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 Fic: La Quête Ultime

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master18
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptyDim 23 Sep 2007 - 15:00

LA QUETE ULTIME
SAISON 2: LA QUETE ULTIME
CHAPITRE 01 : LA DIMENSION INTERDITE


**
Le temps emporte tout, qu’on le veuille ou non. Le temps emporte tout, le temps efface tout et tout ce qui reste à la fin sont ténèbres. Parfois, au cœur des ténèbres, on retrouve d’autres personnes. Et parfois au cœur des ténèbres, on les perd à nouveau.

**
Nous sommes au Seiretereï, dimension secrète de l’Autre Monde.

Plusieurs heures s’étaient déjà écoulées depuis le départ de Miraï Trunks pour ladite Dimension Interdite. Le Senshi Z réuni au complet demeurait abattu, tentant d’expliquer la curieuse attitude de Miraï Trunks, qui s’était finalement allié à des forces obscures. En vain. De tous ceux présents, Végéta était sans aucun doute celui qui était le plus marqué. En effet, depuis son retour, il s’était isolé du reste du groupe, maintenant les yeux clos comme s’il craignait que ses proches ne découvrent, à travers son regard, son extrême tristesse.

- Végéta, tu n’y peux plus rien ! s’écria le Kaioh du Nord d’un ton solennel. Ce qui est fait, est fait. On ne peut plus revenir en arrière !

Le guerrier saiyan ne daigna pas répondre. Il ne pouvait répondre. Jamais culpabilité n’était tombé plus rudement dans un être. Végéta s’en voulait en effet de ne pas être intervenu à temps, de ne pas avoir été assez à l’écoute de son fils. Il ne savait ce qu’il aurait concrètement dû faire mais jamais il n’aurait dû être aussi passif, attendant vainement que quelque chose ne se passe. A présent, Trunks avait rejoint le Chaos et entrerait dans une servitude sans fin. En d’autres termes, il avait conduit son propre fils à une mort atroce et programmée. Ainsi abattu, Végéta ne put retenir les quelques larmes qui perlèrent sur visage assombri. A cette déception, s’ajoutait le fait qu’il aurait dû être en train de livrer un mémorable combat face à son éternel rival : Kakarotto. Autant dire que cette journée resterait comme la plus sombre de sa vie. Cruelle destinée.

- Végéta, poursuivit le Kaioh du Nord, l’air sinistre. Es-tu bien sûr de ne pas vouloir combattre Sangoku pour le compte du Tournoi Millénaire ?
- Bien sûr que non !!! rugit le saiyan, excédé. Je vous rappelle que la vie de mon fils est en jeu, imbécile !!
- Nous voulions juste te l’entendre dire afin que certains évènements passés n’aient pas à se répéter, rétorqua le Doyen des Dieux, l’air impassible. Sinon, quelqu’un aurait t-il des nouvelles de Gohan ? interrogea t-il.
- Il était très affaibli quand nous sommes revenus, répondit machinalement Dartas, et à peine vivant lorsque Dendé a tenté de le soigner. Mais passons aux choses sérieuses, maîtres !
- Comment ça ? reprit Daï Kaioh, interloqué.
- Je pense qu’il est temps de les mettre au courant, de leur dire ce qui se passe réellement, protesta de vive voix Dartas devant la banalité de la question.
- Oui, acquiesça le Doyen des Dieux, désabusé.
- Mais avant j’aimerais savoir ce que sont devenus tous ceux qui sont sur Terre, l’interrompit précipitamment Goku. C’est étrange mais je ne détecte aucune vibration énergétique.
- Peut-être parce que toutes les planètes de l’Univers ont été détruites avec leurs habitants, déclara Shibito d’un ton abrupt.
- Non…c’est impossible !! s’exclama Bulma qui éclatait en sanglots. Il…il faut vraiment avoir un cœur de pierre pour faire de telles choses !!
- Encore faudrait-il que le coupable possède un cœur, répliqua amèrement Shibito. Et pour répondre à ta première question, c’est le Chaos qui a exterminé l’Univers.
- Le Chaos, reprit Krillin, stupéfait.
- Tu as bien entendu, et crois-moi tu n’es pas prêt d’oublier ce nom, lui fit remarquer le Doyen des Dieux. Mais avant, je vais vous raconter une histoire : « Il y a soixante millions d’années fut créée une planète nommée, Rucchia. Cette même planète, était divisée en deux clans : le clan des bons et celui des mauvais. Ces derniers mourraient d’envie de s’attaquer aux bons. Or, ils n’étaient pas assez nombreux et s’avéraient être beaucoup moins forts qu’eux. Alors que la civilisation du sud, où s’établissaient les bons, très intelligents, était parvenue à développer son industrie, la civilisation du nord, celle des démons, restait plus proche de la nature. Le contraste était donc très fort et les deux factions ne se mélangeaient d’ailleurs jamais. Ainsi, un bon jour, alors que la fête annuelle du sud battait son plein, un démon surgit de nulle part et ravagea tout sur son passage. Quasiment la totalité des habitants de la région du sud furent tués ce jour-là. Cependant, ce démon avait négligé l’intelligence des bons, - qui sentant leur dernière heure arriver -, décidèrent de cacher soigneusement huit divins biens, recherchés depuis des millénaires de telle façon qu’aucune personne du monde des vivants et des morts ne sait où sont dissimulés ces précieux trésors. Entre temps, tous les anciens mages se rassemblèrent en un même lieu, et après des longues minutes de méditation, ils jetèrent diverses malédictions et autres maléfices, qui s’abattirent sur Rucchia. Le soir venu, alors que la course poursuite opposant les bons aux mauvais était à son apogée, le plus savant des tous les vieux sages se rendit chez lui, autrement dit dans une petite caverne au fin fond de la région du sud, et prononça une phrase pleine de sens : DESTRUCTOS ADAVA ARAVEDRA FINAL ! Il s’écroula aussitôt mort de fatigue après les paroles prononcées tandis qu’ une phrase s’inscrivait sur le sol et sur le livre sur lequel avait été écrite la malédiction : « Dans soixante millions d’années, trois cents jours, dix neuf heures et quarante secondes, surviendra l’Apocalypse ! »La nuit s’est alors installée pour ne plus jamais être remplacée. Les Avatars ont par la suite entrepris de sceller cette planète entre l’Autre Monde et l’Univers, la baptisant comme étant la Dimension Interdite. C’est pourquoi jusqu’à ce que Miraï Trunks ne devienne l’Hôte du Chaos, il était complètement impossible de s’y échapper ou de s’y rendre. Puis, jour après jour, alors que le Chaos développait des capacités sans précédents, les êtres malfaisants se sont multipliés jusqu’à envahir cette planète, destinés à servir continuellement le Chaos dont le dessein est de régner éternellement à travers le temps et l’espace». Voilà, vous venez de faire connaissance avec l’Empereur du Mal, la créature la plus puissante qui soit et qui sera, hélas !
- C’est insensé, reprit Yamcha, l’air apeuré.
- Oui, il a raison, acquiesça Chibi Trunks, l’air abasourdi.
- Peut-être mais n’empêche qu’un seul battement de cils lui a suffit pour exterminer plusieurs dizaines de peuples ! s’exclama Daï Kaioh d’un ton brusque. A vrai dire, je crains que même en unissant nos forces, nous n’ayons aucune chance de lui infliger la moindre coupure !
- Par ailleurs, tu as oublié de mentionner que tous ceux qui se trouvaient dans les Enfers ont rejoint la Dimension Interdite, rétorqua subitement le Kaioh du Sud. Enfin, vous ne le saviez peut-être pas mais dans cent jours surviendra l’Apocalypse. En d’autres termes, dans cent jours, tout est amené à disparaître !! Tout ! Y compris ceux qui sont dans l’Autre Monde !
- Mais on ne va pas rester la, bras croisés ! s’emporta Goku, qui n’avait jamais paru aussi désemparé et impuissant. Je ne veux pas mourir !!
- C’est donc là que vous êtes censés intervenir, affirma Dartas d’un ton placide.
- Comment ça ?
- Goku, Goten, Végéta, Chibi Trunks, Gohan et Miraï Trunks, avez été choisi comme étant les six élus dont la mission consiste à empêcher l’avènement du Mal et de nous sauver de la Destruction Finale. Je crains cependant que les deux derniers cités soient dans l’impossibilité de remplir leurs fonctions…
- PAS SI VITE !!! s’exclama une voix rauque non loin d’ici.

Tous se retournèrent et aperçurent avec stupéfaction Sangohan, - encadré par son épouse et sa fille - tenter péniblement de les rejoindre. A première vue, il ne semblait pas avoir repris la pleine possession de ses moyens. Mais qu’importe, la survie de l’Humanité était en jeu. De plus, il n’osait se l’avouer mais le demi saiyan espérait toujours sauver Miraï Trunks des griffes du Chaos.

- Ne vous inquiétez pas, maître, balbutia Gohan d’une voix à peine audible, je vais bien.
- Sinon comment nous rendrions-nous dans la Dimension interdite ?! interrogea Végéta, l’air quelque peu impatient.
- Je pense pouvoir être en mesure de créer un passage inter dimensionnel, répondit Dartas, l’air sinistre. Mais avant il me faut accomplir quelque chose, qui je pense, nous sera d’une grande utilité.

**
Comme pour accompagner ses propos, Dartas leva sa main au ciel. De celle-ci, émana alors une lueur rougeâtre aveuglante, qui précéda aussitôt la matérialisation d’une superbe épée dorée dont la poignée était incrustée de diamants, de rubis et autres pierres précieuses de la taille d’un œuf.

- Je te confie l’Epée Céleste. De nous tous, tu es celui qui arrivera à tirer son plein pouvoir. Ainsi, tu développeras un immense pouvoir. Mais ne te méprends pas, cela sera beaucoup plus dur qu’il n’y parait.
- Merci Dartas, dixit Gohan, qui contemplait sa nouvelle épée d’un air émerveillé.
- Dartas, tu ne peux pas faire ça ! protesta Rô Kaï Kaiohshin, le teint livide. C’est contraire au règlement !
- Certes, mais les règles sont faites pour être contournées, n’est-ce pas ?! l’interrompit Dartas d’un ton abrupt.
- Qu’il en soit ainsi. Mais avant, je voudrai vous avertir que de la Dimension Interdite, on n’en sort jamais indemne. Jamais ! Vous y apprendrez que là-bas plus qu’ailleurs, aucune erreur n’est impayée. Alors par pitié, implora le vieil ermite d’un ton presque suppliant, soyez discrets et surtout voyez les dangers. Lisez les présages que nous montrent l’histoire et ses ravages car nos vies sont en périls devant des forces puissantes et hostiles. Vous devez ainsi tous vous unir en elle pour échapper à la chute mortelle : soyez avertis et prenez conscience, les amis, je vous en supplie ! Bien trop de choses sont en jeu pour être négligées. On compte sur vous ! Vous êtes nos seuls espoirs !
- Entendu, acquiesça Goten, l’air confus.
- Goten, es-tu sûr de vouloir d’y rendre ?! lui demanda Shibito, l’air perplexe. Je crains en effet que cumuler les fonctions d’Ange de la Mort et celle d’élu ne soient de trop pour toi.
- Ne t’en fais pas pour moi ! trancha Goten, piqué au vif.
- Entendu. Dartas, poursuivit Shibito, le visage grave, tu devrais avertir tes semblables de la menace qui plane. Quant à toi, Hadès, je pense que ton aide auprès d‘Enma ne sera pas de trop.
- Avant, peut-être devrais-je créer le passage inter dimensionnel ? reprit l’Avatar d’un ton sarcastique.
- Oui.

L’Avatar prononça aussitôt des paroles intelligibles dans un dialecte que lui seul semblait maîtriser. C’est alors qu’une lumière irisée et ambrée envahit la région. Aussitôt dissipé, le Senshi Z put apercevoir un cercle géant dont la dimension était des plus gigantesques. Par ailleurs, l’espace situé à l’intérieur du cercle tremblotait énormément, et revêtait un aspect visqueux si bien qu’au prix de nombreux efforts, on pouvait observer ce qui s’y trouvait de l’autre côté, à savoir : le néant total.
Vint ensuite le temps des aux revoirs, qui réserva comme à son accoutumée son lot en émotion et en pleurs. En effet, tous et toutes craignaient de n’avoir passer là leurs derniers moments…

**
Les cinq élus s’avançaient à présent en direction du passage intersidéral, le teint livide et le pas atrocement lourd. Et alors qu’ils s’apprêtaient à franchir le portique, ils s’arrêtèrent net. Ils se jetèrent alors un furtif coup d’œil, expirant ici et là, comme pour exprimer leur appréhension. Ils ne le savaient peut-être pas mais cette expérience les changerait à jamais…Ils ne seraient plus jamais les mêmes… D’un simple hochement de tête, ils surent néanmoins qu’ils se devaient de s’y rendre. Toute l’Humanité comptait sur eux. De même, l’avenir de paix auquel tous aspiraient était à ce prix. Par conséquent, ils traversèrent cet énorme cercle d’une simultanéité irréprochable. Tout devint alors complètement noir ; une très forte pression s’exerçait sur toute la surface de leur corps. Pis, ils n’arrivaient plus à respirer. En effet, on aurait dit que des cercles d’acier leur enserraient la poitrine ; leurs yeux s’enfonçaient dans leurs orbites et leurs tympans semblaient s’étirer inexorablement à l’intérieur de leur crâne. Puis soudain…

**
Un homme marchait, le pas incertain. Il était vêtu d’un pantalon en toile bleu, d’un kimono de tissu vert kaki, d’une ceinture blanche ainsi que d’une paire de bottes rouges montantes et de bandeaux de poignets de la même couleur.
Il braqua son regard à gauche, où se creusaient des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles froids et de caveaux. Il y avait là des marchands de jouets d’enfants, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dormaient vaguement dans l’ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, luisaient étrangement les marchandises de reflets verdâtres. Au-delà, derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres étaient aussi nombreux que les trous lugubres dans lesquels s’agitaient des formes bizarres.
A droite, sur toute la longueur du passage, s’étendait une muraille contre laquelle les boutiquiers d’en face avaient plaqués d’étroites armoires, des marchandises oubliées depuis une éternité, celles-ci s’étalant le long des minces planches peintes d’une horrible couleur brune. Au dessus du vitrage, la muraille montait, grossièrement rustiquée, couverte d’une avarice et de toute couturée de cicatrice.
Le passage n’avait rien d’un lieu de promenade, constata Sangoku.

Un silence de plomb y régnait. En effet, personne ne stationnait ou ne parlait, ni les vieillards se traînant dans le crépuscule morne qui tombait des vitres, ni les quelques hommes et femmes qui tenaient des paquets sous leurs bras, arborant un même air inquiet.
Le chaos et la violence régnaient réellement dans cette planète. En témoignait l’atroce spectacle que parvint à distinguer Kakarotto en dépit de l’obscurité : des corps d’hommes nus, faisant des tâches vertes et jaunes, blanches et rouges, les yeux arrachés ; certaines dépouilles gardant leur chair vierges dans la rigidité de la mort tandis que d’autres semblaient des tas de viandes sanguines et pourries.
Cet horrible spectacle était la conséquence de la folie destructrice du Chaos.

Le simple fait d’observer ces horreurs procurait au saiyan un surplus de détermination. Il ne savait comment mais il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher le règne sans fin du Chaos. Qu’importe, s’il devait mourir pour cela. Mais de son vivant, jamais il ne fléchirait devant cet être impitoyable et diabolique. Mais avant, San Goku se devait de retrouver ses compagnons. La tâche aurait certainement été plus aisée si les élus n’avaient pas pris soin de masquer au maximum leurs vibrations énergétiques. Par conséquent, espérer qu’ils soient en vie constituait la seule chose qu’il était en mesure de faire…
Et que va t-il se passer maintenant ?

**
Personne dans les cieux et encore moins dans la Dimension Interdite ne pouvait le dire.
Quoi qu’il en soit, le compte à rebours était déclenché. Une véritable Guerre des Mondes, - à travers le temps et l’espace – et opposant le Bien au Mal se profilait à l’horizon. Qui des deux camps remporterait cet ultime combat ?

Opposés et complémentaires, l’un des deux devrait pourtant gagner, et sa victoire déciderait de l’orientation du monde des vivants et du monde des morts : soit vers le mal, soit vers le bien. Mais à force égale, l’issue est des plus incertaines
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptyDim 23 Sep 2007 - 15:02

LA QUETE ULTIME
SAISON 2: LA QUETE ULTIME
CHAPITRE 2 : BIENVENUE EN ENFER



Nous sommes dans ladite Dimension Interdite, théâtre d’une guerre sans merci, et qui marquerait à jamais les Hommes. Parmi eux, Miraï Trunks qui arrivait à l’instant dans le colossal palais de son impitoyable maître, ignorant les conséquences de son ralliement à celui-ci…

**
Un homme méditait seul dans une pièce d’un noir extrême. De son apparence physique, l’on savait peu de choses – en raison du fait qu’il changeait fréquemment d'aspects – si ce n’est qu’il était immensément grand, et qu’il avait par ailleurs la peau calcinée. De même, à chaque fois qu’il était apparu aux yeux de défunts mortels, ces derniers témoignaient toujours du visage abominable leur meurtrier. Plus livide qu’une tête de mort, les yeux écarlates et grands ouverts ; le nez plat, avec deux fentes en guises de narines, à la manière d’un serpent. Oublier l’image d’une créature aussi atroce relevait ainsi du miracle d’autant plus que de l’emprise de celle-ci, on n’en sortait jamais indemne. Les prochains jours en seraient la parfaite illustration…

Cet ignoble personnage possédait une force et une cruauté sans égale. Ainsi, le simple fait d’ôter la vie de millions de peuples lui procurait un plaisir et une allégresse démesurée. Au fil du temps, il avait tenté d’expliquer ses principes. En effet, selon lui, l’existence était soumise aux lois de la nature. Selon ces lois, seul le plus fort avait le droit de survire et de se répandre sur l’Univers. Par conséquent, accepter que des races inférieures se reproduisent, constituait un crime contre la nature. De surcroît, le Chaos précisait que les Azucas, -- race supérieure à laquelle il appartenait --, ont souvent payé cher leur métissage avec des races inférieures. Autre crime contre la nature, le refus de la sélection des meilleurs éléments de la race et de l’élimination des éléments les plus faibles. En somme, le monde, selon le Chaos, était divisé en des races supérieures avec au sommet les Azucas qui constituent l’élite des démons, et en des races inférieures : terriens, namekiens, yardrats, etc. La nature donnait le droit aux forts de dominer le monde, conduit par un seul homme : le Chaos.

En tout cas, il avait beau être une créature d’une puissance extraordinaire, il n’était pas invincible devant la mort. De ce fait, lui comme tous les autres, était amené à mourir lorsque la Destruction Finale surviendrait. Dès lors, il ne lui restait plus qu’un seul moyen : empêcher ce cataclysme. Mais comment y arriver ? Face à cette question qui le troublait depuis maintenant un an, ses nombreux pouvoirs ne lui paraissaient d’aucune utilité. Il fut interrompu dans sa réflexion lorsqu’il localisa cinq nouvelles forces atterrir sur sa planète. Qui pouvaient t-elles bien être ? A peine eut-il le temps de formuler la moindre hypothèse à ce sujet, que pénétraient deux de ses milliers de sbires dans la salle circulaire…

- Combien de fois, Delios, t’ai-je dit de ne pas venir m’interrompre en pleine méditation ?! rugit le Chaos d’un ton abrupt.
- Maître, je sais le bien, reprit l’autre, l’air embarrassé, mais je pensais que je devais vous présenter l’Hôte.
- Soit. Quoi qu’il en soit, sois le bienvenu dans notre magnifique et belle famille, Trunks ! s’écria le Chaos d’un ton qui se voulait amical.
- Oui.
- Trunks, je vais sans doute me tromper, mais l’apparition de cinq nouvelles forces n’aurait-elle pas un lien avec ta présence, ici ? interrogea le Chaos, l’air interrogateur.
- Non, en aucun cas ! s’écria Trunks, piqué au vif. Néanmoins, je crois savoir qui sont ces forces !
- Ah vraiment ?!
- Oui, ce ne sont autres que Goku et ses fils ainsi que mon père et Chibi Trunks, mon double.
- Intéressant, et je suppose que ce doit être le Grand Créateur qui les a amené ici. Cela doit vouloir dire qu’ils disposent d’une certaine protection de la part de celui-ci ! s’emporta l’autre, l’air sinistre.
- Maître, reprit l’Hôte, permettez-moi de régler leur compte ! Cela ne sera l’histoire de quelques minutes !
- Non, l’interrompit l’Empereur du Mal d’un ton sec, j’ai une autre mission pour toi !
- Mais…
- Assez !! Bien, poursuivit l’autre en voyant son interlocuteur s’apaiser, après m’avoir donné les dragon balls, j’ai tenté d’invoquer le dragon Shenron comme tu me l’avais expliqué. Or, elles se sont aussitôt dispatchées aux quatre coins de la planète. C’est pourquoi, je te demanderai de me les ramener au plus vite, compris ?!
- Mais…
- Je commence, Trunks, à te soupçonner de vouloir te les approprier ?!
- Non, maître, répondit celui-ci, l’air confus.
- C’est tout ce que je voulais entendre.
- Quoi ?! hurla Delios à s’en rompre les cordes vocales. Votre Majesté, vous m’aviez promis que j’irai à la recherche des boules de cristal en guise de loyauté !
- A croire que j’ai la mémoire courte, répliqua l’Empereur d’un ton sarcastique.
- Vous m’avez trahi !!! Et toi, poursuivit t-il à l’égard de Trunks, à peine arrivé que tu t’attires déjà les faveurs du maître !! Comment est-ce possible ?! Cela fait des millénaires que je suis au service du maître, et jamais on ne m’a…
- Si tu veux, on peut y aller ensemble, rétorqua Trunks d’un ton las.
- Hors de question !! Je ne partagerai pas ma tâche avec un vulgaire petit bâtard comme toi !!

**
Dans un état de colère extrême, Delios se rua sur le demi saiyan. Il s’agissait pour ce fidèle subordonné de prouver au Chaos qu’il méritait un minimum de respect. En effet, il ne supportait pas d’être délaissé au profit d’un nouvel arrivant dont il ignorant pratiquement tout. Alors que son poing s’apprêtait à atteindre le visage de son adversaire, un rire des plus glacials s’éleva au milieu de la pièce. Quelque peu désorienté, Delios s’arrêta net comme paralysé. C’est alors que sa peau déjà blanche d’ordinaire, devint de plus en plus pâle. Pis, il éprouvait à présent les pires difficultés à respirer à tel point qu’il fut subitement pris de spasmes. Quant à son visage, il exprimait la plus profonde souffrance ; ses yeux sortant de leurs orbites, des veines noirâtres se couvrant sur son visage. Ne sachant que faire, il tenta de s’enfuir de la salle lorsqu’il fut violemment projeté en direction du Chaos.

- De tous mes sous-fifres, tu es celui qui m’a toujours le plus déçu, lança t-il laconiquement.
- Non, c’est faux. Allons Votre Majesté, vous n’allez quand même pas… Arrrrgghhhhhhhhhhh !!!

A peine put-il achever sa phrase qu’il sentit deux énormes canines pointues se planter dans la chair de son visage. Un effroyable cri de douleur retentit ainsi dans la salle, faisant trembler les murs. Un sourire des plus sadiques étira alors les lèvres ensanglantées du Chaos dont l’appétit cannibale ne faisait que débuter. En conséquence, il se rua sur son vassal et déchira de ses dents la chair des bras du pauvre Delios dont la peau était totalement tuméfiée et en lambeau.

- Tu en veux un morceau ? demanda le Chaos à Trunks, l’air goguenard.
- Non merci, maître, répondit l’autre, désorienté.
- Comme tu veux.

Ainsi rassasié, de ses yeux perçants, jaillirent deux rayons rougeâtres qui frappèrent sa victime à l’estomac, laquelle s’effondra au sol, inerte.

- Trunks, tu subiras le même sort si tu viens à me décevoir, entendu ?!
- Oui, acquiesça l’autre, l’air majestueux et nullement impressionné.
- Tu peux disposer.

A ces mots, Trunks déglutit, se remémorant l’atroce calvaire du défunt Delios. Il fut ensuite interrompu dans le cours de ses pensées lorsqu’une voix semblable à un aboiement l’interpella :

- Trunks, souviens-toi d’une chose : seul le plus fort a le droit de survivre. Ne l’oublie jamais. Jamais !!!
- Oui.

L’Hôte s’en alla alors, tentant de comprendre les paroles pleines de sens de son maître. Pendant ce temps, émergeait de la pénombre une créature…

- Sa Majesté le Chaos, vous voulez que je le suive ? interrogea t-il de vive voix.
- Non. Par contre, j’aimerais que tu ailles à la poursuite de Vieux Sage ?! Il aurait dû revenir de sa mission depuis maintenant plusieurs jours.
- Vous pensez qu’il a nous trahi ?!
- On le saura très bientôt, affirma le Chaos d’un ton flegmatique.

**
Chibi Trunks demeurait allongé, l’air interdit, aux environs d’une décharge, une brindille d’herbe à la bouche, tentant de tuer l’ennui comme il pouvait. En effet, avant leur départ, le Doyen des Dieux leur avait ordonné de ne pas utiliser leur ki avant une dizaine de jours. Mais encore fallait-il qu’il ne dispose d’un outil spatio-temporel pour déterminer le temps restant. C’est alors que Trunks jeta un regard aux alentours. Il avait une étrange sensation. En effet, il détectait trois démons s’approcher inexorablement de lui. Inquiet, il se releva d’un trait, sur le qui-vive. Puis tout à coup, il perçut un craquement sonore, et eut tout juste le temps de se retourner, surpris par le bruit. Il remarqua à une huitaine de mètres au dessus de sa tête un fauve. A travers l’obscurité, se dessinèrent un visage et une silhouette imposante : des cheveux d’un rouge écarlate, des yeux d’un bleu extraordinaire, la tête et le torse d’un homme, le corps d’un cheval au pelage noir rayé de rouge, et plus haut qu’un homme. De sa gueule difforme, sortirent deux immenses crocs blancs. L’animal poussa un feulement terrible, et se ramassa sur ses pattes arrière. Un nouveau craquement se fit simultanément, ce qui n’annonçait en aucun cas un bon présage. Chibi Trunks percevait en effet la présence d’êtres maléfiques dans son dos. Son intuition se révéla être la bonne puisque lorsqu’il se retourna, il aperçut deux des trois démons, qui l’avaient poursuivi auparavant, la bouche pleine de salive, l’air affamé.

- Nous t’avons enfin retrouvé ! lança l’un d’entre eux.
- Que me voulez-me vous ? leur demanda Trunks, anxieux.
- Ta mort, répondit l’autre laconiquement comme s’il agissait d’une banalité.
- Cela ne sert à rien de résister. Laisse-toi faire, tu verras, tout ira bien.

Trunks sentit son cœur battre la chamade lorsqu’il entendit un nouveau feulement de l’animal, lequel s’élança simultanément avec les deux démons, qui se trouvaient derrière lui. L’élu poussa un cri strident, un cri de terreur. Horrifié, il ne put fermer que les yeux. En conséquence, il vit le fauve converger inexorablement vers lui. A en juger par sa taille bien plus importante que celle du demi saiyan, il n’allait faire qu’une bouchée de celui-ci.
Trunks sentit de ce fait les crocs énormes du tigre se planter sur la chair de sa joue. Il s’effondra alors aussitôt, tandis que ses adversaires s’apprêtaient à le frapper de nouveau. Ainsi en mauvaise posture, il essaya de passer au mode Super Saiyan. En vain. Il sentait en effet son énergie le quitter progressivement quand un pied percuta son visage puis un poing le perforer aux côtes, l’arrachant de nouveaux cris de douleur. C’est alors qu’il perçut paradoxalement le bruit d’un moteur de véhicule s’approcher de plus en plus vite dans sa direction. Il apparaissait alors clairement qu’il allait mourir écrasé par une automobile surgie de nulle part. Et alors que l’haleine chaude de la mort léchait chaque partie de son corps, il entendit un choc terrible, qui précéda la projection du tigre à une centaine de mètres en arrière puis les deux démons tomber raides mort sur le sol.
Qui pouvait bien être son sauveur ?
Quelle que soit son identité, il lui aurait probablement gâté de compliments s’il en avait eu les ressources nécessaires. Puis, alors que ses yeux semblaient se clore, il entendit une voix féminine l’ordonner d’ouvrir la bouche, ce qu’il fit machinalement. Il sentit ensuite un liquide acerbe pénétrer dans sa bouche. Une chaleur subite se diffusa alors dans son corps. Sa peau dévorée par ses agresseurs se reconstitua brusquement ; ses muscles déjà éprouvés se remplirent d’une énergie nouvelle, et des nombreuses veines apparurent sur leur surface.
Désormais guéri, il se releva, et aperçut une silhouette féminine arrondie ; une casque sur la tête, près de lui.

- C’est Laï, déclara t-elle précipitamment avant de s’en aller.

Trunks se laissa tomber au sol, contemplant l’horizon, l’air songeur. Il pensait judicieux de se remettre de ces émotions fortes, sachant pertinemment que tout cela ne constituait qu’un aperçu des prochains évènements…

**
Goku avait un mauvais sentiment comme s’il s’attendait à voir d’un instant à l’autre le corps inanimé de l’un de ses compagnons. Son mauvais sentiment se confirma lorsqu’il arriva dans un cul-de-sac rocailleux. Plus surprenant encore, lorsqu’il se retourna, un mur immense se dressa sur sa route, l’empêchant de ce fait d’avancer.
Qui avait bien pu faire ça ? Sans doute l’Empereur du Mal !
Soudain, il entendit un craquement sonore qui n’annonçait rien de bon. Il effectua un seul pas en avant que le sol s’affaissait déjà sous ses pieds.
Par conséquent, il tenta d’utiliser son ki pour voler. Sans succès. Il fut donc entraîné à son grand regret dans un immense passage souterrain, qui prit fin quelques minutes plus tard.
Tout à coup, un rai de lumière dorée apparut au niveau de ses pieds et s’élargit jusqu’à éclairer tout son corps. Lorsque le rayon illumina son visage, il dut battre des paupières pour empêcher que des larmes ne lui montent aux yeux. Puis lorsqu’il les rouvrit, il se retrouva allongé sur le sol dans un tout autre lieu. Il se releva ensuite immédiatement, et découvrit le superbe lieu dans lequel il se trouvait. En effet, il se situait à l’extrémité d’un gigantesque et somptueux hall dont le parquet de bois foncé était ciré à la perfection. Le plafond, d’un bleu semblable aux plumes d’un paon incrusté de symboles dorés et brillants qui ne cessaient de virevolter, se transformait tel un immense tableau d’affichage céleste.
San Goku avança ainsi sous la beauté de l’endroit. Il put de la sorte observer six statues d’or plus grandes que nature, qui occupaient le centre d’un bassin circulaire. La plus haute de toutes représentait un guerrier aux cheveux noirs, au visage enfantin, et qui était vêtu d’une tunique qui lui était familière. Intrigué, il s’approcha de la statue, et ce qu’il vit lui retourna l’estomac : l’une des six statues n’était autre que la sienne.
Pour quelle raison y avait t-il une statue de lui ?
Il fut coupé dans le cours de ses pensées lorsqu’il entendit une voix s’adresser à lui d’un ton solennel :

- Bonjour San Goku. Ah, c’est vrai, tu ne me connais pas, poursuivit t-il, l’air faussement désolé. Je m’appelle Vieux Sage.

