 20 cm de largeur, son toupet roux va sur le coter et sa peau verte est dégouttante. Pourtant ce n’est pas un Orc.
La nuit tombée, Sahara sortit de sa chambre. Elle se rendit au milieu de l’école ou, l’on y trouve une fontaine d’eau de lumière. Cette eau est très rare. On ne la retrouve qu’au monde de Carneaux, le pays de l’eau. Sahara s’assit sur un banc de bois tout près de cette majestueuse fontaine. Elle attendit près de 30 minutes et personne n’est encore arriver. Sahara commençait a se coucher sur le banc. Elle entendit quelque bruit venant du sol. Elle fut surprit sur le coup, mais elle se mit par terre en accotant son oreille sur le sol. La voie était creuse. On aurait dit un serpent qui parlait mais on pouvait aussi croire qu’il s’agissait d’un humain. Sahara se posait plusieurs questions. Comment des voies peuvent telle venir du sol ! Il doit sûrement y avoir un souterrain. Lorsqu’elle allait distinguer les voies étranges, un lumière se posa sur elle.

??? : Toi ! Tu n’as pas le droit de venir ici le soir. C’est une partie de l’école interdite !

Sahara : Désoler, je n’étais pas au courant...

??? : Pourquoi es-tu venu ici a cette heure ?

Sahara : Eh bien... C’est pour m’entraîner !

??? : T’entraîner à quoi ?

Sahara : A la magie voyons ! Peut importe, je vais aller me coucher monsieur...

??? : Heustache, monsieur Heustache.

Sahara : Vous faites quoi ici ?

Heustache : Je suis le concierge. Aller, partez vous coucher !

Il en fut ainsi. Sahara partie dans sa chambre quand tout a coup, un cercle rouge sang étais dresser sur le sol. Jubilé avait disparue, tout comme son lit. Sahara émit un cri de mort qui a réveiller sans doute la moitié des élèves de l’étage. Le directeur accourut voir ce qui s’est passer tout comme beaucoup d’autres élèves.


Tarim : Que ce passe t’il ici ?

Élèves : Une fille a crié.

Tarim : Et alors ?

Sahara (en pleurant) : Jubilé ! Il a enlevé Jubilé !

Tarim : De quoi parles-tu ?

Sahara : Regarder, la, au milieu de la pièce.

Tarim eut un sursaut. Le cercle ressemble a une étoile noire, mais dessiner de façon différente. Sahara dormit a l’infirmerie, pour pouvoir échapper a un traumatisme.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyMar 6 Déc 2005 - 2:08

Chapitre 5 : Mary


(jusqu'à jeudi au souper)

La sonnerie tira Mary de son sommeil. Elle avait très mal dormi se tournant plusieurs fois sur la nuit à chercher le repos. Elenwë assise sur son propre lit paraissait songeuse. Lorsque Mary voulu déplacer son pied blessé, elle retint un hurlement de douleur.

--« Ca ne va toujours pas ? » demanda son amie.
--« Non, je souffre horriblement. » répondit Mary en posant ses talons à terre.

Elle regarda machinalement ses pieds. Le droit avait doublé de volume et était tout bleu. C’était bel et bien une entorse ou pire… le pied cassé.

--« Tu ne peux pas rester comme ça » lui dit Elenwë « Je crois bien que t’es bonne pour l’infirmerie. »
Mary souffla de dépit. --« Ca m’ennuie, il y a cours de magie ce matin et puis cours de physique. »
--« Eh ! tu ne peux pas rester dans cet état non plus ! Il faut que tu ailles te faire soigner. »
--« Je crois que tu as raison. Tant pis pour les cours… »
--« Bouge pas de là, je vais prévenir quelqu’un. » fit son amie en se levant et elle quitta la chambre.

