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 [Inachevée] Les Fils de la Liberté [fiction]

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Glandouille Man
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Glandouille Man


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MessageSujet: [Inachevée] Les Fils de la Liberté [fiction]   [Inachevée] Les Fils de la Liberté [fiction] EmptyJeu 16 Fév 2006 - 15:27

Les fils de la liberté

Prologue


Un homme marche, seul, dans les rues sombres du centre-ville. Il fait nuit, il pleut. La foudre zèbrent le ciel sans relâche. Le couvre-feu a sonné il y a une heure. Pourtant il marche, il erre tel une âme égarée dans un monde trop compliqué pour elle. De l’eau coule sur son visage mais ces gouttes ne sont pas de la pluie mais des larmes. Des larmes de tristesses et d’injustices. Il marche sur les pavés inondés et chaque pas provoque des éclaboussures. Il est trempé jusqu’aux os. Il s’arrête devant une boucherie fermée. Tout est fermé à cette heure-ci. Pourtant il s’en approche, ouvre sa veste sale et imprégnée de boue, il en sort une rose rouge et la jette en face du magasin.

- Merci murmure-t-il.

Il se remet alors a pleurer de plus belle, des larmes silencieuses. Il était atteint d’un chagrin, une des plus terribles. Ce dont on ne peut sortir. Ce qui vous ronge et vous font accomplir les pires folies. Il s’apprêtait à faire une des ces pires folies. Mais, ne vous est-il jamais arrivé de commettre une folie et ,malgré tous les problèmes qu’elle a engendrées, ne rien regretter? Vous es-t-il déjà arrivé de vous donner au maximum pour un projet, d’y consacrer votre corps et votre esprit, votre temps, de sacrifier vos moindres privilèges pour cet unique but? D’essayer d’accomplir quelque chose seul, que tout le monde essaie de vous en empêcher mais continuer malgré tout? Vous est-il arrivé d’avoir l’occasion de changer les choses, une fois, pour de bon? Lui oui!
Il continue de marcher, ses habits ont doublés de poids à cause de la pluie. Il passe devant une belle maison, comparée au reste, il la fixe d’un regard haineux et crache au sol. Heureusement qu’il est seul. Combien de jour aurait-il dû retourner un prison si un garde l’avait surpris à cracher. il lève les yeux au ciel. Un aigle vole sous la pluie. Il zigzague entre les éclairs. Il est libre mais doit lutter pour le rester. Cet aigle a de la chance de l‘être. Mais lui, cet homme, a lutté, lutte, et luttera jusqu’à son dernier souffle pour l’obtenir. Il l’aura. S’il ne peut pas être libre vivant, alors la mort le libérera de la vie.
Il entend des pas derrière lui. Des pas droits et réguliers. Des pas de militaires, un garde! L’as-t-il vu? Non, sinon il serait déjà entre ses mains. Il fallait passer inaperçu.

- Et vous! Arrêtez vous ou je vous fusille!

Trop tard. Tant pis, il faut fuir. Il court le plus vite possible mais la pluie le retarde dans ses mouvements. Il aperçoit une rue sombre et la prend immédiatement. Il y a plein de grosse caisses. Il se cache dans l’ombre d’une et attends. Il sait passer inaperçu mais disparaître totalement est impossible. Il voit le garde passer devant lui. Lui ne le voit pas. L’homme attends, il sait que c’est en ce pressant que l’on commet des erreurs. Le garde fait demi-tour et repasse devant lui. Il ne l’as toujours pas vu. L’homme écoute les pas du garde qui s’éloignent. Une fois assez loin, il commence à sortir de sa cachette. Le militaire le voit et le met en joue. Le fuyard se met à courir. Il regarde derrière lui. Le prédateur humain s’est refusé à tirer. Toucher une cible mouvante en pleine nuit n’est pas à la portée de tout le monde. Le fugitif escalade un grillage et continue de se sauver. Il tourne à droite et aperçoit ne clôture qu’il connaît. Elle mène sur un terrain vague. Il s’en approche et déplace une poutre. Grâce à se passage secret, il est sûr de l’avoir semer. Il regarde plus loin devant et voit son objectif. Un vieil entrepôt. Il marche en direction du hangar; il passe le terrain vague, déplace une nouvelle poutre et arrive à son objectif. Il longe un mur rouillé et se place à coté d’une autre caisse. Elle fait au moins deux mètres pourtant il la déplace aisément. En la décalant il découvre une trappe au sol il l’ouvre et replace la grande mais légère caisse à sa place. Il marche à quatre pattes dans le tunnel souterrain pendant quelques instant puis il arrive à une échelle de corde. Il y grimpe assez facilement et ouvre une nouvelle trappe. Il passe la tête et un homme à la mine sombre braque son pistolet contre son front.