Le guerrier saiyan en demeura tout interdit. En effet, ce nom lui paraissait curieusement familier. Beaucoup trop familier…
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptyDim 23 Sep 2007 - 15:03

LA QUETE ULTIME
SAISON 2: LA QUETE ULTIME
CHAPITRE 03 : LA PROPHETIE



Dans maintenant quatre vingt quinze jours, surviendrait la Destruction finale qui anéantirait toute source de vie.

**
- C’est bizarre, votre nom ne me laisse pas indifférent, reprit San Goku, l’air sceptique. Mais que me voulez-vous ?
- Ne t’inquiète pas, je ne suis pas au service du Mal, déclara Vieux Sage d’un ton catégorique.
- Certes. Néanmoins, j’aimerai savoir comment j’ai atterri ici ?!
- Eh bien, figure-toi que c’est moi qui t’ai fait venir ici. Cependant, je crois que te l’expliquer ne serait qu’une perte de temps.
- Vous n’avez toujours pas répondu à ma question, répliqua Goku, quelque peu exacerbé. Que me voulez-vous ?! Je n’ai pas de temps à perdre !!
- Oui, mais avant d’y répondre j’aimerai te raconter quelque chose.

Vieux Sage prit une profonde inspiration et commença son récit :

- « Il y a une soixantaine centaine de millions d’années, un enfant dont la famille était réputée pour avoir des tendances machiavéliques, se rendit un jour dans un cimetière. C’est alors qu’il aperçut un livre malencontreusement abandonné par des entités divines lors de l’une de leurs missions. Curieux qu’il était, l’enfant le prit, et l’ouvrit. Il ignorait cependant les conséquences qui en résulteraient. Sa vie changea du tout au tout puisqu’il fut le premier à découvrir la première partie de la prophétie noire. Celle-ci annonçait que celui qui trouverait la première partie de cette prophétie, deviendrait la mauvaise partie du Grand Créateur. La prophétie insistait également sur le fait que cet individu devrait se nourrir d’un maximum de sang humain afin de pouvoir séparer son âme en sept parties et de se rapprocher un peu de la puissance ultime et de l‘immortalité. »
- Pourquoi en sept parties ? reprit machinalement Goku. Et qu’est-ce que c’est cette histoire de diviser son âme ?
- Le chiffre sept représente la plus grande puissance. De plus, le Chaos s’avère être expert en forces occultes noires, très, très noires. Par conséquent, dans le but d’accomplir son ultime dessein, il a décidé de diviser son âme car vois-tu, San Goku, on ne peut pas mourir tant qu’un morceau de l’âme reste attaché à la vie terrestre sans subir de dommage.
- Ah, et je suppose que pour ne pas être trop affaibli, il a besoin d’un maximum d’âmes puissantes, lança Goku, interloqué. Mais comment fait-on pour…pour…hum, diviser son âme ?
- Par l’acte maléfique suprême : le meurtre d’un enfant, répondit Vieux Sage d’un ton abrupt. Il n’y a pas de chose de plus ignoble que le meurtre d’un être pur. Ensuite, le Chaos enferme ensuite la partie arrachée à l’aide sa magie noire.
- C’est horrible ! lâcha Goku, désappointé.
- Plus horrible encore, petit, la prophétie dit que du mal la lumière avait triomphé ; dans les entrailles de la terre Diablo avait été vaincu, sa puissance réduite à néant. Mais il est aussi dit que l´enfant de la terreur se lèverait une dernière fois pour répandre à nouveau sur son chemin chaos et destruction. Or, comment savoir si l’enfant dont parle le manuscrit de l’Apocalypse est bel et bien le Chaos.
- Oh, je n’y comprends plus rien ! s’écria Goku d’un ton las en se laissant tomber au sol.
- Goku, poursuivit l’autre d’un ton plus ferme, tu dois te battre et dépasser tes peurs les plus profondes.
- Je le sais ! protesta Goku. Mais quand j’y pense, vous semblez avoir réponse à tout. Alors, pour quelle raison, le Chaos a-t-il eu besoin d’un Hôte ?
- Principalement, afin que les lignes temporelles soient confondues. A présent, le passé, le présent et le futur ne font qu’un. Le futur est déjà passé, et le passé est à venir. Ainsi, si toi et tes compagnons voulez vaincre, vous devrez apprendre à aller au-delà du réel. De même, renchérit le vieil ermite, développer inlassablement votre ki ne vous saura bientôt plus utile. En effet, il atteindra bientôt son maximum, je le crains.
- Quoi ?! Mais…
- Par conséquent, poursuivit l’autre sans prêter la moindre attention à son interlocuteur, vous devrez vous comporter tels des élus à part entière. Ce sont sur vos épaules que repose la survie de l’Humanité. De ce fait, quand vous deviendrez des élus à part entière, vous pourrez développer des capacités spirituelles immenses. Mais sache, petit, que cet exploit n’est pas à la portée de tous.
- Je saurai m’en souvenir, affirma Goku, l’air sérieux plus que jamais. Vieux Sage, le Chaos possède t-il ne serait-ce que la moindre faille ?
- Hum, je dirai que se rallier à lui serait un bon moyen de le vaincre, mais, à la réflexion, je dirai que cela se révèle également inefficace. Vois-tu, de l’emprise du Chaos, on n’en sort jamais indemne. Jamais ! Pourtant, je continue de croire qu’il existe un moyen de vaincre le Chaos. Je n’en suis pas sûr mais je crois qu’assurément…

Alors que Vieux Sage semblait apporter au guerrier un indice à ne absolument pas négliger, un rayon de ki, surgissant de nulle part, frappa de plein fouet le vieil homme - aux longs cheveux blancs, le teint ciré, et le visage d’ordinaire si radieux -, qui s’écroula aussitôt, terrassé.

- Vieux Sage !! hurla Goku, affolé. Vieux Sage !!!
- Goku, tu dois partir. Tu ne peux pas rester ici, balbutia t-il, recrachant à chaque mot des gerbes de sang, va t-en.
- Non, pas sans vous !!
- Vas-y. Il y a une porte au fin fond de ce hall, sur ta gauche. Elle mène dehors, et tu pourras ainsi t’enfuir.
- Non !!!
- Dépêche-toi, un Chevalier Noir est sur le point d’arriver, et je crains que tu ne fasses le poids contre lui.

**
Paniqué comme jamais, Goku se saisit du corps de Vieux Sage et s’éleva dans les airs, à la recherche de cette maudite porte qui lui donnerait accès à l’extérieur de ce temple. Or, plusieurs rayons d’énergie furent tirées ici et là, le distrayant, et l’empêchant de ce fait se concentrer pleinement. Il devait pourtant garder son sang-froid. Il le fallait. Retrouvant ainsi un semblant de sérénité, il réussit à trouver cette porte, qu’il explosa d’une vague kikoho. Se croyant en sûreté, il mit les gaz, pensant distancer le Chevalier Noir qui était à sa poursuite. Il avait cependant négligé un fait des plus importants. En utilisant ainsi son ki, il devenait localisable, et, par conséquent, une proie des plus faciles pour tous démons. Il était pris au piège. Que faire ? Il fut interrompu dans sa réflexion lorsqu’il encaissa plusieurs vagues kikoho consécutivement au dos. Il semblait alors évident qu’il ne ferait plus long feu d’ici quelques minutes. La seule solution qui lui permettrait de s’en sortir serait de laisser tomber Vieux Sage, mais c’était totalement contraire à ses principes. De plus, son poursuivant se rapprochait inexorablement de lui si bien qu’en se concentrant, il pouvait sentit l’odeur âcre qui émanait de lui.

- Tu ferais mieux de m’abandonner, reprit Vieux Sage. Je me sens partir de plus en plus.
- Non !! Hors de question. Vous ne pouvez pas mourir !! s’écria Goku. Parlez-moi. Qui est ce Chevalier Noir ?
- Il fait partie de l’armée de démons qu’a constituée l’Empereur. Par ailleurs, ces Chevaliers Noirs sont au nombre de sept.
- Ah, je vois. Maître, les six autres statues que j’ai vues, qui représentent-elles ?
- Tu le sauras prochainement. Goku, j’aimerais que tu prennes la fiole qui se trouve dans ma poche arrière ?
- Et pourquoi donc ?
- Lorsque tu m’auras balancé, tu boiras le liquide qui s’y trouve. Mais par pitié, jette-moi !! Cela ne sert rien de jouer au héros !!! s’emporta le vieil homme, désespéré. Si tu meurs maintenant, on sera tous condamné. Alors, laisse-moi !!
- Non.
- Petit, je ne le te pardonnerai jamais si tu ne me délaisses pas. Aussi, sache qu’il existe en chacun d’entre nous, même chez le pire meurtrier qui soit, une parcelle de lumière ; un fragment du soleil. Et lorsque les humains auront pris conscience du véritable pouvoir du cœur qu’ils acquièrent dès leur naissance, ils délaisseront les futilités pour lesquelles ils se battent, et pourront développer d’énormes capacités. N’oublie jamais ça, petit. Et maintenant, lâche-moi.

Goku était bel et bien décidé à ne pas l’abandonner. Or, lorsqu’il se retourna et aperçut une colossale vague d’énergie, il se résolut à abandonner Vieux Sage, prenant soin par ailleurs de s’emparer de la fiole dont il lui avait parlée. Le vieil homme s’écrasa contre la paroi d’une colline tandis que le guerrier saiyan prenait malgré lui la fuite, les larmes aux yeux. De toute sa vie, il n’avait jamais agi comme tel. Mais inconsciemment, il savait pertinemment que son sacrifice n’aurait rien changé. Seule consolation à cette triste fin, le Chevalier Noir avait subitement disparu pour une raison qui lui importait peu. En conséquence, il stoppa son élan, et se posa à quelques mètres d’un cimetière, sain et sauf. On ne pouvait cependant pas en dire la même chose pour la fiole qui manqua de se briser lorsque l’élu se coucha pour la rattraper.
Il la fixa alors, l’air intéressé. Que pouvait bien contenir cette fiole ? Et pouvait t-il boire le contenu ?
Sangoku détourna les yeux de la fiole, mais il ne pouvait résister. C’était plus que fort que lui. Quelque chose l’incitait à l’ouvrir. Et avant même qu’il ne puisse se rendre compte de ce qu’il faisait, quelques millilitres du liquide grenat pénétrèrent dans sa bouche. Aussitôt, un trou se fit aussitôt de son postérieur. C’est alors qu’il perdit l’équilibre, et tomba.
Mais que pouvait bien être la cause de sa chute ?
Il tenta une nouvelle fois de se relever mais retomba une fois de plus.
Mais que se passait-il ?
Sangoku parvint à se relever avec toutes les peines du monde, et jeta un coup d’œil au niveau de son postérieur lorsqu’il vit avec stupeur sa queue repousser instantanément sous l’impulsion de cette fiole.
Le cours des pensées de Sangoku fut interrompu lorsque une idée lui vint à l’esprit. En effet, si cette fiole était à l’origine de la réapparition de sa queue, elle aurait le même effet en ce qui concernait ses compatriotes. Ainsi, il se devait de les retrouver au plus vite. Mais à peine se retourna t-il qu’il aperçut une tête, qui lui était familière, dont le corps brûlait sur le bûcher au loin. Sangoku venait à l’instant de rencontrer le cadavre d’Hercule…
Il ne faisait alors plus aucun doute que le Chaos avait l’intention de s’attaquer à ses proches.

**
Pendant ce temps, quatre nouveaux individus venaient d’apparaître dans ladite Dimension Interdite. Ils se trouvaient paradoxalement dans un cercueil, respectivement portés par quatre démons…

- Sa Majesté le Chaos, vos cobayes sont arrivés, déclara l’un de ses sous-fifres d’une expression de satisfaction.
- Parfait, reprit l’autre entre deux verres d’un vin rouge vif. Parfait…

**
Tous les acteurs de cet guerre opposant le Mal au Bien oubliait un paramètre capital que seul connaissait le Grand Créateur. En effet, la disparition du bien entraînerait celle du mal…
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptySam 13 Oct 2007 - 18:20

LA QUÊTE ULTIME
SAISON 2: LA QUÊTE ULTIME
CHAPITRE 04 : AMIS JUSQU’AU BOUT – 1ère partie -



**
Un homme sur une moto bleutée aux teintes orangées qu’il avait construite de toutes pièces afin de ne pas attirer l’attention des démons. Sillonnant les routes ondoyantes, il cherchait désespéramment ses compagnons. En vain. En effet, les seuls passants qu’il rencontrait n’étaient autres que de simples errants à la mine attristée et déconfite. A en juger par leur air, quiconque aurait pu deviner que la situation chaotique se poursuivait. Et il n’en serait pas autrement si les élus demeuraient toujours dispersés aux quatre coins de ladite Dimension Interdite. L’attention du demi saiyan était cependant captivée par une toute autre question : combien de temps s’était t-il écoulé depuis sa venue sur cette planète ?

D’après des calculs des plus complexes, San Gohan l’estimait approximativement à huit jours. Il ne put néanmoins réaffirmer une fois de plus son hypothèse lorsqu’il découvrit une trentaine de mètres devant lui un corps inanimé, les bras en croix. Ultrasensible, il immobilisa son engin super sophistiqué et se hâta auprès de la victime sans même supposer que celle-ci soit machiavélique. Vêtu d’habits peu enclins au combat : un jean bleu foncé et une veste bleue claire auxquels on pouvait ajouter malgré la pénombre sévissante un polo azur et une paire de chaussures, l’élu arrivait au chevet du blessé. C’est alors que Gohan sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine, une douleur se répandre peu à peu dans son être. En effet, le présumé martyr n’était autre que Miraï Trunks dont le cou laissait échapper plusieurs flots de sang, la faute à une flèche noirâtre que Gohan retira farouchement.

Percevant en Miraï Trunks une once d’énergie vitale, Gohan se démena afin de retrouver les senzus que lui avaient donnés Piccolo. Pourtant, lorsqu’il mit sa main dans la poche de son jean, il ne rencontra que du vide. Il fut ainsi pris de panique, tentant de recouvrer un senzu. Gohan se souvint alors qu’il avait dissimulé la moitié d’un haricot magique dans sa chaussure. Curieuse cachette ! Il ne s’attarda néanmoins pas sur ce détail, et fit gober le haricot à la victime, dont le visage pâle retrouva sa couleur habituelle.

- Trunks ! Est-ce que ça va ? Trunks !
- Qu’est-ce que tu veux ? s’emporta celui-ci, vexé. Ecarte-toi de mon chemin !
- Un simple merci aurait suffi, tu ne crois pas ?! répliqua Gohan d’un ton féroce. T’étais dans un sale état !! Qui t’as fait ça ?
- Mêle-toi de ce qui te regarde, imbécile ! Et qu’est-ce que tu fais ici ?!
- Je n’ai pas de comptes à te rendre.
- Pour ton information, tu ne croiras peut-être pas mais Krillin, avec l’aide d’un démon…
- Tu plaisantes ?! l’interrompit précipitamment Gohan en éclatant de rire. Tu veux dire que c’est Krillin qui t’a infligé ces blessures. Je te croyais meilleur blagueur, tu sais ?!
- Et toi, moins con, répliqua l’autre, hors de lui. Elle est à toi cette moto, là-bas ?!
- Pourquoi donc ?!
- Regarde par toi-même, répondit Trunks en se relevant.


**
Gohan pivota donc sur lui-même, et vit par-dessus son épaule un homme, saisissant son épée. Il portait une tunique orangée, semblable à celle que portait autrefois son père, mise en relief par les bandeaux de poignets noirs, et autre ceinture et paire de chaussures sombres. Les cheveux de l’étranger étaient noirs, son visage était comme enfantin bien qu’il n’avait pas l’air jeune. Par ailleurs, Gohan décelait deux points jaunes à la place de son nez. San Gohan reconnut cet homme, malgré sa métamorphose. Il s’agissait de Krillin. Force était de constater que ce dernier avait énormément changé depuis leur dernière rencontre. Et c’était le moins que l’on puisse dire.
En effet, Krillin qui mesurait d’ordinaire un mètre trente-cinq, - soit à titre de comparaison la même taille que la petite Pan - avait subitement grandi puisqu’il devait culminer aux alentours d’un mètre soixante cinq. Quant à ses muscles, ils étaient beaucoup plus volumineux qu’à l’accoutumée. Plus surprenant, Gohan put détecter en lui une énergie malfaisante, qui concordait bien avec son visage, qui ne lui exprimait que la crainte.
Le cours de ses pensées fut provisoirement interrompu lorsqu’il réalisa que Krillin tenait entre ses mains sa propre épée, et s’apprêtait à découper la moto avec laquelle il s’était déplacé. Mais sans compter sur la réaction de Sangohan, qui jaillit promptement. Ainsi à travers son casque entrouvert, il tendit sa main droite et cria d’une voix forte :

- A MOI, EPEE CELESTE !!

**
La sublime épée devint alors fluorescente, et se mit à luire d’une couleur céruléenne avant de disparaître subitement, puis de réapparaître à l’intérieur de son fourreau doré aux mains de son véritable possesseur.

- Tiens, comme c’est mignon !! s’écria Krillin, l’air faussement réjoui. Les deux meilleurs amis désormais réunis comme au bon vieux temps.
- La ferme !! rugit Trunks, piqué au vif.
- Oh, mais c’est que j’ai touché un point sensible, reprit l’autre. Je doute cependant qu’il ne faille plus que de simples paroles pour me vaincre, hein Trunks ?!
- Tu ne fais pas le poids contre nous, répliqua Gohan.
- C’est exactement le même discours qu’a tenu ton ami, Trunks. Et pourtant, tu as vu de tes propres yeux dans quel état il se trouvait avant que tu viennes miraculeusement le sauver !! Mais vous ne m’intéressez guère ! Si je suis là, c’est pour affronter Goku.
- Quoi ?! Mais t’as perdu la tête ?! Qu’est-ce qui t’arrives ?! interrogea Trunks, l’air intrigué.
- Je te retourne la question, reprit Krillin.
- Krillin, qu’est-ce qui t’es arrivé ? Tu as subi un lavage de cerveau, c’est ça ?!
- Non. Par contre, c’est vous qui risquez d’en subir un si vous ne me fichez pas la paix ! s’exclama Krillin d’un ton ferme. Tout compte fait, je crois que vous combattre constituera un bon échauffement.
- Contre nous deux, tu n’as aucune chance de nous vaincre ! répéta Gohan.
- Parce que tu crois que je vais accepter de vouloir me battre à tes côtés !! lâcha Trunks dans un mouvement d’humeur.
- S’il a réussi à te vaincre une fois, il n’aura pas de mal à te battre une deuxième fois. Alors, mets-la en veilleuse !
- Balivernes !! Mais, j’accepte ta proposition, grommela Trunks, l’air grincheux.

**
Cependant, en essayant de convaincre son ami, Gohan avait oublié Krillin qui préparait une attaque. De ce fait, lorsqu’il s’en aperçut, il sentit une vague de ki beaucoup plus puissante que celles que produisait Krillin d’ordinaire. Par conséquent, d’un cri commun, Trunks et Gohan firent monter leur puissance à des niveaux qu’ils n’avaient pas atteint lors du Tournoi Millénaire. En effet, le cadre du tournoi ne leur avait pas totalement permis de se lâcher complètement mais maintenant qu’il n’y avait plus aucun spectateur, ils pourraient tutoyer leur maximum.

Sangohan et Miraï Trunks se transformèrent donc en Super Saiyan, et virent leur cheveux se hérisser sur leur tête puis prendre une teinte dorée.
La transformation fut suivie d’un court tremblement de terre, qui s’accompagna d’une bourrasque de vent. Et pour terminer, ils émirent un cri déchirant qui résonna dans les alentours, et qui précéda la matérialisation de cette aura jaune habituelle aux transformations saiyans, et qui s’embrasait dans le sol.
Puis, dans une simultanéité irréprochable, ils placèrent leurs mains au niveau de leur visage. S’en suivirent deux gigantesques sphères d’énergie tandis qu’ils s’exclamaient d’une même voix :

- MASENKO !!!

Les deux vagues de ki rencontrèrent le Kaméhaméha de Krillin dans un bruit d’explosion, qui vaporisa quelques dizaines de kilomètres alors qu’entre temps, zébraient dans le ciel et sur la terre des éclairs devant la débauche d’énergie des combattants.

Les trois protagonistes, - Sangohan et Trunks d’un côté ; et Krillin, de l’autre -, soutenaient un effort intense, qui ne devrait sûrement pas durer. Pourtant, force était de constater que Krillin leur tenait tête, chose totalement inimaginable il y avait encore quelques jours. Se dégageait alors la sensation qu’en ayant fait grandir Krillin, le Chaos avait développé ses capacités. L’attention de Gohan revint à la réalité lorsqu’il sentit la puissance de Krillin s’accroître en flèche. Elle atteignait des sommets extraordinaires. Beaucoup trop extraordinaires!
Ainsi, dans un réflexe de survie, Gohan et Trunks augmentèrent leur puissance déjà considérable alors qu’ils n’avaient même pas encore dépassé le simple stade de Super Saiyan. De la sorte, les deux boules d’énergie formées par les deux élus augmentèrent de volume, et commencèrent à remonter le flux énergétique de celle de Krillin.
Alors que celles-ci avançaient désespérément vers Krillin, ce dernier se soupçonnait d’avoir mésestimer ses deux anciens amis. Il lui était pourtant impossible qu’ils le vainquent. Il s’agissait à présent pour le terrien de conserver une once de dignité après avoir vendu son âme au diable. L’idée de perdre ce combat face à deux enfants lui était intolérable. Il devait gagner. C’était une question d’honneur. Dans un sursaut d’orgueil, il insuffla un peu plus de puissance à son attaque, ce qui lui aurait sans doute permis de vaincre n´importe quels adversaires. Pas Gohan et Trunks. Il vit alors avec effarement ces derniers s’élever dans les airs sans aucune raison apparente. Ils n’avaient plus l’impression de fournir un effort. A ce niveau, tout leur était plus facile. Et étant donné que la sphère d’énergie continuait de croître inexorablement, ils s’éloignèrent en conséquence, rejoint un instant plus tard par Krillin pour se retrouver à quelques centaines de mètres les uns des autres. Cette situation ne les menait en effet nulle part, et ils l’avaient compris au moment même où cette bataille de vagues d’énergie avait débuté. C’est ainsi qu’ils décidèrent de la rompre. Toute l’énergie accumulée dans la boule centrale fut donc libérée d’un seul coup sous la forme d’une explosion gigantesque, et dévasta quelques centaines de kilomètres.

**
- Alors, Sangohan, qu’est-ce qu’on fait ? demanda Trunks, la respiration haletante.
- Diversion, se contenta de dire Sangohan dans un murmure. Diversion.

Aussitôt, le plus jeune des deux disparut, laissant l’autre flottant dans les airs. A quelques centaines de mètres, Krillin atterrissait d’un pas sec sur ce vaste endroit, qui ressemblait à un vaste champ de ruines.
Mais tandis qu’il se posa sur la terre ferme, il sentit subitement deux mains le saisir par-dessous les bras, et lui assener un coup de genou salvateur dans le dos, lequel lui arracha un cri de douleur. Dans le même temps, Trunks se dirigeait à grand pas en direction de Krillin, désormais neutralisé, et ce malgré tous les essais tentés pour essayer de se sortir de cette mauvaise situation. Sans succès.
Trunks avançait au même moment vers le terrien afin de lui porter le coup fatal. C’est alors que Gohan le devança, plantant ses ongles dans la chair du cou de Krillin, qui ne put que se tordre de douleur. La souffrance n’était pourtant rien comparé à ce qui devait arriver. Le père de Marron avait en effet la terrible sensation que sa dernière heure était arrivée quand tout à coup l’image de San Goku se dressa brusquement devant lui, bras écartés de part et d’autre de son corps, accompagné de Végéta, Chibi Trunks et de Goten.
L‘arrivée soudaine de San Goku et Végéta ainsi que de leur fils respectif profita à Krillin, qui saisit l’opportunité qui s’offrait à lui, et frappa San Gohan au visage d’un coup de tête en arrière. Cependant, son opposant, qui avait gardé la plupart de ses sens en éveil, réagit immédiatement, et effectua un balayage du pied droit, qui cloua Krillin au sol. Ce dernier se releva aussitôt. En résulta alors un combat au corps à corps…
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptySam 13 Oct 2007 - 18:21

**
- Mais qu’est-ce qui se passe ici ? demanda Sangoku, l‘air hébété en reconnaissant – malgré sa transformation -, Krillin aux prises avec son fils.
- C’est simple : Gohan et Krillin sont en train de se battre, répondit Trunks à mi-voix.
- Oui, on avait remarqué, mais pourquoi ?! interrogea Sangoten, yeux écarquillés, cloué au sol en compagnie de Chibi Trunks.
- Je ne saurais bien vous l’expliquer mais Krillin nous a provoqué en combat. On n’a pas eu d’autres choix que de se battre…mais... pourquoi est-ce que vous avez des queues ?
- Bois cette fiole, et tu verras ! s’exclama Végéta d’un ton abrupt. Mais j’aimerai savoir ce que tu fais ici ? Tu ne devrais pas être aux côtés du Chaos ?!
- Pour ton information, protesta Trunks, tu sauras que j’étais en mission lorsque Krillin m’a subitement attaqué par derrière. Je me suis retrouvé inconscient jusque à ce que Gohan me donne un senzu. Mais ne te méprends pas, je ne vous connais pas !
- Foutaises !!
- Ça ira peut-être pour aujourd’hui, mais la prochaine fois que je vous vois sur mon chemin, je n’hésiterai pas à vous tuer les uns après les autres. Entendu ?! lança Trunks, l’air défiant.
- C’est ce qu’on verra ! répliqua avec froideur Goten. C’est ce qu’on verra !

**
Sangohan portait une rapide série de coups de poing au visage de Krillin que celui-ci se contenta d’éviter, non sans mal. Après quoi, il tenta de frapper le demi saiyan, mais ce dernier se baissa avec une facilité surprenante. Il se releva ensuite en lançant un crochet du gauche en direction du torse du terrien. Celui-ci le saisit d’une main, bloqua de l’autre le second poing de Sangohan, mais ne put échapper au coup de pied circulaire qui suivit, et qui l’atteignit à la tête. Krillin effectua alors une chute vertigineuse, s’écrasant à quelques mètres de Sangoku.

- Non, arrêtez ! Arrête Gohan ! Reviens ici, tu ne vois pas que le Chaos tente nous diviser pour mieux régner. Alors, reviens immédiatement !
- On ne peut jamais s’amuser avec toi, papa ! s’écria Sangohan d’un ton las.

Ôtant son casque à la limite de la cassure, il rejoignit ses compagnons, et avala ce qui restait de la fiole. Il se retrouva ainsi avec une queue comme les autres. Or, à l´inverse de Goten et de Chibi Trunks, il ne s’en souciait guère, et réussit à garder son équilibre comme s’il avait toujours possédé cette queue.
Puis tandis qu’un silence pesant s’installait en ce lieu propice au combat, une voix surgit de nulle part. Apparurent alors brusquement trois hommes ressemblant trait pour trait à Yamcha, Tenshinan et Chaozu…

**
- Voilà qui est plus équitable : six contre quatre, déclara Yamcha d’un air hautain. J’espère que vous n’y voyez pas d’inconvénients ?!
- Yamcha ?! Tenshinan ?! Chaozu ?! Mais qu’est-ce que vous faîtes ici ?! Pourquoi êtes-vous là ? demanda Goku, hébété.
- Si on est là, saiyan, c’est pour te prendre ton âme ! répondit d’un ton sec Tenshinan, lequel avait retrouvé cet air sadique d’antan. Ton âme !
- Quoi ?! Mais qu’est-ce qui vous prend, les gars ?! Tenshinan, tu ne m’avais jamais appelé ainsi, et Krillin, qu’est-ce qui te prends de te battre contre Gohan ?!
- Ils sont devenus maléfiques, affirma subitement Végéta d’une voix glaciale.
- Non, je refuse de te l’entendre dire, répliqua l’autre saiyan.
- N’empêche que c’est la pure vérité, Kakarotto. Ils sont devenus maléfiques, et tu le sais !! Tu l’as senti au moment où tu as détecté l’énergie de ceux qui venaient à notre rencontre.
- Non !
- C’est dur à croire, mais Végéta a tout à fait raison ! assura Tenshinan, incrédule. Nous ne sommes plus les mêmes, nous avons changé : nous sommes malfaisants. Ainsi va la vie, et maintenant battons-nous !!
- Non, je refuse, déclara le saiyan, l’air outré d’entendre ses meilleurs amis tenir de tels propos.
- Tu n’as pas le choix ! A moins que bien sûr, tu ne préfères que dans quatre-vingt douze jours, ne survienne l’Apocalypse, affirma Krillin avec un sourire moqueur.
- Mais... mais…
- Il n’y a pas de mais qui tienne papa, lança brusquement Gohan en saisissant son épée posée sur le sol. Si tu refuses de t’en charger, c’est moi qui vais le faire, et qui les affronterai. Seul ou pas, je les vaincrai !
- Je vois que tu es devenu bien arrogant, petit. A croire que c’est dans les gènes, rétorqua Chaozu, dont la taille avoisinait celle de Krillin.
- Non, Sangohan !! C’est mon combat, alors tiens-toi à l’écart !
- PAS SI VITE, KAKAROTTO ! Je vais me battre à tes côtés ! rétorqua Végéta d’un ton décidé.
- Quoi ?!
- Oui, tu as bien entendu, je vais me battre avec toi. J’ai un mauvais pressentiment, et je ne voudrai pas qu’un saiyan perde son âme par la faute de misérables terriens, dont le passe-temps favori ne consiste qu’à jouer les rôles de figurants et de fan club.
- Je te remercie pour cette mémorable description, Végéta, ironisa Yamcha. En attendant, nous verrons bien si tu es aussi bon combattant que bon comique !
- Mais pour que le combat se déroule dans les règles, j’invoque LE SCEAU DE L’ALLIANCE ! cria Krillin, le visage impassible. Ainsi, nous sommes tous les six liés par le sceau de l’alliance. Par conséquent, le combat ne se terminera uniquement lorsque vous mourrez… ou dans le cas contraire, si nous mourrons, ce qui, je le crains, ne risque pas de nous arriver.

**
Alors que San Goku et Végéta s’avançaient en direction de leurs nouveaux adversaires, un cercle rougeoyant se grava sur leur front, et accentua les traits durcis de leur visage.

Comment en étaient t-ils arrivés là ?! pensa San Goku. Comment pouvait t-il susciter de la haine chez ses meilleurs amis ; eux pour qui il avait toujours été là, eux qu’il avait considéré comme des frères.
Jamais, même dans ses pires cauchemars, il aurait crû possible d‘en arriver là.

- Ne prends pas cet air abattu, Goku ! D’ici quelques minutes, tu n’existeras plus, et ton âme ira nourrir notre maître ! s’écria Chaozu d’un ton sarcastique. Il y a pire, tu sais !? Quant à toi, Végéta, prends garde !! Je te réserve de belles surprises !
- Père, soyez prudent ! lança Miraï Trunks, lui-même surpris par ses propos.