Un quart d’heure après elle était de retour avec un brancard et deux élèves. Mary se retrouva à l’infirmerie en moins de temps qu’il ne faille pour le dire. L’infirmière la fit mettre sur un lit recouvert de draps blancs. Mary regardait attentivement celle-ci ; son visage ne lui était pas inconnu. Mais où l’avait-elle déjà rencontrée. Et soudain, l’illumination !

--« Vous êtes la jeune fille qui faisait les admissions lorsque nous sommes arrivés dimanche. » dit-elle sans préambule.
--« Tu as parfaitement raison Mary » répondit celle-ci.
--« Mais comment… »
--« Mon vrai boulot est de soigner les élèves de cette école. Les admissions, c’était juste un petit supplément pour aider le directeur. Je m’appelle Eléa et suis une demi-elfe comme toi »
--« Mais comment connaissez-vous mon nom » fit Mary contente de pouvoir terminer sa phrase.
--« Je crois que ta réputation t’a un peu précédée. De plus, tu es la plus jeune élève de l’école. Alors tu penses… Tout le monde te connaît maintenant. Mais voyons cette vilaine foulure. » Eléa commença à faire bouger le pied de Mary qui se mordait les lèvres tant la douleur était lancinante. « Peux-tu bouger le pied ? » demanda-t-elle.
--« Oui, je crois mais c’est très douloureux. »
--« Tu as de la chance, ce n’est pas cassé. J’ai certains pouvoirs de guérison, et je pense que dans quelques heures tu ne sentiras plus rien. »
--« Ce serait génial » s’écria presque Mary : « Après dîner, j’ai cours de physique, tu penses que je serai guérie ? »
--« C’est probable, mais ton pied sera encore fragile… Je préfèrerais que tu passe au moins la nuit ici ! D’un autre côté, le cours de physique est très important cet après-midi… »
--« Pourquoi ? » demanda Mary.
--« Je ne devrais pas te le dire… C’est la dernière partie des épreuves de sélection. Si tu n’y va pas, tu es éliminée. »
--« Alors, il faut me guérir… Je dois absolument y aller. »
--« Tu es déjà comme Xan » dit Eléa, ajoutant : « Impétueux et ne tenant pas en place ! »
--« Ah oui au fait ! Comment va-t-il ? Il est très mal tombé hier. »
--« Eh ben ! tu ne vas pas me croire… Hier, quand on me l’a amené, il avait plusieurs os cassés. Et je ne sais comment, ceux-ci se sont ressoudé dans la nuit. Un grand mystère ! »
--« Je pourrai le voir ? »
--« Pas de chance… Vous vous êtes croisés. Il vient de sortir pour regagner sa chambre. Complètement guéri ! »
--« Ah ! ben tant mieux pour lui. » répondit Mary, ajoutant : « Bizarre quand même que ses os se soient ressoudés si vite… »
--« Oui très étrange. Mais occupons-nous plutôt de toi… Je vais t’appliquer un baume de ma fabrication. Il a le pouvoir de guérir et d’enlever la douleur. Cependant, il faudra que tu restes au moins quatre heures sans te mettre sur ton pied. Repos absolu ! »
--« D’accord » répondit-elle.

Et Eléa s’affaira. Elle sortit d’un pot de pierre une espèce de pâte noire et nauséabonde qu’elle appliqua en couche épaisse sur le pied de Mary. Puis elle fit un bandage pour immobiliser la cheville.

--« Pas trop serré ? » demanda-t-elle
--« Non ça va, c’est très bien »
--« Voilà, c’est fait. Repose-toi, je viendrais te voir tout à l’heure. »
--« Merci Eléa »

Mary prit son mal en patience. La douleur s’était déjà atténuée et elle pensa à la sélection du cours de physique. Qu’est-ce que Torias allait encore bien pouvoir inventer ? Elle s’endormit.
Eléa la réveilla à midi, pour manger :

--« Comment ça va ? » lui demanda-t-elle en lui tendant un plateau avec son repas.
--« Je ne sens plus rien. »
--« Tu manges à ton aise et puis, je viendrais te retirer le bandage. Ne t’inquiètes pas, tu seras prête pour le cours. Bon appétit. »
--« Merci, toi aussi. » fit-Mary.