- C’est moi annonce l’homme
- Oh, désolé boss. J’avais pas vu.
- C’est normal, c’est ton rôle de surveiller l’excuse-t-il
- J’peux vous parler demande-t-il inquiet. J’ai peur d’y passer d’main. C’est vrai, y sont plus nombreux et mieux armées qu’nous avoua-t-il tout en mâchant une herbe.
- On a un but le rassure-t-il. Et on a la rage, on est mieux entraînés. N’ai pas peur, on y arrivera. On sera libre.

Dans l’entrepôt, il y a deux dizaine d’hommes comme lui, il y a aussi une femme. Ils sont, tout comme lui mal habillés, un peu comme des mendiants. Ils dorment tous ensemble pour se réchauffer. Il se place dans un sac de couchage, prend un stylo et un petit journal. Il se met alos à écrire.

18 juin
31 ans après la prise de pouvoir de l'Empereur
Paris


Je m’appelle David Eaggle. Il faut que je vous raconte mon histoire, que je vous raconte comment tout cela est arrivé, comment cela se fait que nous sommes à deux doigts de renverser le gouvernement. Il faut que je vous le raconte pour que tout le monde sache comment ça s’est passé. Il faut que je raconte comment on en est arrivé à ce point là. Je le raconte aujourd’hui car demain est incertain. Demain, c’est quitte ou double. Demain c’est la liberté ou la mort...
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Glandouille Man
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MessageSujet: Re: [Inachevée] Les Fils de la Liberté [fiction]   [Inachevée] Les Fils de la Liberté [fiction] EmptyVen 3 Mar 2006 - 22:46

Les Fils de la Liberté

Chapitre 1: Commencement



Toute histoire à un commencement. Histoire universel ou individuel. Parfois, le commencement à lieu au début de la préhistoire, parfois la veille de sa fin. Pour moi, mon enfance fut l’étincelle de l’incendie, l’étincelle de tout, de tout ce que j’ai fait depuis et ma manière de penser.
Je me revois de manière distinct dans ma chambre en train d’étudier. Je me vois à apprendre mes leçons. Je rêve de devenir un grand ministre et d’aider les gens. Je ne connais pas ma mère, je ne l’ai jamais vu aussi loin que je me souviens. J’habite avec mon père et son frère. Ce dernier s’absente souvent mais ne va pas travailler. Mon père lui est forgeron. Passons les détails de ma vie privée, passons les événements qui n’intéressent personne, passons immédiatement à l’important. Cela se passe un après-midi ensoleillé de juillet. J’ai une douzaine d’année. Je rentre de l’école quand j’aperçois des gardes chez ma voisine. Ils défoncent la porte avec un gros bélier de fer, comme ce que l’on voit dans des films policiers. Il y a beaucoup de cri de la part de ma voisine affolée. Ils en sortent quelques minutes plus tard l’attrapant par les bras et lui passant les menottes.

- Nous vous accusons de haute trahison envers l’Empereur. Vous serez punis selon Sa volonté lui crie un gars costaud et barbu.
- mais, je n’ai rien fait gémie-t-elle
- la ferme crie un autre garde en la giflant violemment.

Je les regardes bouche bée. Mme Pinson a toujours été très aimable avec tout le monde. Pourquoi leur ont-il fait ça? Ils sont sensé représenter la justice. Mon expression change. Mon visage se durcit et mon regard s’intensifie sous l’effet de la colère. Ils n’ont pas le droit! Pourtant il la frappe, il lui donne des coups de pieds en riant!