Végéta se contenta d’émettre un grognement.
Il n’avait pas eu besoin de l’insolente perspicacité de son fils pour savoir que ce combat s’avérerait beaucoup plus âpre et disputé que ceux qu’il avait livrés jadis. Pour autant, il ne pouvait que ressentir une certaine satisfaction que son fils, le lieutenant du Chaos, tienne toujours à lui. De ce fait, il se contenta de se retourner en direction de son fils, acquiesçant.

- Bon, ça nous laisse un peu de temps pour vous raconter l’histoire que nous a racontés Goku ! s’exclama Chibi Trunks d’un air enchanté, provoquant la colère de ses compagnons.
- Tu crois vraiment que c’est le moment !! protesta Goten, l’air passablement énerve de ne pas pouvoir tenir en équilibre.
- Bon, vas-y mais sois bref !! grommela Gohan en remettant son épée dans son fourreau.
- Oui.

Son père et Goku s’apprêtaient simultanément à livrer un énième combat, les opposant cette fois-ci à Krillin, Tenshinan, Chaozu et Yamcha sous l’œil amusé de l’Empereur du Mal.

A cet instant, loin de tous soupçons, il venait de trouver les faiblesses des présumés élus que l’Eternel avait choisi pour sauver l’Humanité des ténèbres et de l’Apocalypse. Dès lors, ne lui restait plus qu’à trouver le moyen d’accéder à la vie éternelle, et de pouvoir régner à travers le temps et l’espace…
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptySam 13 Oct 2007 - 18:22

LA QUÊTE ULTIME
SAISON 2: LA QUETE ULTIME
CHAPITRE 05 : AMIS JUSQU’AU BOUT – 2ème partie -



**
Une bataille des plus surprenantes allait avoir lieu. Qui aurait pu croire que Goku aurait un jour à affronter ses meilleurs amis afin de sauver son âme de la mort ?!

Ainsi, Goku, le regard rivé sur ses amis, n’en revenait toujours pas. Il paraissait avoir été frappé par la foudre. En effet, ces amis s’étaient retournés contre lui sans aucune raison apparente, et il allait devoir les affronter jusqu’à ce qu’il les vainque tous. A moins que dans son altruisme habituel, il ne se sacrifie, privant du même coup l’Humanité toute entière d’un avenir meilleur. Cependant, il n’était pas seul. Végéta se trouvait à quelques mètres de lui, l’air déterminé. Il portait un bas de survêtement rouge dans ses bottes montantes rouges et noires, un singlet noir moulant, faisant ressortir son incroyable musculature ainsi qu’une paire de gants blanche à la mode saiyanne.

Le plus grand calme régnait en ce vaste champ de ruine dans lequel on ne trouvait pas âmes qui vivent. Il fallait cependant être bien naïf pour ignorer qu’à chaque centimètre carré de cette planète, existaient quelques dizaines d’êtres malfaisants prêts à bondir sur eux, et à profiter de la moindre nanoseconde d’inattention.

Puis tout à coup, Végéta jura tout haut. Ce round d’observation lui était complètement insupportable. Seul l’action pure et simple comptait pour lui. Sans plus attendre, et dans cet état fougueux qui le caractérisait, il émit ce traditionnel cri strident, annonçant la libération du ki et propre au saiyan lors de leur transformation. Végéta fit donc rapidement monter son potentiel énergétique, et se transforma dès le début du combat en Super Saiyan deux. Ses cheveux noirs, déjà dressés sur sa tête se hérissèrent encore un peu plus et prirent une teinte dorée tandis que son corps émettait des flashs lumineux visibles à des centaines de kilomètres à la ronde. Mais Végéta n’en avait pas encore fini. Il était bien décidé à mettre toutes les chances de son côté, et à vaincre sans aucune pitié Yamcha et Chaozu. De ce fait, il se courba encore légèrement et sentit ses muscles augmenter de volume puis se durcir. Entre temps, des éclairs bleutés couraient sur son corps et sur le sol lorsque Végéta poussa un second cri perçant qui pulvérisa quelques centaines de milliers de roches.
C’était à présent une véritable tempête énergétique qui s’abattait en ce moment devant la débauche d’énergie du saiyan.

- Ah, on va enfin pouvoir passer aux choses sérieuses, Végéta ! lança Yamcha d’un air défiant.
- Prends garde à toi, terrien ! Je ne vais pas faire de sentiments ! Je ne te laisserai pas la vie sauve ! répliqua le saiyan, indifférent. Ça m’est complètement égal que tu meures !
- Je n’en n’attendais pas moins de toi, Végéta, déclara Yamcha d’un ton sarcastique.

Puis aussitôt, les deux combattants disparurent, imité un instant plus tard par Chaozu. Ne restaient plus que Tenshinan, Krillin et San Goku.

San Goku vit Tenshinan sourire. Un sourire démoniaque qui n’annonçait rien qui vaille. Tenshinan et les autres paraissaient extrêmement confiants quant à l’issue du combat. Soudain, une vague kikoho lancé par Krillin brisa l’horrible attente du combat, et convergea vers le saiyan si rapidement qu’à peine il évita en bondissant dans les airs, que surgissait déjà Krillin. Celui-ci ne se fit pas prier pour attaquer. Il porta ainsi un coup de pied circulaire avec le bol du talon que Goku bloqua de ses deux mains réunies. En revanche, ce dernier ne put rien faire lorsque le poing droit de son meilleur ami s’enfonça dans ses côtes et le fit tomber en direction de Tenshinan, qui l’attendait de pied ferme. L’homme aux trois yeux, comme se plaisait à l’appeler Végéta, fit un peu plus souffrir Goku à l’aide de son genou gauche qui alla chatouiller son dos, et lui asséna une manchette qui le renvoya vers Krillin, deux boules d’énergie à sa suite. Mais ses inlassables années passées à voler avaient permis à Goku d’acquérir la technique nécessaire à flotter dans les airs, ce qu’il parvint à réaliser.
Toutefois, Tenshinan et Krillin étaient disposés à ne lui pas céder la moindre seconde de répit. Cette idée se renforça lorsque Krillin se présenta devant son antagoniste - qui se transformait en Super Saiyan -, et tenta de le frapper. Sans réussite. Et tandis qu’une lutte au corps à corps s’amorçait, Tenshinan se matérialisait face à son adversaire. Il plaça alors ses deux mains devant lui, parallèle à son corps, et les tira violemment en arrière.
San Goku, toujours dans les airs, sentit alors une force le déséquilibrer au niveau des mollets, et il bascula en arrière jusqu’à s’écraser dans le sol sous les airs effarés de Goten et de Chibi Trunks, stupéfaits que ces vulgaires terriens puissent tenir tête à San Goku aussi aisément.

**
Au même moment, quelques kilomètres plus loin, se battaient Végéta contre Chaozu et Yamcha. Quelques minutes avaient suffi au guerrier saiyajin pour se rendre compte que ce combat serait beaucoup plus ardu qu’il ne le pensait. De ce fait, Yamcha arriva à pleine vitesse vers lui, lui fracassant la mâchoire d’un puissant coup de poing. Le père de Trunks fut de la sorte propulsé à l’horizontal. Chaozu sauta à sa poursuite, et de ses deux poings réunis, le catapulta vers le sol où l’attendait Yamcha. Ce dernier fit une fois de plus preuve de son inédite technique par le biais d’un coup de pied horizontal, - frappé du talon, et crocheté en ramenant sa jambe pilée vers l’extérieur -, lequel envoya valser Végéta à une centaine de mètres plus loin.
Pourtant, il lui en fallait beaucoup plus pour vaincre un guerrier du calibre de Végéta. C’est ce que comprit Yamcha lorsqu’il le vit se relever sans aucune peine.
Végéta savait pertinemment que si le terrien était aujourd’hui maléfique, c’était sous prétexte qu’il n’était jamais complètement parvenu à accepter le fait que Bulma le quitte pour lui. Lui, le saiyan fier et orgueilleux. Lui, qui n’avait témoigné à Bulma la moindre marque de son amour. Fait que Yamcha ne manqua pas de lui rappeler, histoire de le faire un peu plus enrager.

- Oui, c’est vrai. Je ne comprendrai jamais, déclara Yamcha d’une voix tremblotante, pourquoi Bulma m’a quitté pour un minable comme toi ! J’aurais tellement voulu l’épouser et avoir des enfants comme les deux Trunks et Bra. J’aurais été un bien meilleur père que tu ne l’es et que tu ne le seras jamais. Après m’être séparé de Bulma, j’ai pensé que je m’en remettrai, que je trouverai une femme aussi exceptionnelle que Bulma. Mais à chaque aventure, je rendais compte qu’il n’existe pas deux femmes comme Bulma sur Terre. Et lorsque je t’aurai dépossédé de ton âme, je pourrai récupérer celle que tu m’as volé !
- Quoi ? Volé ? s’étonna Végéta. Je comprends que tu m’en veuilles. Mais sache que je ne t’ai pas volé Bulma ! C’est toi qui l’a perdu et toi seul !

A ces mots, Yamcha voulut répondre mais sa langue semblait être devenue comme pierre. En effet, il savait inconsciemment que Végéta disait vrai. Dès lors, ne pouvant le concevoir, Yamcha poussa un cri assommant pour exprimer son désarroi. Il se vit alors entourer d’une aura noirâtre, faisant ressortir ses muscles saillants, qui se mirent à augmenter progressivement de volume, affichant une forme mieux taillée tandis que son corps était parcouru d’éclairs écarlates, qui y crépitaient ainsi que sur le sol.
Dans le même temps, sa puissance jusque là ridicule augmentait colossalement et atteignait un niveau titillant celui de Végéta, qui était le premier à ne pas en revenir. C’était impossible !? Comment avait t-il pu subir une telle augmentation de pouvoir en si peu de temps ?
Yamcha déployait une telle énergie qu’elle parvint à repousser Végéta loin derrière à tel point qu’il dut utiliser toute sa puissance pour ne pas s’envoler au loin sous l’énorme pression de l’aura. C’était un véritable feu d’artifice, qui s’abattait sur la Planète des démons, devant la concentration d’énergie de la part des combattants. Or, ils n’étaient pas encore à leur maximum !

Et sans plus attendre, Yamcha se jeta sur Végéta, qui le contemplait, l’air ébahi si bien qu’il ne put rien faire lorsque de ses pieds réunis, le terrien réussit à faire remonter le saiyan dans les airs. Apparaissait alors ensuite sur la trajectoire de Végéta, Chaozu, qui, à l’instar de Krillin, avait l’air maladif d’un individu qui avait grandi en très peu de temps. Il mit ses mains parallèles à son corps, et aussitôt, un faisceau d’énergie s’y matérialisa et Végéta se retrouva soudainement paralysé dans les airs, ne pouvant plus se mouvoir et se retrouvant de ce fait à la merci de ses opposants. Ces derniers se réunirent à une dizaine de mètres face à lui, émettant ce fameux cri synonyme de la libération du ki. Immédiatement, une lueur sombre se forma dans la paume de leur mains puis d’un commun accord, ils projetèrent l’attaque droit vers Végéta, qui se résolut à encaisser l’attaque…

**
- Alors, comme ça, acheva Gohan en faisant un récapitulatif de ce qu’il venait d’entendre, le regard rivé dans la direction des combats, les Chevaliers noirs veulent nous déposséder de nos âmes afin que notre énergie vitale puisse alimenter le Chaos ?!
- Tout cela afin que le Chaos ne se retrouve pas affaibli, maintenant que son âme est divisée en sept parties, ajouta Goten d’un air sombre.
- En attendant, les combats entre Goku, Végéta et les terriens sont plus que serrés. En fait, lança Miraï Trunks, l’air narquois, je ne serai pas surpris s’ils venaient à bout de vos chers parents !
- Ta gueule !! rugit Goten.
- Oui, et qu’est-ce que tu fais ici ? Tu devrais être partie d’ici depuis longtemps ?! reprit Chibi Trunks, l’air sinistre.
- Je préfère assister à la mort de vos compagnons, affirma l’Hôte.

Quant à Gohan, il ne se souciait guère de ses enfantillages. Il était complètement focalisé sur le combat. En effet, il détectait le pouvoir de Chaozu s’accroître subitement. Ce dernier infligeait par ailleurs un véritable calvaire à Végéta tandis qu’entre-temps, Yamcha projetait une multitude de boules d’énergie en direction de l’élu. C’est alors que Gohan observa avec la plus grande surprise du monde Miraï Trunks se matérialiser auprès de Chaozu. De sa fluorescente épée, il le trancha en deux avant de le réduire en poussière grâce à une attaque énergétique.
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptySam 13 Oct 2007 - 18:23

**
AHHHHHHH !! !! Non, ce n’est pas vrai !! ! Non, pas lui. Pas Chaozu !!! Chaozu !! Chaozu était…il était... mort… il avait perdu son âme, pensa Sangoku, l’air interloqué de telle manière qu’il ne détecta même pas le genou de Tenshinan s’enfoncer dans ses côtes, et le projeter au loin.
C’est alors que soudain, il observa le visage de Tenshinan se contracter plus qu’il ne l’était. Il semblait également avoir pris conscience de la mort de Chaozu. Hors de lui-même, il se dirigea vers Miraï Trunks qu’il envoya s’écraser au sol d’un coup de pied circulaire.

Tenshinan poussa ensuite un cri terrible. Toute sa puissance se déversait dans son corps à travers ses mains auxquelles il avait conféré une formé triangulaire avec laquelle il pouvait voir le corps du guerrier métis.
Il n’était pas disposé à laisser en vie Végéta et son fils. Plus encore, il lui paraissait à présent ahurissant qu’il ait pu éprouvé un jour une once d’amitié chez deux êtres sans cœur.

- KIKOHO !! hurla Tenshinhan.

Alors que Tenshinhan s’apprêtait à projeter sa sphère d’énergie à la couleur dorée, Végéta fit appel à la technique des Anneaux Paralysants. Ainsi, dans la foulée, deux cercles de ki luminescents, d’une température avoisinant les soixante degrés, se matérialisèrent autour des poings de Tenshinan, de son cou et enchaînèrent ses pieds, l’immobilisant et l’empêchant de lancer son attaque.
Profitant de ce moment de supériorité, le saiyan fonça vers son vis-à-vis dans le but de lui porter le coup fatal lorsque se dressa devant lui Yamcha, qui lui barra la route. Celui-ci positionna alors sur son côté droit ses deux mains en forme de coupe tout en y concentrant le volume de ki suffisant. Puis après un regard dans lequel Végéta décela une immense haine, il projeta ses mains…

- KAMEHAMEHA !!!

Une énergie pure jaillit donc des mains de l’ancien pupille de Tortue Géniale et se dirigea vers Végéta, qui dans un réflexe de survie utilisa son énergie pour former la barrière de ki la plus puissante jamais utilisée, et qui lui permit de rester sain et sauf. Pendant ce temps, Trunks trouva judicieux de reprendre sa place de simple spectateur. Après tout, le Chaos trouverait sans doute étrange que son subordonné ait secouru un adversaire.

**
Yamcha tentait de donner plus d’ampleur à son attaque. Il se rendit pourtant rapidement compte que cela ne le mènerait à rien. Constatant avec une certaine impuissance qu’il s’épuisait peu à peu, il décida d’adopter une nouvelle stratégie. Pourtant, il se devait de se rendre à l’évidence : même avec ses nouveaux pouvoirs, il ne viendrait vraisemblablement pas à bout du saiyan. Pour la première fois de sa vie, Yamcha comprit que Végéta n’était pas un simple adversaire. C’était une véritable machine de guerre. Pire, un démon.

- SOKIDAN !! gronda Yamcha.

Sans plus attendre, il leva sa main dans laquelle était concentrée la quasi-totalité de son énergie. Se forma par la suite une lueur orangée à laquelle il attribua une forme sphérique, parcourue d’éclairs sporadiques verdâtres.
Et alors que le bouclier de ki formé par Végéta disparaissait inéluctablement, Yamcha lança la boule d’énergie vers ce dernier qui l’évita avec la plus grande aisance qui soit. Le Roi Saiyajin, comme il voulait qu’on l’appelle, semblait néanmoins avoir négligé un détail. En effet, Yamcha avait la faculté de pouvoir guider sa boule d’énergie, laquelle poursuivait inlassablement l’adversaire. Simultanément, les anneaux paralysants qui neutralisaient Tenshinan s’apprêtaient à disparaître. Végéta devait rapidement trouver une parade. A deux, ses adversaires lui causeraient bien de trop problème pour qu’il s’en sorte.

En conséquence, il se rua sur Yamcha qui l’évita in extremis. Ce dernier s’éleva alors rapidement, suivi par un Végéta survolté.
Une lutte au corps à corps s’engagea dans les airs et tourna précipitamment à l’avantage du Roi alors que la boule d’énergie créée par Yamcha se rapprochait dangereusement de lui. Tous ses sens en éveil, Végéta se demandait comment se faisait-il que la sphère d’énergie avance dans sa direction sans que son utilisateur ne la guide manuellement. Végéta n’était cependant pas saiyan pour rien. Une illumination vint alors dans son esprit et il vint donc à la conclusion que Yamcha guidait sa vague kikoho par télépathie.

**
L’ancien joueur de Base-ball s’écrasa immédiatement au sol à la suite d’un enchaînement de coups de poing magistraux. Mais au grand dam de Végéta, son antagoniste ne semblait pas garder la moindre séquelle.
Le saiyan, furieux que ce combat insignifiant, selon lui, se prolonge, se précipita vers lui, entouré de cette aura dorée de Super Saiyan deux. C’est alors qu’il se sentit tout à coup soulevé, et sentit son abdomen s’écraser sans qu’il ne puisse rien faire. IMPOSSIBLE !! fut le seul mot qui lui vint à l’esprit alors qu’il était propulsé dans les cieux sous l’effet de l’énorme pression de l’aura de Yamcha. Un formidable coup le renvoya ensuite au sol auquel on pouvait ajouter une émanation d’énergie qui provenait du ciel. Face à la forte concentration du ki, il apparaissait alors clairement que Yamcha préparait une dernière attaque. Une attaque dans laquelle il allait concentrer toutes ses forces. C’était la seule solution s’il désirait venir à bout de celui qui lui avait volé Bulma.

Entre-temps, Végéta, affaissé sur le sol, détecta la boulé d’énergie commandée par Yamcha venir lui carboniser le dos. Des centaines de mètres plus hauts, toute l’énergie de Yamcha déferlait dans ses mains devant l’air ébahi des élus spectateurs et ceux de Tenshinan, qui vivait là ses derniers instants d’immobilisation.

**
- Végéta, tu peux faire tes prières ! C’est fini pour toi, je vais enfin pouvoir récupérer Bulma alors que ton âme ira alimenter l’Empereur. CREVE !!

Dans un nouveau cri strident, deux gigantesques vagues d’énergie jaunâtres s’échappèrent de ses mains, et dévalèrent la distance qui les séparaient de Végéta. Tête baissée, les cheveux masquant son visage marqué, la respiration haletante, Végéta demeurait impuissant sous les airs alarmés de ses fils, qui s’apprêtaient à intervenir. C’était pourtant mal le connaître. Végéta ne renonçait jamais. Ainsi, contre toute attente, l’aura de Végéta, qui craquait autour de ses muscles, se mit brusquement à illuminer d’un éclat extraordinaire le paysage ténébreux. Dans la plus grande stupeur qui soit, Yamcha observa un sourire s’étirer sur les lèvres de son féroce opposant. Ce dernier avait tout manigancé. Végéta laissa donc volontairement les deux vagues kikoho de Yamcha l’atteindre. Or, elles n’eurent aucun effet sur lui, mis à part l’impression d’une chatouille. Aussitôt, à la manière d’un éclair, du ki se mit soudainement à jaillir tout autour du Roi. Puis dans un cri déchirant, il envoya successivement plusieurs boules d’énergie hyper concentrées. Faible et désespéré, Yamcha semblait attendre la mort comme une délivrance. Il aurait pu sans doute se mettre en position fœtale afin de limiter les dégâts des Galic Gun de Végéta. Néanmoins, il savait intérieurement que l’issue du combat aurait été la même. Ce fut donc après une ultime et dernière larme de dépit et de rage que le corps de Yamcha éclata en plusieurs morceaux. Au même moment, Tenshinhan s’extirpait des Anneaux Paralysants de Végéta, qui perdaient leur effet.

Prêt à venger la mort de son ami, il se dirigea vers Végéta. L’attention de celui-ci revint brusquement à Kakarotto. Son compatriote n’avait vaincu aucun de ses présumés ennemis. A l’inverse, Kakarotto était en mauvaise posture et son énergie vitale défluait peu à peu. Par conséquent, Végéta craignait que son ami aille jusqu’à ce que se sacrifier pour Krillin. Dans ce cas-là, il n’y avait pas de temps à perdre. Végéta devait en finir avec son adversaire au plus vite. Au quel cas, il en serait alors fini de Goku et probablement de leurs chances de victoires…
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptyDim 4 Nov 2007 - 14:59

LA QUÊTE ULTIME
SAISON 2: LA QUETE ULTIME
CHAPITRE 06 : AMIS JUSQU’AU BOUT – 3ème partie -



**
Dans ladite Dimension Interdite, Végéta et Goku avaient une fois de plus allié leur force pour combattre le mal, ici représentés par Tenshinhan et Krillin devant les airs inquiets de Gohan et autres. En effet, ces derniers avaient la nette impression que ces quatre combattants s’entretueraient. Au quel cas, leurs âmes et leur énergie vitale iraient donc alimenter le Chaos.
Ils allaient de surprise en surprise, pensa nonchalamment Gohan.

**
- Alors, Goku, on fait moins le fier, maintenant ?! lança Krillin d’un ton sarcastique.
- Krillin, tu es mon meilleur ami, et je refuse de te combattre, répondit Sangoku, l’air accablé.
- Alors comme ça, tu me ménages, c’est ça ?! Voilà ce qui m’agace chez toi. Tu veux toujours tout contrôler, tu veux toujours nous protéger. Mais tu ne sembles pas avoir compris que je n’ai pas besoin de ta pitié ! J’ai toujours eu horreur de ta pitié, ta sensibilité. Pour une fois, bats-toi comme un homme, et mets tes sentiments de côté, enfin !!
- Mais tu es mon ami, Krillin !
- Non, c’est faux ! Et maintenant, cessons de remuer le passé ! Dans quelques minutes, l’un de nous n’existera plus, et je crains que ce ne soit toi !!
- Tant pis comme tu voudras, Krillin !
- Tu te décides enfin ! Ce n’est pas trop tôt !

**
Le combat allait donc enfin reprendre au grand dam du saiyan.

Krillin braqua son regard sur San Goku, prit une profonde inspiration, et leva soudainement les mains. Le sol sur lequel San Goku se trouvait, vola en éclat, et s’éleva, emportant et blessant le saiyan alors que Krillin était déjà propulsé vers lui.
San Goku n’avait rien pu faire. Quelle douleur. Comme si des bouts de verres lui entaillaient la peau. Comment anticiper une telle attaque ? A peine remis de sa surprise, il sentit Krillin lui enfoncer son genou dans l’abdomen avant qu’un coup à la nuque ne l’écrase violemment au sol. Mais il en fallait plus pour terrasser San Goku. Il se releva ainsi sans peine, puis se retourna, et vit par-dessus son épaule Krillin arriver. Puis brusquement, son opposant disparut avant de réapparaître un millième de seconde plus tard sur les lieux du combat. Krillin frappa son adversaire de ses deux poings réunis au niveau des épaules. Elles auraient assurément sans doute été brisées si cela avait été un autre guerrier.

Pourtant, Goku se remettait à peine du coup précédent qu’il fut de nouveau cloué au sol, la faute à un balayage, puis à un autre, qui le propulsa cette fois-ci dans les airs. Enfin, il se laissa chuter au sol dans un grand fracas. En conséquence, se dégageait la sensation que Goku prenait plaisir à être malmené. La suite le confirma.
Krillin tendit par la suite ses deux mains dans la direction de son ancien complice. Il lui envoya une rafale de vague d’énergie à vitesse ahurissante si bien que le saiyan ne put que se résoudre à encaisser la quasi-totalité des boules d’énergie du terrien.

A une dizaine de kilomètres de la scène, Chibi Trunks et ses aînés demi saiyans étaient impressionnés par la technique inédite de Krillin. Ce dernier était incroyablement rapide, contrairement à San Goku, qui éprouvait les plus grandes difficultés à parer les coups de Krillin. En témoigna un coup de poing circulaire, qui le frappa de plein fouet, et le renvoya s’effondrer dans un bâtiment. San Goku réapparut néanmoins quelques secondes plus tard, le visage couvert de coupures, la vision immaculée de sang, et quelque peu éprouvé. Cependant, il n’allait pas abandonner le combat pour autant.
Le fils de Baddack se jeta aussitôt sur Krillin. C’est alors qu’il dévala la distance qui les séparait en glissade devant l’air stupéfait de Krillin, qui se demandait ce que son alter ego fabriquait. Pensant qu’il devait avoir perdu la raison, Krillin baissa sa garde. En revanche, il dut s’employer pour éviter la vague kikoho qui avançait dans sa direction. Krillin se concentra de ce fait sur le combat, attendant à voir surgir une seconde attaque énergétique. Mais contre toute attente, San Goku ne se trouvait pas du côté prévu. En effet, il était placé sous lui. En conséquence, l’ancien chaolin n’eut pas le temps de le voir arriver qu’il fût propulsé à une quinzaine de mètres en hauteur. Entre-temps, San Goku lâchait un kaméhaméha surpuissant.

**
Le bruit supersonique et la chaleur croissante vint donc aux sens de Krillin devant l’énergie dégagée. Le seul réflexe qu’il aurait le temps d’avoir aurait été de concentrer toute son énergie pour en faire un seul rempart. La position fœtale était la meilleure solution pour cela. Néanmoins, contrairement à ce que Krillin pensait, la vague d’énergie de son antagoniste était beaucoup plus puissante et l’atteignit de plein fouet. Dans un énorme nuage de poussière, Goku vit de la sorte le corps de Krillin heurter le sol.

Avançant au travers du nuage qui se dissipait, l’élu distingua vaguement Krillin se relever difficilement, lequel devait bien avoir quatre ou cinq côtes brisées. Le père de Marron se concentra, vida son esprit pour oublier la douleur et la fatigue qui commençaient à le submerger. Dans le même temps, se rapprochait inlassablement Goku, qui tenta de le frapper d’un coup de pied en hauteur. Toutefois, le terrien esquiva en se baissant in extremis et frappa du pied le menton du saiyan, qui vacilla. Cependant, tandis qu’il tombait au sol, Goku jeta ses deux pieds sur l’autre combattant, qui les esquiva avec une facilité déconcertante. C’est alors que Goku s’aperçut que Krillin se battait les yeux fermés, ce qui l’irrita énormément. Vexé, il essaya de lui porter un puissant coup de poing que Krillin activait déjà sa puissante aura, simulant une onde de choc, qui repoussa le saiyan.
Krillin redoubla de vitesse, et de ses deux pieds joints vers le ciel, vint relancer son vis-à-vis. Enfin, il termina cet enchaînement en projetant une attaque énergétique que Kakarotto, comme se plaisait à l’appeler Végéta, encaissa désespéramment. Toutefois, ce dernier parvint à contrôler sa chute et retomba sur ses pieds, faisant preuve d’une incroyable dextérité.

- KAIOHKEN multiplié par 500 !!

**
Instantanément, une aura rouge se matérialisa autour du corps de Goku tandis que ses muscles se mettaient simultanément à gonfler sous l’impulsion de l’utilisation de cette technique. Et sans plus attendre, Goku fonça de face vers Krillin. Celui-ci se mit instantanément en position de défense. Surgit ensuite une rafale d’énergie d’en haut qui frôla Krillin, lequel se déporta sur le côté, et rebondit sur le sol. Goku avait cependant déjà anticipé l’attaque de son ami et riposta d’une énorme boule de ki qui fit tituber son opposant.

Krillin se retourna, désabusé par la technique non moins inédite mais puissante de San Goku qu’il tenta de localiser. En haut, mais bien sûr.
Le futur beau père de San Goten braqua son regard vers le haut, et vit l’attaquant, mains tendues, sur le côté, en forme de coupe. Le saiyan assemblait une quantité impressionnante d’énergie dans ses mains. Il voulait déstabiliser au maximum Krillin, qui se demandait s’il parviendrait à parer cette attaque.

San Goku observa son meilleur ami qui monta en hauteur le rejoindre. Puis, à contre cœur, il s’écria :

- KA.. ME...HA..ME..HA !!

San Goku projeta la quasi-totalité de son énergie dans cette phénoménale vague déferlante, qui vaporisa encore un peu plus la région dans laquelle ils se trouvaient. Mais force était de constater que Krillin dévalait curieusement la centaine de mètres de distance qui le séparait encore de Goku. A la réflexion, ce dernier s’aperçut que Krillin fonçait à bras tendus en direction du kaméhaméha qui le déchiquetterait assurément…
Mais que voulait t-il faire ? A quoi jouait t-il ? A se suicider ? se demanda Goku.
Une expression de surprise s’afficha sur son visage lorsque Krillin exécuta machinalement une pirouette qui le ramena juste derrière Goku, dont les mollets furent touchés par les pieds de Krillin.

**
Peu à peu, le groupe saiyan, c´est-à-dire Miraï Trunks, Sangohan et les autres lévitaient dans le ciel dans le but d’apercevoir lequel de Krillin et de San Goku était encore en vie. Mais contre toute attente, ce fut le saiyajin, qui était allongé sur le sol, le visage en sang, les vêtements quasiment en lambeaux, les jambes le soutenant à peine.

- Qu’est-ce qui… s’est passé ? demanda Goku, l’air ahuri.
- C’est simple, fit Krillin, qui se tenait devant lui, les bras croisés, l’air hautain, j’ai utilisé mon corps comme conducteur électrique. C’est simple, comme pour le courant électrique…
- L’énergie est passée au travers, et étant donné que je me trouvais au bout, tes pieds m’ont touché. Donc, c’est moi qui ai reçu la puissance de mon attaque ! acheva Goku d’un ton sinistre.
- Je vois que tu es moins bête que je ne le pensais. Bravo, tu m’impressionnes !

San Goku poussa un juron, et attaqua. Il concentra dans chacune de ses mains une infime partie de son ki. Et d’un coup de pied, frappé du talon, il envoya Krillin au sol puis tenta un coup de poing qui ne put qu’effleurer le terrien. Le sous-fifre du Chaos riposta d’un coup de tête au niveau du visage de l’élu.
Sentant que le combat arrivait à son paroxysme et à son terme, Goku s’éleva jusqu’à devenir parallèle au sol. Et de ses deux mains réunies, il fracassa quelques-unes des côtes de Krillin. Cependant, celui-ci, dans un énième réflexe, avait placé in extremis ses poignets comme ultimes remparts. De la sorte, il repartit immédiatement à l’attaque, et projeta violemment les bras pour écarter Sangoku. Ainsi à travers l’ouverture, Krillin jeta ses deux pieds au visage de son vis-à-vis, qui fut propulsé au loin.