Elle enfila son repas puis l’infirmière revint pour lui ôter le bandage. Le pied avait complètement désenflé et avait retrouvé toutes ses couleurs. Elle le fit remuer pour voir et constata qu’elle n’avait plus mal.

--« Un vrai miracle ce baume » dit-elle.
--« Non, juste un peu de magie » répondit Eléa. « Tu peux te lever et allez à ton cours mais ne force pas trop sur ton pied. »
--« Merci pour tout » dit Mary « Au revoir. Enfin, j’espère ne pas revenir trop souvent… »
--« Comme je te comprends ! Bonne chance pour l’épreuve. »
--« Merci. »

Lorsque Mary arriva dans la cour intérieure, ses amis étaient déjà là. Elenwë l’accueilli chaleureusement :

--« Mary, déjà guérie ! »
--« Oui, les onguents de l’infirmière font des miracles. »
--« Je veux bien te croire. » dit Alex « Regarde qui est aussi de retour » en lui indiquant l’arbre où s’était couché Xan.
--« Oui je sais. L’infirmière m’a dit qu’il était sorti peu avant huit heures. C’est étonnant, ses os se sont ressoudés en une seule nuit. »
--« C’est vraiment bizarre… » fit le nain.
--« Thark, je t’avais pas vu ! Que fais-tu ici ? Je pensais que tu avais été éliminé hier… » s’exclama Mary constatant qu’il était parmi eux.
--« Ah zut ! C’est vrai… Je crois que je vais rejoindre Krum. A moins que je reste pour vous regarder. »
--« Tu fais comme tu veux » dit Kady.

Mary observait, elle était pour ainsi dire la seule à savoir qu’il y avait encore une épreuve. Elle ne dit rien, réservant la surprise à ses amis. Les trois troncs qui avaient servi à leur épreuve de saut étaient toujours en place. Il y avait quelques chose de nouveau cependant. Une fine cordelette avait été tendue entre deux autres arbres, à environ sept mètres de hauteur. Torias venait d’arriver et réclama le silence :

--« Bonjour ! J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, nouvelle épreuve de sélection… »

Les élèves semblaient soudains très fatigués. A ce rythme là, la semaine prochaine il n’en resterait qu’un. Mary pensa à celui qui avait raconté son histoire de concours hier. Elle sourit. Le professeur poursuivit :

--« Eh oui ! Aujourd’hui, il y en a même deux. Mais je vous rassure, il n’y en aura pas d’autres. Première épreuve. L’équilibre… » Il pointa du doigt la fine cordelette que Mary avait aperçue.
--« Vous devrez marcher sur la ficelle. » dit le professeur.
--« Mais… Vous avez vu comme elle est fine ? On n’y arrivera jamais. » réclama un élève.
--« Mais si, mais si. » Ces quatre mots devaient être un tique chez Torias pensa Mary.
--« Mais ça ne tiendra jamais » dit un autre élève « On est trop lourd pour cette petite ficelle. »
--« Ce n’est pas une ficelle ordinaire. Elle tiendra, je vous l’affirme ! Bon, je vous laisse un peu de temps pour vous concentrer. »

Après quelques minutes, Torias les appela. L’ordre alphabétique semblait de nouveau de rigueur et Alex fut à nouveau le premier volontaire. Malgré la présence d’une échelle de corde, il sauta d’un bon sur la ficelle et entrepris de traverser le pont improvisé. Alex ne manquait pas d’équilibre et arriva à l’autre arbre sans aucune difficulté. Il sauta sur le sol et rejoignit ses amis.

--« Bravo Alex, un équilibriste n'aurais pas fait mieux » fit Kady.
C’était déjà au tour d’Elenwë, décidément il y avait un manque certain de candidats. Encore quelques épreuve comme celle-ci et Torias pouvait prendre sa retraite. Sa camarade de chambre se surpassa. Elle courut sur la ficelle tant et si bien qu’elle ne la toucha pour ainsi dire pas. Trois élèves chutèrent après elle et furent éliminés. Puis vint le tour de Kady.