- Casse-toi petit, c’est pas un spectacle pour les mioches me lance-t-il en plaçant Mme Pinson dans un minibus au couleur de l’Empereur.

Je ne bouge pas. Ils n’ont pas le droit! Ils enferment une femme qui n’a rien fait de mal. Tout le quartier l’aime! Elle est gentille avec tout le monde et on l’enferme comme une criminelle!

- Petit casse-toi. Fait pas le merdeux avec moi ou je t’écrase ma matraque dans la gueule.

Je crache entre mes dents qu’ils n’ont pas le droit, que Mme Pinson n’est pas méchante.

- T’as dis quoi bonhomme demande un garde fluet au teint blanchâtre. Répète ce que tu as dit!
- Rien monsieur.

Je ne pense pas un mot de ce que je lui dis. Je le maudit intérieurement.

- Te fous pas de ma gueule continue le garde à l’allure dégingandé.
- Non monsieur

J’ai toujours mal menti. Je n’aime pas le mensonge, je suis honnête et franc il est donc rare que je mente. Je ne ment que dans les cas extrêmes. Sur ce moment cela me joue des tours.

- Tu vas venir avec nous, on va s’expliquer au poste.
-excusez le s’interpose mon père comprenant ma situation et mes pensée au seul regard qu’il me porte. Il ne voulait pas vous importuner.
- Petit, aime tu l’empereur me demande le garde avec un regard pervers.

Non, je le déteste, je le hais. Je voudrais qu’il meure dans les pires souffrances, qu’on le pende à ses boyaux, qu’on lui fasse bouffer ses intestin, qu‘on l‘écartèle. J’essaie de leur dire oui mais deux côtés me tiraillent. Leur dire la vérité ce serait montrer à tout le monde que l’on peut se dresser face à l’Empereur. Mais que m’arrivera-t-il si je leur dit la vérité. Le cachot et la torture ne m’attire pas. Mais je ne veux pas leur faire le plaisir de leur dire que cet ordure d’Empereur est mon idole. Je ravale mon ego, mes pensées, je retire toutes le pensée de ma tête et réponds comme un robot.

- Oui, comme tout bon citoyen devrait le faire dis-je en levant la tête et en cognant mes poings l’un contre l’autre et en levant le poing droit vers le ciel pour prouver que je connaissais le salut impérial.
- Il n’a pas voulu vous importuner mais il était attaché à cette femme continue mon père le plus pitoyablement qu’il pouvait le faire.
- Je comprends, ce n’est pas grave.

Mon père me pousse dans le dos pour que l’on rentre. Il pousse la porte brusquement, il est sur les nerfs. Il m’assoie sur une chaise de bois et me foudroie de son regard incendié.

- Pourquoi t’as fait ça me demande-t-il sévèrement.
- Ils n’ont pas le droit Papa, Mme Pinson est gentille, pourquoi l’arrête-t-il?
- Parce que l’Empereur le veut. On ne peut rien faire contre lui.
- Pourquoi a-t-il tous les droits. Explique moi, tu été né avant qu’il arrive. Raconte moi.
- Tu es grand a présent. Je vais tout te dire, mais promets-moi de ne pas le raconter à qui que se soit.
- Je te le promets.

Je vois à son regard qu’il me sonde, cela me dérange mais il n’y a pas d’autres moyen pour qu’il me dise la vérité. Il distingue dans mon regard ma sincérité. Je tient parole. Celui qui utilise sa parole à mauvais escient le paie, on ne lui accorde plus de confiance.