Krillin n’avait pourtant pas encore dit son dernier mot. Par conséquent, il partit à la poursuite de Sangoku, qui dut précipitamment baisser la tête afin d’éviter un instant plus tard les pieds de l'assaillant frôler son visage. En difficulté, Goku plaqua aussitôt ses mains contre le sol du toit d’un immeuble, et visa de ses deux pieds le dos de Krillin. Ensuite, il décida de l’enchaîner de coups de poings en revers de face tous aussi salvateurs. Son adversaire se résolut à les encaisser sans broncher. Mais ce dernier n’en était pas à son premier combat, et attaqua Sangoku. Or, curieusement son pied ne rencontra… que du vide. Mais oui, le Déplacement Instantanée.
Goku apparut au bas de l’immeuble, la main plaquée contre son épaule ruisselant de sang. Il était totalement extenué.

- Krillin, stop ! Ce combat n’a strictement aucun sens ! Tu n’es pas mon ennemi mais mon ami, et je sais que tu éprouves des sentiments similaires aux miens malgré mes fautes, et mes erreurs !!
- Quoi ?!
- Oui, Krillin, je ne veux pas me battre contre toi ! Tu es mon meilleur ami, mon frère. Tu es le seul de la bande avec qui j’ai toujours gardé contact au fil des années ou lorsque j’étais dans l’Autre Monde. Krillin, je t’en prie, cessons de nous battre !
- NON !!
- Krillin, tu ne le sais peut-être pas mais c’est après ta mort face à Frieza sur Namek que je me suis transformé en Super Saiyan. Je n’avais pas supporté l’idée qu’il te supprime sans aucune raison apparente, et qui plus est parce que tu es mon meilleur ami !! Allez, Krillin, pitié ! Je t’implore, je t’en supplie, arrêtons ! Tout cela doit cesser !
- Non, c’est trop dur. Je refuse d’entendre dire ces paroles. Je suis maléfique, et je ne reviendrais pas sur mon choix !!
- Mais Krillin, pense un peu à C-18, à Marron, à l’état dans lequel elles doivent être, hein ?! Allez, Krillin !!
- De toute façon, même si je voudrais redevenir bon, je ne pourrais tout simplement pas parce que je porte la marque du Sceau de l’Alliance. Or, elle est définitive ! Sans compter que je me suis engagé avec le Chaos. Par conséquent, je dois lui obéir, je dois lui être dévoué, et cela, jusqu’à la mort !!
- Mais KRILLIN !!
- Non, Goku. D’ici quelques instants, l’un de nous perdra son âme, et je refuse que le Sceau de l’Alliance nous emporte tous les deux ! Ce serait trop bête ! Alors battons-nous et que le meilleur gagne !
- NON, KRILLIN, JE REFUSE DE ME BATTRE !!
- MAIS, NE COMPRENDS- TU PAS QU’ON NE PEUT RIEN FAIRE ?! TOUT EST PLANIFIE ! ON NE PEUT PLUS REVENIR EN ARRIERE, GOKU ! hurla Krillin, la voix tremblotante, les yeux emplis d’eau. Si aujourd’hui, je suis maléfique, c‘est parce que je n’ai jamais vraiment supporté que tu sois plus fort que moi, plus grand que moi, ni même que tous les mérites te reviennent même lorsque tu n’as pas été à la hauteur…comme durant la bataille contre les saiyajins. J’ai toujours eu l’impression d’être en concurrence avec toi, de n’être uniquement ton faire-valoir. Mais le fait est que je me suis toujours montré inférieur à toi même quand je faisais de mon mieux !
- Mais pourquoi ne m’en as-tu jamais parlé auparavant, hein ?!
- Mais qu’est-ce que tu aurais fait ?! Tu te serais moqué de moi comme tu l’as si souvent fait avec Bulma et les autres du groupe !
- Mais…
- Non, arrête avec des mais, et battons-nous !!

Vivre ou mourir. Tel était le dilemme de San Goku. Sans doute aurait-il été moins complexe s’il n’avait dû affronter son meilleur ami. Comment combattre un être qui nous avait toujours été fidèle ? Il était inenvisageable pour le saiyan de vaincre Krillin. Il allait tenter de le raisonner, quitte à en mourir. Mais jamais, il ne le laisserait tomber. Ce serait renoncer à sa précieuse amitié.

San Goku essuya les larmes qui ruisselaient sur son visage rouge de sang, et partit à l’abordage. Toutefois, il ne put même pas activer son aura rougeoyante qu’une centaine de milliers de pics le perforèrent ici et là alors que le sol s’affaissait simultanément sous ses pieds. Recrachant un flot inimaginable de sang, il se laissa entraîné par une force invisible dans l’immense trou béant qui avait remplacé le sol. Et alors que Goku s’apprêtait à toucher le fond du gouffre, une main le saisit brusquement. Le bras droit, fendant l’air, transperça de part en part la cuisse du saiyan, et jeta violemment son adversaire au loin.
Cependant, le calvaire de Sangoku n’était pas prêt de s’achever. En effet, Krillin tendit par la suite, y concentrant du ki. Il projeta par la suite une série de Kienzans qui allèrent à la rencontre du saiyan. Ce dernier s’apprêtait à se comprimer au sol. Puis soudain, dans un ultime effort, San Goku projeta de façon inattendue un gigantesque rayon d’énergie dont personne n’aurait pu supposer la puissance, étant donné l’état pitoyable dans lequel il se trouvait.
Les yeux de Krillin s’agrandirent de terreur et de surprise lorsqu’il vit l’attaque de Goku avancer inexorablement vers lui. Néanmoins, à sa grande satisfaction, Krillin avait gardé tous ses sens en éveil, et parvint à l’éviter en s’élevant dans les airs. Et dans la microseconde qui suivit, il fonça en direction de Goku, slalomant entre les différents rochers, qui s’étaient élevés sous la pression de l’aura de sa victime. Krillin se matérialisa alors sur la trajectoire de son opposant et le rattrapa par les cheveux.

- TA FIN EST PROCHE, SAIYAN ! TU VAS CREVER !
- Oui, allez ! Vas-y, tue moi ! Tue-moi si c’est ce que tu désires ! Vas-y ! Mais sache que quoi qu’il arrive, et même si les ténèbres doivent régner jusqu’à la fin des temps, tu resteras toujours mon meilleur ami. Toujours !

Une goutte de sueur perla sur le front de Krillin. Comment était-ce possible que Goku puisse toujours le considérer comme son meilleur ami… Comment ?!
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptyDim 4 Nov 2007 - 15:00

**
Tenshinhan était en très mauvaise état, gisant sur le sol, la bouche en sang, une douzaine de dents manquante. Il avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour vaincre Végéta. Sans façon. Il n’y était pas parvenu, et se trouvait à présent à sa merci.
Il ne lui restait plus la moindre partielle d’énergie en lui au point de se demander comment se faisait-il qu’il soit encore vivant.

Mais avant même qu’il n’ait pu remercier le ciel, il sentit à l’inverse la force de combat de Végéta croître inéluctablement.

- Je pourrais te torturer encore pendant des heures mais cela ne m’apporterait aucune satisfaction. Alors, à quoi bon, faire durer le combat !? Adieu, Tenshinhan ! Ce fut un plaisir de t’avoir combattu !
- Euh…

Végéta, ne préférant pas gaspiller son ki, se rua vers Tenshinan. Il le souleva de sa main gauche, et lui coupa la tête du tranchant de la main, avant de lui arracher les deux jambes en les tirant de toutes ses forces. Il profita alors du moment présent pour se réconcilier avec son passé en léchant de ses lèvres froides comme la mort les litres de sang qui coulaient à flot le long du corps du souffre-douleur.
Euphorique, le Roi fut brusquement interrompu dans ses pensées lorsqu’il entendit un puissant cri aigu surgir aux alentours, qui lui rappela précipitamment qu’il était désormais au service du Bien. Ainsi, sans plus attendre, il décolla du sol après avoir réduit en cendres l’estomac de son adversaire d’une simple boule de ki.

**
Non, Sangoku allait tout faire rater, pensa le Chaos.

Les liens d’amitié qui unissaient Sangoku à Krillin étaient tellement forts qu’à sa grande surprise, il n’avait pratiquement plus d’emprise sur Krillin.
Le Chaos n’en revenait pas. Pour la première fois de sa longue vie, un de ses subordonnés, à priori beaucoup moins puissant que lui, lui résistait, et il n’y pouvait rien. Tout cela par la faute de San Goku. A croire que Vieux Sage n’avait pas menti : Sangoku est bel et bien l’un des élus.

Je ne savais pas que ce saiyan avait de telles ressources, il est prêt à se sacrifier pour son ami… cet idiot de Krillin ne le tuera pas, j’en suis sûr. Il faut que j’agisse, se dit t-il d’un air féroce.

**
Le Chaos, maître en plusieurs sciences occultes, ordonna à Krillin d’attaquer son ami. Or, on aurait dit qu’une puissante barrière l’empêchait de pouvoir pénétrer dans l’esprit de Krillin si bien qu’il se résolut à ne pas lutter contre elle. Ce maudit San Goku avait encore une fois gâché tous ses plans, mais il ne s’en sortirait pas à si bon compte. Il le paierait. De sa vie.

**
- Alors, Krillin, qu’est-ce que tu attends pour me donner le coup final, hein ?! Je croyais que tu me haïssais. Alors, qu’est-ce que tu attends ?!

Non, il ne pouvait pas. Après tout, Goku était son meilleur ami. Il avait toujours été là pour lui. C’était son frère, le parrain de sa fille. Ils se connaissaient depuis tant d’années. Il n’allait quand même pas laisser le Chaos briser cette longue amitié. Non, pas après tout ce qu’ils avaient vécu.

Soudain, une douleur aigue comme jamais il en avait ressenti auparavant s’empara de lui. Une douleur qui dépassait l’entendement. Il avait mal… si mal au point d’avoir la nette impression que ces nerfs étaient en feu, ses cris transperçant les tympans de Goku.
La douleur était telle qu’il en avait les larmes aux yeux. Quant à son corps, il était parcouru de tremblements tant la marque du sceau de l’alliance lui brûlait si bien qu’il en devint victime de nausées. Puis tout à coup plus rien.

- Krillin, est-ce que ça va ? demanda Sangoku, l’air effrayé.
- Oui, enfin, je crois.
- Alors, tu es libéré de l’emprise du Chaos ?!
- Oui. C’est comme si, commença Krillin, la voix faible, ce cri de souffrance m’avait délivré des ténèbres.
- En tout cas, ne me refais plus jamais ça, Krillin !
- Eh du calme, dit Krillin avec un large sourire.

Les deux amis s’étreignirent alors. Ce n’était pas l’Empereur du Mal, qui allait venir à bout de leur amitié. Mais à peine, s’étaient-ils enlacés que San Goku et Krillin virent tout à coup apparaître face à eux San Goten, aussi stupéfait que ces aînés de se retrouver une centaine de mètres en dessous de leurs pieds. On aurait dit qu’il avait été déplacé contre sa volonté…
Bien que confus, Goten leur adressa alors un sourire bienveillant mais ce sourire se transforma presque aussitôt en une expression de terreur mélangée d’incompréhension. En effet, San Goku et Krillin détectèrent la présence d’un être maléfique dans les parages. Sans plus attendre, ils se retournèrent subitement, et aperçurent un Chevalier Noir, qui se trouvait juste derrière eux, accompagné de Frieza.

San Goku eut à peine le temps de demander à ces êtres malveillants la raison de leur présence qu’une flèche noire lancée par le Chevalier Noir fendit l’air en quelques nanosecondes. Elle convergeait vers San Goten, incapable de se mouvoir. De ce fait, il trouvait donc à la merci de la flèche qui allait sans aucun doute l’atteindre au cœur, et le déposséder de son âme. C’était alors que surgit son père qui se dressa devant son fils cadet, l’éloignant d’un coup d’épaule de la flèche, qui s’apprêtait à le toucher. En revanche, San Goku semblait avoir négligé la vitesse de la flèche. Elle était telle qu’il était dans l’impossibilité de se téléporter afin d’éviter la flèche. Pris de panique, il sentit tous ses membres comme paralysés, comme si son énergie était en train de quitter progressivement son corps.

Il ne pouvait donc plus rien faire : sa dernière heure était arrivée. Il allait mourir, et son âme allait alimenter le Chaos, le rendant bien plus puissant qu’il ne l’était déjà. Goku s’apprêta à adresser un signe d’adieu à son fils lorsqu’il observa l’image de Krillin se matérialiser devant lui en une fraction de secondes, et encaisser la flèche noire en plein cœur…
Krillin avait compris que seul San Goku possédait le potentiel pour vaincre le Chaos : il devait donc survivre. Malgré la douleur et la fatigue, Krillin s’était matérialisé à quelques centimètres de Sangoku. Cependant beaucoup trop près pour empêcher son ami d’être emporté par son élan. En d’autres termes, les deux guerriers seraient successivement embrochés par la flèche. C’est ainsi que dans un dernier effort désespéré, Krillin concentra le peu d’énergie qui lui restait dans la paume de sa main gauche qu’il projeta en arrière, en direction de Sangoku. Ce dernier fut pris au dépourvu et encaissa l’attaque énergétique au visage. Plus important, elle le repoussa en arrière, sain et sauf.

NON !! KRILLIN !! Non !!


Pendant une seconde, qui lui parut une éternité, Sangoku regarda le corps de Krillin tomber sur le sol comme dans un ralenti. Puis tout à coup, sa vision se changea curieusement. Apparut alors soudainement dans son esprit l’image d’un visage noir, ses yeux rouges, grands ouverts, dénués d’expression comme les fenêtres d’une maison abandonnée, ses lèvres rouges de sang entrouvertes, qui exprimaient le choc et la haine. Et avant même que son esprit ait pu assimiler ce qu’il voyait, Goku heurta violemment un caillou mais il ne garda aucune séquelle de ce choc. Il y avait plus grave que le Chaos. Krillin… NON ! PAS TOI, KRILLIN !!

San Goku se hâta d’aller à la rencontre de son meilleur ami, qui était en train d’agoniser au sol. Ce spectacle lui était d’autant plus insupportable qu’un trou béant avait remplacé l’estomac de Krillin, ses yeux étaient injectés de sang, et un haut-le-cœur le fit cracher une quantité énorme de sang.

**
- Sangoku, je te l’avais bien dit… t’avais bien dit que l’un de deux nous devrait mourir.
- Non, Krillin, tu n’as pas le droit. Non, Krillin, je t’en supplie, Krillin, ne meure pas !!
- Arrête Sangoku !
- Non, c’est injuste ! gronda Goku, affligé. Tu n’aurais pas du nous sauver ! Tu n’aurais pas dû recevoir l’attaque !
- Non, Goku, si… j’ai fait ça… c’est parce que… tu fais partie des élus… avec Goten et les autres. Alors… je me devais d’intervenir… je ne pouvais pas te laisser mourir.
- Mais non, tu n’avais pas le droit de te sacrifier pour moi ! C’est moi qui aurais dû mourir. Non, je t’en prie ! Bats-toi, bats-toi pour survivre !
- Arrête, tu sais… bien… qu’on ne peut plus rien faire pour moi. Alors… arrête !! Mais… avant de mourir, j’aimerais… te donner ce radar !
- Pourquoi faire ?
- Pour retrouver les dragon balls, répondit Krillin, la respiration extrêmement haletante.
- Krillin, tu resteras toujours mon meilleur ami. Jamais, je ne t’oublierai !! Merci pour tout.
- Oui, je le sais. Mais c’est moi, qui devrais te remercier ! Sans toi, je ne serais jamais là ! Merci pour tous. Je n’ai peut-être pas eu la vie que je souhaitais avoir… mais merci quand même… tu es la chose la plus merveilleuse qui me soit arrivée… tu es le meilleur ami qu’on puisse rêver d’avoir. Des amis comme toi, on n’en trouve pas deux, Goku !! Encore une fois, merci pour tous !
- KRILLIN !
- L’avenir de l’humanité dépend de vous, les gars… Goten, prend soin de ma fille !! Je suis sur que tu feras un excellent mari !!
- Oui, dit Goten, serrant les dents pour ne pas être submergé par l’émotion.
- Goten, tu ne peux pas laisser faire Krillin mourir ! Toi qui es un Dieu de la mort, tu peux empêcher qu’il meure.
- Non, pas question ! l’interrompit Krillin. Pas question.

A mesure que Krillin se sentait partir, il revoyait toute sa vie en accéléré, défiler devant ses yeux, ce qui lui permit de revivre toutes ses anciennes expériences.

Sa formation chez les moines chaolin, Bulma à seize ans, sa rencontre avec Oolong et Sangoku. L’entraînement de Tortue Géniale qu’il avait subi avec Sangoku. Sa rencontre avec Yamcha. Sa participation aux divers Tenkaïchi Budokaï. Tenshinan et Chaozu. Sa première mort. L’arrivée de Radditz. La bataille livrée face à Nappa et Végéta. La planète Namek sur laquelle il s’était rendu avec Gohan et Bulma. Ses nombreux combats livrés sur cette même planète contre les sbires de Frieza dont Reecome et les autres. Le combat contre Frieza. Sa seconde mort contre le Tyran Frieza. L’arrivée de Miraï Trunks. L’arrivée des androïdes C-19 et C-20 puis celle de C-16, C-17 et C-18. La bataille livrée face à Cell. La mort de Sangoku. Son mariage avec C-18. La naissance de leur fille, Marron. Le retour de Sangoku. Majin Buu, à travers ses différentes formes puis sa réincarnation en le petit Uubu, l’élève de Sangoku.
Tout lui revenait. Tous les souvenirs qu’il avait voulu enfouir dans sa mémoire : les sentiments, les bons souvenirs, les mauvais. Tout.
Une larme de joie lui coula sur sa joue, une fois ce passé resurgi. Il pouvait enfin reposer en paix.
Puis sur avec un sourire, il ajouta ces derniers mots :

- Adieu mes amis !! Je ne vous oublierais jamais ! C’est promis !
- KRILLIN ! KRILLIN, NON !!

Goku ne croyait pas possible que Krillin soit mort, et ne le croirait jamais. Par conséquent, il luttait de toutes forces dans l’espoir de réanimer Krillin. Il savait pourtant inconsciemment que tout était fini. Tandis que l’émotion inondait le cœur du saiyan, ce dernier se vit entourer de tous ses compagnons, y compris Miraï Trunks. Ils étaient tous profondément attristés par la mort de leur ami.
Si Krillin était mort, c’était à cause de lui. S’il s’était montré plus modeste, s’il n’avait pas été aussi fier et insouciant, peut-être que…
Le sentiment de culpabilité qui envahissait la poitrine de San Goku palpitait en lui comme un parasite monstrueux et pesant, lui donnant l’impression de s’agiter, de se tortiller en lui. San Goku ne pouvait plus se supporter d’être lui-même.
Jamais, il ne s’était senti autant enfermé à l’intérieur de sa propre tête, de son propre corps. Jamais, il n’avait éprouvé un désir aussi intense d’être quelqu’un d’autre. N’importe qui.

Sangoku sentait quelque chose déborder dans sa tête. Un besoin de se justifier, de s’expliquer, de libérer toute la tristesse et la haine qui se répandait dans son cœur au point que pour la première fois de sa vie, et ce malgré toutes les épreuves qu’il avait subi, il pleura. C’en était trop pour lui. Il ne pouvait se retenir…

- JE NE T’ABANDONNERAI JAMAIS KRILLIN. JAMAIS, JAMAIS !! JE TE PROMETS DE TE VENGER SUR MA VIE ! LE CHAOS PAIERA DE SA VIE ! KRILLIN ! TU RESTERAS TOUJOURS MON MEILLEUR AMI, ET CELA JUSQU´A LA FIN DES TEMPS !! hurla t-il de rage et de tristesse, effondré.

Et tandis que Végéta et les autres regardaient Sangoku pleurer la mort de Krillin comme jamais, nul ne se doutait de ce qui allait advenir.

Dans la vie, tout est éphémère. Tout se perd. Rien ne se gagne. Y compris nos amis les plus fidèles
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptyDim 4 Nov 2007 - 15:01

LA QUÊTE ULTIME
SAISON 2: LA QUETE ULTIME
CHAPITRE 07 : DESESPOIR ET AUTODESTRUCTION



La vie n'est qu'une longue perte de tout ce qu'on aime.

Quatre-vingt dix jours séparaient la tant redoutée Apocalypse, qui signifierait la fin des temps, et annihilerait toute source de vie.

**
Sur la Planète des Démons, San Goku était agenouillé devant le corps sans vie de Krillin, les larmes coulant sur son visage couvert de cicatrices devant les airs attristés de ses compagnons. Mais il ne s’en souciait guère. A vrai dire, il ne faisait pas attention à eux : c’était comme s’ils n’existaient pas.
Un silence insoutenable régnait en ces lieux, comme si le temps s’est subitement arrêté jusqu’à ce que San Goten décide de briser ce long silence.

- Est-ce que ça va, papa ? demanda t-il, la voix tremblotante et les yeux emplis de larmes.
- Tenez, prenez le radar, et allez rechercher les dragon balls ! Je veux vous voir ici dans deux heures, se contenta t-il de dire d’une voix lasse.
- Euh, entendu, acquiesça Chibi Trunks. Vous venez les gars ?!

Encadrés par Gohan et Goten, Chibi Trunks décolla du sol à la conquête des boules de cristal, laissant San Goku en compagnie de Miraï Trunks et Végéta. Ces derniers n’avaient jamais vu leur compatriote aussi affligé et abattu malgré toutes les mauvaises situations qu’ils avaient rencontrées par le passé.

- Je suis désolé, dixit Trunks, la mine déconfite. Vraiment, désolé.

Il s’envola également, tentant d’accomplir la mission que lui avait confiée le Chaos à savoir, retrouver les dragon balls. Il semblait donc évident que Miraï Trunks et les autres élus s’affronteraient pour la conquête de ces fameuses boules étoilées.

**
San Goku ne pouvait plus détacher la tête du défunt. Il resta immobile pendant cinq bonnes minutes à contempler le corps de Krillin, déformé par la mort et dont le visage paraissait encore ferme et rigide ; les traits conservés, la peau jaunâtre et boueuse. Cet accablant spectacle était renforcé par la tête maigre et osseuse de Krillin. Une tête légèrement tuméfiée, qui grimaçait, les cheveux collés aux tempes, les paupières levées, montrant le globe blafard de ses yeux ; les lèvres tordues, tirées vers un des coins de la bouche, gardant un sourire en biais.
Cette tête comme tannée et étirée, en gardant une apparence humaine, restait aussi effrayante de douleur et d’épouvante. Le corps semblait être à présent un tas de chairs dissoutes. Quant à ses bras, ils n’étaient plus en mesure de le retenir, notamment à cause des clavicules qui perçaient la peau de ses épaules. Sur le ventre noirâtre, les côtes faisaient des bandes noires. Entre-temps, le flanc gauche, crevé, ouvert, se creusait au milieu de lambeaux d’un rouge sombre. Tout le corps pourrissait sous l’action de la flèche que Goku prit soin de retirer devant le regard impassible de Végéta.

- Qu’as-tu fait de Yamcha, Tenshinan et Chaozu ? demanda Sangoku d’une voix froide.
- Je les ai tués, évidemment !
- J’en étais sûr. Tu n’as même pas essayé de les raisonner, ne serait-ce que Yamcha. S’il y en avait bien un que tu pouvais raisonner, ç’aurait été Yamcha. Mais il a fallu que tu te battes contre lui comme si c’était ton ennemi ! Tu me déçois, Végéta !
- Pff, tu me fais bien rire !!
- Je te signale Végéta que tu viens de tuer trois de mes amis sans aucune pitié. Je te jure, Végéta, que si tu ne faisais pas partie des sept élus, je t’aurai certainement supprimé, annonça Kakarotto d’une voix rude. Tu n’avais pas le droit de les vaincre de la sorte ! Tu n’as eu la moindre pitié envers eux ! Aucune !
- Allons Kakarotto, qu’est-ce que tu voulais que je fasse ?! Que voulais-tu que je lui dise ? Que j’accepte qu’il se remette avec Bulma ? Il y a des jours où tu devrais te rendre compte de ce que tu dis ! s’emporta Végéta, à la limite de la crise de nerfs. Et qui te dis que nous sommes REELLEMENT les vrais élus ?
- Je le sais, c’est tout. Et concernant ton combat contre Yamcha, tu aurais pu faire au moins semblant de ne pas aimer Bulma, je ne sais pas… inventer quoi que ce soit. Mais, tu aurais dû empêcher qu’il meure ! Au lieu de cela, il a fallu que tu les supprimes froidement, sans le moindre scrupule.
- Ce n’est pas dans mes habitudes de mentir, ni de m’abaisser aux exigences d’autrui, répliqua Végéta d’un ton sec.
- Mais ne vois-tu pas, Végéta, que le Chaos se sert de la faiblesse des gens tels que Krillin, Yamcha ou encore ton fils pour leur promettre le pouvoir, et en conséquence les faire basculer du côté obscur ! Je pensais vraiment que toi, qui te prétends si intelligent, si fort, avec une telle présence d’esprit aurait pu penser à une telle chose mais… non, encore une fois, tu me déçois !!
- Oui, peut-être. Et maintenant, qu’allons-nous faire ?! Est-ce que l’on va rester infiniment devant la dépouille putréfiée de Krillin ?
- Tais-toi Végéta !!
- Allons Kakarotto, Krillin n’est pas une grande perte. Tu sais, c’était son destin de mourir. Ainsi va la vie, c’est tout. Tu dois l’accepter !
- TAIS-TOI, VEGETA ! JE TE PROMETS SUR LA TOMBE DE KRILLIN QUE SI DANS LA MINUTE QUI SUIT, TU NE PARS PAS, C’EST MOI QUI VAIS TE TUER ! ET JE N’AI JAMAIS ETE AUSSI SERIEUX !
- Pff, tu comprends maintenant la raison qui me pousse à rester seul dans mon coin. Les amis, c’est pour les faibles d’esprit comme toi ! Vois-tu, ils ne font que nous ralentir dans notre progression de la vie. Mais bon, puisque tu préfères rester seul, je vais te laisser !

Et sans ajouter un mot, il s’envola conscient de l’erreur qu’il venait de commettre. Il avait cruellement manqué de tact dans cette histoire. En effet, il avait voulu faire parler Sangoku mais il n’avait fait qu’empirer les choses. Quel idiot.
Cependant, il ne préféra pas s’éloigner davantage de Kakarotto. Le sachant dans un état d’extrême détresse, il soupçonnait son compatriote de vouloir aller défier le Chaos. Un combat qui ressemblerait à un suicide au vue de l’incroyable puissance de leur impitoyable ennemi.

Les yeux toujours braqués sur le corps ensablé de Krillin, Goku réfléchissait.
Peut-être voulait-il être seul parce qu’il se sentait coupable de la mort de Krillin ? Ou peut-être parce qu’il se sentait coupé des autres depuis la mort de Krillin ? En effet, c’était comme si une barrière invisible le séparait du reste de ses compagnons et de cette planète à tel point qu’il redoutait le moment où il les retrouverait. Goku avait la nette impression qu’il leur était d’une espèce étrangère, et il lui était très difficile de croire que dans quelques semaines, tous les gens qu’il aimait viendraient à mourir. A moins qu’il ne parvienne à puiser au fond de lui le courage et la force, qui lui permettraient de lutter contre le mal. Mais là encore, rien n’est moins sûr…

**
Pendant ce temps, sur le Kaiohshinkaï, une femme semblait s’être foudroyée dès lors que son mari s’était éteint. Elle aurait tellement voulu lui dire à quel point elle l’aimait. Lui, qui avait changé la femme froide et avide qu’elle était autrefois en une ravissante jeune femme. Lui, avec qui elle avait partagé vingt et une superbes années de mariage. Lui avec qui elle avait eu un enfant, Marron. Malgré tout, elle n’était jamais parvenue à lui dire trois mots tant chers à son époux : « Je t’aime ».
A cette pensée, C-18 eut comme l’impression de voir Krillin mourir une seconde fois.
Pendant deux jours, C-18 et Marron restèrent dans leur lit à baldaquin sans échanger le moindre mot, sans même se voir. La plus âgée des deux femmes, assise sur son séant, appuyée contre des oreillers, regardait vaguement l’horizon. Elle demeurait des heures entières, inerte et tranquille, absorbée au fond du néant de son désespoir. Puis des crises la prenaient parfois : elle criait, pleurait, délirait.
Marron, dans la chambre voisine, paraissait dormir ; elle avait tourné la face contre la muraille, et tiré sa couverture sur ses yeux. Elle s’allongeait ainsi, raide et muette sans qu’un sanglot de son corps ne soulève le drap qui la couvrait. On eut dit qu’elle cachait dans la chambre les pensées qui la tenaient rigide.
Bulma, qui gardait les deux femmes, allait mollement de l’une à l’autre, traînant les pieds avec douceur, penchant son visage de cire sur les deux couches sans parvenir à faire retourner Marron, qui avaient de brusques moments d’impatience, ni à consoler C-18 dont les pleurs coulaient dès lors qu’une voix la tirait de son abattement.
Le troisième jour, C-18 repoussa la couverture, s’assit rapidement sur le lit avec une sorte de décision fiévreuse. Elle écarta alors ses longs cheveux en se tenant les tempes, et resta ainsi, les mains au front, les yeux fixes, le visage blême, semblant réfléchir. Puis elle sauta sur le tapis. Ses membres étaient frissonnants et rouges de fièvre : on notait de larges plaques livides sur sa peau, qui se plissait par endroits comme vide de chair. Elle était vieillie.
C-17, - qui avait également eu le privilège d’assister au Tournoi Millénaire -, entrait, et resta tout surpris de la trouver levée. Il lui conseilla d’un ton flegmatique et traînard de se recoucher, de se reposer encore. Sa jumelle ne l’écoutait guère : elle cherchait et enfilait ses vêtements avec des gènes pressés et tremblants. Quand elle fut habillée, elle alla se regarder dans une glace, frotta ses yeux, passa ses mains sur son visage, comme pour effacer quelque chose. Puis, sans prononcer une parole, elle entra dans la chambre de sa fille.
Une fois pénétrée, elle tourna la tête et suivit du regard Marron, qui vint se placer devant elle, muette et oppressée. Les deux femmes se contemplèrent pendant quelques secondes, la fille avec une anxiété croissante, la mère avec des efforts pénibles de mémoire. Se souvenant enfin, elle tendit ses bras tremblants, et prenant au cou Marron par le cou, elle s’écria en suffoquant :

- Marron, je ne t’ai plus que toi au monde, maintenant !

**
Au même instant, dans ladite Dimension Interdite, Sangoku venait de bouger pour la première fois depuis près de trois heures, le visage livide comme la mort, le spectre de Krillin lui revenant à l’esprit, inlassablement.
Son regard était toujours rivé sur le corps enterré de son défunt meilleur ami comme s’il espérait que d’un instant à l’autre, il ressurgirait. Il devait pourtant se rendre à l’évidence, aussi cruelle soit-elle : Krillin, Yamcha, Tenshinan, Chaozu, eux avec qui il avait tout partagé, les moments de joie comme les moments de peine, étaient morts. Morts pour Lui.
Il fut interrompu dans sa réflexion lorsqu’il sentit une odeur âcre s’approcher de lui. Il s’agissait de Végéta.