--« Bonne chance lui dit Alex. »

Kady marchait lentement sur le fil quant à mi-parcours elle faillit perdre l’équilibre et se rattrapa de justesse. Alex suait de grosse goutte comme si c’était lui qui passait l’épreuve. Elle finit par atteindre l’autre arbre et sauta à terre pour rejoindre ses amis.

--« Merci de m’avoir encouragé » dit-elle à l’intention de Mary.
--« Encouragé ? » fit Alex surprit.
--« Oui, Mary m’a parlé quand j’ai perdu mon équilibre. Me disant de me calmer et de regarder devant moi. »
--« Télépathie ? » lança Elenwë à Mary.
--« Faut bien aider les copines non ? »

C’était déjà au tour de Mary, elle se rappela les conseils de l’infirmière et monta prudemment à l’échelle de corde. Puis elle travers d’un pas sûr, comme s’il s’agissait d’un fil posé sur le sol. En sautant, elle prit garde à ne pas se recevoir sur le pied droit.

--« Bravo, vous êtes admis » dit le professeur.

Xan passa en dernier comme d’habitude. Il sauta directement sur la branche de départ et s’engagea sur la fine cordelette. La corde oscillait dangereusement mais son pas s’assura et il termina le parcours en marchant presque normalement. Il sauta au pied de Torias lorsqu’il arriva à l’autre arbre. Mary compta machinalement les élèves : Ils n’étaient plus que dix-neuf pour la dernière épreuve.

--« Bien. Seconde et dernière épreuve. Le parcours d’obstacle. Vous allez devoir utiliser tout ce qui a été appris pendant les cours en une fois. Pas de temps de concentration. Mettez-vous en ligne ici… Voilà ! Vous allez courir jusqu’à cet arbre là-bas. Là, vous sautez la même hauteur que la dernière fois au-dessus de ces troncs. Vous courez la même distance qu’au début. Et enfin, vous sautez dans l’autre arbre où vous traversez le fil. Tous les coups sont permis, tant que vous ne blessez pas les autres. Vous avez le droit de pousser, frapper, faire des croche-pieds, etcetera… C’est une course. Seuls les dix premiers seront admis. Attention… Partez ! »

Tout le monde se bousculait, Mary parti derrière Alex mais le dépassa assez facilement. Elle sauta par-dessus un pied sournoisement tendu et évita une gifle magistrale qu’on lui destinait.
A trois mètres de l’arbre elle sauta et fit une pirouette par-dessus le tronc avant de se recevoir en roulé boulé au sol. Son pied tenait le coup mais Alex en avait profité pour repasser devant et talonnait la première, un elfe dont elle ne connaissait pas le nom. Elle courut vers le fil, mais se fit soudain happer à la gorge et jeter par terre. Elle roula, se relevant aussitôt et fonça vers l’arbre. Alex était déjà sur le fil talonné par deux concurrents qui cherchait à le faire tomber. Mary sauta sur la cordelette et bondit par-dessus un guerrier dont elle massacra la tête d’une ruade. Elle était troisième et courait de plus belle ne pensant plus à son talon. Devant, l’elfe tenta de faire tomber Alex qui se rattrapa de justesse. Elle bondit, tête la première dans le dos de celle-ci qui perdit l’équilibre. Mary se sentit aussitôt chuter et se rattrapa au fil d’une main. Elle sentit qu’elle allait tout perdre quand elle vit une perche secourable : Alex s’était retourné et lui tendait la main. Elle s’agrippa, se rétablit et ils sautèrent. Il était temps, les autres arrivaient.

--« Bien… Nous avons nos dix sélectionnés. Désolé pour les autres. Vous êtes quand même assez forts, pour avoir été jusqu’ici. Mais vous ne l’êtes pas pour la suite. Au revoir. » dit le professeur.