- Alors je vais te raconter depuis le début. Soit attentif, c’est une histoire longue et essentiel. Il faut d’abord que je t’explique quelque chose.
«  J’ai assisté au changement de millénaire. On s’attendait à voir des voitures volantes, des robots de partout, de la nourriture dans une simple pilule, à voir disparaître les maladies. On s’attendait à avoir des moyens de transport plus rapide que la lumière. On s’attendait à rencontrer des extra-terrestre. On s’attendait à la disparition de la pollution, à un monde propre. On s’attendait à ce que tous les problèmes disparaissent. On aspirait à un monde meilleur. Mais pas grand chose à changer depuis. Les voiture ont toujours quatre roues. Ce sont toujours les humains qui font le sale boulot. On mange toujours de la même manière mais la nourriture est infecte. On va peut-être un tout petit peu plus vite mais les accidents sont plus nombreux. On a rencontré personne dans l’univers. On pollue beaucoup plus, avant, on pouvait sentir le soleil sur sa peau, maintenant la fumée des usines le cache, pas entièrement mais de plus en plus. Je suis sûr que dans cinquante ans on ne verra plus le soleil. Il y a plus de problèmes qu’avant et maintenant l’espoir a disparu. On ne vit plus pour espérer mes pour trimer. On ne vit plus pour profiter des plaisirs de la vie mais plus pas obligation. On ne vit plus, maintenant c’est de la survie. Je veux que tu le sache pour essayer de reconstruire un monde meilleur chaque jour.
Maintenant je vais te dire la vérité sur l’Empereur, la vraie. Il n’est pas là depuis l’aube des temps, il n’est pas venu pour améliorer le monde.
Il a été nommé président des Etats-Unis « 
- Pourquoi l’ont-ils élus alors qu’il est si méchant?
- Il les a manipulé, il a fait croire à des rêves. Il a flatté leur égaux. Il a donc été élu.
«  Alors, une fois élu pas son peuple, il a levé des impôts pour financer la guerre. Il conquit de nombreux pays, à commencer pas le Moyen-Orient. Il leur a fait la guerre, son armée était mieux organisée, mieux armées et plus nombreux. Ils ont donc vaincu. Avec le pétrole qu’il avait obtenu, l’Empereur a pu financer une armée encore plus nombreuse et payer des recherches pour des armes plus performantes. Il s’est ensuite attaqué à l’Europe. Notre union été puissante mais l’Empereur encore plus. La guerre a été longue mais nous avons fini par nous incliner; il a instauré le régime que tu connais. Maintenant seul la tri-nation peu leurs résister. »
- Qui sont la tri-nation?
- Une alliance des trois seuls pays encore capable de résister à l’Empereur, la Russie, la Chine et le Japon. N’oublie jamais, ces pays sont l’ennemi de l’Empereur, pas nos ennemi. Ils haïssent le tyran, pas ses esclaves. Ils nous aident. Souvint-en, maintenant au lit.

Il est plus de onze heure. Le soleil est couché depuis plus de trois heures. Je ferme les yeux et essaie de m’endormir. Mais mes idées sont omniprésentes. Les paroles de mon père résonnent dans ma tête. Je n’arrête pas d’y penser. Je cherche des solutions pour renverser l’empereur. Si je deviens ministre, pourrais-je le destituer l’Empereur. Non, c’est un tyran, un dictateur, et une seule chose peut renverser un dictateur: les armes! Comment obtenir des armes dans ce pays. Seul les gardes en ont et il est invraisemblable qu’on m’en donne une. Et jamais je ne pourrai renverser ce foutu gouvernement seul. J’entends un son sourd, grave, long et très sonore. L’alarme du réveil. Elle sonne et tout le monde doit se réveiller. Je me lève et fixe l’extérieur, le soleil est encore rouge. Je descends les escaliers et trouve mon père la tête enfoncer dans ses mains. Je m’approche de lui tandis qu’il lève la tête. Ses yeux sont rouges, il a pleuré cette nuit. Je regarde autour de moi car quelque chose cloche ici. J’ai beau chercher je ne vois pas mon oncle, je devine que c’est lui qui fait pleurer mon père. Il lui est arriver quelque chose. Je devine au regard de mon père qu’il est mort. Je demande ce qui est arrivé mais mon père me réponds d’un air grave.

- Tu le sauras quand il saura temps de comprendre.