- Kakarotto, qu’est-ce que tu attends pour te relever ?! lança t-il d’un ton sec.
- Laisse-moi.
- Allons, ressaisis-toi, rétorqua Végéta, l’air à la fois hésitant et rude. Si Krillin s’est sacrifié, ce n’est pas pour te voir renoncer. Te souviens-tu de l’épopée Cell ? Tu t’étais sacrifié pour nous sauver. De ce fait, tu ne voulais pas nous voir échouer devant Cell. En fait, ce que je veux dire, c’est qu’il ne faut pas que le sacrifice soit vain, il doit servir à quelque chose. Je ne suis peut-être pas parfait, ni la personne que tu voudrais voir en ce moment, mais s’il y a bien une chose que je sais, c’est bien celle-ci.
- Oui, murmura Kakarotto d’une voix à peine audible. Tu as raison !

**
Et brusquement, le guerrier saiyan se leva, prit son bâton magique, l’air plus déterminé que jamais d’en finir avec le Chaos et son armée de sbires. Puis dans un sursaut d’orgueil, il s’exclama d’une voix cassée :

- Krillin, mon ami, je ne t’oublierais jamais ! Je te vengerai ! L’Empereur du Mal le paiera de son sang et de sa propre vie ! Il paiera et mourra ! Je le torturerai comme jamais ! Croyez-moi, Yamcha, Tenshinhan et Chaozu ! Je ne me reposerai pas tant que je ne vous aurai pas vengé, mes amis ! Je vous le jure sur ma vie et celle de mes enfants que j’aurai la peau du Chaos !

Et alors que les deux guerriers saiyans s’apprêtaient à reprendre la route, ils devinrent brusquement scintillants. Que leur arrivait-il ?
Avant même qu’ils ne purent apporter la moindre réponse, ils disparurent dans un tourbillon de sons et de couleurs vers une destination des plus inconnues et des plus mystérieuses…

Nul ne savait à cet instant que cette guerre allait basculer dans une toute autre phase…

L'humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l'humanité.
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptyVen 16 Nov 2007 - 19:46

LA QUÊTE ULTIME
SAISON 2: LA QUETE ULTIME
CHAPITRE 09 : ENGRENAGE


**
Chibi Trunks s’éveilla en sursaut, le souffle coupé, la sueur ruisselant au front, les muscles endoloris. Il prit quelques profondes inspirations, et se calma rapidement. Il venait de faire le cauchemar le plus abominable et le plus étrange de sa vie. En effet, il avait vu son double commettre plusieurs meurtres dont entre autres le sien. Dans l'obscurité de la pièce, Chibi Trunks chercha à tâtons la boule de cristal rouge à six étoiles qu'il avait trouvée dans la Dimension Interdite. Il trouva la petite sphère, qui était toujours chaude du fait qu'il s'était endormi en la tenant dans ses mains. Quel soulagement !!
Il scruta alors l’horizon, inquiet. Cinq jours s’étaient écoulés depuis sa subite arrivée dans ce monde. Cinq jours qu’il ne savait toujours pas comment expliquer sa présence dans ce qui semblait être une autre dimension. Cinq jours qu’il vivait aux côtés d’un couple : Aramis et Laï. Les lecteurs les plus attentifs d’entre vous me diront : Laï n’est-elle pas la femme qui avait sauvé Chibi Trunks d’une mort prématurée à son arrivée dans la Dimension Interdite ? A priori, quiconque de reconnaissant se serait réjoui en apprenant que son hôtesse portait un nom similaire. Mais je ne vous apprendrai rien lecteurs en disant que les apparences sont trompeuses à bien des égards. De ce fait, n’importe qui de prévenant se serait interrogé ou alarmé. Pas Trunks. A aucun moment, il s’était dit que sa bienfaitrice aurait pu être malveillante bien que l’ayant sauvée auparavant. Pauvre Végéta, c’est un honte d’avoir un fils aussi ignorant, pensa le Doyen des Dieux à travers sa boule de cristal.

Quoi qu’il en soit, Aramis et Laï avaient prétextés avoir trouvé Trunks effondré sous une pile de décombres. Ainsi, dans un élan de gentillesse, ils l’avaient recueillis. En d’autres temps, le demi saiyan se serait sans doute enfui mais le temps arctique qui régnait dans cette planète l’en dissuadait complètement. Puis, brusquement, la voix de son impitoyable père résonna dans son esprit. Il l’entendit l’ordonner de quitter cette splendide demeure, lui reprochant sa naïveté et le fait de n’avoir jamais soupçonné que le couple soit au service du Chaos. Je dois vraiment délirer, pensa nonchalamment Chibi Trunks.
Se levant du lit à baldaquin pour quitter sa chambre, il perçut deux voix converser juste derrière la porte d’entrée. Il s’agissait justement de ses deux hôtes…

- Combien de temps comptes-tu l’héberger ici ? demanda Laï d’un ton abrupt.
- Le temps qu’il faudra, répondit laconiquement son époux comme s’il agissait d’une simple formalité.
- Quoi ?! Tu plaisantes ?! Je veux le voir partir dès ce soir !
- Non !!
- Mais pourquoi ?! Tu ne serais pas en train de craquer sur notre invité !? ironisa Laï, sceptique.
- Trêve de bavardage, je dois aller travailler !! Je rentrerai tard.
- Comme d’habitude, grommela sa femme d’un ton grincheux.
- C’est cela. J’espère que tu prendras soin de Trunks.
- Suis-je vraiment obligé ?! Non, mais regarde-le, on dirait un enfant à peine sorti de l’adolescence. Et, je ne parle même pas de cet air niais et stupide qu’il arbore en permanence ! A vrai dire, je ne serais pas étonnée si j’apprenais qu’il avait des tendances homosexuelles !
- Arrête donc tes sottises, déclara Aramis d’un ton réprobateur.
- Comme tu veux, mais tu le regretteras !

Aramis laissa alors son épouse sur le pas de la porte, ne prenant même pas soin de l’enlacer, et la laissant seule avec Trunks. Il n’avait pris au sérieux sa femme lorsque celle-ci l’avait averti qu’il regretterait d’avoir hébergé le demi saiyan. Grave erreur qu’il allait bientôt regretter…

**
Pendant ce temps, Goten revenait d’une mission des plus pénibles, qu’il avait espéré devoir accomplir un peu plus tard. Epuisé, il se posa sur le toit d’un bâtiment afin de récupérer un semblant de lucidité. Il profita alors de ce moment de répit pour méditer sur l’un de ses nombreux secrets. En effet, il avait la faculté de pouvoir assurer la navette entre la Dimension Interdite et l’Autre Monde afin de guider les âmes mourantes du fin fond de la galaxie sud dont il avait la charge. Sa besogne ne serait sans doute pas été aussi complexe s’il ne devait pas se battre pour intercepter les âmes mourantes, qui, dès lors qu’elles quittaient leur corps, semblaient être aspirées par une sorte de gigantesque pompe. Le Chaos devrait être derrière tout cela, conclut-il nonchalamment.

Quoique les tâches d’Ange de la Mort ne fussent pas des plus aisées, Goten maîtrisait de mieux en mieux les pouvoirs qui lui avaient été. Il fut interrompu dans le cours de ses pensées lorsqu’il se rendit compte qu’il avait failli à la promesse qu’il avait faite à Chibi Trunks. En effet, il aurait dû être revenu depuis maintenant une heure. Sachant pertinemment que son vieil ami ne lui pardonnerait pas cet oubli avant de longs jours, il se hâta de rejoindre Trunks lorsqu’il s’aperçut que celui-ci n’émettait plus aucune vibration énergétique. Que lui était-il arrivé ?! Il ne se le pardonnerait jamais s’il lui était arrivé quelque chose. Or, à la réflexion, il se souvint que si Trunks aurait été mort, il aurait eu à amené son âme dans l’Autre Monde. Néanmoins paniqué comme jamais, il survola alors la région dans laquelle il avait laissé Trunks lorsque il entendit son frère l’interpeller…

- Goten, où étais-tu ?! interrogea t-il, le souffle coupé.
- Dieu de la Mort, se contenta de répondre l’autre. Mais qu’est-ce qui se passe ?
- On a un problème ! s’écria Gohan, paniqué. Papa, Végéta et Chibi Trunks sont introuvables. Ils n’émettent plus aucune vibration énergétique !
- C’est étrange. Ils ont peut-être masqué leur force ?! suggéra Goten, l’air peu convaincu par ce qu’il avançait.
- C’est ce que j’ai cru, moi aussi. Mais, cela n’a aucun sens ! Pourquoi feraient-ils cela ? Le temps ne joue pas en notre faveur !
- Combien de temps reste t-il ? interrogea San Goten, sceptique.
- Là n’est pas la question !! s’emporta Gohan, l’air sinistre. Il leur est arrivé quelque chose !
- C’est certain, acquiesça Goten.
- Tu crois que…qu’ils sont morts, se résolut à dire Gohan dans un murmure.
- Non !! Je l’aurais su. Mais il leur est sûrement arrivé quelque chose. Mais quoi ?!
- On ne va quand même pas rester ici, tous les deux, attendant qu’on les retrouve ! Si seulement Miraï Trunks était de notre côté, ce serait plus facile mais tous les deux, on n’a aucune chance de survivre !
- Parle pour toi, ironisa Goten.
- Arrête !! Tu sais tout comme moi que sans les autres, on n’est rien !!
- Mais non, assura Goten d’une voix qui se voulait rassurante.
- Qu’est-ce que tu suggères alors, Goten ?
- J’ai une idée.
- Oui et laquelle ?
- Je vais appeler des renforts, ne t’inquiète pas ! Mais en attendant qu’ils viennent, on n’a pas d’autres choix que de se battre !


**
Au même instant, dans une toute autre ambiance, les Chevaliers Noirs menaient à bien leur autorité sur les esclaves de l’Empereur du Mal. Les Chevaliers Noirs équivalaient aux Forces Spéciales de Frieza d’antan. Bien plus sadiques que ces derniers, ils faisaient vivre un véritable enfer à leurs subordonnées, et les victimes du jour n’étaient autres que les saiyans…

- Bandes d’imbéciles, jamais, je ne m’abaisserai à vos ordres ! s’exclama Radditz d’un ton sec. Jamais ! Je préfère mourir !
- Agenouille-toi ! ordonna Sakta, le Chevalier Noir numéro quatre.

Les menaces de ce dernier n’eurent aucun effet. Au contraire, elles incitèrent encore plus Radditz à se rebeller si bien qu’il s’apprêta à cracher au visage de son interlocuteur lorsque tout à coup, un rayon surgit de l’index de son abominable adversaire. D’une précision chirurgicale, la langue de Radditz tomba au sol, carbonisée. Aussitôt, le frère aîné de Kakarotto s’écroula à genoux, criant à la mort et recrachant par la même occasion des flots inimaginables de sang. Il ignorant cependant que son calvaire ne faisait que commencer. Ainsi, malgré la douleur languissante, le saiyan se sentit soulevé dans les airs par l’incroyable pression de Sakta. Ce dernier se saisit alors de sa victime par le cou. Puis dans un sourire sadique, il malaxa alors le saiyan sous les airs effarés des spectateurs. Devant une telle obscénité, la foule se mit à rire bruyamment. Parmi eux, on notait quelques saiyans qui étaient partagés entre le désir d’aller prêter main forte à leur compatriote et celui de canaliser leur pulsion.

- Allez, tue-le ! s’écria Frieza, hilare. Tue-le ! Il ne mérite que ça !

Le Tyran Frieza avait néanmoins négligé l’extrême sensibilité des Chevaliers Noirs. Ainsi, Sakta, piqué au vif, se retourna. Puis sans plus attendre, il s’exclama :

- SEKIRA !

Soudain, Frieza s’affaissa au sol, ruisselant de sueur, éprouvant les pires difficultés à respirer. L’atmosphère lui paraissait curieusement suffocante et oppressante si bien qu’il en vint à demander de l’aide à ses équipiers, qui restèrent impassibles et surtout insensibles à sa douleur. Au lieu de quoi, ils se saisirent de Frieza et le déposèrent aux côtés de Sakta.

- Je pourrai te tuer pour m’avoir donné des ordres : protesta Sakta, l’air goguenard. Mais, puisque c’est mon jour de bonté, j’ai décidé que tu commettras une obscénité avec Radditz !
- Non ! Pitié ! Nooon ! implorèrent Frieza et Frieza d’une même voix. Pas ça !
- Eh si ! Allez, commencez ! ordonna Sakta d’un ton soudain plus dur. Et faîtes-vous, plaisir !
- Non ! Père ! Père ! hurla Radditz en observant Baddack parmi les spectateurs. Vous devez empêcher cela !
- Tu n’as ce que tu mérites ! lâcha Baddack d’une voix glaciale.

Baddack déglutit alors, laissant les spectateurs assister à ce spectacle infâme.
Oui, chers lecteurs, bien audacieux celui qui aurait prédit que Frieza et Radditz auraient un jour à partager un moment aussi intime que celui-là.
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptyVen 16 Nov 2007 - 19:47

**
Laï et Chibi Trunks n’avaient eu de cesses de se rapprocher jour après jour à tel point qu’ils devinrent rapidement amants. Cependant, une relation amoureuse n’est jamais sans obstacle, et leur couple n’échappa à la règle…

Un soir de pluie, Chibi Trunks venait d’expédier l’énorme repas que lui avait concocté sa dulcinée. Il contempla alors la magnifique silhouette féminine qui était celle de sa partenaire, à la longue chevelure dorée, vêtue d’une minijupe en soie, d’une armure en V, mettant à nue une partie de sa poitrine. Il se leva alors, s’avançant vers elle lorsqu’elle lança son pied au visage de son opposant qui le bloqua aisément d’un avant-bras de telle sorte qu’il dut même la soutenir pour éviter sa chute. Par conséquent, ils se retrouvèrent accidentellement tous deux à terre.

- Tu l’as fais exprès, petit pervers ?! lança Laï dans un sourire qui dévoila ses dents étincelantes.
- Je suis démasqué, c’est vrai, dixit Trunks, l’air incrédule. Mais…
- Au fait, l’interrompit brusquement Laï, quelle est la chose incroyable que tu voulais me révéler ?
- Chaque chose en son temps. Tu le sauras bien assez tôt !

**

Les deux tourtereaux arrivaient donc au moment fatidique aussi bien physiquement que psychologiquement. Les préliminaires avaient un rôle capital, primordial dans l’amorce de son plan. Laï avait pourtant mûrement réfléchi aux conséquences de ce qui allait se dérouler dans quelques instants.
Elle savait qu’après cette acte, sa vie en deviendrait changée jusqu’aux moindres détails. Elle savait également que lorsque Trunks entrerait en elle, elle deviendrait enceinte. Elle ne pouvait pas expliquer ce qui l’incitait à penser ainsi, mais elle en était persuadée ; l’instinct maternelle, spécula t-elle. Agir de la sorte n’était pas de son goût mais c’était la seule solution pour pouvoir fuir la vie qu’elle menait depuis son union avec Aramis, et pour pouvoir échapper à l’emprise d’un maître impitoyable au combien familier à Trunks : le Chaos.

Ce fut donc avec la plus grande minutie et avec la plus grande délicatesse que ses mains, placées sur les épaules de son concubin, descendirent lentement. Elle s’amusait à détailler chaque muscle de son torse, tentant alors de dissimuler par la même occasion la gêne que lui procurait cette scène des plus insolites.
Malgré l’état d’appréhension dans lequel il se trouvait, Trunks prenait malin plaisir à se laisser guider par sa partenaire dont les mains caressaient farouchement sa verge à présent contractée. Laï prenait soin à ce que ces caresses soient un apaisement pour Trunks mais pour une raison qu’elle ignorait, il semblait tendu et contracté jusque dans les plus intimes parties de son corps. Pire, Laï voyait à présent le saiyan la regarder fixement comme s’il devinait la manipulation forcée dont il était l’objet. Laï tenta alors de reprendre la situation en main lorsqu’elle vit contre toute attente Trunks s’agiter puis explorer de sa douce langue son jardin secret, et lécher chaque parcelle de son clitoris.
Quelle drôle de sensation !
Aucun geste semblable n’avait eu un tel effet en elle. La langue experte de son amant accomplissait son travail à merveille. Cependant, Laï n’en était pas plus détendue pas pour autant. C’était comme si quelque chose l’empêchait de se libérer pleinement et de se concentrer sur cette relation. Elle avait la curieusement sensation d’être une nouvelle créature, comme si connaître Trunks l’avait délivré de ses desseins malveillants. Toutefois, Laï se débattait comme elle pouvait afin de garder son sang-froid lorsqu’elle ressentit un choc douloureux à l’entrejambe.
Trunks venait d’entrer en elle, il l’avait pénétré.

Puis, ce fut sans le moindre signe avant-coureur qu’elle se sentit transpirer le long des hanches, la sueur dégoulinant sur son dos qui portait l’horrible marque du Sceau de l’Alliance en plus des neufs autres tatouages qui représentaient tous un chat.
Sans la moindre réflexion, Laï sût que ce subit changement d’état résultait des secousses qu’elle recevait au niveau du vagin que lui infligeait son petit ami sous l’action de son énorme pénis. Sentant alors qu’elle perdait peu à peu le contrôle de la situation, Laï se souvint alors avoir juré ne plus jamais ressentir des sentiments pour quiconque. Or, son corps semblait peu à peu la trahir comme lorsqu’elle sentit un liquide miellé perler le long de son clitoris ou encore quand elle dut réprimer un gémissement de plaisir.
En effet, son corps semblait être habité d'une nouvelle et anormale énergie. Ainsi, elle se laissa guider, ou se guida elle-même, elle ne savait plus très bien. Son esprit était absorbé par une seule chose maintenant : elle désirait plus que tout Trunks. Son amant à l’endurance extensible soutenait à présent un rythme incroyable sous l’action de va-et-vient, infligeant au passage quelques fessés à son amante grâce à sa queue. Divers gémissements retentirent dans la pièce, à l’intensité et à la fréquence grandissante.

Pour la première fois de sa vie, Laï venait d’atteindre le point culminant du plaisir. Elle était désormais éprise d’un sentiment nouveau : l’amour. Plus surprenant, l’être d’ordinaire si froid et si réservé qu’elle était, était sincèrement amoureux de Trunks.
L’amante sentit un feu étrange brûler en elle. Elle n'avait pas besoin de réfléchir, à peine besoin de penser. Son esprit lui semblait voguer quelque part, dans un endroit flou, mais pour le moins apaisant, où elle sentait que rien ne pourrait lui arriver. Ses lèvres à présent n'étaient plus jointes à celles de son apollon. Elles descendaient lentement, dessinant les lignes de son cou. Laï semblait s’être alors arrêtée de penser à l’instar de son compagnon. Son esprit était seulement et uniquement absorbé par son partenaire. Depuis leur première rencontre il y a maintenant une quarantaine de jours dans la Dimension Interdite, elle s’était rendue compte que malgré les apparences hautaines, passives ou niaises qui caractérisaient Trunks, elle le voulait. Elle l’avait su dès le premier regard. Mais par peur de connaître à nouveau la douleur et la déception, elle n’avait apporté que très peu d’importance à ses sentiments.
Ce fut donc soixante-douze heures d’une scène de passion ardente, d’une brutalité inouïe qui se déroula dans cette chambre nue et glaciale.
Trunks et Laï étaient désormais unis dans le bonheur comme dans la douleur.
Cet acte sexuel scellait à présent un amour qui se révélerait dans un premier temps provisoire mais paradoxalement, éternel…

**
Trunks venait de se réveiller, lové entre les seins de Lai semblable à un animal trouvant refuge. Un acte des plus brutales et de passion ardente venait de se produire.
Jamais Trunks n’avait connu une pareille femme. Il resta surpris, mal à l’aise. D’ordinaire, ses maîtresses ne le recevaient jamais avec une telle fougue, une telle passion. Il était habitué à des baisers froids et indifférents, à des amourettes lasses et rassasiées. Les sanglots, les crises de Laï l’épouvantaient presque, tout en irritant ses curiosités voluptueuses.

- Alors, est-ce que ça va ? interrogea Laï de sa douce voix.
- Je suis encore plus extenué qu’avant notre rencontre, grommela l’autre l’air à la fois maussade et réjoui. Mais on peut recommencer si tu le désires ?
- Parle-moi plutôt de ce fameux secret.

Trunks prit une profonde inspiration puis reprit la parole, anxieux.

- Laï, ce que je suis sur le point de te dire va peut-être changer ta vie, et ce que tu ressens à mon égard !
- Quoi que tu aies à me dire, ça va aller, affirma l’autre, intriguée.

Le guerrier demi saiyan se leva. Il tendit ensuite sa main au ciel comme pour appeler une force inconnue. C’est alors qu’une lumière dorée envahit la chambre et qu’un bruit sourd retentit. Laï se redressa ainsi, ne croyant pas ce qu’elle apercevait. Trunks était en effet entouré d’une épaisse dorée qui illuminait la pièce.

- Te souviens-tu le jour où tu m’as demandé si je croyais en la vie sur d’autres planètes et sur d’autres formes ?! interrogea Trunks, curieusement ému. Et bien figure-toi que je suis un élu aux origines saiyannes et terriennes, chargé par des entités divines d’empêcher l’avènement du Mal en l’an huit cent deux. Mais…je ne sais pas comment, je me suis retrouvé ici.
- Mais tu sembles…si…normal, lâcha Laï, l’air émerveillée en s’approchant de Trunks pour lui caresser le visage.

Comme pour démentir ce qu’avançait Laï, Trunks se saisit de sa bien-aimée, s’élevant au milieu de la salle.

- Ce n’est pas la première fois que tu fais cela, n’est-ce pas ?! interrogea t-elle, stupéfaite par ce que à quoi elle assistait.
- Oh il y a tellement eu de jours où je voulais te le dire ! s’écria Trunks, curieusement inquiet.
- Qu’est-ce qui t’as décidé à le faire ?
- Je veux que tu saches qui je suis réellement, déclara le demi saiyan d’un ton abrupt.

Il ouvrit alors sa main qu’il maintenait fermée vers sa dulcinée qui observait un caillou noir au creux de la main de Trunks. Une lumière ambrée émana alors de sa main sur laquelle il souffla. Le tas de cendres qui s’y trouvait laissa ainsi place à un magnifique diamant devant le regard ébahi de Laï, qui n’était pas encore au bout de ses surprises. Trunks mit ensuite le diamant sur le socle d’un anneau en or. Puis sans signe avant coureur, il s’agenouilla devant elle, lui tendant la bague de fiançailles…

- Veux-tu m’épouser ?

Laï demeura interdit, l’air pétrifiée, ne sachant que dire face au regard attendri de son partenaire, loin d’imaginer les conséquences dramatiques qui découleraient de cette nuit…

**
Entre-temps, Miraï Trunks et le Chaos conversaient fougueusement. Autre confrontation mais cette fois-ci le thème en était totalement différent…

- Mais c’est horrible de jouer avec les sentiments de mon double ! s’emporta Miraï Trunks, hors de lui. Vous lui faîtes croire que Laï l’aime !
- Et alors ? répondit le Chaos, impassible. En tout cas, grâce à l’amour naissant de ton double pour Laï, il deviendra bientôt notre allié. Ah décidément, l’amour rend bel et bien aveugle.

Ces mots tournèrent comme une roue immense dans l’esprit du demi saiyan. En effet, une éternité lui semblait s’être écoulée depuis qu’il avait vu pour la dernière fois sa défunte épouse.

- Où sont-ils ? demanda précipitamment Miraï Trunks.
- Ils sont sur Aneko, un autre monde, différent du notre. Un monde dans lequel passé, présent et futur ne font plus qu’uns grâce à toi ! C’est ce qu’on appelle la Cité Infernale. Mais rassure-toi, Trunks, ton double n’est pas seul. Goku et Végéta y sont également, et Gohan ne tardera pas à les rejoindre.
- Pourquoi cherchez-vous à les diviser ?
- Afin de pouvoir m’emparer du pouvoir de Goten. Afin de devenir la Mort. Ainsi, elle n’aura plus aucun effet sur moi ! s’exclama le Chaos d’un ton enthousiaste.
- Cruelle et sadique, c’est bien votre style, lança Trunks, l’air amusé. Néanmoins, je ne comprends toujours pas pourquoi vous ne voulez pas que l’on supprime le groupe des élus.
- Parce que l’un d’entre eux sait comment empêcher l’Apocalypse. Et pourtant, je serais dans l’incapacité de dire de qui il s’agit. Tu comprends donc qu’ils pourraient nous être utiles si les choses empiraient.
- Mais vous m’avez moi ! protesta Trunks, froissé. Laissez-moi les tuer !
- Non, j’ai une autre mission pour toi. Tu vas aller dans l’Autre Monde afin de récolter les dernières informations sur notre projet final. Ensuite, nous verrons.
- Est-ce qu’il vous arrive d’agir par vous-même ?
- Oui, lorsqu’il s’agit de détruire mes subalternes, répondit l’Empereur du Mal, excédé.
- Dois-je prendre cela pour une menace ?
- Non. Une promesse.

Trunks voulut répondre mais il lui sembla que sa voix l’avait abandonné. Au lieu de quoi, il se contenta de s’incliner puis quitta la pièce. C’est alors qu’émergea de l’ombre un des subordonnés préférés du Chaos. Il s’agissait de Dentro.

- Maître, vous n’avez peur qu’un jour l’élève dépasse le maître ? demanda t-il, interrogateur.
- Pourquoi aurai-je peur ?
- Enfin, dois-je vous rappeler que Trunks est un saiyan avec une queue, qu’il a été désigné pour sauver l’Humanité de vos desseins. Ensuite, c’est une entité à moitié divine et enfin, il ne cesse de vous ressembler à chaque jour qui passe.
- C’est vrai que décrit tel quel, il me dépassera. Mais ça n’arrivera jamais ! D’abord, parce que ses pouvoirs divins ne sont maîtrisés à moitié et parce qu’un corps aussi faible que le sien ne peut cumuler autant de pouvoirs ! Enfin, il me semble que sa femme qu’il croit morte est toujours notre prisonnière.
- Vous n’iriez quand même pas jusqu’à la torturer devant ses yeux ?
- Non, mieux. Lorsque Trunks la verra traitée comme un objet sexuel, crois-moi : il reviendra à la raison !

**
A cet instant, quatre milliards de personnes peuplaient l’Univers…. A quelques-unes près. Et parfois, une seule d’entre elles peut tout changer. En bien ou mal…Surtout qu’on se nomme : le Chaos
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptyVen 16 Nov 2007 - 19:47

LA QUÊTE ULTIME
SAISON 2: LA QUETE ULTIME
CHAPITRE 10 : FRERES DE SANG – 1ère partie -


**
Nous sommes sur Aneko, planète jadis déchue. Et pourtant, deux hommes s’y trouvaient. Ils méconnaissaient la raison de leur présence. En fait, ils ne s’en souciaient guère. Rentrer sains et saufs dans la Dimension Interdite était la seule chose qui leur importait.

- Tu pourrais te téléporter dans l’Autre Monde ? interrogea Végéta, l’air impatient.
- Non ! J’ai même tenté une connexion télépathique avec Kaioh. En vain.
- ON NE VA QUAND MEME PAS RESTER ICI !! hurla Végéta, fou de rage.
- Calme-toi, ça ne sert rien de s’énerver, déclara Goku, l’air impassible. On doit rester sereins.
- Quoi ? Comment veux-tu que je garde mon calme alors que dans le même temps le Chaos doit être en train d’accomplir tous ses desseins ! vociféra l’autre. Imagine nos fistons en train de le combattre ? Ils n’ont aucune chance sans nous ! Pourquoi a-t-il fallu que cela tombe sur nous ? Pourquoi ?
- Tais-toi ! Tu vas réveiller les gens qui habitent dans cet immeuble, rétorqua Goku, l’air détaché.
- JE N’AI QUE FAIRE DE…

Le plus âge des deux saiyans fut interrompu dans ses propos lorsqu’il vit face à lui se matérialiser un homme à la carrure imposante. Il était chauve, et avait la peau foncée. Par ailleurs, il était vêtu d’une longue robe beige en satin, ouverte à moitié, mettant à nue un torse aux multiples coupures. Enfin, de nombreux tatouages recouvraient plusieurs de ses membres dont son visage.

- Vous voulez quitter ce lieu ? Il suffisait de le demander ! s’exclama t-il, l’air quelque peu amusé.
- Qui êtes vous ? demanda Goku, l’air interrogateur.
- Il n’existe qu’un seul et unique moyen pour ressortir de cette dimension. Pour cela, vous devrez vous affronter dans un combat à double tranchant. En effet, le vainqueur rentrera dans la Dimension Interdite tandis que le perdant errera ici à jamais.
- Et si on refuse ? interrogea Goku, anxieux. On sera forcés de rester ici ?! On ne peut pas dire qu’on ait vraiment le choix !
- On accepte, dit Végéta d’un ton brusque.
- Entendu, reprit l’individu malgré les protestation de San Goku. Et pour votre information, mon nom est Shado.

Sans plus attendre, l’intéressé dégaina une énorme clé en or, la montrant aux deux saiyans. De celle-ci, émana alors une lueur ambrée qui envahit la pièce et aveugla ses deux interlocuteurs. Lorsqu’ils rouvrirent les yeux, ces derniers s’aperçurent que le décor avait une fois de plus changé.
Un décor qui leur était pourtant au combien familier. Flottant dans les airs, Goku et Végéta jetèrent un coup d’œil aux environs. Ils se rendirent ainsi compte de leur présence dans un stade rectangulaire dont la surface de combat était entourée d’un périmètre de lave. A première vue, il s’agissait de la copie conforme du Stade Sud. Les nouveaux lecteurs s’étonneront sans doute. En réalité, le Stade Sud était l’une des cinq enceintes qui avaient accueilli le déroulement du Tournoi Millénaire à Paradise Island, contrée secrète du Royaume des Morts.
Néanmoins, un autre élément retenait toute l’attention de deux guerriers saiyans. Tout avait été réunis pour créer l’illusion d’un environnement sain et apaisant : le ciel azur, l’atmosphère suffocante dans les gradins y compris la présence des Kaioh. En revanche, Kakarotto put noter avec amertume l’absence de Krillin, Yamcha, Tenshinhan et Chaozu ou encore celle de ses proches restés au Kaiohshinkaï.

**
- Bienvenue au Stade Sud pour la deuxième demi-finale entre San Goku et Végéta, annonça le speaker dont la voix résonnait dans l’enceinte.
- Quoi ?! reprit Végéta, abasourdi. C’est impossible ! Comment se fait-il que…
- On doit être dans un monde virtuel ! C’est ça ! s’écria Goku d’un ton enthousiaste.
- Quoi ?! Que dis-tu ?! protesta Végéta, excédé. Tu n’en as pas marre de dire des sottises pareilles !
- C’est la stricte vérité. Mais quelque chose m’intrigue : comment faire pour remédier à tout cela ?
- A quoi ?
- Comment faire pour quitter ce monde…parallèle, acheva Goku en s’apercevant du regard noir que lui lançait son homologue.
- Tu le sais très bien : nous devons nous battre ! cria Végéta, l’air surexcité.
- Imbécile ! Tu n’as toujours pas compris que le Chaos tente de nous diviser pour mieux régner. Nous devons chercher une autre solution !
- Et que comptes-tu faire, Kakarotto ?! lança Végéta d’une voix glaciale.
- Avertir les Kaioh. Si ce monde est bien parallèle… ou virtuel, je ne pense pas qu’ils soient au courant.