Mary regarda en direction de Elenwë : Elle souriait. Elle avait donc réussi. Par contre Kady semblait décue. Encore essoufflée, elle remercia Alex.

--« Si tu ne m’avais pas débarrassé de cette punaise, j’y serais pas arrivé » répondit-il.

Tout le monde était à présent assis à tenter de reprendre son souffle. Certains pleuraient, d’autre étaient heureux. C’était la dure loi de l’école : Il y aurait ceux dont on se souviendrait et puis tout les autres dont certains partiraient avant la fin de l’année.

--« Le cours est terminé ! » reprit le professeur. « Au revoir. »

Ils partirent manger… Ce double exercice avait aiguisé leur appétit. Lorsqu’il arrivèrent au réfectoire, Krum et Thark étaient déjà installés.

--« Vous en faites une tête » fit Alex. « Vous vous êtes disputés ? »
--« Non » répondit Thark « On a longuement réfléchit cet après-midi. Tous les deux, nous ne sommes vraiment pas trop doués. En physique on ne vaut rien, et en combat on s’en prend plein la tronche. »
--« Oui et alors ? » fit Mary.
--« Alors ? Il y a un bateau ce soir… Nos bagages sont faits. Nous quittons l’école. »

Soudainement, Mary n’avait plus envie de manger… Ses compagnons non plus d’ailleurs.
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MessageSujet: Re: Les Chapitres du Jeu   Les Chapitres du Jeu EmptyMer 7 Déc 2005 - 3:03

Chapitre 6 : Mary


(Jusqu'à vendredi matin - début d'excercice de physique)

Thark se leva soudain.

--« Bon, c’est pas tout ça Krum… Si on veut pas rater le bateau, il s’agit d’y aller. »

Krum se leva sans trop de convictions. Tout compte fait, il avait pas tellement envie de partir. Mais il avait sa fierté. Ce qui était dit était dit.

--« Vous nous accompagnez ? » fit Krum.
--« Oh tu sais ! les grandes effusions sur les embarcadères, c’est pas vraiment mon fort. Bonne chance à vous deux » répondit Alex en leur serrant la main.

Ils saluèrent Kady, Elenwë et Mary, prirent leurs valises et quittèrent la salle. Nos quatre complices reprirent place à table. Alex n’était pas mécontent de voir partir Krum. Il ne l’appréciait pas tellement. C ‘était ennuyant que Thark avait lui aussi décidé de partir. Il était bon vivant et un joyeux compagnon.

--« Tu as l’air bien triste… » lança-t-il à Kady.
--« Elle est arrivée douzième à la dernière sélection. Alors tu comprendras qu’elle n’est pas d’humeur à rigoler. » répondit Elenwë.
--« Ah ! Au fait, et toi, ça s’est terminé comment ? J’étais tellement essoufflé que j’ai pas vraiment vu… »
--« Dixième, de justesse… »
--« Ce qui est embêtant, c’est que maintenant qu’on à réussi on va devoir se farcir plus de cours que les autres. » constata Alex.
--« Zut ! J’avais pas pensé à ça. » dit Mary, ajoutant : « Il se fait tard… Allons nous coucher. »
--« Tu as raison, je tombe de sommeil. » répondit Kady.

Ils se levèrent et regagnèrent le cinquième étage. Mary n’avait pas vraiment sommeil et contemplait le ciel qui ce soir était particulièrement magnifique. Elle se mit machinalement à compter les étoiles. Elle savait que la tâche était impossible mais espérait y trouver le sommeil. Soudain elle s’écria :