J’acquiesce même si je veut savoir ce que c’est. Les jours passent pendant lesquels je n’écoute les cours que d’une oreille distraite. L’école qui, il y a peu, était des plus importante est sortie de ma vie. Ça ne sert à rien d’être haut placé si c’est pour lécher le derrière d’un Empereur pourri! Le problème vient de lui et de ses conseiller. C’est un menteur, un manipulateur. C’est un lâche, il n’ose même pas avoué son âge. Ce ne sera pas aussi facile de renverser le pouvoir. La Voie de la Non Violence n’aura pas sa place. L’Empereur ne sera pas battu par les mots mais par les armes, pas par des traités mais par le sang! C’est pour ça que j’arrête de suivre les cours, ma moyenne chute mais peu m’importe. J’ai choisi une voie juste et illégal. La voie des Armes. L’Empereur regrettera d’avoir défier le Peuple car ce sera lui qui le détrônera. Je m’entraîne chaque jours que la Terre nous laisse vivre. Je me muscle et je cours souvent. Je fais des assouplissement. J’étudie les batailles que mon père explique. Je les réinvente pour les gagner. Je deviens chaque jours plus fin stratège que la veille. Mon père a compris mon choix. Il me dit que c’est le plus risqué et les plus juste, il est fier que je n’ai pas choisi la Voie de la Facilité. Le temps passe. Je suis musclé, endurant et souple. J’ai maintenant un corps d’athlètes dont je suis fier et j’ai les yeux affûtés sur les champs de reconstitution de célèbres batailles. J’ai 16 ans et ma vie est en train de changer radicalement. Nous sommes dans un soir de novembre. Mon père est plus tendu que jamais. L’air est lourd. La tension de l’air est palpable. Le silence règne. Même les mouches se sont arrêtés de voler. Le calme avant la tempête. Une tempête des plus terribles. Le silence est déchiré. Une toile intense se stoppe et fait place au drame théâtrale. Des roues crissent contre le bitume de l’extérieur. J’entends les portes s’ouvrirent. Plusieurs hommes sautent à terre et claquent les portent. Des armes se chargent. Mon père regardent brièvement à la fenêtre. Un sourire nostalgique apparaît.

- Franck Eaggle!! Sortez immédiatement! Vous êtes encerclé! Sortez ou nous ouvrons le feu gueule une voix à travers une mégaphone.

Mon père s’approche de moi, il me sert dans ses bras pour la dernière fois, il veut que je sache qu’il m’aime et qu’il pensera à moi jusqu’à son dernier souffle. Il me prend la main, il l’ouvre lentement avec précaution et frustration. Il me donne un objet petit et froid. Je regarde et vois une clé ancienne. Il va mourir. Il le sait. Il veut que je le sache. Il veut que je ne pleure pas quand il le sera.

- David, je veux que tu sache que si je me bats, c’es pour toi et ta mère. Pour sa mémoire et pour ton avenir. C’est grâce à vous que j’ai réussi à combattre tel un démon. Mon courage, l’espoir, la volonté, c’est toi et ta mère qui me les avait offert. Si j’ai voulu libérer le pays c’est pour que toi et ta mère puissent en bénéficier. C’est votre bonheur qui m’a donné la volonté. Si tu veux te battre, bas-toi pour quelque chose qui en valent la peine. Je t’aime, maintenant cache toi. Protège-toi. Si tu veux m’aider survit et bas-toi le moment voulu.

- Je t’aime Papa.

Je cours tête baissé. J’ouvre une lourde trappe rouillé. Je regarde une dernière fois mon père prêt à ouvrir la porte et à affronter le destin, il a pris des armes. Il me fixe. Ses yeux souffrent. Ils versent une larme. Il doit le faire mais il ne veut pas me laisser seul. Je lis ses pensé dans son regard. Il veut les tuer. Il se battra jusqu’à son dernier souffle pour cette juste cause. Les flammes dévastatrices de la guerre incendient ses yeux. C’est l’heure!

- Fais en sorte que ce ne soit jamais facile pour eux. Je t’aime, plus que tout. Adieu.

Je saute dans la cave. J’écoute. La porte claque. Les haut parleurs sonnent. Ils disent de se rendre. Un cliquetis sonore, un objet jeté au loin, des gens se jettent par terre, une explosion, une grenade! Je reconnais les pas de mon père qui courent se mettre a l’abri. Il charge ses deux mitraillettes et tire. Il cri. Son cri de démence foudroie l’air. Les balles partent dans tous les sens. J’entends des gardes tomber. Mon père continue de tirer, les balles ne s’arrêtent pas et les gardes impériales tombent les uns après les autres. Il continue de tirer. Il continue de crier. Les gardes tombent. Un nouveau cliquetis sonore. L’objet est lancé vers nous. La grenade explose. Mon père lâche un cri de douleur. Il est touché! Il tombe à terre. Il se relève! Il a réussit!