Comme pour accompagner ses paroles, Kakarotto s’envola en direction de la terrasse surélevée des Kaioh, qui se trouvaient dans les premiers gradins. C’est alors que se dressa sur la route de l’autre élu, Végéta, les bras en croix, le visage grave.

- Cela fait des décennies que j’attends ce moment : t’affronter dans un combat loyal et singulier, rétorqua Végéta.
- Mais Végéta, reprit Kakarotto totalement déconcerté par l’attitude de son compatriote, je ne te comprends pas. On a une chance de sauver ton fils du Chaos. Malgré tout, tu préfères me combattre ?! C’est insensé !
- Imbécile ! On est pris au piège ! C’est le Chaos qui est derrière tout cela ! Tout ce qu’il désire, c’est que l’on s’entretue !
- Mais dans ce cas…
- Non ! cria de rage Végéta. On a plus de temps de réfléchir ! On doit retourner dans la Dimension Interdite au plus vite !
- Mais il doit bien avoir d’autres moyens ! protesta l’autre, abattu.
- Arrête ! Tu dois affronter la vérité !
- Pendant un instant, j’ai cru que tu avais changé, Végéta, affirma Goku, visiblement ému. Je me rends pourtant compte que tu es toujours aussi indifférent et froid. Mais puisque c’est ce dont tu désires, je n’ai d’autre choix que d‘accepter !

Les deux saiyans se regardaient droit dans les yeux, l’air impassible, leur visage n’exprimant pas la moindre émotion mise à part le mépris. A présent, les deux protagonistes ressentaient cette poussée d’adrénaline, qui d’ordinaire, envahit le corps lors des grands rendez-vous. En d’autres termes, les deux saiyans étaient dans un état d’excitation extrême et rien au monde ne semblait pouvoir briser cela. A cela, on ajoutait le fait que leur énergie ne cessait de croître. Entre-temps, l’air se mettait à bouillonner intensément, le sol à trembler légèrement alors que la lave autour du ring s’agitait constamment. Enfin, le vent balayait la poussière qui s’était déposée sur le tatami, rafraîchissant l’environnement une brise d’air frais.

Pour leur part, les deux guerriers étaient tellement focalisés sur ce combat qu’ils n’avaient pris le temps de remarquer qu’ils étaient vêtus de vêtements totalement différents que ceux qui étaient les leurs sur Aneko. Des vêtements bien plus adaptés en combat.
Cependant, lecteurs, vous ne serez pas surpris si je vous dis que ce n’était pas un simple combat. Non, c’était bien plus que cela. C’était une opposition de style.
L’agilité de Goku contre la technique de Végéta. La douceur contre l’insensibilité. L’insouciance contre l’intelligence.

C’est alors que sans crier gare, Goku et Végéta s’élancèrent l’un vers l’autre, activant du même coup une aura translucide. Une bataille au corps au corps s’engagea ainsi. Une bataille au cours de laquelle chacun des coups déclenchés n’atteignait jamais leur cible
.
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptyVen 16 Nov 2007 - 19:50

**
Pendant ce temps, Gohan et Goten sillonnaient dans un silence pesant la Dimension Interdite à la recherche des dragon balls. Sans succès. Il en fallait cependant bien plus pour empêcher Goten de pavoiser inutilement.

- Regarde Gohan, commença t-il de sa voix rauque, j’aperçois un immense palais. Tu crois que…
- C’est la base du Chaos, l’interrompit l’autre, irrité. C’est en quelque sorte le quartier général du Chaos et de ses sbires !
- On devrait…
- Non ! On ne peut pas le détruire ! protesta Gohan précipitamment. Tu ferais mieux te taire au lieu de gâcher ton énergie à raconter des âneries !

Goten s’apprêta à répondre lorsqu’il entendit un cri suraigu résonner dans les environs. Horrifié, il s’immobilisa dans les airs, tentant de détecter d’où pouvait provenir cette complainte. Puis tout à coup, il observa son aîné le devancer et s’envoler en direction de l’immeuble qui se trouvait dans leur dos. Arrivant au bas du bâtiment, ils pénétrèrent dans le hall d’entrée. C’est alors qu’ils aperçurent un groupe de démons martyrisant de violents coups de pieds une femme enceinte et son enfant, agonisant au sol. Dans un élan de fureur, Goten fonça vers les agresseurs lorsque son frère l’interpella subitement.

- Vas t’occuper des blessés ! Je me charge des démons !
- Quoi ? Mais…

Une fois de plus, le cadet des enfants San voulut contester mais il percevait une telle lueur dans les yeux de Gohan qu’il s’inclina devant l’autorité de son aîné. Par conséquent, il se hâta d’aller au chevet des victimes alors que les assaillants fuyaient lâchement. Débarrassé de la présence de l’autre élu, Gohan se transposa en quelques fractions de secondes face aux subordonnés du Chaos, leur barrant la route par la même occasion.

- Vous devez être bien naïfs pour croire que j’allais vous vous en tirer aussi facilement ! s’emporta Gohan d’une voix froide.
- Tu dois être bien bête pour penser nous vaincre tout seul, répliqua sèchement l’un des six opposants.

En d’autres temps, Gohan se serait sans doute énervé face à tant d’atrocité et de provocation. Mais au fil du temps, il avait perçu la provocation comme un signe de crainte et non de confiance. Sans plus attendre, il émit un puissant kiaï qui projeta trois de ses adversaires dans le mur. Pourtant, il en fallait beaucoup plus pour abattre les entités maléfiques. C’est alors que retentit dans la pièce éclairée :

- CYCLONE INFERNAL !

A ces mots, une aura indigo se matérialisa autour du corps de Gohan tandis que ses cheveux noirs avaient à présent des reflets bleutés. Aussitôt, une véritable tornade énergétique se déclencha. Ainsi, par le mouvement giratoire rapide de l’air, les six démons se retrouvèrent tranchés en plusieurs morceaux. Impressionnant fut le seul qualificatif qui vint à l’esprit de Goten. Jamais, ce dernier n’aurait pu imaginé il y a peine un an que son aîné se métamorphoserait en une machine de guerre. Alors que Gohan pensait le rejoindre, un projectile énergétique fut catapulté au sol, provoquant une épaisse nappe de fumée. Cependant, l’attention du demi saiyan était retenue par un tout autre élément. En effet, l’atmosphère était subitement devenue glaciale, des frissons parcourant ses membres poussiéreux. Que pouvait-il bien se passer ? Un premier élément de réponse lui fit apportée lorsqu’il détecta à travers la fumée une ombre noire, tenant fermement ce qui ressemblait à une arbalète. Il s’agissait du Chevalier Noir numéro deux, Gangki.

Dans un synchronisme parfait, les deux combattants se ruèrent l’un vers l’autre, se percutant de fouet. Gohan ne pouvait que s’étonner de la rapidité et de l’intensité du déplacement de son adversaire. Malgré tout, il repartit à l’abordage et frappa Gangki à la joue d’un coup de poing circulaire puis l’enchaîna avec une série d’uppercuts au menton qui propulsa son adversaire à une douzaine de mètres du sol. Gohan se téléporta de ce fait, se retrouvant sur la trajectoire de son opposant. Il tenta alors de le frapper lorsqu’il ne rencontra que du vide. En effet, le sbire de l’Empereur du Mal, était derrière lui, et cinq rayons de lumière arrivaient droit vers lui. L’élu parvint à les éviter, se téléportant in extremis. Bien décidé à marquer son territoire dès le début du combat, Gohan rejoignit ensuite son vis-à-vis à l’endroit où il se trouvait et le frappa à la nuque par un coude surgi de nulle part. Cependant, la contre-attaque de Gangki fut si violente qu’elle l’envoya se fracasser la tête dans le plafond.

San Gohan ne pouvait que constater la force de Gangki. D’une main, il avait réussi à lui infliger des blessures. Toutefois, il en fallait plus pour tuer Gohan. Beaucoup plus. De ce fait, il revint immédiatement à la charge, défiant du regard son adversaire. Les deux protagonistes s’observaient, incitant l’autre à attaquer. En vain. Il leur fallait pourtant tenter quelque chose. Contre toute attente, une même idée germa dans l’esprit des deux guerriers. C’est alors qu’ils s’écrièrent d’une même voix :

- SEKIRA !

Gohan fut le premier à s’étonner que son adversaire ait employé une technique similaire. Sa stupéfaction fut renforcée lorsqu’il se rendit compte que son précieux médaillon avait quitté son cou. Ce fameux collier, composé d’un cristal triangulaire bleu, lui était d’une aide importante. Ainsi, le guerrier métis fut rapidement de panique lorsqu’il ne détectait toujours pas l’objet.
Ces quelques nanosecondes de déconcentration lui firent fatales et il se retrouva de la sorte agenouillé face à son adversaire, sentant son corps s’échauffer et s’enflammer. Au même instant, Gangki s’approchait dangereusement de sa proie inoffensive. Le fils aîné de Goku se devait de réagir mais il était dans l’impossibilité de se mouvoir. Autrement dit, il était à la merci de son adversaire. Ainsi, il ne put rien faire lorsque de son arbalète, Gangki tira une flèche qui se planta dans la nuque du demi saiyan lequel s’effondra au sol. Cependant, le calvaire de ce dernier n’était pas prêt de s’achever. Loin de là…
En conséquence, le Chevalier Noir se saisit de son opposant par ses longs cheveux et le roua de multiples coups. A présent, c’était un véritable flot sanguinaire qui perlait sur la chair meurtri de la victime. Il apparaissait donc clairement que San Gohan ne ferait pas long feu d’ici quelques minutes.
Il ne lui restait plus qu’une seule et unique alternative : utiliser une technique qui lui accorderait à coup sûr la victoire mais qui le tuerait sans aucun doute. En effet, Gohan ne maîtrisait guère cette attaque. Or, elle constituait sa seule solution. Qu’importe, il se devait d’essayer. C’est alors que tout à coup, son agresseur qui semblait anticiper tous ses coups, ouvrit grandement la bouche, laissant échapper plusieurs vagues kikoho qui carbonisèrent le visage déjà rougeoyant de Gohan. Pris au piège, il se laissa tomber au sol, affaibli. Malgré son état déplorable, il put détecter la colossale vague d’énergie. De même, il put sentir l’éclat insoutenable du rayon mauve qui allait achever sa vie. Cependant, il ne détourna pas son regard. Gohan voulait exprimer toute sa rage bien que sachant que Gangki n‘en irait que davantage.

- Crève ! hurla Gangki dans un sourire satisfait.

Aussitôt, la sphère d’énergie convergea vers Gohan. A ne pas douter, elle allait le déchiqueter. C’est alors que soudain, Goten se transposa entre l’attaque et son frère, la détournant d’un simple revers de la main. L’attaque énergétique se perdit dans le hall, et son utilisateur également.

- Pourquoi es-tu intervenu ? interrogea Gohan, furax.
- Mais enfin, tu étais sur le point de mourir !
- Non, c’est faux ! vociféra l’autre malgré la douleur. J’étais sur le point de gagner !

Goten ne put que rester bouche bée face à la réaction excessive de son frère. Peu rancunier, il lui remit son médaillon et lui fit gober le seul senzu qui lui restait.

- Où était-il ? C’est toi qui l’avais ?
- Non, mais pourquoi es-tu si attaché à ce collier ? demanda Goten, interrogateur.
- Cela ne te regarde absolument pas !
- Mais je suis ton frère !

San Gohan émit plusieurs jurons à la suite. Puis, il se releva, enfilant son médaillon, et prenant soin de ne pas croiser le regard de son cadet. Ce dernier était sceptique. Il supposait en effet l’autre saiyan de tirer son pouvoir du cristal du médaillon. Autrement dit séparé de celui-ci, Gohan redevenait le faible guerrier qu’il avait été. Il fut interrompu dans le cours de sa réflexion lorsqu’il vit l’époux de Videl s’envoler sans même l’attendre.

- Cette fois-ci, tu ne m’échapperas pas, Gangki ! cria Gohan.

Goten aurait sans dû le dissuader de rejoindre son adversaire mais il savait pertinemment que ses efforts seraient vains. Au lieu de quoi, il se contenta de murmurer :

- Dans quelle galère t’es-tu fourré, Gohan ?!

A ces mots, il décolla également du sol. Il ne savait comment mais il ferait tout pour délivrer son grand frère de l’emprise du médaillon. Il ignorait cependant qu’il provoquerait ainsi la mort de Gohan…

**
Au même moment, Goku haletait énormément, les mains plaquées sur les genoux. Une dizaine de minutes s’étaient écoulée depuis le début du combat. Pourtant, force était de constater que les deux guerriers s’imprégnaient énormément de leur personne, et plus particulièrement Végéta. Galvanisé par ce combat, il avait à maintes reprises fait fléchir son rival. Pourtant, il n’en était pas plus euphorique pour autant. En effet, il avait la nette impression que son adversaire retenait ses coups. Pire encore, il lui semblait que Kakarotto voulait volontairement perdre. Irrité par cette attitude, la puissance de Végéta s’éleva encore un peu plus. Aussitôt, il se transposa dans le dos de son compatriote et saisit de sa jambe droite. Il fit alors tourbillonner son vis-à-vis puis le jeta en direction du tatami.
Goku traversa une bonne partie de l’aire de combat bien que parvenant à stopper sa chute. C’est alors qu’il repartit à l’attaque, bien décidé à en finir avec son adversaire. Il ignorait pourtant que Végéta avait minutieusement étudié chacun de ses combats, allant même jusqu’à réclamer l’aide de Shibito pour analyser son style de combat.
En tout cas, c’était désormais une centaine de milliers de boules de ki qui convergeaient simultanément vers Kakarotto. Celui-ci eut tout juste le temps de former un boulier face à la vitesse des coups. Et tandis que le père de Goten réfléchissait à une prochaine attaque, il détecta un nouveau rayon d’énergie fuser vers lui à une vitesse ahurissante. Un rayon que personne n’aurait pu éviter. Pas Kakarotto.
Dans un geste de survie, il essaya de reformer un bouclier énergétique. Or, la puissance du coup était telle qu’elle le perfora. Impossible ! Les yeux du fils de Baddack s’élargirent alors, exprimant une terreur nue. En effet, il apparaissait clairement qu’il n’en sortirait jamais indemne. Cependant, n’est pas Kakarotto qui veut. De ce fait, il se mit en positon fœtal pour limiter au maximum les dégâts de l’attaque énergétique. Puis dans un cri déchirant, il se transforma en Super Saiyan.
Par conséquent, l’augmentation de puissance due à sa transformation lui permit de repousser les deux rayons, qui allèrent se perdre dans le ciel azur.

**
- Tu décides enfin à te transformer en Super Saiyan. Ce n’est pas trop tôt, dis donc !? lança Végéta.

Par le passé, Goku aurait probablement répondu. Il n’en fit rien aujourd’hui. Au contraire, il était sur le point de quitter le terrain, et de renoncer à ce combat.

- Où vas-tu ? hurla Végéta en accourant vers son compatriote.
- Je refuse de te perdre, Végéta. Alors, j’abandonne !
- Quoi ?

Jamais Kakarotto n’aurait pensé que des simples mots auraient un tel impact sur son interlocuteur. Ce dernier fronça subitement les sourcils.
Quiconque d’autre aurait certainement pris cela pour un simple détail. Pas Kakarotto. Soudain, Végéta baissa la tête, ses cheveux noirs recouvrant son visage, son corps frétillant brusquement. La voix tremblotante, il entama alors une longue tirade. Une tirade qu’il n’aurait jamais pensé avoir à prononcer. Mais voilà, les circonstances étaient complètement différentes, et il savait que l’un d’entre eux viendrait sans doute à mourir prochainement.

- Je t’ai toujours jalousé, Kakarotto. Tu le sais, n’est-ce pas ?
- Arrête Végéta. Tu ne vas quand même pas me bassiner avec ton long discours !
- Je n’ai jamais accepté le fait que tu sois plus fort que toi. Mais ce que tu ne sais pas, c’est que j’étais jaloux de la vie que tu menais. Une femme et des enfants qui t’idolâtraient. Des amis qui t’admiraient. Je ne pouvais m’empêcher de m’étonner en percevant cette lueur qui brillait dans les yeux de nos proches. Aussi bien en temps de paix qu’en temps de guerre. Kakarotto, j’ai toujours prétexté te jalouser ! Mais je t’enviais ! A vrai dire, j’en venais même à t’admirer comme durant l’épopée Buu ou Cell. Mais, parallèlement, je ne pouvais pas m’empêcher d’être en colère. Je m’en voulais de ne pas pouvoir faire mieux. Voilà pourquoi j’ai toujours voulu te dépasser, me montrer ton égal. Tu ne le sais sans doute pas, mais tu es mon modèle, Goku !

Kakarotto demeura stoïque. Jamais, il ne lui serait venu à l’idée d’entendre des propos aussi flatteurs de la part de Végéta. De même, jamais, il n’avait vu Végéta être autant submergé par ses émotions. Entendre celui qu’il considérait comme son éternel rival voir en lui une source d’admiration lui semblait inimaginable. Et pourtant, c’était la stricte vérité. Enfin, un frisson parcourut le corps de Kakarotto lorsqu’il décela malgré la tignasse qui couvrait le visage de son compatriote une larme ruisseler sur son visage. Puis tout à coup, Végéta cria de colère et de dépit :

- Laisse-moi t’affronter, Goku !

Pour l’une des toutes premières fois, il l’avait appelé par son prénom terrien. Cela en disait long sur la signification de ce combat. Pis, cela en disait long sur le désarroi de Végéta. Goku savait pertinemment combien il avait été difficile pour son ami d’avouer ses sentiments. De ce fait, face à tant d’émotion, le plus jeune des deux saiyans ne put qu’accepter la proposition de son antagoniste.

- Entendu, mais sache que je te tuerai à la première occasion. Alors, prends garde à toi !

Le visage de Kakarotto n’avait plus rien de niais ou de poupon. Il était semblable à celui affiché après la mort de Krillin, Yamcha et les autres. Un visage blafard, dur et froid qui n’inspirait que la crainte. Un visage de saiyan.

**
Au fil des combats et des épreuves, Goku et Végéta avaient tissé des liens jadis inenvisageables. Mais le destin en avait voulu autrement. Et les voilà devenus à présent des Frères de Combat. Des Frères de Sang.
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptySam 22 Déc 2007 - 18:49

LA QUÊTE ULTIME
SAISON 2: LA QUETE ULTIME
CHAPITRE 11 : FRERES DE SANG– 2ème partie -


La pire des défaites, c’est celle d’avoir refusé le combat.

**
Il n’en était cependant rien pour Goku qui face à la révélation de Végéta, s’était décidé à le combattre.

La phase d’observation étant terminé, on était sur le point d’assister à ce qui allait être un combat mémorable. Ce fut donc dans ces conditions que Végéta se cambra en arrière, activant du même coup son aura transparente. Ensuite, il émit un cri de rage animale comme pour extérioriser toute la puissance qu’il appelait à lui. Par conséquent, de grands éclairs surgirent entre le sol et lui et la lumière dégagée par son corps fut si insoutenable qu’on dut battre des paupières pour ne pas rater une miette de cette transformation. Décidé à marquer le coup, Végéta banda ses muscles au maximum pour faire monter en lui la puissance nécessaire à sa deuxième métamorphose. Goku n’était cependant pas en reste. Ainsi, d’un cri perçant, il commença également le long processus annonçant sa deuxième transformation, déchiquetant du même coup quelques dalles. L’éclat de son aura s’intensifia, et sans plus attendre, il se fit enrouler par des éclairs bleus qui virevoltaient sur son corps dont les muscles augmentaient de volume et les cheveux s’hérissaient inlassablement.

Ces cris, sans doute agaçants pour certains des spectateurs traduisaient la libération de l’énorme ki des saiyans, qui déployaient à présent toute les énergie. L’attestait leur épaisse aura qui s’embrasait dans le tatami tout en produisant plusieurs jets de lumière aveuglante. Puis tout à coup, leur puissance cessa s’augmenter. Les deux antagonistes s’étaient transformés maintes fois en Super Saiyan deux. De ce fait, ils avaient appris à maîtriser leur transformation de façon à ne pas déclencher de catastrophes naturelles.
Atteindre le Super Saiyan deux ne modulait pas seulement leur corps. Il leur permettait de revêtir une forme encore plus proche de la perfection. Par ailleurs, leur façon d’agir était également modifiée. Enfin, leur puissance respective s’accroissait au même titre que leur colère et leur détermination.

Débarrassés de leur transformation, les deux combattants se jetèrent l’un sur l’autre dans une simultanéité commune. Cependant, alors qu’ils s’apprêtaient à se percuter violemment, San Goku disparut subitement. Désemparé, Végéta tourna rapidement la tête. Il fit ainsi la volonté de son opposant, qui, une fois matérialisé dans les airs, le cueillit à la mâchoire d’un coup de poing et se prépara à le frapper du tranchant de la main. Pourtant, sa main ne rencontra que du vide. A l’inverse, il ressentit par la suite les deux genoux de Végéta s’enfoncer dans ses reins.

San Goku riposta ensuite en portant une rapide série de coup de pieds, qui fit reculer Végéta, lorsque celui-ci disparut de nouveau. Dans l’instant qui suivit, il se transposa dans le dos de Goku, et seul l’instinct de ce dernier lui permit de bloquer le coup de poing qui vint par derrière. Le coup avait été si puissant et porté avec une précision absolue qui aurait sans doute envoyé bouler Goku s’il ne l’avait pas paré. Ce dernier contre-attaqua avec la projection d’une multitude de boules d’énergie, qui s’écrasèrent au loin. Sans plus attendre, il localisa Végéta qui avait disparu de son champ de vision.

Néanmoins, il resta sur le qui-vive au cas où Végéta tenterait une manœuvre qui le mettrait en mauvaise posture. Toutefois, contrairement à ce qu’il s’attendait, Végéta ne réapparut pas, du moins pas de toute suite.

- Je ne comprends pas comment Végéta a fait pour s’améliorer à ce point. Je n’arrive même pas à percevoir son énergie ! pensa Sangoku, l’air hébété.

**
San Goku comprit immédiatement son erreur : il s’était déconcentré, faisant le bonheur de Végéta, lequel se matérialisa si promptement à sa gauche que son poing lui fracassa la tête. Goku fut projeté à une centaine de mètres avant de stopper son élan mais Végéta s’était de nouveau rendu indécelable. San Goku se retourna et vit une image résiduelle de son adversaire, qui l’avait déjà contourné. Celui-ci lui porta un coup de pied au niveau de la nuque. L’impact fut telle qu’on entendit un bruit semblable à un coup de canon retentir dans le stade. En réalité, plusieurs os avaient craqués sous la puissance du coup. De ce fait, Goku fut propulsé en direction du périmètre de lave tandis que dans le public, la tension avait remplacé l’enthousiasme. En effet, il semblait évident le combat arriverait à son terme lorsque le plus jeune des saiyans atterriraient dans la lave. Cependant, c’était sans compter sur celui-ci, qui, parvint à se stabiliser in extremis dans les airs.
Entre-temps, Végéta fonçait dans sa direction, poings en avant. Encore étourdi par le choc du coup précédent, Goku ne vit même pas son antagoniste ni lui percuter la tête des poings ni son dos être carbonisé à cause de la sphère d’énergie qui vint s’écraser sur lui. D’autres adversaires auraient sans doute laissé sa victime reprendre ses esprits. Pas Végéta. Au contraire, il poursuivit son effort et se rua subséquemment sur son rival, lequel tentait vainement de casser le rythme du combat en se transposant ici et là. Il ignorait cependant que sa stratégie se retournerait contre lui lorsqu’il se posa sur le toit du stade…où l’attendait Végéta.

S’en suivit alors un combat au corps à corps au cours duquel les coups frisaient la téléportation.

San Goku portait une série rapide de coups de poing au visage de Végéta, mais celui-ci se contenta de les éviter en bougeant simplement la tête selon la direction où le coup de poing devait l’atteindre Après quoi, le nouveau Roi Saiyajin tenta de frapper son semblable au ventre d’un coup de pied. Or, ce dernier se baissa avec une rapidité surprenante, et se releva en lançant un crochet en direction du torse de Végéta. L’aîné des élus se saisit du coup de son attaquant, bloqua le second poing de Kakarotto. Puis, d’un magistral coup de tête, il expédia au loin le fils de Baddack. Néanmoins, bien naïf celui qui pensait ce coup viendrait à bout de Goku. Au contraire, ce dernier se reprit instantanément. Ainsi, d’un ravageur coup de pied, exécuté avec le bol, il fit tituber son opposant. Végéta resta tout éberlué pendant quelques nanosecondes. En effet, il n’avait pas ressenti la moindre douleur. Se sentant en état de grâce, il se hâta vers l’autre combattant et le renvoya en direction du tatami sous la simple pression de son aura. C’est alors qu’il entreprit de tirer un flot ininterrompu de rayons d’énergie concentrée à sa poursuite. Dans sa précipitation, Goku pivota sur lui-même, évita tous les rayons, et envoya une boule de lumière d’une main. Son adversaire l’évita en s’élevant rapidement de quelques centaines de mètre. Il fit ainsi la volonté de Goku, lequel se transposa en un temps éclair derrière Végéta. Et ce dernier put à peine tenter de s’enfuir qu’il entendit :

- KAMEHAMEHA !

A ces mots, une vague déferlante émana des paumes de Goku et atteignit le Roi Saiyan à bout portant. La victime retomba de ce fait farouchement au sol. Pourtant, Végéta se releva immédiatement. Il lui était hors de question de montrer à son adversaire qu’il s’effritait quelque peu. Au lieu de quoi, il braqua son regard froid sur Kakarotto, et serra les dents. Il n’allait pas se laisser faire.
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptySam 22 Déc 2007 - 18:52

**
Nous sommes à présent dans la Dimension Interdite. Goten tentait de soutirer à Gohan quelques informations sur sa subite progression et son lien avec son médaillon. Sans réussite.

- Tu comptes rester silencieux pendant combien de temps ! protesta Goten, l’air excédé. Je te sauve la vie, et regarde comment tu me remercies…
- Laisse-moi tranquille ! répliqua Gohan d’une voix glaciale.
- Qu’est-ce que tu comptes faire ? Aller à la base du Chaos pour prendre ta revanche sur ce Gangki ! Mais, tu n’as aucune chance contre lui !

Goten fut le premier à s’étonner de sa franchise. En effet, jamais, il n’avait osé s’adresser en ces termes à son aîné. En conséquence, il se sentit terriblement mal à l’aise lorsque son regard croisa celui de son frère. Il s’attendait à ce que ce dernier ne s’énerve. Or, contre toute attente, il n’en fut rien. Au contraire, pour la première fois depuis plusieurs jours, le visage de Gohan se détendit.

- Fais-moi confiance ! C’est la seule chose que je te demande ! s’exclama t-il, l’air détaché. Mais au lieu de pavoiser bêtement, tu ferais mieux de trouver comment retrouver papa et les autres.
- Je sais comment m’y prendre, déclara Goten d’un ton brusque. Je pense pouvoir retrouver Chibi Trunks.
- Mais pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ?
- Je…je ne voulais pas te laisser tout seul. Tu penses pouvoir te débrouiller seul pendant une semaine ?
- Evidemment ! s’emporta Gohan, vexé. Mais qu’est-ce que tu attends ?
- Entendu, acquiesça Goten d’un ton las.

Goten s’était servi du prétexte que Gohan était beaucoup vulnérable qu’à l’accoutumée pour ne pas avoir à chercher les autres élus. En effet, pour réaliser cette mission des plus complexes, il lui fallait redevenir un Ange de la Mort. Or, plus le demi saiyan restait sous cet état, plus il lui était difficile de revenir à l’état humain. Pourtant, San Goten devait se rendre à l’évidence : tant que les groupe des élus ne serait pas au complet, il ne pourrait pas affaiblir le Chaos. Prenant conscience de ses responsabilités, le fils cadet de Goku enfila ce qui s’apparentait à un bracelet argenté, pressa un bouton sur le côté gauche. C’est alors qu’une lumière grisâtre envahit son corps. Aussitôt celle-ci dissipée, San Gohan put alors constater que son frère était vêtu d’un costume d’un noir obscur. Toute la panoplie était de sortie : la chemise, la veste, la cravate.
Certains d’entre vous lecteurs doivent lever un sourcil à chaque fois que le nom d’Ange de la Mort est associé de Goten. Que cela signifie t-il ? Qu’est-ce concrètement un Ange de la Mort ? Quels sont leurs projets ? Autant de questions, lecteurs, qui seront traitées prochainement. Autant de question dont ne souciait guère Goten, qui, une fois en tenue de travail, disparut dans un grésillement électrique devant l’air ébahi de San Gohan.

**
En ce qui concernait le combat entre Goku et Végéta, le premier avait de sérieux problèmes contre son opposant. Il haletait les mains sur les hanches dans les airs et suait à grosses gouttes tandis que son aura craquait autour de son corps, le transformant en une étoile à l’éclat insoutenable.
Il n’était pas gravement blessé. Cependant, ses muscles étaient las, et ils le lui faisaient savoir. Quant à Végéta, il s’immobilisa devant lui, et croisa les bras d’un air détendu. Il ne semblait pas être éprouvé des intenses efforts qu’il avait fournis contre son compatriote.

- Alors Kakarotto, déjà fatigué ?! Franchement, tu me déçois ! Je pensais que tu battrais beaucoup mieux que ça !
- C’est plus facile à dire qu’à faire !
- Pff, je ne t’ai même pas encore montré ma botte finale et tu es déjà fatigué ! Minable ! se contenta de dire Végéta avec un sourire moqueur.

Et sans plus attendre, il tendit sa main droite, qui fut aussitôt parcourue d’étincelles blanches avant de luire d’une couleur ocre.

- Quand je pense que tout le monde ne cesse de louer tes qualités de combattants, ça me fait vomir ! TU ES PITOYABLE, KAKAROTTO !