--« Une étoile filante ! »
--« Fait un vœux ! » répondit Elenwë en venant à la fenêtre.
--« Elle a disparu. » soupira Mary « même pas eu le temps de le faire, ce vœux. »
--« Dommage, ce sera pour une prochaine fois. »
--« Tu fais quoi ? »
--« J’écris à mes parents » répondit Elenwë »
--« Moi j’ai plus personne à qui écrire… »
--« Veux-tu qu’on en parle ? Je sens que ce mauvais souvenir te hante. »
--« Non, j’y arriverais peut-être un jour mais pour l’instant je ne peux pas. » répondit Mary en baillant.
--« Va te coucher… Tu tombes de sommeil ! »
--« Tu as raison »

Mary se déshabilla et se mit au lit. Il faisait si bon sous la couette et elle trouva presque directement le sommeil. La sonnerie du réveil tira Mary de ses rêves. Comme d’habitude, le lit de son amie n’avait pas été défait. Celle-ci était à la fenêtre admirant le paysage.
--« Comment est le temps ? » demanda-t-elle
--« Magnifique journée en perspective. Le temps est radieux. » répondit Elenwë
Elle se leva et partit au sanitaires puis revint s’habiller. Lorsqu’elle furent prête elles descendirent manger. On était vendredi : Cours avec Torias ce matin puis repos. Lorsqu’elles arrivèrent à table elles furent étonnées :

--« Thark ! » s’exclama Mary en s’asseyant « Tu n’est pas parti ? »
--« Surprise ! Je n’ai jamais eu envie de partir. Krum n’était pas vraiment décidé… Alors je l’ai poussé un peu. »
--« Et les valises ? » fit Mary perplexe…
--« Ca c’était le coup de génie… Mademoiselle Liume m’a accosté en fin d’après-midi, me demandant si je savais tenir un secret… » et Thrak raconta sa petite histoire :

« Bien sur Mademoiselle, je serais muet comme une tombe…
-Voilà : Notre directeur a décidé d’envoyer deux élèves en mission secrète. Seulement, l’un de ceux-ci est assez connu et si on le vois avec des valises, toute l’école va se rappliquer. Alors, je te demande de passer prendre ses valises ainsi que celles de son compagnon et de nous rejoindre devant la grande porte après le souper. Les serviteurs sont en train de les préparer en grand secret et te les remettrons.
-Ca tombe vraiment bien Mademoiselle : Krum a décidé d’abandonner et de rentrer chez lui… J’en profiterai pour l’accompagner. »

--« Et voilà… Vous auriez vu la tête de Krum quand il s’est rendu compte que les valises n’étaient pas à moi et qu’il était le seul à partir. Tu connais les orcs et leur grande fierté… Il n’a pas osé renoncer de peur du ridicule. »
--« Et ces deux élèves… Tu les connaîs ? » demanda Mary curieuse.
--« Foi de nain ! Une parole est une parole ! Tu n’apprendra rien de moi, même si tu m’arrachais la barbe poils par poils. »

Mary était frustré mais n’insista pas. Rien n’était plus têtu qu’un nain. Ils déjeunèrent tout en continuant la conversation.

--« Je me demande bien ce que Torias va nous trouver à faire ce matin… » dit Alex
--« Très bonne question… Tiens au fait… Ca s’est passé comment le cours de magie hier ? » répondit Mary.
--« Oh ! assez banal… Liume nous a fait un cours sur les moyens de défense contre les attaques psychiques. » expliqua Kady.
--« Oui, il y a eu quelques bonnes démonstrations. Le gars qui est toujours collé après Xan notamment… Comment il s’appelle déjà ? » Elenwë butait sur son nom.
--« C’est pas Hérion ? » demanda Alex.
--« Non pas Hérion… Ca commence par un Z… Zérion ! Oui c’est bien ça ! Il nous a fait un bouclier mental d’un bleu cyan. Tu l’aurais vu… C’était magnifique et impénétrable aussi… Nous avons tous tenté notre chance… Impossible de toucher son esprit. Et lui qui restait impassible, souriant et se moquant de nous ! » poursuivit Elenwë.
--« Bon je crois qu’il est temps d’aller à notre cours. » dit Alex.

Mary et Elenwë se levèrent et tout trois quittèrent le réfectoire.