- C’est pour toi David!!!

J’entends encore des cliquètement sonore. Deux cette fois. Je devine à l’ouïe que c’est mon père qui les lance.

- Abattez-le!

Les balles fusent à nouveau de part et d’autre. Bref instant de repos où les armes se chargent.
J’entends mon père respirer bruyamment, il a mal. Je sens sa douleur. Nouvelles rafales de munitions. J’imagine les balles éclairés la sombre toile de la nuit. Nouvelle grenade. Une voiture explose.

- Il est touché.

Mon père tire, de partout. J’entends des balles ricocher. J’entends des balles traverser des chairs et d’autres explosent des voitures. J’entends une voiture exploser. J’entends mon père crier. Il est touché. Je l’entends s’agenouillé. Il se tient le cœur je le ressens dans mes veines. C’est insupportable. Je sens qu’il crachent son sang à terre. Il souffre, je le ressens. Il trouve la force d’attraper l’une des ses mitraillettes et de tirer encore une fois. Ses balles ne sont pas perdues. Deux gardes tombent. Le corps de mon père s’effondre. Il lâche un dernier soupir. Un dernier mot, une dernière déclaration.

- Je vous aimerai toujours.

Il est mort! Jamais plus je ne le reverrai. Jamais plus il ne me parlera. Jamais plus il me prendra dans ses bras. Jamais plus il ne m’aidera. Jamais plus il ne m’entraînera. Jamais plus je ne lirai son amour dans ses yeux. Je ne ferai plus rien avec lui. Mais je sais une chose. Il m’aimera toujours.


Dernière édition par le Mar 9 Mai 2006 - 21:39, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Inachevée] Les Fils de la Liberté [fiction]   [Inachevée] Les Fils de la Liberté [fiction] EmptyVen 3 Mar 2006 - 22:47

Chapitre 1 (suite)


Un grand crac résonne. On vient de défoncer la porte. J’essaie de ne pas me faire entendre. Je me concentre comme mon père me l’avait appris. Ma respiration devient de plus en plus silencieuse. Mes souffles sont plus rares, plus long. Les battements de mon cœur se ralentissent. Alors que mon souffle et mon cœur sont calmes, ma tête est surchargées des derniers instants qui viennent de passer. Je me souviens des balles qui sifflent dans l’air et des cris de mon père. Je verse une larme et retiens un sanglot. Je me calme. Le silence revient. Le silence! Les gardes sont-ils partis? Je m’approche des planche du plancher et regarde où je peut. Personne! Où sont-ils? Mais je vois un garde passer devant moi d’un pas déterminé. Ils embarquent des bouquins et toutes autres choses qui peuvent prouver la culpabilité de mon père. J’en voie un prendre un médaillon. C’est celui que mon père portait presque toujours. Ils ne peuvent pas le prendre. Le garde commence à se diriger vers la porte avec le précieux bijou. Je m’apprête à sortir le prendre. Il n’a pas le droit de le prendre. Ce n’est pas à lui. C’est à mon père! Je monte une marche. Un pas lourd fait légèrement craquer le plancher. Un homme assez lourd entre dans la salle à manger et va voir le garde qui s’apprêtait à partir. Il se place devant lui et me cache la vue. Je ne vois que le bas de leurs pantalon d’uniforme.

- Qu’est ce que c’est tonne sa voix à propos du médaillon.
- Regardez.
- Laissez lui au moins ça. Ce n’est qu’un médaillon ça nous avancera à rien. Laissez ça ici. On a pas le droit de faire ça à un mort. Peu importe ce qu’il est fait.
- Si vous le dîtes.

Il pose le médaillon sur la table en s’en allant. Je les fixe et les voit continuer une discussion sur le pas de la porte. Il parte dans le minibus Impériale avec le corps de mon père. Je sors la tête pour suivre le minibus comme un corbillard.
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