La boule d’énergie doubla de volume puis après un cri déchirant, Végéta expédia la sphère en direction de son rival. A peine celui-ci eut-il le temps d’assimiler ce qui lui arrivait que la vague qu’elle traversa sa partie abdominale. En conséquence, Kakarotto se retrouva propulser à l’horizontale. Le calvaire de Kakarotto n’était néanmoins pas prêt de s’achever. En effet, alors qu’il s’apprêtait à s’écraser dans les gradins, son assaillant le saisit par le col de sa veste bleu. Il le dévisagea alors de l’air majestueux qui était sien puis d’un coup de poing démoniaque perfora la joue gauche de l’autre combattant. Devant la puissance du coup, Goku fut projeté sur le toit dans le stade dans lequel il s’effondra violemment, provoquant du même coup des secousses dans l’enceinte. Quiconque observait attentivement ce combat savait qu’il arrivait à son terme. Bien décidé à infliger une leçon de combat à son opposant, le Roi Saiyajin activa son aura de Super Saiyan deux. Après quoi, il se transposa dans le dos de sa victime qui avait toutes les peines à se relever. Il s’empara subitement de son corps qu’il serrait si fermement.
Dans les mains ensanglantées de Végéta, déferlait une haine insoupçonné. Il était sur le point de battre celui qui l’avait si souvent ridiculisé, mais paradoxalement celui dont il avait toujours voulu se montrer l’égal. Tous les mauvais souvenirs qu’il avait enfouis au plus profond de sa mémoire, tous ses moments à s’entraîner acharnement lui revenaient à l’esprit si brusquement et si massivement que Végéta ne se rendit même pas compte qu’il comprimait le corps de Kakarotto. A vrai dire, il n’en entendait ni les cris de douleur qu’émettait son opposant. Ni sa conscience qui lui faisait comprendre qu’il était en train de tuer Goku. Mais n’était-ce pas un combat à mort après tout ? se demanda t-il dans un coin de sa tête.
A cette pensée, il se remémora les paroles froides prononcées par son compatriote : « A la première occasion, je te tuerai. » Alors, pourquoi hésiter à en faire de même ? Retrouvant ainsi une once de sérénité, Végéta lança le corps de son adversaire, lequel alla durement heurter la surface du tatami. Ensuite, Végéta monta en altitude et s’immobilisa dans les airs.

- Ne t’inquiète pas Kakarotto ! Bientôt, ton calvaire sera terminé ! s’exclama Végéta avec un sourire au coin des lèvres.

Il effectua alors un long bond en avant qui le ramena au niveau de Kakarotto, qui peinait à se relever et apercevait son antagoniste débouler droit devant lui et le plaquer au sol avec une violence inouïe. Espérer une quelconque clémence de la part de son ennemi équivalait à un miracle. De ce fait, malgré son corps à moitié déformé, Goku ne fut pas plus surpris que cela lorsque l’attaquant attrapa sa cheville qu’il tordit sans le moindre scrupule. Idem lorsque ce dernier créa plusieurs anneaux fluorescents qui vinrent s’enrouler autour de chacun des poignets, du cou et de la taille de Kakarotto.

- Alors Kakarotto, tu fais moins le fier, maintenant ?!
- Aaaarggh, Végéta, tu ne gagneras pas ce combat, dit l’autre saiyan d’une voix à peine audible, tu… ne gagneras pas c’est…c’est moi qui le dis !
- Personne n’a réussi à échapper à ma technique des Anneaux Paralysants. Tu n’es hélas pas prêt de devenir le premier !
- Tu me fais bien rire, Végéta !

Végéta ne pouvait en supporter davantage. Il ne pouvait rester silencieux et regarder son éternel rival le narguer de la sorte. Par conséquent, il laissa subséquemment extérioriser sa rage dans un puissant kïai. Immédiatement, son aura s’amplifia tandis que son corps brillait d’une lumière si éclatante que Kakarotto dut plisser les yeux pour l’observer. Dans le même temps, Végéta rassemblait ses deux mains en forme de coupe au niveau de son cœur, celles-ci se mettant à scintiller d’une lumière blanche parcourue d’étincelles rouges.

- Merci pour tout Kakarotto. Mais il est temps pour moi de reprendre la place qui est mienne : celle de numéro un. SUSUSHI NIBAÏ !

A ces mots, la boule d’énergie entama un long processus. En effet, elle ne cessait de doubler de volume de telle sorte qu’elle devint aussi volumineuse que l’enceinte en elle-même.
Et sans plus attendre, dans un nouveau kïai, Végéta projeta le monstrueux globe d’énergie qui convergea vers Kakarotto dont les yeux se fermaient à mesure que ses dernières énergies le quittaient. Il n’y avait pas d’autres issues pour lui. Il avait perdu. Perdu la supériorité. Ainsi affaibli, il encaissa le Susushi Nibaï de son adversaire et les copies qui suivirent dans une gigantesque explosion. Un véritable feu d’artifice qui ravagea la région et menaça même Végéta de l’extinction. Qu’importe, le Roi Saiyajin avait gagné. Son honneur était restauré.

**
Pendant ce temps, dans un cadre complètement différent, Trunks et Goten devaient eux aussi en découdre mais cette fois-ci avec quelques-uns des sbires du Chaos dont plusieurs de leurs anciens ennemis. Les choses s’étaient déroulées rapidement. En effet, à peine le Dieu de la Mort avait-il retrouvé son compagnon qu’ils avaient dû entamer une lutte féroce.
Les deux guerriers métis avaient à maintes reprises combiné leur force pour former d’incroyables attaques. Sans réussite. C’est alors que Chibi Trunks ressentit au cœur une douleur languissante. On aurait dit qu’une lame s’était enfoncée dans son cœur si bien qu’il éprouvait les plus grandes difficultés à respirer. A présent, il lui était impossible de se concentrer pleinement sur la bataille. Sans doute était-ce dû au fait qu’il avait la main plaquée sur le cœur. Ou alors à cause du mauvais pressentiment qu’il avait. Un pressentiment qui concernait sa dulcinée : Laï.

Non loin du lieu du combat, cette dernière était aux prises avec Aramis pour ce qui ressemblait à un règlement de compte…entre subordonnée du Chaos.

- Dis-le moi !! hurla Aramis, furieux.
- Te dire quoi, Aramis ?!
- Laï, je vais te le demander encore une dernière fois, affirma t-il d’un ton des plus menaçants. Dans quel camp est-tu ?
- Dans le camp du Chaos, voyons.
- C’est pour cela que tu as une liaison avec Trunks !
- Ecoute Aramis, balbutia Laï qui éclatait en sanglots, je vais tout t’expliquer. Mais, je t’en prie : ne me tue pas ! Pitié !
- Qu’est-ce qui t’arrives ? Qu’est-ce que c’est ces projets de mariage ? C’est sincère ?! Enfin, tu ne dois pas pactiser avec l’ennemi !
- Ecoute !
- Réponds-moi !

Aramis ne pouvait tolérer davantage de silence. Il laissa alors éclater son courroux dans un coup de poing destructeur qui percuta de plein fouet le visage de sa camarade qui s’effondra, terrassée par la douleur croissante. Elle ignorait pourtant que son supplice ne faisait là que débuter. Excédé, il enfonça son pied dans la poitrine de sa victime. Celle-ci pleurait toutes les larmes de son corps, suppliant son agresseur de la laisser en vie. Or, la fureur avait eu raison de la raison d’Aramis. De ce fait, il l’attrapa à la gorge et la roua de coups de genoux à faire en pleurer plus d’un. Ensuite, il se mit alors à déshabiller Laï, tentant de la violer. Oui, chers lecteurs, le sadisme est la chose la mieux partagée parmi les sbires de l’Empereur du Mal. La suite n’en fut que la parfaite illustration comme lorsque l’agresseur commença à griffer sa proie à des parties des plus intimes. Laï suffoquait inéluctablement face à l’attitude indifférente d’Aramis.


- Une dernière faveur ?! interrogea Aramis qui éclatait de rire face à la torture qu’il infligeait à Laï.

Aramis n’eut pour réponse que les litres de sang qu’elle recrachait depuis maintenant dix bonnes minutes. C’est alors que dans une expression de triomphe, il planta alors son index au bas ventre de la victime. Attendant la mort telle une délivrance face au supplice enduré, Laï laissa échapper un dernier soupir puis tomba dans une profonde et éternelle léthargie. Elle était morte. Morte avant même d’avoir pu accepter la demande en mariage de Trunks. Morte pour son amour. C’est ainsi qu’après un dernier soupir, elle retomba au sol. C’est alors que comme dans un ralenti, Trunks déboula dans la pièce et attrapa au sol le corps sans vie de sa dulcinée. Pourquoi fut le seul mot qui lui vint à l’esprit. Pourquoi Aramis l’avait-il tuée ? Elle qui lui avait fait découvrir la véritable signification de l’amour. Elle avec qui il avait espéré vivre éternellement. Prenant conscience ce que représentait cette femme, un flot d’émotion déferla en Trunks. Beaucoup trop pour être canalisé.

- Non, non ! Laï ! Ce n’est pas vrai ! PAS TOI, LAÏ ! NOOONNNNNNNN !

Trunks émit alors un cri perçant. Un cri qui traduisait toute la douleur qui ravageait son cœur. Un cri effrayant, y compris pour le plus grand des criminels.

- Tu n’aurais rien pu faire pour elle ! Rien !! s’exclama alors Aramis, hilare. Mais ne t’inquiète, tu vas bientôt aller la rejoin…

Aramis ne put achever sa phrase qu’il tomba raide, mort. Quiconque de sensé savait qu’il ne fallait jamais provoquer un saiyan en colère. Il fallait croire qu’Aramis l’ignorait. Il n’en demeurait pas moins que Laï est morte. Il avait beau tué qui il voulait, jamais plus, il ne pourrait la serrer dans ses bras. Jamais plus, il ne pourrait sentir l’odeur vanillée qui se dégageait de ses cheveux. Jamais plus, il ne pourrait lui dire : « je t’aime ». Cruelle destinée.

**
A ce moment précis, il y a dans tout l’Univers quatre milliards deux cents vingt mille individus.
Certains d’entre eux prennent peur. Certains rentrent chez eux. Certains racontent des mensonges pour s’en sortir. D’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le Bien. Et certains sont bons et luttent contre le Mal.
Quatre milliards de personnes dans le monde. Quatre milliards d’âmes. Et parfois, il ne vous en faut qu’une seule. Qu’une seule...
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptySam 22 Déc 2007 - 18:54

LA QUÊTE ULTIME
SAISON 2: LA QUETE ULTIME
CHAPITRE 12 : FRERES DE SANG – 3ème partie –



**
Loin de l’amertume qui ravageait le cœur de Chibi Trunks, San Goku venait d’ouvrir les yeux. Plusieurs heures lui semblaient s’être écoulées. Se relevant en sursaut, il jeta un coup d’œil autour de lui. C’est alors qu’il remarqua que le décor avait une nouvelle fois changée. Interloqué, il s’éleva dans les airs, sillonnant la contrée dans laquelle il se trouvait. Après avoir survolé cette mystérieuse région pendant quelques minutes, il arriva au-dessus d'une immense forêt. Goku s’y posa immédiatement.

Le saiyan fit quelques pas dans la verdure. Il était perdu au beau milieu de la plus épaisse forêt qu'il n’ait jamais vue. Le climat devait être tropical dans cette zone, car l'atmosphère était lourde, chargée d'humidité. Au bout de plusieurs minutes de marche, sa peau devint moite, et se recouvrit d'une pellicule de transpiration. La chaleur n'était pas oppressante. Toutefois, l’air était tellement chargé d'eau que le simple fait de respirer le rafraîchissait. Sa grande stupéfaction provenait de la végétation. Elle était omniprésente. Les grands arbres s'élevaient jusqu'au ciel, et cachaient presque la lumière des soleils. De longues lianes descendaient des hauteurs pour venir prendre racine au sol. Plus modestes, des plantes aux larges feuilles décolorées par l'absence de lumière s'élevaient à quelques mètres de hauteur. La terre était elle aussi chargée d'humidité, et de petites flaques d'eau parsemaient le sol rocailleux. Tous ses sens en éveil, il détecta une centaine de pommes rouges dans un pommier qui lui semblaient l’inciter à les dévorer. Se rappelant alors qu’il n’avait plus mangé depuis la mort de Krillin, Goku se précipita en direction des fruits. Il s’apprêta à les décocher les uns après les autres lorsqu’une manchette percuta sa tête, le catapultant au sol dans un vacarme assourdissant.
Instantanément, Goku se releva, prêt à répliquer lorsqu’il aperçut un homme portant dans un pot rouillé quelques centaines de pommes. Un homme qui lui ressemblait trait pour trait. Il s’agissait de son père, Baddack.

- Papa, qu’est-ce que tu fais ici ? lui demanda t-il, l’air hébété.
- Je pourrais te retourner la même question, fiston, répondit Baddack, l’air intrigué.
- Il n’en reste pas moins que ce sont mes pommes que tu as dans la main ! Voleur ! cria Kakarotto, quelque peu contrarié.
- Premier arrivé, premier servi, Kakarotto, répliqua Baddack avec un sourire provocateur.

Certains d’entre vous lecteurs hausseront un sourcil face tant à d’intimité entre Kakarotto en son père. Cependant, vous devez savoir que ces deux protagonistes s’étaient rencontrés dans les Enfers la veille du Tournoi Millénaire.
Partageant tous les fruits qu’ils trouvaient, les deux saiyans se mirent à converser, se racontant leurs multiples péripéties depuis le début de la guerre.

- Je me souviens que j’étais en train de me battre contre Végéta. Il venait juste de projeter vers moi une énorme boule d’énergie. Et tout à coup, je me retrouve… ici. Qu’est-ce que cela peut-il bien signifier ?
- Aucune idée. Mais pourquoi te battais-tu avec Végéta ?
- C’était la seule solution pour quitter Aneko, la planète sur laquelle on a échoué, avoua Kakarotto, désemparé.
- Et sinon, comment te sens-tu ?! Je veux dire, poursuivit Baddack en observant la moue de son fils, as-tu digéré la mort de ton ami, Krillin ?
- Tu es au courant ?! reprit Kakarotto, mal à l’aise. J’essaie de survivre, voilà tout.
- J’aimerai tellement pouvoir t’aider ! protesta Baddack, la mine déconfite.
- Mais tu fais partie des sbires du Chaos, répliqua avec froideur Kakarotto.
- Je n’ai pas choisi ! s’emporta Baddack. Il ne nous a pas laissé le choix !! Et vois-tu le servir constitue le seul moyen de survivre en attendant…
- En attendant quoi ?
- Je ne peux t’en dire plus, lâcha l’autre, embarrassé.
- Bref, comment vais-je faire pour retourner à Paradise Island ? interrogea Kakarotto, impatient. Ou plutôt sur ce lieu qui…y ressemble ! J’ai de plus en plus l’impression d’être victime d’une illusion.
- Elle a pourtant l’air plus vraie que nature. En attendant, tu ferais bien de profiter de ce moment pour te reposer. Regarde-toi, tu es en piteux état ! Je n’arrive pas à croire que ce prétentieux de Végéta ait réussi à te mettre dans cet état ! s’indigna Baddack d’un ton abrupt.
- Je sais, mais il est très fort, confessa Kakarotto face au désappointement qu’exprimait son père.
- Mon fils, reprit Baddack d’un ton beaucoup plus autoritaire, tu dois gagner ce combat ! Tu dois le faire, sinon, sinon…
- Sinon quoi ? Parle papa ! C’est encore une de vos nombreuses questions d’honneur ?! Décidément, les Saiyans seront toujours aussi orgueilleux !
- Mais tu es un Saiyan ! vociféra son père, excédé. Et puis, je ne crois pas que la survie de l’Humanité soit une question d’honneur !
- Mais tu me parles de Végéta comme s’il était devenu maléfique, enfin !
- Contente-toi de gagner ce combat ! Dans le cas contraire, je crains que nous courrions à de plus graves ennuis !
- Oui, mais qui me dis que je n’ai pas déjà perdu le combat ? demanda Kakarotto, incrédule.
- Mon fils, tu es toujours en jeu !

Baddack se jeta alors sur son fils, l’étreignant tendrement. Le père se surprit lui-même à manifester autant d’affection. Or, à la réflexion, il se rendit compte que c’était peut-être la seule et unique fois qu’il embrassait son fils. Ce dernier aurait tant voulu pouvoir interroger son père sur la situation dans la Dimension Interdite qu’il s’envolait déjà dans un tourbillon de sons et de couleurs vers une destination inconnue...

**
Pendant ce temps, Miraï Trunks demeurait dans l’Autre Monde qu’il explorait en volant à vive allure. Avant de rentrer auprès de son impitoyable maître, il lui fallait accomplir une dernière mission. En effet, il soupçonnait le Chaos de l’avoir envoyé dans l’Au-delà afin de pouvoir définitivement l’écarté de ses desseins. Pis, il savait qu’à son retour le Chaos tenterait certainement de le tuer. De ce fait, il semblait évident qu’il devait mettre au point un plan qui lui permettrait de contrecarrer les projets malveillants de l’Empereur du Mal. Ce fut donc dans cet état d’esprit combatif que Miraï Trunks atterrit dans un lieu gardé jusque-là secret. Il s’agissait du Royaume des Ombres, l’anti-chambre du Néant.
Par conséquent, le demi saiyan se retrouva dans un néant obscur et froid. Pas la moindre rai de lumière. Juste les ténèbres oppressantes et suffocantes dans lesquelles il décelait plusieurs ombres l’entourer. Toutefois, il lui fut impossible de percevoir leur apparence et leur expression. Seuls le fixaient des milliers des yeux rouges de sang. Les yeux du diable.

- Que fais-tu ici ? entendit-on résonner dans ce néant.
- Je suis venu vous libérer, répondit Miraï Trunks, nullement impressionné.
- Et comment comptes-tu t’y prendre ?

Certains d’entre vous lecteurs doivent une fois de plus s’étonner. Avant, je me dois de vous rappeler que le Néant et son anti-chambre étaient habités de millions d’âmes qui n’avaient pas trouvé le repos. Parmi elles, on notait plusieurs des anciens Kaiohshin. Ceux-là même qui avaient jadis péri devant la puissance de Majin Buu. D’autres s’y trouvaient parce qu’elle avait chuté du Chemin du Serpent qui menait au Kaioh de la galaxie nord. D’autres encore étaient d’anciens démons qui avaient été vaincus par les diverses entités divines.
Et alors quel est le rapport ? me demanderez-vous. Le fait est quiconque demeurait dans le Néant plus d’un an était transformé en des monstres assoiffés de sang et de chair humaine. On les appelait Grémios.

- Pourquoi nous libérerais-tu ? interrogea t-on, dubitatif.
- Je crains que votre aide ne soit la bienvenue. J’ai besoin de vous afin d’anéantir un ennemi du nom de Chaos !
- Mais qu’est-ce qui te fais croire que nous nous rallierons à toi ?
- D’abord, je compte tripler votre force de combat. Ensuite, il faudrait être bien bête pour refuser ma proposition, vous ne pensez pas ?! ironisa Trunks, l’air amusé.
- Qui es-tu au juste ? Et comment comptes-tu t’y prendre pour tripler nos capacités ? Et puis pour qu’on combatte, encore faudrait-il que les portiques du Néant soient brisés !
- Ne vous préoccupez pas de cela ! Contentez-vous de me faire confiance ! Et pour votre information, je m’appelle Trunks.
- Entendu. Quand est-ce que nous sommes censés attaquer ?
- Quand Enma Daïoh sera vaincu. En effet, lui seul sait comment fermer les portiques du Néant.
- Sais-tu ce que cela signifierait si nous venions à être libérés de notre prison ?
- Exactement, mais je crains que ce ne soit la seule solution pour éradiquer le Chaos et ses sbires !

En réalité, Trunks méconnaissait les véritables caractéristiques et autres motivations des Grémios. Ainsi, il ignorait que ces derniers pouvaient se multiplier rapidement. De même, il ignorait que ces derniers projetaient d’envahir l’Univers. Il allait l’apprendre à ses dépens. Mais avant, il lui fallait réaliser un dernier geste. Sans plus attendre, le fils spirituel du Chaos dégaina de son fourreau orangé son étincelante épée qu’il réservait pour les grandes occasions. Puis, la brandissant de tout son long, il s’écria :

- HANKIN !

A ces mots, il effectua plusieurs mouvements onduleux. C’est alors que plusieurs faisceaux d’énergie émanèrent du glaive de Trunks. Bien décidé à impressionner ses nouveaux alliés, il conféra plus de puissance à ses rayons d’énergie qui commencèrent aussitôt à doubler de volume. De la sorte, plusieurs colonnes mauves de ki retentirent dans l’espace, ébranlant du même coup le Royaume des Ombres. Le fils de Végéta déployait une telle énergie que les Grémios refusèrent de l’approcher à moins de trente mètres. Il en fut tout autant lorsque la lumière qui l’entourait commença à gagner sur les ombres. Rapidement, cette anti-chambre lugubre et ténébreuse fut illuminée par la lumière qui se dégageait de Trunks. Entre-temps, le sol se morcelait devant la débauche d’énergie de guerrier jusqu’à ce qu’un énorme coup de tonnerre ne retentisse, provoquant les frémissements des Grémios. Cependant, leur inquiétude ne fut que de courte durée : les portiques du Royaumes des Ombres étaient ouvertes.
***
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptySam 22 Déc 2007 - 18:57

**
Sangoku ouvrit les yeux et ce qu’il vit lui retourna l’estomac: il se trouvait emprisonné dans la lave. Seul motif de satisfaction, une barrière de ki le protégeait d’une mort certaine. Comment avait t-il fait pour se retrouver là ? La seule chose dont il se souvenait fut d’avoir miraculeusement rejoint son père dans un lieu inconnu.
Perplexe, le saiyan tenta de remonter à la surface. Or, son attention déclina quelque peu lorsqu’il se rendit compte de l’état déplorable dans lequel il se trouvait. En témoignaient les flots de sang qui maculaient sur son corps en plus de ses mains boursouflées et des nombreuses coupures et autres fêlures qu’il avait contractées. Quoi qu’il en fût à cet instant, il se savait vivant. De même, il pouvait toujours détecter la présence de Végéta dont le niveau d’énergie était toujours aussi impressionnant. Baddack avait donc bel et bien raison : le combat se poursuivait. Déterminé à le remporter, Goku parvint à remonter à la surface, entraînant un tonnerre d’applaudissements et autres vivats qui résonnèrent dans le stade.

- NON ! hurla Végéta, les yeux exorbités. C’est impossible !
- Si c’est vrai, répliqua Sangoku d’un ton badin.

Végéta n’en croyait pas ses yeux. Comment Kakarotto avait-il fait pour survivre à la lave dans laquelle il l’avait délibérément projeté grâce à sa précédente attaque ? Plus surprenant encore, la puissance de son compatriote n’avait pas du tout baissée. Au contraire, elle lui semblait avoir augmenté bien que n’atteignant pas son niveau. Pour la première fois de sa vie, Kakarotto lui inspirait de la peur. En effet, il était serein et si calme. Cela annonçait de bien mauvais présages…

- Je suppose que tu te demandes comment j’ai fait pour survivre à ta précédente attaque ? lança Kakarotto avec un sourire.
- Oui. Dis-le moi !
- On a tous nos petits secrets ! Et puis, avec le temps, je pensais que tu te rendrais compte que je possède quelque chose que tu n’as pas : le talent.
- Enfoiré ! hurla Végéta, hors de lui. Si je t’attrape, je te découpe en rondelles !
- Ah vraiment ?! Eh bien, puisque tu veux la guerre, Végéta, tu l’auras ! cria Kakarotto, impassible.

San Goku voulait passer la vitesse supérieure. Il était tout d’abord déterminé à mettre fin à ce combat qui avait, selon lui, beaucoup trop duré. Ensuite, il comptait montrer à Végéta qu’il était bel et bien le numéro un. Ce fut donc dans un sursaut d’orgueil qu’il émit un cri de rage animale qui résonna dans tout le stade. Sans plus attendre, il ôta sa veste bleue claire de tissu, et se mit à hurler dans le but d’extérioriser toute la puissance qu’il appelait à lui. De grands éclairs bleus surgirent entre le sol et lui malgré les quinze mètres de hauteur qui les séparait. Quant à la lumière qui émanait de son corps, elle brillait d’un éclat insoutenable de telle sorte qu’il fut indécelable pendant plus de dix secondes. San Goku se remémora alors furtivement n’être resté en Super Saiyan trois un court instant lors de l’épopée Buu. En effet, cet état épuisait énormément ses réserves d’énergie.
Cependant, après dix mois d’entraînement acharné auxquels on pouvait ajouter ses nombreux combats, il allait pouvoir rester beaucoup plus longtemps sous cette forme.
En quelques instants, Sangoku changea d’apparence. Ses cheveux dorés avaient largement grandi, revêtant une teinte beaucoup plus foncée, et tutoyant son postérieur. Par ailleurs, ses sourcils avaient désormais disparu, laissant place à des bosses. Quant à ses yeux, ils n’étaient plus intégralement bleus ; leur pupille devenant noire. Enfin, son aura dorée brillait d’un éclat exceptionnel, et était parcourue d’immenses éclairs verts bleutés. Désormais à puissance maximale, il apparaissait clairement que Goku était plus que jamais résolu à gagner ce combat.

- Me voici, Végéta. Tu vas pouvoir m’affronter au maximum de mes capacités. J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre ?! reprit Sangoku d’un ton calme.
- Pff, tu ne fais que retarder ta défaite, Kakarotto, alors… je peux bien attendre quelques minutes de plus !
- En y pensant, je me dis que te voir transformé en Super Saiyan trois n’aurait pas été désagréable. Le combat aurait été plus équilibré. Enfin… passons, c’est moi qui gagnerai !

Puis dans un synchronisme parfait, ils se jetèrent l’un sur l’autre avec un air enragé…

Végéta eut tout juste le temps de se lancer que son adversaire levait une main dans sa direction, lui décochant la mâchoire. Ainsi, il fut catapulté sur plusieurs centaines de mètres vers la surface de combat, et sa course se termina au sol dans une série d’explosions. Il en fallait pourtant plus pour mettre hors d’état de nuire le Roi des Saiyajins.
Végéta revint de ce fait à la hauteur de son adversaire, sa tenue de combat déchirée en plusieurs endroits.

Végéta attaqua rapidement Kakarotto. Celui-ci ramassa un coup de poing. Il aurait voulu projeter un rayon mortel mais son aîné avait déjà disparu à ses yeux. Le cadet des deux saiyans tenta de localiser son adversaire qu’il détectait une vague kikoho qui arrivait sur sa droite. Il l’esquiva alors prestement. En revanche, il ne put rien lorsqu’un poing s’abattit directement dans son estomac. Goku riposta et asséna à son opposant un puissant coup de tête qui faillit l’assommer.
Kakarotto avait nettement progressé en Super Saiyan trois. Cela n’allait pas être facile de venir à bout de lui, pensa Végéta.
Ce dernier aperçut ensuite sur sa gauche l’autre combattant arriver à vitesse ahurissante dont le revers de sa main échoua sur sa nuque.

**
Le combat faisait rage entre les deux saiyans, qui bougeaient trop vite pour que leurs mouvements puissent être perçus. De même, à chaque coup, on notait plusieurs éclairs jaillissant de partout, ébréchant un peu plus le stade. Végéta se battait avec toute sa rage, et faisait tout pour remporter le combat dans les plus brefs délais. Or, San Goku paraissait être en état de grâce et son corps inusable. De son côté, Végéta ne désirait en aucun cas engager un combat avec des vagues kikoho, et préparait malicieusement un plan qui détruirait à coup sûr Kakarotto.
Il fut interrompu dans ses pensées lorsque le poing du fils de Baddack l’atteignit à la mâchoire, suivi d’un coup de pied avec le bol en impact fouetté. Le coup lui emporta la tête, mais déjà Végéta avait tendu sa main gauche et il fit exploser une boule de ki à bout pourtant contre la poitrine de son opposant. Celui-ci fut repoussé de quelques mètres, et eut tout juste assez de temps pour bloquer le coup suivant, qui arrivait par derrière.
Depuis la transformation de Kakarotto en Super Saiyan trois, force était de constater que Végéta était en difficulté. De plus, sa rage ne cessait qu’augmenter. Or, elle l’aveuglait et lui faisait perdre peu à peu tous ses moyens contre un adversaire qui paraissait invincible.
Il devait pourtant gagner contre Kakarotto. C’était une question de vengeance et d’honneur, surtout.

Kakarotto porta quelques coups rapides que Végéta ne put parer à temps. S’il n’avait pas été aussi puissant, Végéta aurait certainement senti les doigts acérés de l’autre saiyan s’enfoncer dans sa poitrine, pour aller écraser son cœur. Végéta esquissa un sourire rapide ; son antagoniste ne parvenait toujours pas à lui infliger de graves blessures.
Dans un regain de confiance, Végéta écarta les bras et ramassa autant d’énergie qu’il le put dans la fraction de secondes, qui lui fut accordée. Ses mains devinrent par la suite enflammées par une aura flamboyante, et se dressèrent devant son torse, projetant Kakarotto dans un premier temps sous le simple effet de l’air déplacé.
La boule d’énergie fendit l’air, écrasant de vitesse et de puissance. Un coup parfait, qui aurait détruit n’importe qui. Pas Kakarotto. Celui-ci fit preuve de malice sur ce coup puisque alors que le rayon d’énergie s’apprêtait à le toucher, il eut recours à une de ses techniques favorites…

- KAIOHKEN X 500 ! cria t-il.

Kakarotto fut aussitôt entouré d’une aura rouge et fonça à toute allure vers Végéta, traversant sans la moindre égratignure l’attaque de son opposant. Il le frappa au visage d’un coup de poing circulaire. Ensuite, il fit preuve de technicité lorsqu’il enchaîna son vis-à-vis d’une série de coups de pied de côté porté avec le talon. Des coups de pieds salvateurs qui envoyèrent Végéta s’écraser dans les tribunes dans une détonation fulgurante.
Un sourire satisfait étira les lèvres de Kakarotto en voyant l’autre saiyan s’aplatir au sol. Toutefois, celui-ci ne sembla pas si affaibli qu’il n’y paraissait. Il revint ainsi immédiatement à la charge malgré la respiration haletante. Seule une détermination et une volonté à toute épreuve lui permettait de tenir le coup sous l’œil de Kakarotto, qui regardait Végéta avec un air amusé, ce qui énerva de plus belle ce dernier. Il ne tolérait en aucun cas qu’un sang impur puisse se moquer de lui. En conséquence, le fougueux saiyan activa son aura de Super Saiyan deux et se jeta sur Kakarotto, et surtout… droit dans le piège qu’il lui avait tendu. En effet, une fois arrivé à proximité de son adversaire, celui-ci s’écria d’une voix forte :

- Namabidabutsu !

Goku projeta aussitôt ses mains en avant. Un faisceau d’électricité s’échappa de la sorte de la paume de ses mains et atteignit Végéta, lequel se retrouva paralysé.

- Mais qu’est-ce qui m’arrive ? demanda Végéta, stupéfait par la technique employée. Mais qu’est-ce que c’est ?

Kakarotto avait eu recours à cette technique qu’il avait employé contre Uubu lors du Tournoi Millénaire. Une technique qu’il avait apprise de Tortue Géniale. D’un pas décidé, il s’avança vers Végéta, le saisit au cou, et se mit à le rouer de coups de poing et de coups de pied. Puis, il renforça sa prise et fracassa la tête de sa victime contre le sol. Enfin, il acheva son terrible enchaînement lorsqu’il projeta une monstrueuse vague déferlante. Les yeux de son opposant eurent à peine le temps de s’élargir qu’un kaméhaméha gigantesque se profilait devant lui. Végéta vit comme dans un cauchemar la sphère bleue d’énergie le déchiqueter et exploser dans une gerbe de lumière tout autour du stade. En résulta une épaisse fumée qui envahit le stade…

**
Il ne faisait plus aucun doute que Goku avait gagné le combat. De ce fait, ce dernier s’apprêtait à reprendre son apparence normale lorsque tout à coup, il se rétracta, braquant son regard vers le bas pour observer avec effroi le rayon de ki qui remontait vers lui à toute vitesse. Tétanisé face à la vitesse du coup, il ne put bouger, s’attendant à ce qu’il ne soit emporté par l’attaqué énergétique. Seul motif de satisfaction, Végéta avait mal calculé la trajectoire de son coup, qui le frôla in extremis.