--« Tu vas faire quoi toi ? » demanda Kady.
--« Ben, j’ai des valises à défaire… Les miennes… que j’ai faites devant Krum et que j’ai soigneusement cachées avant de descendre manger hier. Et toi ? » répondit Thark
--« Je sais pas… J’irais peut-être promener dans le parc… Il fait un temps splendide aujourd’hui.

Mary et ses amis était arrivés dans la cour intérieure. Torias était déjà là et bizarrement aucun appareil n’avait été installé. Il prit la parole :

--« Bonjour bonjour ! J’ai oublié de vous faire prévenir… Aujourd’hui nous allons faire de la natation ! Alors tout le monde retourne dans sa chambre et je veux vous voir au bord du lac et en maillot de bain dans cinq minutes… Top partez ! »

Les élèves partirent au galop. Cinq minutes ! Même pas le temps de se changer. Mary se demandait ce qu’elle avait fait de son maillot. Elle se maudissait de ne pas avoir d’ordre. Elle bondit dans la chambre en se déshabillant. Le maillot ! Où était ce fichu maillot ? Elle le trouva sous les patins, sortit de la chambre en terminant de l’enfiler. Elenwë était déjà loin devant. Elle dégringola les escaliers volées par volées, sans toucher les marches, déboula dans la cour et piqua un sprint vers le lac dépassant Elenwë et Alex.

Torias attendait au pied d’un arbre, chrono en main. Il regarda à deux fois les aiguilles et n’en croyait pas ses yeux. Chaque année, il se prenait à faire cette même blague. Il savait qu’il était impossible de réaliser ce parcours en moins de cinq minutes et généralement il se moquait des élèves qui arrivaient essoufflés aux bord du lac avec des excuses pleins la bouche. Mais là, il devait reconnaître qu’il s’était fait moucher. Cependant, il n’en laissa rien paraître et dit simplement :

--« Quatre minute cinquante-deux ! Vous êtes qualifiée Mary. Vous serez donc la première à traverser le lac… en plongée ! » s’exclama Torias.

Mary regarda l’autre berge. La largeur du lac devait faire tout au plus deux cents mètres.

--« Ca m’a l’air enfantin » répondit-elle
--« Non non, pas en largeur… D’ici jusqu’à cet arbre là bas ! »

Mary distinguait à peine l’arbre en question… Il devait se trouver à près d’un kilomètre.

--« Mais ce n’est pas possible ! »
--« Mais si mais si ! Vous verrez… C’est enfantin ! » répondit Torias en souriant.

Mary s’assit. Alex et Elenwë venaient d’arriver et en firent autant. Tiens se dit Mary, je n’ai pas encore vu Xan aujourd’hui… Se pourrait-il que… Et puis non ! C’est impossible… pas les premières années… C’est interdit !

--« C’est quoi l’exercice aujourd’hui ? » demanda Alex.
--« Traversée du lac… »
--« Ca à l’air facile ! »
--« En longueur et… sous l’eau » poursuivi Mary.
--« Quoi ! mais il est dingue ce prof ! » s’exclama Alex.

Voyant que tout le monde était arrivé, Torias demanda le silence :

--« Voilà voilà ! aujourd’hui vous allez me montrer ce que vous savez faire avec vos petits poumons… Traversée du lac jusqu’à l’arbre qui se trouve là-bas. En plongée et je ne veux pas voir de tête qui sort de l’eau. Sauf pour respirer bien sûr. Mais j’aimerais que vous tentiez de vous surpasser et de tenir le plus longtemps possible sous l’eau. »

--« Ah ! J’ai mieux ça » soupira Alex « On a quand même le droit de remonter pour respirer Je suppose que c’est par ordre alphabétique» ajouta-t-il en se levant.
--« Non » fit Mary « premiers arrivés, premiers servis. Je vous dirais si elle est bonne »

Et elle se leva, s’approcha du bord et plongea.

[c'est court mais c'est voulu... suspense]
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