- Comment as-tu fait pour survivre ? hurla Kakarotto à son adversaire.

Jamais, Goku ne se serait douté que Végéta résisterait à son attaque. Et comme un malheur n’arrivait jamais seul, il suait à grosses gouttes, se ressentant de son combat livré face Tenshinan et Krillin. Il avait cependant promis à son père qu’il remporterait la victoire. Quelque peu galvanisé, Goku augmenta sa puissance avant de repartir à l’assaut. Au passage, il prit néanmoins soin de faire appel au Kaiohken multiplié par 800. Instantanément, rochers et lave commencèrent respectivement à trembler et à remuer. Cette dernière s’agitait tellement sous la débauche d’énergie qu’elle se mit à bouillonner pour apparaître sous la forme de plusieurs colonnes de lave. Celles-ci s’élevaient dans le ciel avec une intensité croissante à tel point qu’elles envahirent rapidement le tatami.
Puis sans plus attendre, poing en avant et le corps entouré d’une aura blonde teintée de rouge, Kakarotto fonça en direction de Végéta.

- Cette fois-ci, c’est fini ! Tu vas mourir, Végéta ! gronda t-il.

Il rejoignit son antagoniste sur le tatami, et le malmena à la suite de multiples coups dévastateurs que son adversaire ne put qu’encaisser en silence...

- Goku est impressionnant de puissance ! entendit-on dans les gradins. Je me demande jusqu’où il va aller.
- A mon avis, Végéta fait croire à son adversaire qu’il peut le vaincre, dit un de ses supporters.
- Dans ce cas-là, il joue mal la comédie, acheva l’autre, l’air narquois.

**
Végéta n’en pouvait plus. Il essayait désespéramment de se sortir de cette situation malencontreuse mais Kakarotto ne lui laissait aucune seconde de répit. Il se devait pourtant de riposter sous peine de rapidement perdre le combat. En vain. La seule chose qui lui était possible de faire consistait à encaisser inlassablement les coups, espérant que son adversaire finirait pas s’effriter. Son rêve devint brusquement réalité lorsque l’attaquant s’effondra subitement.
En effet, le corps de Kakarotto ne pouvait supporter de telles pressions énergétiques. Il avait beau s’être déjà battu en Super Saiyan trois mais l’apport du Kaiohken et la fatigue due aux combats précédents l’éprouvait énormément.

- Très intéressant, tu sembles faiblir ! fit remarquer Végéta, l’air incrédule.
- Ça ne fait rien. Tu n’as aucune chance de me battre ! Tu es trop lent !
- On verra bien si tu tiens le même discours lorsque je me serais transformé en Super Saiyan trois !
- Comment ?! Tu mens, c’est du bluff !
- Malheureusement pour toi : non.

Végéta semblait plus que jamais sûr de sa victoire d’autant plus que d’après ses dires, il serait enfin parvenu à se transformer en Super Saiyan trois…
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptySam 22 Déc 2007 - 18:58

**
Deux jours s’étaient écoulés depuis la mort de Laï. Dès lors, Chibi Trunks n’avait eu de cesses de pleurer la mort de sa dulcinée. Il lui semblait qu’en ayant perdu la belle blonde, il avait tout perdu. Perdu sa raison de vivre. A cette pensée, il en déduit qu’il n’y avait plus aucun intérêt à vivre. Désemparé comme jamais, le guerrier demi saiyan se mit à songer au suicide pour la première fois.
S’il ne pouvait vivre avec Elle, il La rejoindrait dans la Mort…
Ainsi décidé à achever sa vie, il pointa son index sur son cœur. Un cœur endolori qui attendait la mort comme une délivrance. C’est alors que de son index, jaillit un rayon fluorescent de ki qui le perfora. L’impact du coup fut tel qu’il se sentit aussitôt plongé dans une grande léthargie. Une chute inévitable s’en suivit. Le calvaire qu´il subirait serait énorme lorsque son corps inerte entrait en collision avec sa propre épée plantée au sol. C’est alors que contre toute attente, une ombre noire se matérialisa et le rattrapa au sol. Une créature d’un visage noir, ses yeux rouges, grands ouverts, dénués d’expression comme les fenêtres d’une maison abandonnée, ses lèvres rouges de sang entrouvertes, qui exprimaient la haine et le mépris.
L’Empereur du Mal venait d’apparaître à l’instant.

- Tu veux récupérer ta bien-aimée ? demanda t-il, la mine réjouie.
- Que veux-tu ? hurla Chibi Trunks de douleur et de rage.
- Je veux les pouvoirs de Goten. Je veux détenir le pouvoir de la Mort, et toi seul peux m’y aider !
- J’accepte à la seule et unique solution que vous ne tuiez pas Goten !
- Entendu, répondit le Chaos, toujours aussi serein.
- Mais qu’est-ce que je dois faire pour que vous possédiez les pouvoirs de Goten ?
- Nous parlerons de cela en temps voulu. En attendant, tu dois me donner une réponse définitive : acceptes-tu de t’allier avec moi ?

A ces mots, Chibi Trunks faillit vomir d’horreur. En effet, il était sur le point de trahir son meilleur ami. Celui qu’il avait toujours considéré comme un frère. Celui qui avait toujours été là pour lui lorsqu’il en avait besoin. C’est alors que son regard se posa sur le visage de Laï. Le fils de Bulma resta immobile pendant cinq bonnes minutes à contempler le corps de celle qui aurait dû être son épouse. Un corps déformé par la mort et dont le visage était tanné et tuméfiée sur lequel le sang était devenu caramélisé. Une tête aussi effrayante de douleur et d’épouvante même pour le Chaos. La tête de la Mort. Puis soudain, Trunks se surprit à ouvrir la bouche et déclara d’une voix tremblotante :

- Pour l’amour de ma femme, j’accepte ta proposition, Chaos !

Aussitôt, en signe de reconnaissance, le Chaos posa sa main blafarde sur le visage de son nouvel allié qui se sentit immédiatement fiévreux.

**
Il arrive un moment où chaque vie arrive à une intersection.
Dans ce moment désespéré, vous devez choisir votre direction.
Vous battrez-vous pour rester sur votre chemin ?
D’autres vous diront-ils qui vous êtes ?
Vous collerez-vous une étiquette ?
Serez-vous hanté par votre choix ?
Ou embrasserez-vous votre nouveau chemin ?
Il arrive un moment ou chaque vie arrive à une intersection.
Dans ce moment désespéré, qui serez-vous ?
Laisserez-vous tomber vos défenses pour trouver une consolation chez quelqu’un d’inattendu ?
Est-ce que vous ferez l’effort de communiquer ?
Ferez-vous face à vos plus grandes peurs avec courage pour avancer avec la foi ou succomberez-vous à la noirceur de votre âme ?

En ce qui concernait Chibi Trunks, il avait déjà choisi. Il ignorait cependant qu’il venait là de commettre une grave erreur. Une erreur qu’il viendrait tôt ou tard payer de sa propre vie. Triste destinée…

**
Loin de tous soupçons, confronté à quatre opposants démoniaques, Goten encaissait les coups sans broncher, ignorant la conspiration dont il était la victime…
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptySam 22 Déc 2007 - 19:00

LA QUÊTE ULTIME
SAISON 2: LA QUETE ULTIME
CHAPITRE 12 : FRERES DE SANG – 4ème partie –

Nous sommes frères par la nature, mais étrangers par l'éducation.


A combien plus forte raison cette citation résumait la vie de Kakarotto et Végéta, deux saiyans à l’éducation différente. L’un avait baigné dans l’amour de son grand-père et de ses amis auprès desquels il avait appris des valeurs morales. L’autre n’avait eu de cesses de vivre depuis son plus jeune âge dans le sang et la guerre. L’un combattait aujourd’hui pour pouvoir éradiqué le Mal, l’autre pour son honneur. Destins croisés.

**
- Ah, j’ai compris, déclara Kakarotto, l’air sinistre, tu attendais que j’épuise mes réserves d’énergie pour te transformer en Super Saiyan trois. Tu n’es qu’un lâche, Végéta ! Tu ne voulais pas engager un combat en Super Saiyan trois contre moi ! Voilà pourquoi, tu t’es comporté de la sorte !
- Tous les coups sont permis, n’est-ce pas ?!
- Eh bien, figure-toi, Végéta, que je m’attendais à une telle manœuvre. A vrai dire, j’en étais persuadé !
- C’est ça, tu m’en diras tant. En attendant, on a un combat à terminer, un combat que j’ai attendu depuis tant d’années !
- Eh bien Végéta, lança Kakarotto en se relevant malgré la douleur, je veux que tu me montres ce dont tu es réellement capable… mais pas ici !
- Comment ça ?! Te rends-tu compte que ces spectateurs ne sont qu’illusions, imbécile !
- Oui, sans doute mais…
- Enfin si c’est vraiment ce que tu veux, l’interrompit Végéta d’un ton cassant. Mais sache qu’ici ou là-bas : je réussirai quand même à te tuer !
- Je n’en doute pas une seule seconde, Végéta ! répliqua Kakarotto d’un ton ironique.

Puis sans un mot, les deux protagonistes activèrent leur aura respective et foncèrent en direction du Stade Ouest sous les yeux ébahis des cinq cents mille spectateurs au combien fictifs.

**
Alors, comme ça, Kakarotto lui lançait un défi, pensa férocement Végéta, et bien il n’allait pas être déçu du tout. Il allait même regretter de l’avoir poussé dans ses derniers retranchements.
Cependant, aujourd’hui plus que jamais, Végéta sentait qu’il avait une chance de gagner ce combat qui changerait sa vie.

Le Roi Saiyajin eut un frisson, qui l’agita de la tête aux pieds lorsqu´ils arrivèrent dans le stade déserté. Ensuite, il se cambra en arrière, et émit le cri plus terrifiant que Goku n’eut jamais entendu. L’énergie se mit à strier du corps de Végéta sous la forme d’un ouragan. Une véritable rafale de ki se souleva autour du guerrier saiyan, pulvérisant peu à peu quelques virages du stade. L’île toute entière se mit à trembler lentement, et émit un grondement sourd. Malgré la puissante gravité et la taille de l’île, quelques fractures apparurent en surface. Végéta se concentra à son maximum pour faire augmenter son ki à des niveaux inimaginables. Sur le Stade Sud, son adversaire l’aurait sans doute contraint à ne pas créer de dégâts, qui auraient pu être fatals à certains spectateurs. Maintenant, il pouvait lâcher toute sa puissance à sa guise.

Les yeux de Kakarotto n’étaient plus qu’à quelques centimètres de sortir de leurs orbites. En effet, l’énergie de Végéta augmentait jusqu’à des proportions incroyables. Pourtant, Kakarotto voulait se persuader que cela ne durerait pas. Son hypothèse fut démentie lorsqu’il ressentit que son adversaire avait déployé une énergie supérieure à la sienne en mode Super Saiyan trois. Le cri de Végéta se modifia par la suite comme s’il était émis par la folle puissance, qui émanait de son corps. Enfin, quand la lumière due à sa transformation se dissipa, Kakarotto put s’apercevoir que son opposant lui ressemblait à quelques traits près : les cheveux quasiment aussi longs que les siens, les mêmes bosses à la place des sourcils, les mêmes pupilles noircies. Seule la taille permettait de mieux les différencier.

- On va enfin savoir qui de nous est le meilleur ! s’exclama Végéta, enragé.

Dans un cri déchirant, il se jeta en avant. Kakarotto s’éleva dans les airs, étonné par la rapidité de son vis-à-vis. Or, ce dernier continuait de le poursuivre et lança un bras dans sa direction. Kakarotto fut frappé de plein fouet à la tête par le souffle d’air comprimé, et en fut instant ébloui. Et tandis qu’il reprenait ses esprits, les poings de l’attaquant s’enfoncèrent dans son estomac, et il fut propulsé vers le sol.
Le fils de Baddack stoppa sa chute, repéra l’autre, lequel fonçait droit sur lui, et projeta rapidement une série de vagues kikoho. Végéta fut obligé de dévier sa trajectoire mais son compatriote lui coupa la route, lui expédiant au passage son pied dans les côtes. Or, le coup eut l’effet d’une chatouille. Par conséquent, Végéta repartit à l’abordage et s’empara du pied de son adversaire que celui-ci n’avait pas retiré à temps. Il projeta ensuite l’autre combattant droit devant, un rayon de ki à ses trousses. Surpris, Kakarotto eut tout juste le temps d’apercevoir la boule d’énergie l’entourer. Il se protégea tant bien que mal mais il ne put éviter l’explosion, qui lui coupa le souffle. Etourdi par le choc, Goku chercha l’énergie de son opposant, et se rendit compte que ce dernier arrivait sur sa droite.
Pire encore, il était à présent entouré de toutes parts par une pléiade de boules d’énergie. Il tournait rapidement la tête dans tous les sens. Aucune issue de secours. A sa droite, Végéta souriait, ses deux mains réunies en forme de coupe, luisant d’une couleur pâle, devant son visage. Quelques secondes plus tard, cette lueur se transforma en un cercle de ki avant de devenir plus beaucoup plus dense.

- FINAL FLASH ! cria Végéta.

Dans un puissant kïai, le coup fendit l’air en direction de Kakarotto, lequel réussit à former une barrière de ki, censé le protéger du Final Flash de Végéta. Tout ne se passa pourtant pas comme il l’avait prévu. En effet, son bouclier n’eut aucun effet mis à part l’affaiblir encore plus. Ce fut ainsi dans un énième réflexe que l’ancien élève de Tortue Géniale se mit en positon fœtale.

Végéta reprit un instant sa respiration et vit le corps de son adversaire fumer de toutes parts. Celui-ci se déplia lentement : il avait cinq ou six côtes fêlées en plus des autres, qui s’étaient fracassés depuis le début du combat.
Il ne faisait aucun doute que Végéta était beaucoup plus fort que Kakarotto en Super Saiyan trois. De même, force était de constater que le plus jeune des deux guerriers perdait énormément d’énergie sous cet état. De ce fait, il annula sa troisième métamorphose bien que sachant qu’il prenait là un gros risque. Pourtant, cela constituait sa seule et unique solution s’il voulait remporter la victoire.
Pour tous les spectateurs, il ne faisait guère doute que le combat arrivait à son terme. En effet, les deux combattants étaient exténués, se répétant inlassablement un même leitmotiv : « je dois gagner ». On aurait dit là que le réitérer les motivait.

Puis d’un geste brusque, Végéta projeta sur son concurrent grâce à son bras droit. Ce dernier fut rejeté en arrière par l’onde de choc, qui fut suivie instantanément par un rayon d’énergie concentrée. Aucun espoir de le parer. Par conséquent, Kakarotto se déplaça précipitamment sur sa droite pour rencontrer Végéta, lequel arrivait vers lui une jambe en avant.
Kakarotto fut fauché par un coup de pied et resta quelques secondes, plié sous la douleur, ce qui permit à Végéta d’attaquer. Il tendit ses deux mains en avant tout en y concentrant son ki alors que tandis que Goku tentait de se relever. En vain. Le coup de pied de Végéta semblait l’avoir totalement assommé. Quelques secondes plus tard, le Roi Saiyajin observa son ki jaillir tout autour de lui à la manière d’immenses éclairs.

- BAKUDAN ! hurla Végéta.

Et dans un cri assourdissant, une vague déferlante rougeoyante se forma entre ses mains et s’en échappa en direction de Kakarotto, qui parvenait enfin à se relever.
Or, ce dernier haletait énormément. Il apparaissait alors clairement qu’il avait atteint ses limites. Néanmoins, dans un énième sursaut d’orgueil, Goku réussit à utiliser le peu de ki qui lui restait afin de former une barrière énergétique qui le protégerait de l’attaque de son vis-à-vis. Cependant, la boule d’énergie de celui-ci convergeait sur son bouclier en exerçant une pression terrible contre laquelle il lui fut presque impossible de lutter.
C’est alors que dans un cri déchirant, Goku réussit à repousser la limite de sa barrière énergétique un peu plus loin sans pour autant contrer la vague kikoho de Végéta. En conséquence, se retrouvant à la merci du Bakudan de son assaillant, Goku cessa de lutter pour se recroqueviller en boule. Dans un choc terrifiant, la vague déferlante de son antagoniste explosa sur lui, secouant simultanément l’île toute entière.

Lorsque l’énergie se dissipa, Kakarotto haletait de plus belle à l’inverse de son rival, qui le saisit violemment par ses cheveux dorés. Sa victime se sentit rudement poussé vers l’arrière alors qu’une chaleur dépassant l’entendement, lui envahissait le dos. Une boule de feu explosa à bout portant, l’envoyant valser au loin. Son calvaire n’en était pas pour autant. Ses yeux exorbités à l’extrême, remplis de larmes, purent apercevoir une chose absolument effrayante. Pis, il ressentait pleinement la terrible puissance amassée par Végéta.

- C’EST FINI POUR TOI, KAKAROTTO ! TU AS PERDU ! hurla t-il

Kakarotto tourna la vite, et aperçut avec stupeur son adversaire tendre sa main droite, paume ouverte et tournée vers l’extérieur tout en chargeant son ki à l’intérieur. De rapides éclairs couraient sur tout son corps, l’enveloppant d’une lueur irréelle. Puis avec un sourire au coin des lèvres, Végéta propulsa toute son énergie vitale dans une attaque formidable, la plus puissante vague d’énergie qu’il n’ait jamais réalisé…

- BIG BANG ATTACK !

**
Kakarotto était pratiquement paralysé par la douleur qu’avaient causée les derniers coups de Végéta. Pourtant, il savait que sa vie ne tenait plus qu’à un fil. Dans un réflexe de survie, il pivota sur lui-même, et il étendit les bras devant lui, juste à temps pour accueillir l’extrémité effilée du rayon. Le choc le fit traverser le sol sans qu’il ne puisse rien faire pour ralentir la poussée de l’attaque. Celle-ci arriva au sol avec une vitesse toujours croissante, et le stade tout entier fut pulvérisé alors que Paradise Island, - dont la superficie était pourtant quatre fois plus importante que la Terre -, se zébrait sur toute sa surface.

Dans un bruit de tonnerre assourdissant, un énorme nuage de poussière tourbillonnait tel un Dragon obscur au dessus du cratère de plusieurs kilomètres de diamètre. Entre-temps, Végéta flottait simultanément dans les airs telle une étoile brillant dans le ciel ténébreux. Bras tendu en avant, regard tourné vers le fond du cratère, il continuait de percevoir une miraculeuse et infime lueur de vie chez Kakarotto, qui remonta dans son champ de vision, quelques secondes plus tard.
Il avait de multiples os brisés et d’infinies blessures sur son corps. Il monta en altitude, se retrouvant à une centaine de mètres de Végéta. Il tenait à peine sur ses jambes, et se sentait vidé toute énergie. Il lui avait fallu toute son énergie pour demeurer vivant, suite à l’épouvantable explosion. Il était si faible qu’il n’avait même plus d’énergie pour redresser sa tête, qu’il maintenait baissée, ses cheveux dissimulant son visage maculé de sang.

- Allez, Végéta. Attaque-moi, tu as gagné le combat ! Ne te reste plus qu’à m’asséner le coup fatal ! ATTAQUE-MOI ! cria t-il.

Végéta ne semblait toutefois pas du même avis. Le doute venait même à s’emparer de lui. Etait-ce encore une des ruses de Kakarotto ? L’attitude léthargique de son compatriote venait pourtant en contradiction. Kakarotto avait donc véritablement renoncé. Dans une euphorie extrême, il dévala la distance qui le séparait de l’autre saiyan.
De son côté, Kakarotto sentait Végéta approcher inexorablement vers lui. C’est alors que deux voix résonnèrent dans sa tête…
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MessageSujet: Re: Fic: La Quête Ultime   Fic: La Quête Ultime - Page 2 EmptySam 22 Déc 2007 - 19:01

**
Pendant ce temps, un autre type de douleur ravageait le cœur d’un autre élu. La tristesse et l’abattement dû à la perte sa bien-aimée avaient désormais trouvé refuges en Chibi Trunks. Une heure s’était écoulée depuis la visite du Chaos sans qu’il n’ait bougé. Il semblait s’être noyé dans les abîmes du désespoir. Contemplant l’horizon, il réfléchissait inlassablement en vue de mettre fin à la situation déplorable qui était sienne. En vain.
Soudain, apparut alors un être dont il n’avait jamais espéré la présence. Il se retourna alors et vit par-dessus son épaule un homme aux longs cheveux lavandes, vêtu d’un pantalon et d’un col roulé tous deux noirs, mettant en lumière sa longue veste mauve. Il s’agissait de Miraï Trunks. Ce dernier fut le premier à s’étonner de trouver son double dans un tel état et surtout du lieu dans lequel il se trouvait : un décor rendu macabre par les corps rigides et sans vie des nombreuses créatures qui peuplaient le lac qui bordait une étendue verdoyante. Autour de celle-ci, des bras, jambes et autres boyaux d’intestins émergeaient ici et là.

- Qu’est-ce qui t’es arrivé ? interrogea Miraï Trunks, perplexe.
- J’ai fait une erreur. Après la mort de Laï, la femme que j’ai failli épouser, le Chaos m’a proposé de la ramener à la vie en échange des pouvoirs de Goten.
- Ses pouvoirs de Dieux de la Mort, je suppose ?!
- Oui. Trunks, je sais que nous sommes en froid mais toi seul peux m’aider !
- Oui, mais…
- Je t’en prie : si tu tiens à moi, tu dois m’aider. Tu dois faire en sorte que le Chaos ne s’en prenne pas à Goten. J’ai déjà perdu ma femme, je ne veux pas perdre mon meilleur ami !
- Je pense pouvoir t’aider à régler ces deux cas.
- Que veux-tu dire par deux ? demanda Chibi Trunks, si intrigué qu’il se leva.
- Sauver Goten des griffes du Chaos et ramener à la vie Laï. Mais sache, poursuivit l’autre en observant son semblable se jeter dans ses bras, que si cette femme revient à la vie, quelqu’un d’autre devra mourir.
- Comment pourrais-tu sauver …
- C’est simple, coupa Miraï Trunks, l’air incrédule, je n’aurai qu’à me servir de mes pouvoirs d’Avatar bien que les ne maîtrisant pas totalement. Mais as-tu déjà oublié ce que je viens de dire ? Si Laï revient à la vie…
- Je prends le risque. Si c’est le prix à payer, je suis prêt, acheva Chibi Trunks d’un ton péremptoire.

**
- Kakarotto ! s’écria une voix au combien familière. Tu m’avais promis !
- Pardon ?! Pardonne-moi, papa, de ne pas avoir été à la hauteur. Je te demande pardon ! cria Kakarotto, la mine déconfite.
- Qui te dis que le combat est réellement terminé ? demanda brusquement la voix de son grand-père adoptif, Gohan. Il te reste encore un espoir !
- Grand-père ?! Je n’ai pas la moindre énergie pour bouger le petit doigt, alors pour réfléchir…
- Non, tu dois croire en tes chances ! s’écria son grand-père. Je sais qu’au fond de toi il te reste assez de lumière pour remporter le combat.
- Oui, il a raison. La lumière ! acquiesça Baddack d’un ton abrupt.
- Et n’oublie jamais qu’on sera toujours avec toi, reprirent d’une même voix Baddack et Sangohan. Et puis, tu ne vas quand même pas laisser ce prétentieux de Végéta remporter le combat, non ?!

Puis aussitôt, les voix cessèrent. Goku n’avait très bien saisi ce qu’avaient dit ses défunts parents. Mais à quoi bon se retourner le cerveau : il avait bel et bien perdu le combat.
Il apparaissait alors comme inévitable que Végéta allait remporter ce combat. Une seule attaque et il gagnerait. Le fier guerrier qu’il était décolla du sol et s’élança poing en avant vers Kakarotto, qui semblait totalement déboussolé. Pire, il paraissait même avoir sombré dans l’inconscience, se retrouvant au bord du précipice infini de la mort.
Puis tout à coup, une illumination vint à son esprit : il avait enfin saisi le véritable sens des paroles de ses interlocuteurs.
Sans plus attendre, il mit ses deux mains de part et d’autre de son visage, les paumes tournées vers l’intérieur et cria d’une voix forte :

- TAIYOKEN !

Une lumière à l’éclat semblable à celle émise par le soleil se créa alors derrière San Goku et vint aveugler Végéta, pris au dépourvu. En conséquence, il lui fut impossible de protéger ses yeux de la lumière.

- Mers, océans, terre, humains, je ne saurai dire si vous êtes réels ou non. Néanmoins, je vous prie de me donner un peu de votre énergie vitale ! Je vous en prie : donnez-moi vos forces afin que je puisse vaincre Végéta ! cria San Goku à s’en rompre les cordes vocales.
- Non pas le Genkidama ! Pas ça ! vociféra Végéta.

Végéta était momentanément immobilisé dans les airs, les mains plaquées sur ses yeux tandis que San Goku préparait le Genkidama. C’était une technique que Goku avait acquise auprès de Nord Kaioh-Sama. Pour pouvoir la charger, le guerrier saiyan devait être en complète harmonie avec la nature. Pour ce faire, il devait tout d’abord lever les mains en l’air puis demander à toutes les espèces vivantes l’entourant de lui donner leur énergie…

Combien de personnes avaient-elles procuré leur énergie à Goku ? vous demandez-vous lecteurs. Figurez-vous qu’elles étaient au nombre de trois cent vingt mille sur les cinq cents présentes dans le stade Sud. En d’autres termes, plus de la moitié des spectateurs étaient venus en aide à Goku. Mais, ces spectateurs n´étaient-ils pas fictifs, alors ? devez-vous hurler, lecteurs. Un prochain chapitre y répondra.

**
Entre-temps, le volume de ki souhaité par San Goku fut rapidement atteint. Il la compacta alors à l’intérieur d’une boule et s’apprêta à la lancer. Bien que sous le mode Super Saiyan, il prit quand même soin de faire appel à sa technique favorite :

- Kaioh-Ken X 600 !

Goku avait beau être sur le point de succomber. Il était pourtant parvenu à faire appel au fameux Kaioh-Ken. Imaginez-vous, lecteurs, la puissance déjà élevée de Goku multiplié par six cents. Cela en disait long sur la force et les ressources du saiyan.
Simultanément, Végéta recouvrait progressivement la vue, qui devenait de moins en moins floue.

- Désolé Végéta, mais tous les coups sont permis. Mais sache une chose, Végéta : si aujourd’hui, je suis à ce niveau, c’est aussi grâce à toi. C’est toi qui m’as donné la force de m’améliorer chaque jour !
- Non, je n’en ai pas encore fini Kakarotto ! hurla Végéta d’un cri perçant.
- Non Végéta, j’ai bel et bien peur que tout soit terminé pour toi. GENKIDAMA !

Kakarotto lança l’immense sphère dorée d’énergie teinté de bleu qui se dirigea à une vitesse exceptionnelle vers Végéta dont la vue était à présent totalement claire. Hélas, il était beaucoup trop tard pour tenter la moindre manœuvre, et il le savait pertinemment. En conséquence, il n’opposa aucune résistance. Pis, il éclata brusquement de rire. Cependant, quiconque connaissait le fier guerrier savait que ces rires traduisaient son amertume et sa détresse. En effet, depuis plus deux décennies, il avait usé de toutes les manœuvres possibles pour pouvoir vaincre Kakarotto. Sans succès. Le cœur lourd, il ressassa une énième fois tous ses moments où il s’était senti impuissant face à son éternel rival. En d’autres temps, Végéta se serait sans doute énervé. Il n’en était rien aujourd’hui. Au contraire, pour la première fois de sa vie, il s’aperçut que Kakarotto était décidément beaucoup trop fort pour lui. Des millénaires pouvaient s’écouler, jamais, il ne serait en mesure de rivaliser avec son ami. Désabusé, il laissa échapper une larme puis encaissa de plein fouet la colossale boule d’énergie. Son corps explosa en mille morceaux et une gigantesque explosion résulta de l’attaque qui détruisit tout le stade et l’île en même temps…

**
Au même instant, ignorant les péripéties de ses compagnons sur Aneko, Gohan échouait sur une contrée enneigée de la Dimension Interdite, le corps sanguinolent, son bras gauche désarticulé, les muscles endoloris. Livré à lui-même, il soutenait un rythme infernal depuis plusieurs jours entre les nombreux démons qu’il devait affronter et la quête des dragon balls. Pourtant, il devait se rendre à l’évidence : il viendrait tôt ou tard à périr. Par conséquent, afin de ménager son corps, il s’était retiré dans cette zone présumée abandonnée tout en prenant soin de masquer son ki. Le guerrier demi saiyan fut interrompu dans le cours de sa réflexion lorsqu’il entendit une explosion retentir dans la région, dévastant du même coup la moitié des falaises et autres montagnes qui la surplombaient. Que cela pouvait-il bien signifier ? Gohan ne put à peine un premier élément de réponse qu’une vague de terreur le glaça de la tête aux pieds. Bien naïf, lecteurs, celui qui pensait que cette subite prise de panique était due à la température polaire. Au contraire, à travers un nuage de poussière, qui se déposait, Gohan venait d’apercevoir la silhouette sombre d’un homme grand et squelettique, lequel semblait s’élever du nuage de poussière.

- Tiens, tiens, dit la voix aiguë et glacée au milieu du nuage de poussière.

Secoué par ce qu’il venait de voir, l’élu détourna le regard avant de fermer les yeux. On aurait dit qu’il craignait être victime d’hallucinations. Or, au grand dam de ce dernier, il s’agissait bel et bien de la réalité, aussi cruelle soit-elle.

- Qu’est-ce que tu me veux ? interrogea San Gohan d’une voix mal assuré.
- Tu as des choses qui m’appartiennent : ton épée et ton médaillon. Aussi, si je suis là, c’est pour t’arracher méthodiquement les membres. Je veux t’écraser, te mettre plus bas que terre, te voir ramper et crier ta souffrance…mais je suis prêt à te dispenser cet amusement, si tu es coopératif.
- Tu n’es qu’un monstre !
- Oui, c’est vrai ! hurla le Chaos, hilare. Alors Gohan : la torture ou l’humiliation. Tu as deux minutes pour choisir…

Gohan aurait voulu injurier son interlocuteur, le frapper jusqu’à épuisement mais il semblait totalement tétanisé. Il était pris au piège, et s’abaisser devant l’Empereur du Mal constituait sa seule chance de survie. Ne sachant que faire, le guerrier métis s’agenouilla d’impuissance et de désarroi. Certains d’entre vous, lecteurs, s’étonneront de la réaction de Gohan. Après tout, ce n´étaient qu’une épée et un médaillon. Cependant, ces deux objets représentaient énormément pour lui. En réalité, il tirait provisoirement son pouvoir de ses armures. Ainsi, renoncer à elles signifiait renoncer aux principes inculqués par son mentor : Vieux Sage. Pire, c’était renoncer à la vie.

**
Nous vivons tous dans une maison en feu. Et il n’y a personne pour l’éteindre et pas la moindre issue. Uniquement les fenêtres du dernier étage par lesquelles regarder dehors pendant que les flammes consument la maison, et nous avec, pris au piège.
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